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    Tori et Lokita
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    Florentin Drugmand
    Florentin Drugmand

    7 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Excellent film d'un réel saisissant et très émouvant ! Moi qui pensais m'ennuyer du fait que ce n'est pas mon genre de film habituel, je me suis trompé ! Surtout lors de la dernière demi heure où tout s'accélère. Je vous le conseille vivement.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    268 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Tori et Lokita confirme cette attention aux gestes, ceux du travail, ceux de la débrouille. Leur précision détermine leur survie. La simplicité des plans ouvre à l’émotion : qu’il y ait suspense ou tranche de vie, c’est le spectateur qui construit le récit dans sa tête. Les dialogues ont leur importance, mais plus encore les métaphores. Ces enfants chantent par exemple dans un karaoké une chanson en italien (« il faut oublier tes larmes »), signe de leur passage par l’Italie dans leur périple migratoire, sans que le récit n’y fasse davantage référence. « Pas le choix » – l’argent est au cœur du drame : payer les passeurs, aider la famille au pays, obtenir des papiers… La tension monte au fur et à mesure que se tend le piège de devoir prendre toujours davantage de risques pour sauvegarder l’amitié qui les lie. C’est cette mécanique que révèle le film, jusqu’à un final qui confirme la position des cinéastes contre le système imposé par les politiques migratoires. (extrait du compte-rendu du festival de Cannes 2022 sur Africultures)
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2022
    Luc et Jean-Pierre Dardenne ont fait du chemin depuis « Rosetta » et ont brassé un certain nombre de récits s’installant dans le quotidien funeste d’âmes errantes, parfois contre leur gré. Ce n’est pas aujourd’hui qu’ils vont changer leur recette, car leur caméra colle toujours au dos de personnages qui ne demandent qu’une impulsion ou un élan pour s’élever. Toutefois, l’équilibre ne tient qu’à un film, comme d’habitude et il suffit d’un rien pour que la chute soit fatale, sinon très embarrassante. Comme pour « La Promesse » ou « Le Silence de Lorna », les frères belges continuent d’explorer les difficultés d’intégration pour des migrants plutôt jeune. Cette jeunesse, ils vont ainsi les faire lutter, contre tous et entre deux chants qui pourraient bien les aider à se rapprocher de ce foyer que tout le monde recherche.

    Un bateau a vu débarquer nombre de clandestins et a permis de rassembler deux enfants qui vont partager la même histoire et pratiquement les mêmes déboires. Le cadre social est parfait pour les cinéastes qui déroulent leur dénonciation avec un peu trop d’autorité, jusqu’à perdre en efficacité sur la réaction qu’ils cherchent à susciter auprès du public. Ce qui différencie les Dardenne à Ken Loach dans ce film, c’est bien l’émotion, déployée avec vigueur pour l’un et aspirée par le mécanisme du cadrage pour l’autre. Si nous les savons à l’aise avec cette caméra épaule, plusieurs petites choses pèsent dans la balance. La performance des comédiens non-professionnels peut être le premier frein, bien que l’on puisse reconnaître une certaine justesse de la part du jeune Pablo Schils en Tori. Mais pour ce qui est de Lokita, Joely Mbundu ne transpire pas toujours cette dure réalité qui se joue à l’écran. Elle, qui subit les pires situations face à un dealer trop exigeant, finit par perdre pied et ses crises en témoignent.

    Dans l’attente de papiers officiels, ce deux-là vadrouille quand ils le peuvent, à la recherche de sous, par tous les moyens, même illégaux, afin de subvenir aux besoins de leur famille restée au pays. L’état restant en sourdine face à la détresse de Lokita, la responsabilité lui revient, mais ce n’est pas un choix. Ce n’est d’ailleurs plus une surprise pour les habitués de ce cinéma, qui tourne autour de héros, impuissants et qui étrangement, ne cessent de trébucher jusqu’au bout. C’est n’est donc pas le récit le plus optimiste des récits que l’on ait pu voir chez les Dardenne, pourtant, ils savent jouer sur l’empathie recherchée, notamment dans une première partie qui ne laisse pas le spectateur respirer, si ce n’est le temps d’un karaoké, qui révèle une grande sincérité dans un élan solidaire.

    « Tori & Lokita » cumulent toujours plus d’obstacles et s’en créé de plus en plus à travers des concessions douteuses. Si la musique et la fraternité semblent être leur unique échappatoire dans ce quotidien chaotique et un peu trop manichéen, il sera difficile de se laisser entreprendre par un discours si sombre et révoltant, simplement parce qu’au fur et à mesure que l’on avance, nous prenons de la distance avec les protagonistes. La caricature des « vilains » n’aide pas et les quelques situations incongrues, qui manquent de réalisme. Et c’est pourtant sur ce terrain que les réalisateurs cherchent à nous emmener. Il manquera donc de la finesse et un bon recul pour qu’un tel récit, qui se positionne légitimement vis-à-vis de l’immigration, puisse pleinement captiver.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 196 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2022
    Une fois n’est pas coutume, Les frères Dardenne viennent encore bouleverser nos cœurs avec un drame social. Une adolescente Camerounaise du nom de Lokita attend d’avoir ses papiers en règle tandis que son petit frère Tori les a déjà. En réalité, ce dernier, orphelin, vient du Bénin et a rencontré Lokita sur le bateau de migrants clandestins. Aujourd’hui en Belgique, ils sont inséparables et ont besoin l’un de l’autre. Le long-métrage sans prétention nous emmène dans le quotidien de ces deux enfants réfugiés qui tentent de se faire une place en Europe. Entre livraison de drogue et culture de cannabis, les enfants se retrouvent dans un monde qu’ils ne maîtrisent pas mais qu’ils tentent de gérer au moins. Tourné avec des acteurs non-professionnels, “Tori et Lokita” présente une intrigue sombre mais ne tombe jamais dans le pathos. On aurait cependant apprécié des rôles un poil mieux joués pour plus de crédibilité et des rebondissements moins linéaires pour plus d’entrain.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Tori et Lokita sont liés par une amitié extrême, si bien qu’ils se font passer pour frère et sœur. Ils sont tous deux des réfugiés sans papier en Belgique, exerçant des petits boulots pour s’en sortir et réussir à envoyer de l’argent à leurs familles, mais le quotidien est rude.
    C’est une belle histoire, tout simple, malheureusement commune, importante à raconter, très puissante. Les dialogues sont justes, il n’y a pas de fioritures, pas d’accessoires pour tirer les larmes et pourtant l’émotion suscitée par cette histoire est forte.
    traversay1
    traversay1

    3 153 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2022
    A l'instar d'un Loach, le cinéma social des frères Dardenne forme un tout homogène mais dont chaque œuvre séparée possède sa structure particulière et des nuances dans le ton. Pour évoquer l'immigration africaine en Belgique et l'utilisation des enfants et adolescents qui en sont issus à des fins délictueuses, les réalisateurs ont choisi d'épurer leur trame jusqu'à l'os, nous privant de ce fait d'un certain nombre d'informations qui auraient été utiles pour comprendre les situations qui nous sont délivrées sans ménagement, nous immergeant de manière brutale dans une jungle urbaine sans pitié. Le film est entièrement focalisé sur ses deux jeunes héros, interprété par des amateurs parfois livrés à eux-même, le reste étant composé d'individus nuisibles et sans nuances aucune. La solidarité entre les deux personnages principaux est touchante mais la linéarité du film ne leur donne pas une consistance suffisante pour que l'on se prenne vraiment à les accompagner dans leur court périple hérissé de dangers. Les messages sous-jacents sont suffisamment compréhensibles pour que les Dardenne se contentent de faits (jusqu'à quel point sont-ils inspirés par la réalité ?) exposés dans leur crudité. C'est efficace mais sur un mode mineur dans un exercice tout entier tourné vers le drame et donc nécessairement frustrant pour qui attend davantage sur le plan narratif, sans parler d'une mise en scène purement fonctionnelle.
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