Derniers Avis sur Officier et gentleman

Un film magnifique que je revois toujours avec plaisir.
Il est porteur d'une morale et de valeurs.
Il parle de l'apprentissage de la vie, de l'amitié et de l'amour.
Les dernières scènes en particulier sont sublimes.
A voir et à revoir.

La force du film ne vient pas uniquement de son histoire, la force c'est bien naturellement ses acteurs, Richard Gere joue l'une de ses meilleurs partitions. Le contexte académique de l'armée, de l'entrainement, des brimades, des difficultés a repousser, de la camaraderie, de la loyauté, de l'honneur, tout cela contribue aussi à la qualité de ce film.
Il y a aussi, et c'est un point crucial, c'est le contexte social. On n'est pas ici, dans une banlieue chic, on n'a pas de beaux élèves sous-officier sortit tout droit de la bonne société.
Non, ici les femmes travaillent à l'usine, s'envoient en l'air dans des motels miteux, et n'ont pas d'autres ambitions, que de tomber sur un beau pilote en devenir. Elles vivent dans des baraquements qui ne ressemblent pas vraiment à des maisons, et même si le film parle d'amour, qu'il caresse le rêve Américain, on nous montre que pour y arriver, il faut ravaler son orgueil, sa fierté, et se plier aux règles de la société.
Etude psychologique du personnage principal, de son enfance passée au dessus d'un bordel de Manille, à son éclosion réelle au sein de son escadron; l'écorché vif deviendra meilleur, et même si son besoin de liberté, de revanche sur la vie peut le faire chuter, l'amitié, l'amour, et le respect de lui un homme meilleur.
Un beau film que le temps n'a pas oxydé.

Cette histoire un brin simplette réserve quelques bonnes surprises. Mais cela finit par s'enliser au bout d'une heure. Entre romance (fadasse) , drame psychologique (lourdaud) et film de camp militaire (anodin) , on se dit que finalement on échappe au pire: un film ketchup pas très fin mais pas désagréable. Et Gere a plus de charme que de talent, à l'instar du film.

Cela doit être la dixième fois que je le regarde avec le même plaisir ! Richard Gere, Devra Singer et un grand Louis Gosset jr font une grande interprétation !

Beau succès commercial (presque 130 millions de dollars de recettes pour un budget de 6 milions) et critique (récompensé par les Oscars du meilleur second rôle pour Louis Gossett, Jr. et de la meilleure chanson originale pour Up where we belong mais également nominé aux Oscars de la meilleure actrice pour Debra Winger, du meilleur scénario pour Douglas Day Stewart, de la meilleure musique originale pour Jack Nitzsche et du meilleur montage pour Peter Zinner), Officier et gentleman est une comédie dramatique mélangeant le film d’entrainement militaire (on peut même penser que Stanley Kubrick l’a visionné vu les approches communes du personnage du sergent instructeur Foley incarné par Louis Gossett, Jr. et celui du sergent instructeur Hartmann de Full metal jacket, tourné 5 ans plus tard) et la comédie romantique. Taylor Hackford arrive à bien mixer ces différents genres et aboutit à un film adulte nettement supérieur par exemple à un Top gun pour citer un film utilisant les mêmes codes. Même s’il est un peu oublié aujourd’hui (la chanson Up where we belong restant cependant encore assez connue), Officier et gentleman reste un film bien interprété et à l’histoire intéressante qui, sans être très marquant, reste plaisant à suivre 40 ans après sa sortie.

Gros succès critique et public à sa sortie, « An Officer and a Gentleman » a pourtant été allègrement oublié depuis. La faute, sans doute, à deux films sortis par la suite, avec des thèmes similaires, et davantage marquants. En effet, cette histoire de jeune homme solitaire, talentueux et presque prétentieux, au passé familial militaire et trouble, et qui tente de devenir officier pilote, fait furieusement penser à « Top Gun ». La différence est que contrairement à l’aspect frime et flamboyant de ce dernier, « An Officer and a Gentleman » se veut davantage comme un portrait social. Richard Gere campe ainsi de manière touchante cet individu paumé, qui voit en l’armée un salut et un but, même si paradoxalement c’est elle qui a causé le chaos dans sa famille. Une histoire d’amour avec une jeune ouvrière (charmant Debra Winger), qui tente elle-aussi de s’élever de sa condition, lui ouvrira les yeux sur ce qu’il recherche réellement. Et évidemment, tout le volet sur l’entraînement militaire rigoureux fait penser à LA référence du genre : « Full Metal Jacket ». C’est profondément injuste car le classique de Kubrick est sorti quelques années plus tard, le film de Taylor Hackford peut donc se targuer d’une certaine originalité. Mais force est de constater qu’il n’échappe pas à la comparaison, et qu’il en sort perdant. Louis Gossett Jr. est très convaincant en sergent instructeur implacable et aux mots fleuris, et pour cause, il a été coaché par… R. Lee Ermey ! Ce dernier était même prévu pour jouer ce rôle à l’origine, avant de se « rattraper » en incarnant le sergent Hartman dans « Full Metal Jacket ». On ne peut donc s’empêcher de voir dans la prestation de Louis Gossett Jr. un prototype moins violent et à bien meilleur fond que le taré que sera le sergent Hartman. Le film n’en demeure pas moins plaisant, même s’il est conventionnel. On notera aussi la BO typiquement 80’s, dont la chanson « Up Where We Belong » qui fera un carton à l’époque.

Un très beau film qui sent une Amérique superbe et désirable !
Je trouve que ce film est bien meilleur que Top Gun, plus réaliste que ce dernier :p

Bien que certains critiques aient reproché à ce film d'être une mise à jour grossière des formules romantiques des années 1940 le public est venu en masse le voir et en a fait l'une des plus grosses recettes de 1982. Bien qu'il suive les grandes lignes de la formule du genre le réalisateur Taylor Hackford et le scénariste Douglas Day Stewart évitent la sentimentalisassions avec une bonne dose de dure réalité. Nous ne sommes plus dans le monde ultra-glamour du vieil Hollywood car Officier et gentleman est un film sur l'amour dans le monde réel. En ne mettant pas ses amoureux à l'abri de la dureté de l'humanité il parvient à avoir un impact bien plus grand en se dirigeant vers une fin optimiste méritée. Richard Gere confère une intensité sombre qui électrise ce qui aurait pu être un protagoniste fade. Debra Winger dont l'attrait amoureux est à son apogée offre un portrait de femme fascinant de la frustration dans les petites villes et Louis Gossett Jr vole presque la vedette dans une performance déchirante qui lui vaudra un Oscar. En fait la relation de Gere avec le sergent instructeur de Gossett est tout aussi intéressante que son histoire d'amour avec Winger...

Petit classique des années 80, passablement tombé dans l'oubli, le film a connu un gros succès public à sa sortie! Et le visionnage 30 ans plus tard, habituellement si cruel envers les films de cette époque, se déroule à merveille! C'est assez impressionnant de constater le beau maintien de l'ouvrage quand d'autres films s'écroulent totalement face au souvenir qu'ils avaient laissé! Une dynamique particulière et un savant mélange des genres permet encore aujourd'hui de séduire le spectateur: le défi du personnage principal, marginal au caractère bien trempé, est suffisamment accrocheur et semé d'embûches, Debra Winger apporte le versant romantique, dramatique et érotique qui donne sa consistance à l'ensemble en soulignant les origines et problématiques sociales des personnages, leurs motivations douteuses et la dimension tragique, en filigrane, de ce qui se déroule sous nos yeux. Un film qui a donc su soigner son apparence tout en densifiant son propos, jouer la carte du divertissement palpitant tout en distillant son petit malaise, affichant une vision libérée et clairvoyante de son sujet et participant à établir, au passage, un certain modèle, largement repris par la suite (Top Gun, Cocktail, etc...)

Pas fan de Richard Gere mais dans ce film il est tellement séduisant, sexy et d'une grande justesse dans son interprétation. Une histoire d'amour romantique qui ne tombe jamais dans le piège du "trop mielleux" ou "trop mièvre". On croit dur comme fer à la relation passionnée entre le beau Zack Mayo et la jolie Paula.

"Officier and Gentleman" qui fut un énorme succès en 1982, rapportant plus de 10 fois sa mise de fond, fut aussi le film de l'éclosion pour beaucoup de ses protagonistes. Si Richard Gere est à l'époque l'acteur qui monte après "Les moissons du ciel" (Terrence Malik en 1979) et "American Gigolo" (Paul Schrader en 1980), Taylor Hackford, David Keith, Lisa Blount, David Caruso et même Debra Winger sont encore des débutants. Mélodrame ouvrier écrit par Douglas Day Stewart, "Officier and Gentleman" rappelle par certains aspects "Norma Rae" de Martin Ritt qui avait été la surprise de l'année 1979, propulsant Sally Field au rang de star après son Oscar de la meilleurs actrice reçu en 1980. Zack Mayo (Richard Gere), fils d'un militaire alcoolique et dépravé, est balloté sur tout le front asiatique (Robert Loggia) depuis son enfance après que sa mère se soit suicidée. Trouvant au fond de lui les ressources pour s'extraire de cet univers vicié, il s'engage dans la marine pour préparer le concours d'officier aviateur. Sur la base navale qui l'accueille avec les autres aspirants, il devra apprendre la vie en collectivité, triompher de l'apprentissage inflexible du sergent instructeur Emil Foley (Lou Gassett Jr.) mais aussi résister à l'assaut des jeunes femmes ouvrières de la ville voisine bien décidées à trouver au sein de chaque nouvelle promotion l'aspirant officier qui les aidera elles aussi à s'extraire de leur condition. Le contexte posé par un scénario efficacement construit, il revient à Taylor Hackford de mettre l'ensemble en musique en articulant le récit des péripéties classiques de l'apprentissage militaire avec celui de la romance qui se joue entre les deux couples vedettes. Le tout sans jamais perdre de vue le contexte social auquel le jeune réalisateur est très attaché. Les raisons profondes du drame qui conclut le film confirment cette volonté de donner rendre compte de la crise sociale américaine qui se surajoute au traumatisme du conflit vietnamien. Taylor Hackford profite largement de la relative innocence qui imprègne encore le jeu de ses jeunes acteurs pour s'affirmer comme un réalisateur très sensitif. Qualité qu'il confirmera par la suite. Très marqué visuellement par son époque ainsi que par sa bande originale composée par le très talentueux Jack Nitzche , "Officier and Gentleman" est devenu culte pour toute une génération notamment américaine . Paradoxalement pour Richard Gere, plutôt qu'un tremplin, le film marquera une sorte d'apogée suivie d'un rapide déclin suite à des mauvais choix artistiques qui durera presque dix ans avant la surprise que constituera son contre- emploi inattendu dans "Affaires privées" (Mike Figgis en 1990) et le succès mondial de "Pretty Woman" (Gary Marshall en 1990). On notera enfin l'Oscar du meilleur second rôle pour Lou GassettJr. et celui de la meilleure chanson pour le fameux "Up Were We Belong" chanté par Joe Cocker et Jennifer Warnes qui conclura la fin ultra romantique à laquelle la Paramount ainsi que Richard Gere ne croyaient pas, la trouvant trop mièvre et qui encore aujourd'hui offre un magnifique contrepoids au drame qui s'est joué dans la scène précédente. Une réussite donc pour un film parfaitement équilibré où les acteurs sont formidables.

Un film qui fait plaisir à voir. L'honneur, l'amour, l'amitié tiennent le haut du pavé, et on tient probablement ici, la plus grande performance d'acteur de Richard Gere. Encore plus bluffant, et oscar du meilleur second rôle masculin, Louis Gossett Jr est époustouflant en instructeur peau de vache, mais juste.

D'un côté une histoire fort mièvre et des incohérences scénaristiques, notamment dans la relation entre les recrues et leur instructeur. De l'autre, une intéressante mise en exergue des chaînes sociales des personnages, à travers l'image des ouvrières face aux futurs pilotes de la Navy et les deux histoires d'amour faussement parallèles. De plus, le casting est solide, porté par un touchant Richard Gere. Estampillé romance américaine des 80s.

Mélo sur fond d’entraînement intensif pour un Richard Gere qui décide de s’engager dans la Marine pour devenir aviateur.
Un peu mièvre parfois et avec quelques longueurs, mais pas déplaisant à regarder non plus.

[Officier Et Gentleman] Richard Gere à l'affiche, forcément, ça attire l'attention. Mais bon, entre 1983 et 2018, les standards du cinéma ont bien évolué. L'ennui pointe le bout de son nez ici et là entre deux scènes dans un motel ou dans une usine. Les Etats-Unis y font moins rêver que dans Desperate Housewives. On ne voit aucune scène de vol en avion de chasse, un comble pour un film sur un élève officier de l'armée de l'air.