Derniers Avis : The Score - Page 4

La carrière de Frank Oz ne s’est pas arrêtée aux marionnettes du Muppet Show ni à celle de Yoda dans la saga Star Wars. Le bonhomme a également porté la casquette de réalisateur, notamment pour des comédies bon enfant et un divertissement culte (Dark Crystal). Mais il s’est également lancé dans les longs-métrages de genre comme en témoigne The Score, un film de braquage à l’emballage assez clinquant : un budget de 68 millions de dollars et des stars au casting tels que Robert De Niro, Edward Norton et Marlon Brando (dont il s’agira de sa dernière apparition au cinéma avant son décès). Un film qui, il faut bien le dire, en jette à première vue. Mais qui, en y regardant bien, n’a pas vraiment de mérite ni d’envergure.

Car The Score ne raconte rien d’original, juste les mêmes clichés inhérents à ce genre de divertissement : l’histoire d’un as de la cambriole qui désire raccrocher et qui va finalement se permettre un dernier coup (le plus improbable, comme par hasard) en faisant équipe avec un jeunot assez prétentieux et sûr de lui. Bien évidemment, l’entente entre les deux ne répondra pas présente. Et comment se construit le film ? De la manière suivante : une longue introduction pour présenter les personnages et l’objet de leur casse, la mise en place du vol, la fameuse séquence de braquage en passant par quelques faux-semblants qui commencent à être dévoilés au grand jour et… fin ! Rien d’autre à se mettre sous la dent. Il y a bien les intentions du personnage principal (joué par De Niro), sa petite amourette et le rôle de l’acheteur (Marlon Brando) qui sont évoqués, mais rien de bien nouveau dans ce type de divertissement, tout sonnant cliché au plus haut point.

Et ce n’est pas le rythme du film qui va aider : le film est bien trop long. N’ayant franchement rien à raconter, il est surprenant de voir que The Score prenne autant son temps. Le long-métrage s’attarde en effet sur l’élaboration du plan de nos protagonistes, en passant par les biens matériels et informatiques en détails, et ce pendant une heure et demie. Un passage malheureusement obligatoire et lent avant d’avoir la seule séquence d’intérêt qui ne dure que trente minutes et qui clôture l’ensemble de manière brutale et même un peu niaiseuse. Un divertissement qui laisse perplexe par sa banalité exaspérante, mais également par une mise en scène plate et sans envolée, bien loin du faste et de l’énergie d’un Ocean’s Eleven.

Après, il ne faut pas voir The Score comme un mauvais film. Car s’il n’est pas exempt de défauts et qu’il ne sort nullement de l’ordinaire, le long-métrage se laisse suivre sans déplaisir. Alors oui, c’est hautement prévisible. Oui, le tout sonne cliché. Mais jamais The Score ne tombe dans la surenchère ni dans le grand n’importe quoi. Chaque réplique, chaque situation se montre crédible voire intéressante à suivre, ce qui permet de faire passer le temps malgré la longueur de l’ensemble. On se laisse embarquer par le spectacle avec facilité, et c’est déjà ça ! Un constat que le film doit notamment à la performance de ses comédiens principaux, qui s’en sortent honorablement : De Niro fait du De Niro, Brando n’est peut-être pas au top de sa forme mais a encore de la prestance, et Norton s’impose en switchant entre jeune handicapé mental et prodige hautain de la cambriole. Ils rendent leur personnage respectif attachant, nous permettant ainsi de nous intéresser un peu plus leur sort dans ce long-métrage.

En conclusion, The Score fait partie de ces divertissements de carrure hollywoodienne qui n’a qu’un seul but : divertir. Ne se contentant que de son casting pour capter notre attention, sans se soucier du reste du long-métrage (rythme, scénario, mise en scène…). Oui, c’est bien maigre tout cela ! Dans un sens, il réussit à remplir son cahier des charges. Mais face à un Ocean’s Eleven ou d’autres films de casse, The Score fait tout de même pâle figure et ne saura convaincre les puristes.

Une très bonne surprise, un excellent casting, une histoire à rebondissements et un suspens haletant, une belle réussite.

Un petit polar sans prétention qui serait passé inaperçu si il n'y avait pas les deux monstres sacrés du cinéma que sont Brando et De Niro. L'intrigue est très lente à démarrer , il ne se passe pas grand chose, Ce super dernier "casse" est tellement long à monter, que cela tue le suspens. De Niro est bon et fait son possible. Brando joue du Brando, le Brando obèse et ténébreux, de la fin de sa vie. Le cadre de la ville de Montréal est très sympa et change du Chicago habituel des polars. Mais le scénario n'est pas très cohérent et on en comprend pas pourquoi De Niro s'embarque dans cette galère alors qu'il a une jolie maîtresse qui est prêt à tout pour lui, et est propriétaire d'un beau club de jazz. Presque un film d'atmosphère, où l'on s'ennuie souvent au final.

Bon film de cambriolage où Edward Norton excelle dans son imposture. Cela ressemble parfois à du "Mission Impossible". J'ai aimé également la minutie de la préparation et le final avec une bonne morale.

Un film correct mais qui manie un scénario déjà vu et revu sous divers angles.
Le gros reproche de cette mise en scène est la longueur et monotonie du film.

Un bon film de braquage bien tenu par De Niro et Norton mais cela reste léger pour ces classes d'acteurs

Dans le genre braquage/heist movies, le film n'apporte rien de bien nouveau. Le prestigieux trio d'acteurs au casting est son principal atout. Edward Norton a le rôle le plus complexe mais tire son épingle du jeu. On voit venir le twist mais le film remplit honorablement son contrat et se laisse regarder jusqu'à la fin. (Pas mal)

"The Score" bénéficie d'acteurs emblématiques au jeu impeccable, mais souffre d'un scénario simple et déjà-vu et de longueurs très perceptibles. Au final, on s'ennuie devant une histoire prévisible et lente... Je retiens avant tout la prestation d'Edward Norton, qui n'est pas décevante.

Ancien complice de Jim Henson, père de Kermit, Piggy et leurs muppets d’amis, lui-même aux tiges pour animer maître Yoda, Franck Oz débute sa carrière de metteur en scène avec Dark crystal – appel aux souvenirs brumeux pour une masse de trentenaires – avant de tenter l’aventure solo en nous ouvrant sa Petite boutique des horreurs. Depuis, il paie ses impôts en acceptant n’importe quoi, comédies faiblardes, SF pour ado et donc, ce The score le prouve, polar mineur à base de cambriolage. Ne soyez pas bernés par l’affichette, qui scande fièrement son trio luxueux de stars : c’est l’un des uniques arguments du film. Ou plus exactement, le seul. Ce n’est pas que le reste soit vraiment consternant ; c’est juste qu’ici, tout est plat comme une scie à métaux. Réalisation sommaire, déroulement de feuilleton TV, pour dire, mêmes les acteurs ont l’air de s’ennuyer. On n’est plus très loin d’un téléfilm, du genre en tout cas qui vaut un aller simple vers les bacs de la FNAC. Mais soyons clément, il jouera très bien son rôle par un gris soir de pluie, le chat sur le plaid sur les pieds près du feu de la douce cheminée. Et si vous tardez toujours à dormir, je ne sais pas, essayez la tisane.

La carrière de Frank Oz ne s’est pas arrêtée aux marionnettes du Muppet Show ni à celle de Yoda dans la saga Star Wars. Le bonhomme a également porté la casquette de réalisateur, notamment pour des comédies bon enfant et un divertissement culte (Dark Crystal). Mais il s’est également lancé dans les longs-métrages de genre comme en témoigne The Score, un film de braquage à l’emballage assez clinquant : un budget de 68 millions de dollars et des stars au casting tels que Robert De Niro, Edward Norton et Marlon Brando (dont il s’agira de sa dernière apparition au cinéma avant son décès). Un film qui, il faut bien le dire, en jette à première vue. Mais qui, en y regardant bien, n’a pas vraiment de mérite ni d’envergure.

Car The Score ne raconte rien d’original, juste les mêmes clichés inhérents à ce genre de divertissement : l’histoire d’un as de la cambriole qui désire raccrocher et qui va finalement se permettre un dernier coup (le plus improbable, comme par hasard) en faisant équipe avec un jeunot assez prétentieux et sûr de lui. Bien évidemment, l’entente entre les deux ne répondra pas présente. Et comment se construit le film ? De la manière suivante : spoiler: une longue introduction pour présenter les personnages et l’objet de leur casse, la mise en place du vol, la fameuse séquence de braquage en passant par quelques faux-semblants qui commencent à être dévoilés au grand jour et… fin !
Rien d’autre à se mettre sous la dent. Il y a bien les intentions du personnage principal (joué par De Niro), sa petite amourette et le rôle de l’acheteur (Marlon Brando) qui sont évoqués, mais rien de bien nouveau dans ce type de divertissement, tout sonnant cliché au plus haut point.

Et ce n’est pas le rythme du film qui va aider : le film est bien trop long. N’ayant franchement rien à raconter, il est surprenant de voir que The Score prenne autant son temps. spoiler: Le long-métrage s’attarde en effet sur l’élaboration du plan de nos protagonistes, en passant par les biens matériels et informatiques en détails, et ce pendant une heure et demie. Un passage malheureusement obligatoire et lent avant d’avoir la seule séquence d’intérêt qui ne dure que trente minutes et qui clôture l’ensemble de manière brutale et même un peu niaiseuse. Un divertissement qui laisse perplexe par sa banalité exaspérante, mais également par une mise
en scène plate et sans envolée, bien loin du faste et de l’énergie d’un Ocean’s Eleven.

Après, il ne faut pas voir The Score comme un mauvais film. Car s’il n’est pas exempt de défauts et qu’il ne sort nullement de l’ordinaire, le long-métrage se laisse suivre sans déplaisir. Alors oui, c’est hautement prévisible. Oui, le tout sonne cliché. Mais jamais The Score ne tombe dans la surenchère ni dans le grand n’importe quoi. Chaque réplique, chaque situation se montre crédible voire intéressante à suivre, ce qui permet de faire passer le temps malgré la longueur de l’ensemble. On se laisse embarquer par le spectacle avec facilité, et c’est déjà ça ! Un constat que le film doit notamment à la performance de ses comédiens principaux, qui s’en sortent honorablement : De Niro fait du De Niro, Brando n’est peut-être pas au top de sa forme mais a encore de la prestance, et Norton s’impose en switchant entre jeune handicapé mental et prodige hautain de la cambriole. Ils rendent leur personnage respectif attachant, nous permettant ainsi de nous intéresser un peu plus leur sort dans ce long-métrage.

En conclusion, The Score fait partie de ces divertissements de carrure hollywoodienne qui n’a qu’un seul but : divertir. Ne se contentant que de son casting pour capter notre attention, sans se soucier du reste du long-métrage (rythme, scénario, mise en scène…). Oui, c’est bien maigre tout cela ! Dans un sens, il réussit à remplir son cahier des charges. Mais face à un Ocean’s Eleven ou d’autres films de casse, The Score fait tout de même pâle figure et ne saura convaincre les puristes.

Pourtant doté d’un bon duo d’acteurs De Niro/Norton, The Score ne m’a pas convaincu. En effet, l’intrigue de départ sent un peu le déjà vu avec cette histoire de cambriolage, mais c’est surtout la faiblesse du scénario qui fait que le film tourne au ralenti. Sans être mauvais, la réalisation étant plutôt réussie, on est pressé que nos deux compères parviennent à voler ce sceptre…

Effectivement pas mal du tout, même mieux que cela. Tout se fait avec tranquillité jusqu'à la dernière partie, et ça colle bien avec l'histoire de préparation d'un casse. Mais dans la première partie c'est quand même un peu trop lent, ça crée des longueurs.
DeNiro est comme d'habitude formidable, Norton confirme sa place de très bon acteur de notre début de siècle, Brando est dans un rôle à sa mesure, évidemment joué avec la majesté de tout son prestige.

Une histoire original, très bien interprété mais avec quelques longueurs.

Loin d'être très clinquant, The Score accumule les bons et les mauvais points : dans un univers hyper-exploité par de nombreux films; rien à l'air très original. Le duo Norton De Niro fonctionne bien, très bien, dommage que Marlon Brando apparaisse très peu. La fin est le seul intérêt de ce film, car toute la première partie est plutôt longue, entre des répétitions certaines, et quelques scènes presque inutiles !

Pas mal ce film de braquage, il est pas transcendant non plus mais il fait le job comme on dit. 3/5