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    Tori et Lokita
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    Jehanne Bruyr
    Jehanne Bruyr

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Incroyable film des frères Dardenne. Emouvant, bien sûr. Ancré dans le réel, comme d'habitude. Avec un scénario étonnant et imprévu.
    Isabel I.
    Isabel I.

    31 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2022
    Film social. Un film doit-il dénoncer les injustices, les aberrations technocratiques et politiques,  les cruautés des hommes, ces crapules qui profitent de la faiblesse, de la vulnérabilité.  Ce film doit il accuser aussi cette France idéalisée où des mères, des parents  envoient leurs enfants, leurs filles, loin de leur village, loin de leur famille, loin de leurs racines  vers  un Eldorado utopique mais qui ressemble à  l'enfer. Si dénoncer, si provoquer le questionnement doit permettre une évolution des mentalités ou au moins une prise de conscience, alors à mes  interrogations ?  je repondrai oui.
    Mais si un film doit exister pour échapper à son  quotidien, oublier les difficultés de nos vies , le  pessimisme ambiant , je déconseille Tori et Lokita. Histoire dure d'une réalité insoutenable.
    Personnellement avais-je envie de voir ce genre de film ... Sans doute non et pourtant il me fallait le voir, c'était un devoir, un rappel terrible de vérités qu'on ne voudraient pas connaitre.
    Incroyables interprètes ses deux enfants  qui incarnent cette fiction avec tant de sincérité.  Merci aux Dardenne.
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    On ne pourra pas reprocher aux frères Dardenne la cohérence de leur filmographie. Depuis plus de vingt ans ils offrent au cinéma mondial et sous bannière belge (enfin wallonne pour être encore plus précis) leurs œuvres profondément sociales et contestataires, un peu comme Ken Loach le fait avec son style à lui pour le cinéma britannique. Avec des acteurs connus comme dans le magnifique « Le gamin au vélo » qui voyait Cécile de France s’essayer au cinéma de la fratrie belge la plus connue (et doublement récipiendaire de la Palme d’or, ce qui est très rare) ou encore Marion Cotillard avec le tout aussi intense et réussi « Deux jours, une nuit ». Deux films qui font partie des meilleurs d’une filmographie qui tend un peu à se répéter et devenir moins probante depuis quelques années (« La fille inconnue », « Le jeune Ahmed », ...).

    Sans tête d’affiche connue, avec des acteurs non professionnels comme dans leurs premiers films, le duo signe avec « Tori et Lokita » une œuvre certes encore mineure mais bien plus réussie et belle que leurs précédents films. Ici, toujours dans la même veine sociale et humaniste, ils s’attaquant au problème des migrants sans-papiers. Des enfants de surcroit, qui ont tissé une amitié si forte qu’ils se font passer pour frère et sœur. Et que dire de ces deux jeunes acteurs débutants qui les incarnent à part qu’ils sont incroyables, attachants et très doués. Et qu’ils sont pour beaucoup dans la réussite du long-métrage. Cependant, et c’est le revers de la médaille, ils sont si touchants et mignons que cela fausse un peu le constat établi ici. En effet, les Dardenne nous offrent une vision déformée du problème, en plus d’être un peu prosélyte, tout autant qu’idyllique de ces jeunes migrants. Une sorte de chantage à l’émotion pour rameuter le spectateur à la cause, mais de manière un peu gênante car forcée.

    Et sur le fond, il y a toujours aussi un certain manichéisme qui pointe le bout de son nez, écarté de justesse. Tout comme un dolorisme propre à leur cinéma et qui en fait la patte. Ceci mis de côté, « Tori et Lokita » est une plongée dans un monde que l’on ne voit pas, fait de petits combines et d’espoir pour survivre dans la jungle sociétale qui est la nôtre. Une sorte de survival social en somme. Le film est rythmé, prenant et la justesse de la relation de ces deux-là est si belle que l’effroyable dénouement nous tord le ventre. Un film nécessaire qui pointe du doigt un problème grave et le met là où ça fait mal mais qui ne lésine pas sur les moyens parfois un peu forts. Il n’empêche, la démonstration est radicale et puissante et le film plutôt réussi. On se souviendra longtemps de ces deux gamins et de leurs épreuves et de ce cinéma unique mais important.

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    C Buffet
    C Buffet

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Le synopsis était prometteur mais les dialogues ne sont pas travaillés, le scénario bourré de clichés, le jeu des acteurs ( a l'exception de Tori) est très mauvais. Rien ne va alors qu'il y avait matière à faire un très beau film.
    Buissonnière
    Buissonnière

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2022
    J'ai vraiment aimé la simplicité de ce film, ni le scénario ni les acteurs (très naturels) n'en font trop, et cela nous met au coeur d'une terrible réalité. Bien sûr que tout le monde est informé de ce problème d'une brûlante actualité... Mais ce film nous fait vivre au jour le jour l'impossibilité de survivre dans un monde dit évolué, civilisé, démocratique... Nous sommes simplement mis en situation et cela est bien plus percutant que n'importe quel blabla politique.
    De mon point de vue, ce genre de film peut amener à faire évoluer certaines opinions.
    Nol L
    Nol L

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2022
    une histoire impeccablement racontée sans pathos, sobrement, avec des images si simples qu'on croit y être... Tori et Lokita, sans jamais surjouer leurs sentiments, nous expriment toute la souffrance de ces enfants livrés à eux-mêmes et prêts à tout pour s'en sortir dignement
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2022
    « Tori et Lokita » est le dernier film de Luc et Jean-Pierre Dardenne, récompensé par le Prix spécial du 75ème Festival de Cannes… car une 3ème palme d’Or aurait été une trop grande « première » ! On suit 2 adolescents sub-sahariens exilés (probablement de l’ex-Congo belge) liés par une invincible amitié : Lokita (Joely Mbundu ), une bonne quinzaine d’années qui n’a pas pu obtenir ses papiers et ne peut donc travailler officiellement ni même devenir aide-ménagère alors que Tori (Pablo Schils) qui une dizaine d’années et a eu ses papiers car il a été « torturé » … ne peut pas travailler. La filiation est difficile à admettre par les services d’immigration belges alors qu’un test ADN aurait pu lever le doute mais à vrai dire existe-t-elle réellement, les 2 enfants s’étant peut-être liés pour survivre pendant leur exil via la Sicile ? Tous les 2 sont hébergés par un foyer d’accueil et Lokita travaille pour un cuisinier… en dealant. Le passeur lui réclamant de l’argent et elle souhaitant envoyer plus d’argent à sa mère, elle refuse de se prostituer deviendra une « cultivatrice » avec une seule visite par semaine des « patrons » pour lui apporter à manger et ramasser la récolte.
    Un film typique des Frères Dardenne avec un scénario qui tiendrait sur une page mais qui est magnifiquement filmé de façon linéaire, sans effets cinématographiques particuliers et sans pathos excessif… mais nous fait suivre les efforts et l’intelligence de Tori pour retrouver sa sœur séquestrée dans un hangar désaffecté un peu en dehors de la ville, et bien sûr sans téléphone portable pour éviter tout traçage par la police de cette ferme pour le moins singulière.
    Un film dont il serait outrageux de dire qu’il n’est qu’un excellent documentaire sur les « Mena » - mineurs étrangers non accompagnés -, problème non spécifique à la Belgique pour lequel les pays européens ne semblent pas faire de zèle afin de pouvoir les intégrer au plus vite !
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    109 abonnés 470 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2022
    Tori et Lokita ne dure qu'une heure et demi et pourtant il s'attarde sur des détails et des sous-intrigues franchement pas passionnantes. La dernière partie du film rattrape le tout avec un rythme qui s'accélère
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    177 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2022
    Rien de neuf chez les Dardenne. Ce film est une pénible leçon de morale qui exploite l'image des migrants noirs pour flatter le confort moral de ses spectateurs. Manichéen, lourdingue, ce film pèse trois tonnes. Il est aussi simpliste, facile, très attendu malgré la force de ses deux interprètes principaux. Les autres personnages ne sont que des caricatures inexistantes.
    Martine pochat
    Martine pochat

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2022
    Beaucoup de force au travers de ces 2 enfants qui se battent pour survivre ensemble. Portraits déchirants, dénonciation des procédures migratoires qui entraînent des situations de prise de risque maximum, triste société, triste humanité... Les frères Dardennes filment juste, comme d'habitude.
    Yves G.
    Yves G.

    1 314 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2022
    Tori et Lokita sont deux mineurs subsahéliens immigrés en Belgique. Ils vivent dans un foyer, travaillent au noir dans une pizzeria et se rendent complices de petits trafics pour gagner un peu d’argent. Inséparables depuis qu’ils se sont rencontrés sur le bateau qui leur a fait traverser la Méditerranée, ils se font passer pour frère et sœur. Mais leur histoire ne tient pas devant les services de l’immigration qui, s’ils ont accepté de délivrer un titre de réfugié à Tori, le refusent à Lokita.
    Pour obtenir de faux papiers et rester en Belgique auprès de Tori, Lolita est obligée d’accepter le travail que lui confient des trafiquants de drogue sans scrupule.

    Depuis un quart de siècle les frères Dardenne nous livrent à intervalles réguliers des drames ciselés au scénario soigneusement écrit, au montage hyper efficace, mettant en scène des héros désespérés, damnés de la terre, filmés souvent de dos, caméra à l’épaule, confrontés à des dilemmes moraux insurmontables. Leur cinéma est encensé par la critique. Chacun de leurs films est sélectionné à Cannes et en repart couvert de gloire : deux Palmes d’Or (pour "Rosetta" en 1999 et "L’Enfant" en 2005), prix du scénario pour "Le Silence de Lorna" en 2008, Grand Prix pour "Le Gamin au vélo" en 2011, prix de la mise en scène pour "Le Jeune Ahmed"…. "Tori et Lokita" est reparti de Cannes en 2022 avec le prix du 75ème, inventé tout exprès pour les frères Dardenne.

    Cette avalanche de récompenses peut susciter la lassitude sinon le soupçon. Cette constance à explorer la même veine peut être dénoncée comme l’épuisement d’un genre et l’incapacité à le renouveler. Murielle Joudet dans "Le Monde", l’exprime à la perfection dans sa critique de "Tori et Lokita" : « C’est l’habituel marathon de la souffrance, un peu plus sombre que d’habitude. Consciemment, l’intention des cinéastes reste inchangée : ils veulent éveiller les consciences, faire que les spectateurs « éprouvent aussi un sentiment de révolte contre l’injustice qui règne dans nos sociétés ». Inconsciemment, la mise en scène articule tout autre chose : celle-ci ne provoque plus vraiment d’empathie face à deux héros excessivement sanctifiés, mais un effet de déréalisation face à la démultiplication des malheurs, au dépouillement des décors, et au pessimisme qui semble teinter la conscience politique des Dardenne. Ici, ce n’est pas la violence du monde qui s’acharne sur le noble duo, mais bien plutôt un engrenage scénaristique, reconnaissable au premier plan. »

    La critique est pertinente. Elle n’en est pas moins injuste : reproche-t-on à une montre suisse de donner l’heure exacte ?
    Certes, le cinéma des films Dardenne n’a pas changé et reproduit de film en film les mêmes recettes éprouvées. Mais il le fait avec une telle efficacité qu’on ne s’en lasse pas. Loin de céder à la facilité, les frères Dardenne, bientôt septuagénaires, filment toujours à l’os, en retirant de leurs scénarios tout ce qui n’y est pas indispensable. Leurs films dépassent rarement l’heure et demie ("Tori et Lokita" dure quatre-vingt-huit minutes) car ils n’ont pas besoin de plus pour produire leur effet et délivrer leurs messages.

    Alors, oui : les frères Dardenne ne sont pas des optimistes benêts. Leurs films se terminent rarement par un "happy ending" œcuménique. Et "Tori et Lokita" n’y fera pas exception. Mais c’est peut-être parce que l’état du monde et celui des plus fragiles n’incitent guère à l’optimisme hélas.

    Un seul bémol peut-être : la pauvreté de l’interprétation. Dans leurs films précédents, les frères Dardenne savaient s’entourer des meilleurs : Jérémie Renier, Olivier Gourmet, Cécile de France, Adèle Haenel, Marion Cotillard…. Depuis "Le Jeune Ahmed", ils font tourner des quasi-inconnus qui n’en ont pas le talent.
    rvrichou
    rvrichou

    89 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2022
    Un film d'une violence inouïe. Les personnages s’enferment dans les sous sols irrespirables et toxiques de cette économie souterraine. On aimerait se révolter mais comme eux on se retrouve asphyxié. Au moment de sortir de la salle obscure, nos poumons reprennent une grande bouffée d'oxygène, mais l'estomac reste noué. Comment ne pas éprouver la nausée devant l'injustice spoiler: d'une jeunesse assassinée
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    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Tori et lokita, récompensé du prix de la 75eme édition du festival de Cannes est un pur film des frères Dardenne. Les frères montrent le quotidien d’un frère et d’une sœur, qui dealent pour payer leurs passeurs, et qui se font raquetter tout ce qu’ils ont. Lokita qui n’a toujours pas ses papiers va alors se mettre en danger pour s’en sortir. Les réalisateurs réussirent à montrer une situation sociale forte et à insérer des moments de tensions. On s’attache à ces deux jeunes comédiens. Pour autant, il manque une certaine saveur à ce film qui laisse un goût finalement assez fade.
    NardoBordo
    NardoBordo

    10 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    Comme quoi le lieu de naissance influence toute une vie. Un jugement sur les motifs de migration est indécent, vivre. Les frères Dardenne parlent de l'enfance, particulièrement des enfants confrontés à la vie rugueuse des adultes et à une société sans état d'âme.
    AZZZO
    AZZZO

    272 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Comme à leur habitude, les frères Dardenne filment le monde réel sans artifices. Sans avoir signé la charte du Dogma 95, ils sont cependant les derniers à en respecter l'esprit et la forme : montrer sans mettre en scène. Leur cinéma est froid, âpre mais juste.
    Ici c'est le quotidien de deux jeunes migrants - dont une en attente de papiers - qui est filmé. L'histoire, très simple, presque banale, a une évidente portée politique : rappeler la violence du statut de migrant et à quoi peuvent être soumis ceux qui prennent le risque de tout abandonner. C'est du cinéma social qui, contrairement à celui de Ken Loach ou de Stéphane Brizé, ne grossit pas le trait. Ce désir de montrer le monde tel qu'il est peut décontenancer les spectateurs non aguerris mais reste d'une terrible efficacité.
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