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Louis Ricard
9 abonnés
221 critiques
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3,5
Publiée le 11 avril 2023
Un bon film qui nous fait prendre conscience. Le seul bémol c'est la façon dont c'est dit.... Une voix Offf, bof ! Trop d'informations tues l'information !
Ce film m'a beaucoup ému. Il pose ENFIN la question de comment réagir, au niveau émotionnel et au niveau action, une fois que l'on comprends l'ampleur de la crise climatique et énergétique (qui est déjà là mais dont les effets vont s'amplifier dans les prochaines années, et qui en plus va malheureusement d'abord toucher les gens qui n'y sont pour rien...).
Il n'est vraiment pas facile de vivre avec cette exo-anxiété, qui secoue complètement la façon de voir la vie et a des conséquences très profondes et très personnelles : faut-il avoir des enfants ? comment se protéger, soi et les siens ? quel métier ou carrière choisir, une fois que l'on comprends que l'effondrement n'est pas loin...
Ce film, de part les réflexions de l'auteur et en interviewant différents experts dans le monde (Jancovici, Pablo Servigne, Susanne Moser, Saleemul Huq...) donne des pistes de réponses, pour mieux franchir ces étapes de l'acceptation.
A voir absolument. Un excellent film documentaire. Je ne commente jamais rien mais ce film vaut tellement le coup que je me sent obligé de le recommander
La forme de ce documentaire, avec une voix off lancinante, est tellement insupportable, que le spectateur peut totalement ignorer le fond du sujet. Un vrai parti pris donc, mais au fort repoussoir émotionnel.
Le problème est bien posé : INQUIETUDE de la place de l'homme au sein de la mécanique intime du vivant. Le dogme explicatif de tout est la folie de la croissance à tout prix. En synthèse, le raisonnement simpliste sur la décroissance indispensable est le suivant : la pénurie énergétique et l'augmentation de la pollution (emballement climatique) entraîneront une baisse des rendements productifs, donc une baisse de la population mondiale. Il faut réapprendre à vivre en environnement contraint. Et les centrales à charbon est l'un des pires responsables du réchauffement du climat. Le documentaire aurait eu + d'impact s'il avait duré les 15 premières minutes. Le reste n'est que logorrhée d'un théoricien qui dépense du kérosène à travers la planète. Avec une voix lénifiante moraliste et des images de la nature bêtifiantes. Aucune solution... Un documentaire de + pour rien...
On m'a ouvert les yeux sur l'envirronement et cela m'a permis de me rendre compte de l'impacte néfaste que l'homme à sur notre destin.J'ai mis 4 étoiles parce que quand j'ai vu la glace au fond de mon frigo j'ai pleuré en repensant aux pauvres petit ours polaires qui meurent sur la banquise. J'espère vous avoir aider dans la recherche d'un film familial !
Un documentaire bien peu optimiste mais comment faire autrement ? L’action individuelle et de groupe est indispensable et la mobilisation doit être générale mais nous en sommes bien loin. Hier soir, salle comble à Utopia…mais majoritairement des spectateurs déjà dans l’action d’asso, de collectifs…D’autre part, le film est un peu long et encore une fois beaucoup en anglais 🥴 avons-nous vraiment besoin d’aller chercher des commentaires ailleurs que chez nous? N’avons nous pas suffisamment de grands climatoseptiques ou des chercheurs, scientifiques…par chez nous ? Mais, si non, contente de l’avoir vu et dans l’espoir et la motivation pour contribuer et avancer vers un monde meilleur. 🌏🌟☀️🌈
Film nombriliste et brouillon d'un jeune réalisateur qui se met beaucoup en scène sans jamais convaincre. Un "documentaire selphie", égocentrique, d'un jeune qui expose ses angoisses en traversant la planète en avion... Mieux vaut revoir le film Demain, ou les conférences de Jean-Marc Jancovici.
De très longues parties du film en anglais non sous-titré, quel intérêt ?surtout si on a l intention d alerter. Peu de solutions et un déroulé un peu trop nombriliste. Décevant...
Partagé entre images d'une nature immuable et celles d'un militantisme effréné, ce documentaire s'apparente plus à un manifeste désespéré qu'à une vision objective qui appelerait à un plan d'action réaliste.
A l’allure où va le monde, l’effondrement de notre civilisation industrielle s’avère inévitable. Partant de ce constat, le réalisateur Emmanuel Cappellin part à la rencontre d’experts et de scientifiques pour dresser le bilan de ce qui n’a pas été fait, de ce qui aurait pu être fait et de ce qu’il reste à faire pour éviter le pire.
Le monde cours-t-il à sa perte ou a-t-il encore la possibilité de s’adapter aux bouleversements climatiques qui commencent déjà à se faire sentir aux quatre coins du globe ? Face à la crise environnementale et une transition inévitable (à l’échelle mondiale), le réalisateur est parti pendant près de 8ans (et notamment pendant la COP21 de 2015) à la rencontre à diverses personnalités pour tenter de comprendre vers quels bouleversements écologiques nous étions en train de nous diriger.
Le film donne donc la parole à quelques protagonistes expert dans leur domaine, l’américain Richard Heinberg (expert de l’épuisement des ressources pétrolières), le bangladais Saleemul Huq (spécialiste des questions climatiques & conseiller en négociation au Giec), le français Jean-Marc Jancovici (ingénieur et conférencier sur l’énergie et le climat), l’allemande Susanne Moser (spécialiste de la résilience et de la communication sur le climat au Giec) et enfin, le conférencier Pablo Servigne (co-inventeur du terme "collapsologie").
Il est donc question ici de crise environnement, de résilience, de "collapsologie" (avec notamment des images du mouvement de désobéissances civile d’"Extinction Rébellion") ainsi que de "solastalgie" (derrière ce mot barbare se cache la détresse et l’anxiété causée par les changements environnementaux).
Il en résulte un documentaire très dense et instructif et qui à coup sûr, devrait faire réfléchir celles et ceux qui s’intéressent à leur impact sur Terre et sur ce que nous laisserons derrière nous aux générations futures.
Il y 40 ans une équipe de chercheurs du MIT écrivait un livre sur la croissance économique qui ne pouvait pas être infinie dans un monde fini aux ressources limitées. En 1972 le mur n'existait pas encore et on pouvait l'éviter si l'on décidait de ralentir la course folle de notre société de consommation. Maintenant, des collapsologues aux scientifiques du GIEC, a peu près tout le monde s'accorde pour dire que l'effondrement est inévitable et que le sujet n'est plus l'évitement mais l'adaptation. Et le constat de ce film est implacable, même si pas nouveau dans ce qu'il annonce, si nous ne prenons pas des mesures radicales pour changer notre mode de vie c'est le chaos engendré par le réchauffement climatique et les grandes migrations qui le changera.