Derniers Avis : Meurs un autre jour - Page 4

« Meurs un autre jour » est peut être le James Bond le plus « science-fiction » que j’ai vu. Cette fois ci, James Bond essaie de mettre en déroute le plan d’un magnat des diamants ayant construit « Icarus » un miroir géant dans l’espace capable de faire un énorme rayon solaire destructeur. Le film apporte une bouffée d’air frais dans la saga James Bond par son histoire très science-fiction, ce qui peut paraître assez étrange dans un James Bond mais qui au final s’y accorde assez bien. Hélas, le scénario s’essouffle un peu à partir de l’arrivée dans l’hôtel de glace, malgré tout les rebondissements « inattendus ». Malgré leur légère exagération, les scènes d’action sont assez impressionnantes et plutôt originales (poursuite en hovercrafts). On regrettera quand même le choix d’avoir fait une vague numérique pendant la fuite tarabiscotée de James Bond face à Icarus. Les effets spéciaux en effet sont assez présents mais on malheureusement assez vieillis (en exceptant Icarus). Le film brille peut être plus par ses dialogues, pour une fois bien développés. Le film paraît diviser en 2 parties : la première assez « 
jaune et rouge » ou il est à La Havane (ou il fait chaud) et où il rencontre la torride Jinx, et la 2ème assez « blanche et bleu »
ou il est en Islande (ou il fait froid) et où il « rencontre » la glaçante Frost. On ressent ces 2 parties dans le générique de début
avec les 2 personnages de feu et de glace. La scène d’introduction est particulièrement fabuleuse. spoiler: D’ailleurs, c’est la première fois que James Bond finit mal son « introduction ».
Pierce Brosnan est toujours aussi charmant et sarcastique. Le méchant est bien et a des motivations assez originales. Halle Berry est délicieuse en Jinx et Rosamund Pike gelé a point. La musique est assez inspirée et Die another day de Madonna entraînante. On remarque avec amusement les nombreuses références aux anciens James Bond (du fait des 40 ans). Si le film ne se serait pas essoufflé en cours de route, il aurait certainement été excellent.

Un Pierce Brosnan complètement vide pour un trop-plein de mauvaises "bonderies". Franchement, je viens de me revoir toute la série depuis le commencement et ce cru millénial atteint la palme de la lourdeur.
2 étoiles parce que ça en devient touchant de ringardise : tous les clichés de l'époque : "l'homme à 100 à l'heure", bib-bib et high-tech à gogo, style vestimentaire cravaté sans-âme. Avec ses deux James-bond girls qui manient le chaud et le froid avec toute la subtilité qui manque à leurs coiffeurs on est tombé assez bas.
Personnellement, j'ai tout juste apprécié la scène d'escrime bien rythmée mais pour le reste on ne comprend plus rien et l''intérêt baisse en même temps que la qualité des effets 3D.
Si on résume, Bond allias "Jésus II : le Retour" traque un Méchant gradé nord-coréen qui complexe face à son père. Souillé pendant un tiers du film, notre gentleman reprend vite le dessus, mais manque clairement l'occasion d'une entrée en scène décalée et piquante à la Roger Moore (pour moi le meilleur interprète de 007). Franchement, le côté too-much dans certains James Bond ne me gène pas d'habitude, mais il faut de l'humour loufoque, du flegme et de la distance de la part de l'acteur, trois qualités qui font défaut à Brosnan finissant. Dur de se dire qu'on a un "mauvais" remake de Moonraker (?!) dont Moore parvenait à sauver quelques billes en fin de compte.
En fait ce James Bond est parfaitement ancré dans son époque : celui de "l'axe du mal" et des "états voyous", à croire que la lecture géopolitique de Bond se nourrit des clips de campagne de Débilioux-Bouch...
Et comme cet opus clos l'ère Brosnan, pourtant assez bien partie dans ses trois premières réalisations, on comprend ce qui passe mal : plus d'ennemis crédibles. Avec la fin de la Guerre froide et de la guerre fraîche qui animait encore T Dalton dans son premier film, James tente désormais de redonner un parfum de IIIe guerre mondiale au film. Son acharnement à poursuivre des guignols sortis du placard diplomatique tourne court à la longue. Ca allait tant qu'on avait l'humour, comme son vieil ennemi des renseignements russe qui disait que l'économie de marché ne lui réussissait pas, noyé dans son caviar bélouga... Là nada : Bond s'est trop gadgétisé et américanisé. Nan sérieux, imaginez Daniel Craig luttant contre les lieutenants de Maduro qui voudraient voir triompher le communisme-moustachiste à coup de tacos avariés ... Eh ben c'est à peu près ça ici.
D'une certaine manière la détente c'était génial, mais la guerre froide décongelée en 2002 c'est du réchauffé. A noter en plus que dans l'essentiel des bonnes intrigues de James bond, les Russes agissaient derrière, toujours en sous-main ou via des subordonnés désobéissants.
Si vous ne l'avez pas visionné, à passer pour retrouver les bons débuts de Craig dans le rôle.
Si vous aimez le nanard, à voir pour cet effet super ringard surprenant (et tant que j'y pense, j'ai été saisi de la même impression en revoyant Mission impossible I...)
Au final on ne sait pas trop "quel" Bond voulait incarner Brosnan, c'est en tout cas ce qui me laisse sur ma fin après les avoir revu à la suite. Il est professionnel et flegmatique, c'est un peu juste quand même !

Faire de James Bond un captif torturé dans la partie post-générique est plutôt audacieux même si la suite retombe dans les travers inhérents aux films de Pierce Brosnan. Ainsi on constate que les tares des derniers films sont encore persistants, comme les dialogues toujours aussi insipides dont le génie repose sur des jeux de mots toujours aussi subtils, la musique occulte une fois de plus le thème principal à croire que David Arnold est allergique au thème mythique. Les incohérences dans le scénario sont nombreux comme des voitures de luxe qui restent quasi intactes après une chute vertigineuse. Visuellement le film est tout aussi décevant avec des effets spéciaux médiocres dont un palais des glaces si peu naturels. Lee Tamahori abuse de façon maladroites de ralentis grossiers qui sont si courts et si rares qu'on les remarque sans être convaincus de leur utilité. Ce film se place sans sans sourciller dans les plus mauvais de la saga.
Site : Selenie

20ème James Bond et dernier avec Pierce Brosnan. Bond est envoyé en Coree du Nord pour mettre fin aux agissements du colonel Moon. L'opération tourne au fiasco, Bond est démasqué par un traître non identifié. Après une course poursuite en hovercraft il est capturé. Il sera échangé plus tard contre Zao, le bras droit de Moon. Bond fera tout démasqué le traître. Un James bond plutôt sympathique, malgré les mauvaises critiques. C'est la première fois que Bond est capturé, et est fait prisonnier, il fallait oser. Le scénario est bien travaillé, et la course poursuite sur la glace est magnifique. Halle Berry incarne merveilleusement la james bond girl. Toutefois on peut reprocher à Meurs un autre jour, son côté surréaliste, où le film perd en crédibilité. Toutefois la BO de Madonna et l'interprétation de Brosnan ainsi que les nombreux clins d'oeil de la saga rattrape le tir. Un volet agréable à regarder à l'Aube des années 2000

Mouais.....
Du gadget en veux tu en voilà... des scènes d'action pour mettre de l'action mais qui sont très peu plaisantes à voir (l'helico qui tombe, l'avion qui s'efrite dans Icar, etc etc etc...), certains effets spéciaux degueulaces (le surf sur la vague : beurk !)
Mais il y a quand meme des bons points : Halle Berry est canon ! Sa voix en français est quelque peu agaçante mais elle est magnifique. Et que dire du reste du casting : Madonna, John Cleese et Michael Madsen (en personnages très secondaires certes) : mais rien que ça quand meme ! Des décors magnifiques (la Corée et l'Islande avec son palais de glace bien avant la Reine des neiges ;) ). Enfin un mechant bien megalo et taré, mais qui fait moins peur dans sa folie que d'autres méchants de la saga.
Bref, pas du tout le meilleur de Brosnan.

Difficile de ne pas faire la grimace devant cette 20ème mission, même si elle fait légèrement mieux que le précédent opus, «le Monde ne Suffit pas». Opérant un retour en arrière avec un aspect plus sombre, un humour et des gadgets high-tech plus présents, « Meurs un Autre Jour » manque le coche de célébrer dignement le 40ème anniversaire cinématographique du héros de Ian Fleming. La mise en scène est critiquable au même titre que le scénario et de l’inexpressif duo d’ennemis. Moteur du film, les scènes d’action, parsemées d’incrustations sur fond vert, sont faussement exagérées. Pour sa dernière, Pierce Brosnan peut heureusement se réconforter dans les bras d’Halle Berry.

Une débauche d'effets spéciaux et invraisemblables. Brosnan fait ce qu'il peut, mais il n'a pas le charisme de Connery. Signe des temps et du politiquement correct, une James Bond girl de couleur qui n'a que sa plastique à apporter et qu'il faut supporter pendant plus de la moitié du film. Une scène clin d'oeil qui marque le changement d'époque et le passage à la diversité obligatoire : l'actrice de couleur sort de l'eau exactement comme la fille dans DOCTEUR NO, habillée pareil.

À l'apogée de la gloire pour quitter le navire au bon moment, l'acteur livre une prestation de super-agent au zénith de sa forme, un impressionnant charisme. Une bande son électrique pour un film electro avec une chanson qui fait son cameo escrime, c'est nickel et à bas les clichés, un refrain populaire. Une mission souterraine dans des pays difficiles d'accès, ce sera comme un pass délivré pour l'employé de Sa Majesté en activité, une reine qui bénit son action contre les super-villains militarisés voulant provoquer la 3ème guerre mondiale nucléarisée. Les dames de James rapportent le soleil de Cuba, un verre de Mojito qui rafraîchit avec beaucoup de fun, ah et ses gadgets à gogo ! La caisse camouflage est comme le sorcier et sa cape invisible, Jean Bon de Bayonne is very good, tasty and delicious !

Ce James Bond est nul sur quasiment tous les points: jeux des acteurs, scénario tiré par les cheveux, succession de scènes fatigantes et invraisemblables, effets spéciaux dégueulasses. Il n'a rien à voir avec le personnage créé par Ian Fleming. Pierce Brosnan ne joue pas le rôle d'un agent secret, humain, mais d'un super héros indestructible sachant tout faire avec l'appui de gadgets beaucoup trop nombreux et tellement abracadabrants. J'ai lutté pour voir le film jusqu'au bout: quel calvaire. Et pourtant j'aime l'esprit des films d'espionnage. mais celui-ci n'en ai pas un!

James Bond tue un colonel nord-coréen qui menaçait la paix entre les deux Corées. Il est emprisonné et torturé puis relâché en échange de Zao, un terroriste. Il va enquêter sur les liens entre Zao et Gustav Graves, un mystérieux milliardaire. Arrivée en surf furtif au milieu de mines marines nord-coréennes, poursuite en aéroglisseurs et capture inattendue de Bond : l’intro envoie du lourd ! Bond doit ensuite se racheter une virginité car son ennemi a réussi a le faire passer pour un traitre ! Une situation intéressante mais qui ne modifie pas grand chose puisqu’il se débrouille quasiment tout seul dans tous les épisodes : celui-ci ne fait donc pas exception. Il bénéficie du soutien de M, des petits gadgets et de la super voiture. Donc pas vraiment d’originalité de ce côté là. En revanche, concernant le méchant, les scénaristes sont allés chercher certaines idées très (trop) loin (absence de sommeil, machine a reves, manipulation génétique...). Imaginer Icare, c’est sympa, et le présenter dans un palais de glace, c’est bien senti aussi. Ce qui nous donne droit a 2 superbes courses poursuites sur glace entre Icare et Bond puis entre Zao et Bond. Si on n’aime pas le James Bond incarné par Pearce Brosnan, on peut passer son chemin. Mais si comme moi, on apprécie cette interprétation flegmatique, classe, et très british, on passe un bon moment. Halle Berry est magnifique en bikini et joue plutôt bien. Rosamund Pike est parfaite dans son rôle. Franchement, mise à part l’affreux thème principal de cet épisode (guerre entre les 2 Corée), son titre tout aussi ridicule, et aussi quelques effets de mise en scène à la mode à cette époque et ringardisés aujourd’hui, j’aime bien cet épisode. On ferme aussi les yeux sur la vague que surfe James après sa course avec Icare (catastrophe visuelle, même à l’époque c’était degueulasse). Un bon James Bond, qui ne sort pas vraiment du lot mais qui ne fait pas tache non plus.

20ème film de la franchise et surtout 4ème et dernier opus avec Pierce Brosnan, il était temps que l'acteur passe la main.

En effet, "Meurs un autre jour" est affreusement kitsch ... Entre les gadgets technologiques aberrants (une Aston Martin invisible et qui ne fait pas de bruit ? Sérieusement ?), les répliques bidons sorties toutes les 4 scènes (dont la moitié sont prononcées par des femmes pour encenser le côté mâle alpha de 007) et des effets spéciaux déjà dépassés pour le début des années 2000, il y a de quoi désespérer.

Heureusement, le film reste divertissant et si l'on passe outre ces énormes défauts, on peut tenir jusqu'au bout sans trop de souci. Cela dit, il faudra faire avec le gâchis d'acteurs talentueux qui n'héritent que de personnages inintéressants et lisses : coucou Rosamund Pike et Toby Stephens, je partage votre douleur d'être aussi sous-employés ...

Bref, j'ai l'impression que "Meurs un autre jour" était déjà daté à sa sortie.

Un trés décevant James Bond. La linge scénaristique est trés attendue et on sait très rapidement ce qu'il va se passer dans ce James Bond. Les scènes d'action sont moins epoustouflantes et l'effet James Bond sonne comme un pétard mouillé dans cet opus.

Ah la la voici l’un des pires James Bond, le film est le plus ridicule de la saga, avec en cause sa voiture invisible, sa scène de surf avec des décors flashi a vomir. La chanson de Madonna fait mal aux oreilles. Le méchant est nul et ridicule. C’est dommage car le début était intéressant car il se passait en Corée du Nord.
Je vous le déconseille fortement

Le début commençait plutôt bien, puis petit à petit on tombe dans le néant totale. Lee Tamahori à voulu donner un coté plus science fiction à ce Bond mais la surenchère des effets spéciaux parfois plus que limites (Bond qui fait du surf sur une vague d’iceberg), des Bond girls sexy mais sans consistance (Halle Berry), des méchants caricaturaux au possible et une BO insipide de Madonna. Reste que cela n'est pas désagréable à regarder non plus, on apprécie quelques bonnes scènes d'actions et de cascades, Pierce Brosnan encore convaincant et charismatique dans la peau de l'agent secret, les clins d’œils sympas aux autres épisodes de la série (elle fêtait ses 40 ans d'existence au moment de sa sortie) mais cela n'a clairement pas suffit. Le moins bon de Pierce Brosnan et aussi de toute la série des Bond.

Le dernier Bond pour Brosnan même s’il ne le savait pas. Après le film on comprend mieux pourquoi.
Pas de sa faute certes, tout ce qu’on peut lui reprocher c’est de vieillir, mais ça passe encore, et d’avoir du mal avec les fonds verts (le surf sur la vague glacée c’est flagrant), c’est là qu’on soulève les principales fautes. En effet, les FX ont mal vieillis, et à l’heure actuelle ça ne passe plus. Le problème c’est que le réalisateur a tout misé sur ça et le spectaculaire, on aurait dit un Fast and Furious daté avant l’heure. L’action est donc là mais sans raison car le scénario ne relie les scènes qu’avec des longueurs. L’histoire est banale, la trame ultra connue, et pour faire passer ça on tente : un rayon de l’espace qui dézingue tout mais de façon bizarre (le palais de glace fond par endroits, pas à d’autres, l’avion s’abime trop vite, le rayon devient plus petit et précis après), l’iceberg qui tombe pas de soucis on surfe dessus et ça ne fait pas de remous alentours, on dégomme un club d’escrime anglais sans problèmes, un casque virtuel réaliste, les voitures sont ultra armées (missiles, gadgets, flingues à visée automatique) quand elles ne sont téléguidables et invisibles. Sauf que si on mixe ça avec l’irréalisme ça finit par agacer, et je cite : la flotte crée monte vite pour un si grand espace, un hélico qui s’allume en pleine chute et qui remonte facile, une conduite souple sur la glace c’est fingers in the noze, tu ralentis ton rythme cardiaque comme tu veux pour guérir quitte à en mourir, un hôtel c’est porte ouverte aux clodos en pyjamas, 100 000 volts sur les gens c’est presque juste un frisson, un adn qui se manipule comme des alcools dans un cocktail, un méchant spoiler: bien mort et irrécupérable qu’on retape les doigts dans le nez
… Bref Hollywood a pris le pas sur l’espion ici, d’ailleurs l’approche discrète et l’infiltration on oublie.
Cela pourrait passer si à côté de ça les acteurs en voulaient, mais Madonna est là et celle qui joue Frost a une implication telle qu’on se demande si elle n’était pas forcée de jouer. Le générique est un des plus pourris : juste des femmes en feu sur une musique trop robotique avec la voix trafiquée de Madonna en fond qui répètent sans cesse le titre, oui les oreilles saignent. Le problème c’est que la bande son pendant le film n’est pas top non plus, ajoutons que la vf n’est pas inspirée, sans doute parce que les dialogues ne le sont pas au départ, peu de blagues et elles ne sont pas marrantes, puis le rythme est tellement absent qu’on n’a pas envie de suivre, même si c’est pas compliqué.
Bref c’est très centré sur Bond et les gadgets, que du très banal mais en mode « toujours plus » donc on verse dans l’affabulation, un ensemble bancal voir même de travers pour aboutir à un esprit perdu et une franchise en perdition. Le renouveau arrivera en dynamitant les codes qui ont fait leur temps ici, tant mieux.