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Georges P.
62 abonnés
829 critiques
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4,0
Publiée le 21 octobre 2019
Formidable film d'aventures maritimes, Peter Weir réalise une grande épopée digne de Lawrence d'Arabe. Tout est vraiment bien mis en scène, rien n'est épargné. Une réussite en tout point.
Dans la foulé de Gladiator, Russel Crowe nous offre l'un de ses meilleurs role avec ce très bon film mélangeant batailles navales, aventure et réflexion sur la condition humaine en mers a cette époque donc un grand moment de cinéma, petit bémol: ce sont les français qui ont le mauvais role mais on leur pardonnera
Un très très grand et magnifique film dans la veine de "Les Révoltés du Bounty", mais avec les techniques cinématographiques d'aujourd'hui... une réussite !!!
Le spectacle est assuré, on ne s'ennuie pas une seconde, la réalisation et la direction d'acteurs sont presque des sans-faute avec un Russel Crowe excellent. On regrettera néanmoins certains clichés, le mec qui s'opère tout seul ça va bien cinq minutes. C'est beau, c'est grandiose, c'est très bien filmé, mais ça mais ne provoque pas l'enthousiasme comme s'il manquait quelque chose, étrange film dont la qualité est incontestable mais qui ne restera pas gravé dans la mémoire..
La bataille navale entre nations conquérantes, navigant vers les mers internationales en ces temps après les siècles de découverte. L’inclinaison de l’époque joue sur un scénario simple et son côté neutre, le mal laissé pour un bien avancé. La fascination de l’exploration avec une loupe, boussole, calcul au compas pour chercher des îles habitables comme base de réserve, la poudre à canon pour représenter tout ce qui est offensif à la guerre. C’est aussi une bataille rangée des langues, le vocabulaire anglais pèse ses mots sur la conjugaison française, le royaume contre l’empire, sous différents points de vue dans les deux camps. Le courage stratégique face à la vue tyrannique s’impose, les contrastes de personnalité s’identifient, l’Amérique selon son cinéma venu d’Australie pour le réaliser et y jouer, fut jeune observatrice derrière l’Angleterre des rois, en amont de l’avenue américaine. De cette dispute hégémonique pittoresque pendant la période du règne Napoléonien, ainsi soit béni seigneur ces génies militaires au service de sa majesté du continent européen, amen. Que ceux qui ont offensés les médiocres seconds lieutenants perdus dans les méandres de la mélancolie insurmontable en face de l’adversité, réussissent subliment à émouvoir pour en faire un grand chef-d’œuvre à vivre, voir, sentir.
D'un point de vue "visuel et respect de l équipement d époque rien à redire . Par contre tout le reste sois les bases même du film est un tissus de propagande anti français de premier ordre ! Car comment un vaisseaux sans mat sans gouverné un vaisseaux de vielle conception peut battre un navire comme le franc ais. Rien si ce n est une volonté farouche de plaire aux anglo-saxon. On est loin de l ami américain non ce film est comme d autre un moyen de ce prétendre supérieur quite à être ridicule. A quand un film américain sur la bataille d austerliz gagne par des anglais!!!
C'est un bon film auquel il manque un petit quelque chose pour qu'il soit un grand film. C'est beau, les navires sont magnifiques et la représentation de l'époque est réussie. Russel Crowe est excellent dans son rôle de commandant, il tient le film à lui tout seul. Le scénario est bon, quelques rebondissements sont très bien sentis. Cependant, on peut regretter quelques longueurs, et le peu de scènes d'action. Elles sont pourtant bien faites, c'est d'autant plus dommage.
Excellent film de combat naval, magnifiquement mis en scène et sobrement interprété. On ne voit pas la durée du film passé. Russel parait ultra crédible. Certains personnages auraient mérité plus de profondeur. spoiler: Et on reste un peu sur notre faim
« Master and Commander » nous fait toucher du doigt à quel point la vie devait être compliquée (et courte), sur un navire de combat du 18ème siècle. Le réalisateur Peter Weir (« Le cercle des poètes disparus ») a bien compris que la réussite de son film reposait en grande partie sur le spectacle et le réalisme historique... Il porte donc une grande attention à ses bateaux et à la reconstitution des conditions de vie de l'époque. Du coup, on plonge avec délice dans les sombres entrailles de « La surprise », une élégante et rapide frégate Britannique. Ce fier vaisseau est commandé par le redoutable Capitaine Jack Aubrey, chargé de débusquer les Corsaires Français qui menacent l'Angleterre... Bientôt, un impressionnant trois mats, battant pavillon tricolore, sort du brouillard comme un fantôme... Le terrible affrontement peut alors commencer, jusqu'à totale destruction d'un des deux belligérants. Entre violentes canonnades et tactiques maritimes audacieuses, les deux Capitaines se livrent un combat sans merci dont seul le plus fort sortira vainqueur ! Évidemment, le spectateur ne peut que suivre avec passion les péripéties de ces valeureux marins, qui se battent et naviguent avec un égal courage, quel que soit le drapeau qu'ils défendent. Le sérieux de la réalisation allié à la qualité des acteurs, dont certains sont pourtant très jeunes, font de ce film un must du genre qu'il convient de saluer, tant le résultat est impressionnant... Bravo !
Formidable film d'aventures de Peter Weir comme on en n'en fait plus où le plus important n'est pas la course-poursuite au large du Cap Horn entre un vaisseau anglais et un vaisseau français pendant les guerre napoléoniennes mais la relation d'amitié qui unit un capitaine et le médecin à son bord, dont les préoccupations naturalistes annoncent Darwin. La direction artistiques est superbe et l'interprétation (Russell Crowe, Paul Bettany), exemplaire de sobriété, fait du même bois que le reste. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
4 étoiles - Master & Commander : de l'autre côté du monde
Ce film est remarquable : décor saisissant par son réalisme, mise en scène conduite avec talent, travail du son et de l'image excellent ... un grand spectacle captivant. Bref, du grand cinéma. Une réserve : on n'arrive pas toujours à ressentir ce que vivent les personnages du film. On voit l'humanité, mais, étrangement, elle ne nous émeut pas. Mais a part cette réserve, un très grand film.
Suivez l'histoire d'un navire de guerre à l'époque napoléonienne à qui il arrive toutes les mésaventures du monde. Le film propose un condensé d'aventures et de péripéties maritimes dignes des plus grands fantasmes que l'on peut avoir quand on pense bataille navale ! Et finalement le résultat est de qualité et plus que distrayant ! L'ambiance générale du film est d'une grande classe, et réussi à instaurer un bon suspens ici et là.
Fan des batailles de pirates des caraïbes, vous serez servi !
Je dois dire que je m'attendais à un récit historique beaucoup plus généreux dans le dépaysement (décors naturels), dans les combats maritimes et surtout dans l'intrigue. Si dans la forme et notamment dans la reconstitution c'est irréprochable dans le côté realisme tout le reste manque de souffle et d'ambition. On ne ressent strictement aucune tension ni guerre beaucoup de suspense et encore moins de la subtilité dans cette course poursuite. Les personnages ne sont pas vraiment attachants. Les deux pauvres affrontements sont passables et manquent de plans d'ensemble et larges pour bien cerner le caractère ample de ceux-ci et sont vide expédiés (comme la fin qui conclue tout ça sans panache). Si je je sais facilement outrepasser un manque de rythme la plupart du temps là en revanche ça manque de matière avec cette histoire complètement rearangee de façon bien manichéenne par rapport à la réalité qui mettait en prise un navire américain défait par un britannique. Donc ni très divertissant ni très fidèle historiquement ça ne m'a pas emballé plus que ca. Pour le cote grosse fresque qui emerveille et qui touche le spectateur je pense que l'on pourra repasser. Peter Weir je n'aimerais jamais véritablement l'un de ses films je crois.
Celui qui incarna avec autant de prestance le commandant en chef des armées du nord du nom de Maximus, ou encore le biblique Noé, sans oublier le grand Robin Longstride, prince des voleurs, celui là n'aura aucun mal à s'identifier à un maitre de guerre, stratège de génie, et expert en bataille navale. Master & Commander est l'un des rares films à illustrer aussi magistralement la brutalité des combats en haute mer, vers la fin du siècle des lumières. Le capitaine Aubrey est une sommité dans les rangs de la Marine Royale britannique, un exemple de ténacité et du sens tactique. Du Brésil aux Galápagos, en passant par les brumes du Cap Horn, son objectif est simple: prendre le navire français Achéron à son propre jeu, en dépit de l'infériorité numérique et matérielle. Une quête insensée, tournant rapidement à l'obsession. Une superbe épopée maritime scindée entre morceaux de bravoure spectaculaires et découvertes scientifiques inestimables, même si la science et la guerre sont assez peu compatibles. Peter Weir annonce l'abordage de cette œuvre psychologique et mouvementée, à base de cannons interposés et d'opposition de points de vue. Le destin vaniteux d'un homme face à l'admiration de tout un équipage peut nous conduire sans peine à l'autre bout du monde, même à travers un écran. Du cinéma de référence. 4,5/5
Peter Weir n'a pas fait les choses à moitié, budget colossal, superbes prises de vues maritimes réelles ou virtuelles (sans qu'on puisse faire la différence) et surtout Russell Crowe qui, après avoir ressuscité le péplum dans Gladiator, reprend ici avec son intensité coutumière, un flambeau délaissé depuis Errol Flynn (Capitaine Blood) et Charlton Heston (Ben-Hur) : celui du film d'aventures intelligent, qui ne se limite pas à un amas d'exploits pyrotechniques. Qui d'autres que lui aurait pu rendre avec une telle finesse le mélange d'inquiétude intérieure et d'assurance extérieure, de souci des hommes et de foi en son étoile qui est le propre des grands chefs de guerre ? Si le résultat n'a rien de révolutionnaire, le film est d'un intérêt constant par la beauté de ses images, la qualité de l'interprétation (excellent Paul Bettany en savant pré-darwinien) et de son écriture, le lyrisme de sa mise en scène et le réalisme du tableau de la vie à bord. À la fois remarquable témoignage sur la vie quotidienne des marins d'autrefois et une fresque passionnante, alternant avec une finesse constante scènes d'action et moments intimistes, le film se regarde avec délectation aussi bien comme simple spectacle que comme un hommage respectueux à des hommes qui paraissent d'une autre trempe.