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    Champagne !
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Champagne !" et de son tournage !

    Changement de genre

    Avec Champagne !Nicolas Vanier s'éloigne pour la première fois de la thématique naturelle et écologique (qu'il a traitée via le documentaire et la fiction) pour s'attaquer à un film de potes et se centrer sur la thématique de l'amitié. Le metteur en scène explique :

    "J’en avais très envie et j’ai d’ailleurs l’impression que c’est un prolongement logique de ce que j’ai pu faire avant. A partir de Belle et Sébastien, j’ai commencé à mettre en scène de plus en plus de comédiens et surtout à prendre un vrai plaisir à construire avec eux des personnages et des histoires !"

    "J’ai ainsi eu l’honneur de diriger d’immenses comédiens comme François Cluzet, François Berléand, Jean-Paul Rouve, Eric Elmosnino et d’autres... J’ai filmé la nature durant près de 30 ans. Ce n’est plus un défi pour moi : je sais faire !"

    "Dans mes derniers films, j’ai également appris à mettre du sourire voire du rire dans les histoires que je racontais et ce sont mes acteurs eux-mêmes, Cluzet entre autres, qui m’ont poussé à y aller plus franchement en me provoquant : « tu es fait pour ça » !"

    "Honnêtement, c’est un exercice qui m’effrayait un peu mais quand Radar Films m’a fait lire ce scénario, cette histoire de potes que j’ai aimée, j’ai décidé de me lancer..."

    Un impératif

    Dès le départ, Nicolas Vanier savait que le projet ne pouvait fonctionner que si ses comédiens s’entendaient vraiment comme des amis. Ainsi, Stéphane De GroodtFrançois-Xavier Demaison et Eric Elmosnino sont venus passer un weekend chez le réalisateur, en Sologne, avant le tournage.

    "Stéphane et François-Xavier se connaissaient mais c’est à cette occasion qu’ils ont découvert Eric... Ce sont depuis de grands potes mais ils l’étaient devenus dès le début du film! J’ai voulu que mon « noyau dur » de départ valide voire même recommande le reste du casting."

    "C’est le cas de la formidable Marie-Julie Baup qui m’a été proposée par la bande... Quand vous réunissez autant d’actrices et d’acteurs dans un film, il faut bien penser en amont aux éventuelles rivalités ou contentieux qui peuvent exister", se rappelle Nicolas Vanier.

    Retrouvailles

    Champagne ! permet à plusieurs acteurs de se redonner la réplique. C'est le cas, par exemple, de Elsa Zylberstein, qui retrouve Sylvie Testud (après Simone, le voyage du siècleDemain on déménage et A votre bon coeur mesdames), Stéphane De Groodt (après BigBug, Tout nous sourit, Chacun sa vieMina Tannenbaum et La Vertu des impondérables) et François-Xavier Demaison (après Tout le monde debout et Les Têtes de l'emploi). Par ailleurs, Demaison avait joué aux côtés de De Groodt dans Sans laisser de traces et Connectés, et Nicolas Vanier avait fait tourner Eric Elmosnino dans L'Ecole buissonnière.

    Trouver la maison

    En faisant les repérages pour trouver la maison, Nicolas Vanier s'est rendu compte qu’il est très difficile d’en dénicher une au milieu du vignoble (elles sont généralement à la périphérie des villages...). Après beaucoup de recherches, il a finalement découvert la perle rare. Le cinéaste se souvient :

    "La maison était dans une sorte d’entre deux : elle venait d’être rachetée et les travaux n’avaient pas encore commencé pour la transformer en gîte. Ça nous a donc permis de prendre vraiment possession des lieux et d’y construire ce dont nous avions besoin pour le film."

    "Je voulais qu’elle soit authentique et surtout pas trop clinquante, dans son jus comme une vraie maison d’amis. Il y a des décors qui, d’un coup, prennent une vraie dimension... Ça avait déjà été le cas pour « Donne-moi des ailes » en Camargue. Vous arrivez face à eux et il n’y a aucun doute : c’est là !"

    Tournage écoresponsable

    Tous les tournages de Nicolas Vanier sont écoresponsables et Champagne ! ne fait pas exception à la règle. En Champagne, l’équipe du film a même été accompagnée par Secoya, une agence de conseil spécialisée sur ce sujet :

    "Tout l’enjeu consiste à sensibiliser l’ensemble de l’équipe pour mettre en place des actions efficaces et réalistes, dans une approche globale, pédagogique et cohérente", explique Mathieu Delahousse", président de Secoya, en poursuivant :

    "Car il faut que chacun comprenne le sens de la démarche pour y adhérer d’abord et agir ensuite ». Quelques exemples concrets ? Le référencement de ressources locales susceptibles de répondre à ces objectifs – un magasin de vrac sparnacien fait ainsi partie de la liste des commerces préconisés.

    "Ou encore de l’utilisation de petites bouteilles d’eau fabriquées à partir de canne à sucre, qui est normalement un déchet de l’industrie sucrière, bouteilles qui seront ensuite compostées."

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