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    À bout de souffle
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    366 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 088 abonnés 4 214 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2024
    Godard n’est pas vraiment un réalisateur classique, c’est le moins de le dire, et j’ai même envie de dire, il fait dans l’expérimental, aussi, il faut être prêt ! Pour ma part, je trouve qu’un peu comme la pissotière de Duchamp, ça passe à petite dose, mais faut pas trop pousser ! Ici, le film profite clairement de ses acteurs. Jean Seberg est superbe, elle est d’un naturel désarmant, elle étincelle et forme un duo mémorable avec un Belmondo que j’ai trouvé, pour une fois, excellent dans son style décontracté, viril et volontiers macho ! Il n’a pas encore cédé à la caricature dont il va malheureusement se revêtir dans les années suivante. Leur duo fonctionne à merveille et j’ai envie de dire, c’est l’atout majeur du film. En effet, sans eux, le film aurait été peu entousiasmant. Le film n’a pas vraiment d’histoire. Le meurtre est un vague prétexte à justifier la conclusion, mais sinon, il ne sert à rien. Imaginez votre journée classique. Ben le film représente ça. En gros, le quotidien basique d’un couple à l’amour chaotique. C’est souvent répétitif, l’obsession de Belmondo à coucher avec Seberg devient limite grotesque, les dialogues sont artificiels et parfois ridicules, et pourtant, d’autres fois, ils sont plus poétiques et presque touchants, voire drôles. On sent que Godard parvient quand même à toucher à une certaine dimension atemporelle et universelle avec son approche déconcertante et réellement nouvelle du cinéma, et faut avouer que même si l’exercice est parfois balourd et maladroit, et aurait pu être vraiment ennuyant s’il avait duré plus qu’une heure 30, il s’avère globalement plutôt réussi, et en tout cas, plus réussi que beaucoup d’autres Godard plus tardifs. Il y a encore une sorte de candeur touchante dans l’exercice, qu’accentue peut-être le cadre années 60, que va perdre Godard dans la plupart de ses films ensuite, en se répétant et en surjouant ses effets.
    Visuellement, le film n’est pas exceptionnel. Le noir et blanc est un peu gris, le cadre du métrage c’est un appartement pour l’essentiel, et je ne peux pas dire que le film saisisse très bien l’ambiance du Paris des années 60. La mise en scène se veut assez expérimentale également, avec des coupes brutales, un montage abrupt, parfois à la limite du compréhensible. On notera aussi cette propension du réalisateur a esquivé ce qui fait d’ordinaire le nœud d’un film, en particulier toutes les scènes clés du scénario qui sont elliptiques (comme le meurtre, mais aussi, les scènes d’amour entre les deux amants). Malgré tout, le film atteint un certain rythme grâce à cette réalisation, et ça reste lisible avec de l’attention. Pour ma part, je dois dire que si Godard essaye de casser son jouet cinématographique, il conserve assez de rigueur classique pour ne pas faire un gloubi-boulga insupportable.
    Très sincèrement, A bout de souffle n’est pas pour moi un chef-d’œuvre. Si on considère que ce qui est neuf est chef-d’oeuvresque, alors peut-être l’est-il à ce titre. Sinon, ça reste un film original, mais assez vain, parfois servi par des dialogues ridicules et des seconds rôles qui laissent pantois. Très clairement, son duo principal, mémorable et excellent relève principalement l’intérêt de ce film, à mon sens surtout entrer dans la légende pour ça, comme un célèbre film de Vadim. Ca reste un des Godard les plus regardables, et les amateurs d’ambiance singulière trouveront assez d’excentricité dans ce métrage pour se laisser embarquer dans le film sans souci. 3
    Rafael Simonneau
    Rafael Simonneau

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2024
    Tout simplement le meilleur film de tout les temps qui révolutionne le cinéma pour toujours. Bravo au meilleur de tous Godard
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 446 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    S'inspirant de la série noire policière, Godard réalise un film, comme on le sait, hors norme et novateur, premier film qui est l'aboutissement de l'oeuvre critique du cinéaste. En dépit que le sujet et le scénario, relatant la cavale -ou plutôt les déambulations- dans Paris du petit truand Michel Poiccard, tiennent à peu de choses.
    Tant dans la forme que dans l'esprit, Godard se détourne du "classicisme" et des conventions, et en particulier il réinvente le cinéma policier. Tournage en extérieurs (en l'occurence dans les rues de Paris), mobilité de la caméra et, surtout, montage déjouant les raccords usuels ou traditionnels, sont autant de façons qui donnent une vitalité nouvelle au récit filmique. Et n'oublions pas que Godard a toujours dit qu'il voulait faire tout ce qui ne se faisait pas à l'époque. De fait, la mise en scène, même à revoir le film après quelques décennies, séduit toujours par sa légèreté, sa dynamique, ses coq-à-l'âne surprenants.

    La réalisation n'est pas tout. "A bout de souffle", c'est aussi la fantaisie sur fond de références au film noir (voiture américaine, chapeau mou, hommage à Bogart..). Parfois improvisés, souvent saugrenus, les dialogues vont dans le sens d'une comédie policière, ainsi que l'interprétation par Belmondo d'un Michel Poiccard désinvolte et insouciant.
    Belmondo et Jean Seberg forment un couple étonnant. Dans le rôle de la charmante et candide Patricia, Jean Seberg sera amenée à jouer les femmes fatales comme au temps du polar américain que révère Godard. Iconoclaste, tout en respectant et admirant un genre, Godard réalise d'une certaine manière une parodie de film noir, un film ludique sans glamour ni aucune dramatisation.
    Spider cineman
    Spider cineman

    113 abonnés 1 807 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    Pas seulement un film français de référence, c est également un film charnière qui fait basculer le genre vers plus de liberté de réalisation, une réalisation sur la liberté... un nouveau souffle pour le cinéma
    Booboot89
    Booboot89

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2023
    Évidemment, on ne peut pas voir ce film 60 ans après sa sortie comme il a été découvert par les spectateurs des années 60. La forme est à la fois radicale (plans séquences remarquables, cuts brutaux, alternance de voix off et de son ambiants) et très classique (photo superbe, BO de Solal magnifique). Mais du fond, que dire ? Dialogues à l'oralité littéraire, histoire d'un homme et d'une femme qui se cherchent, fable absurde et nihiliste servie par un duo d'acteurs d'une élégante beauté,, humour désabusé... A bout de souffle est un film fondateur, un classique et une oeuvre phare du cinéma mondial
    Ça tourne
    Ça tourne

    22 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    « Quelle est votre plus grande ambition dans la vie ? Devenir immortel et puis mourir. » Telle est la question posée par Jean Seberg à Jean-Pierre Melville. Quelle phrase pourrait davantage représenter ce magnifique film de Godard ? Ecrire, filmer, faire de l’art tout simplement, c’est bien évidemment devenir immortel. Mais l’on finit toujours par mourir quoiqu’on fasse, même si l’on parvient à laisser des œuvres, tracées d’un geste sublime, comme a su si bien le faire JLG. Mais l’amour, n’est-ce pas aussi devenir immortel ? Assurément. Mais là aussi, on conclut toujours son histoire en y laissant sa peau dans une chute symbolique ou réelle parce que l’amour est dangereux et que l’amour fait peur. Et l’amour, c’est bien ce que les deux personnages fuient et cherchent pendant tout le film en répétant à tours de bras les « je t’aime, moi non plus ». Pourtant, c’est ce qui poussera Belmondo à poursuivre Seberg et Seberg à balancer Belmondo. Absurde ? Je ne panse pas. Qu’est-ce que la passion amoureuse si ce n’est d’agir en totale déraison en brûlant tout autour de soi ? Pour y échapper, on finit tous par, à bout de souffle, livrer notre amant qui nous dira « c’est vraiment dégueulasse ! » et que nous prendrons pour un un « vous être vraiment un·e dégueulasse ! » Et cela, JLG le dresse parfaitement.
    Philippe V50
    Philippe V50

    4 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Le film culte de la Nouvelle Vague, Belmondo est épatant et Godard affirme son sens de la mise en scène. Si il y a un film a voir de Godard c'est celui la.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 décembre 2022
    Pas de scénario, aucun sens, aucune esthétique, des dialogues semblant être improvisés, des gros plans tombant comme un cheveu sur la soupe... A croire que Godard a écrit le film à partir d'un brouillon, qu'il a fait jouer ses acteurs en une seule prise et qu'il a fait le montage complètement alcoolisé.
    Toute l'oeuvre de Godard comme toute la Nouvelle Vague est à jeter dans la même poubelle que "l'art contemporain".
    Thomas Milorini
    Thomas Milorini

    10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2022
    Film visionnaire, relation touchante, un Jean-Paul Belmondo qui crève l'écran.. Non ce film n'est pas parfait, mais bon dieu ce qu'il est essentiel dans cette période qu'est la Nouvelle Vague
    bsalvert
    bsalvert

    321 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2022
    un film à remettre dans son contexte tant sur le fond que la forme. Belmondo étale tout son talent de fonceur egocentrique.
    Nana Dupont
    Nana Dupont

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2022
    Bonjour vu "à bout de souffle" aujourd hui. J ai aimé voir le Paris des années 60, les voitures etc...
    J ai bcp plus apprécié que Pierrot le fou, ouf !
    Il faut reconnaître que Godart sait filmer les femmes et qu il a bon goût ! Jean Seberg est magnifique tout comme l était Anna Karina... Bébel tjs fidèle à lui-même, on se dde un peu pourquoi il s est fourvoyé 2 fois dans les films de Godard, enfin il était jeune et ça l a fait connaître et puis, faut bien manger...
    Godart apparemment aime les voyous, qui tuent sans penser à mal, comme si ça n avait pas d importance...
    Il aime les personnages indécis, qui ne savent pas où ils vont et qui à la fin meurent parce qu ils ne savent pas quoi faire d autre...Et c est aussi une façon de finir le film...
    Godard était probablement lui-même désaxé et inadapté au monde qui l entoure.
    Néanmoins qqs scènes cultes que j ai pris plaisir à (re)voir.
    Carole Pierron
    Carole Pierron

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    Vu avec des yeux du XXIème siècle, c’est un peu foutraque, avec des dialogues parfois abscons, un scénario un peu bâclé, un montage expérimental..., .Mais quel charme ! C’est l’essence d’une époque, un ovni libertaire à un moment où le français moyen avait plus que 150 mots de vocabulaire, un moment ou les numéros de téléphone se déclinaient par quartier, et où on pouvait rencontrer une fille à tète de martien qui vendait en tee-shirt hyper moulant et sans soutien-gorge le New York Heral Tribune à la criée...et en plus de tout cela, la révélation Belmondo, qui vaut bien mieux que ses rôles de flics ultérieurs,...un météore, un joyau, une œuvre rare et surtout un film inoubliable, avec des dialogues et des plans qui restent pour toujours gravés dans notre mémoire....C’est peut-être dégueulasse, mais c’est 5 étoiles
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    9 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    2,5 étoiles - A bout de souffle

    Le scénario est atypique. Le fil directeur de l'histoire est une sorte de fable sur un existentialisme libertaire jusqu'au-boutiste, naturel, désinvolte et cynique. L'idée est intéressante (et elle a dû en 1960 en choqué plus d'un ...) Mais je trouve qu'elle n'est pas toujours subtilement exploitée. Le jeu forcé et caricatural de Jean-Paul Belmando n'est pas toujours heureux. Il pour effet de perturber la compréhension de la narration : celle-ci naviguant maladroitement entre le sérieux et un picaresque lourdaud. Point remarquable dans ce film : le procédé cinématographique. J'ai aimé cette façon de filmer et de cadrer. Ce style visuel naturel accompagne très bien le récit. Rien que pour cela, ce film mérite d'être vu.
    Ducerceau
    Ducerceau

    10 abonnés 556 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2022
    En voyant ce film, on comprend mieux le concept de "nouvelle vague" : il règne une ambiance de liberté et de naturel dans la façon de filmer et de jouer pour les acteurs. Et puis l'on ne peut qu'être amoureux de Jean Seaberg ou Belmondo... Selon son sexe !
    Alexis L.
    Alexis L.

    9 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2022
    Novateur dans un autre temps, pompeux dans les temps nouveaux; intéressant pour la culture personnelle, surprenant dans sa proposition .. à voir définitivement pour se faire un avis sans oublier de remettre ce film dans son contexte d'époque
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