Avis sur La Page blanche

Tiens, encore un film à l'affiche, tiré (librement) d'une bande dessinée. C'est une tendance forte du cinéma français de ces derniers mois, pour des résultats relativement mitigés. La page blanche, sans atteindre des sommets d'inventivité dans sa mise en scène (il s'agit du premier long-métrage de Murielle Magellan mais elle possède déjà une expérience solide en tant que scénariste) se situe plutôt dans une moyenne haute pour ce type d'adaptation, avec une vraie valeur ajoutée en termes de fantaisie et de légèreté. Prendre un personnage amnésique pour héroïne promet une quête existentielle (et romantique dixit la réalisatrice) qui tient à peu près ses promesses, à partir du moment où le spectateur découvre, en même temps que sa protagoniste déboussolée, des surprises à tous les étages de son existence passée, y compris amoureuses, bien entendu. Du charme, de l'humour, de la fraîcheur et une petite dose de spleen, que demander de plus à une comédie gentiment loufoque telle que La page blanche, joliment troussée ? Une actrice qui emballe le tout par sa vivacité et sa capacité d'incarnation, peut-être ? Cela tombe bien, c'est Sara Giraudeau qui s'y colle avec un évident plaisir et elle démontre une palette de jeu que ses rôles précédents ne laissaient pas nécessairement supposer. La même remarque vaut d'ailleurs pour Pierre Deladonchamps, exquis en ahuri au cœur tendre.

C'est Frais !! Du pur plaisir ! Quel bonheur de voir une comédie française qui est ni lourdingue, ni niaise ! Les personnages sont attachants, drôles, ont de la profondeur. Aussi bien Éloïse, le personnage principal que les autres. Ils évoluent, se révèlent au cours du film. Les acteurs principaux sont excellents mais mention spéciale pour Sara Giraudeau toute en finesse et Pierre Delalonchamps génial dans son personnage lunaire ! 🙂 ... A voir !

mon envie de retrouver l'actrice Sara Giraudeau m'a fait voir ce film, les yeux fermés si je puis dire.
je ne suis pas déçu.
cette actrice réussi à nous montrer toute la fragilité d'une personne devenue amnésique.
derrière cette situation si délicate et difficile à vivre, la realisatrice ajoute une poésie, une légèreté qui nous permet de ne pas rester dans une angoisse que l'héroïne traverse

Qui suis-je ? Ou vais-je ? Dans quelle état j'ère ? Ce sont de bonnes questions pour une jeune libraire qui a perdu la mémoire. Ce film léger propose une réflexion sur le conditionnement social qui nous transforme tous et peut parfois nous faire perdre nos valeurs. Si le thème n'est pas traité en profondeur, on se laisse tout de même facilement prendre par la quête intime d'Eloïse. Sarah Giraudeau est magnifique de justesse et semble enfin avoir trouvé le type de personnage qui correspond à son jeu atypique. Un bon moment de cinéma.

Le film débute dès les premières secondes dans le vif du sujet, une jeune femme qui se réveille sur un banc avec une amnésie qui touche tout ce qui la touche personnellement. Voici donc une enquête qui démarre, une quête vers son identité, une chasse au trésor, une chasse aux indices pour retrouver son passé également. Voilà une fantaisie légère et pétillante comme une bulle de champagne sans occulter pour autant le drame sous-jacent. On aime le scénario surtout, malin et dense, le récit évolue de façon logique mais avec de jolies surprises. On comprend alors que perdre la mémoire c'est aussi être un disque vierge qui permet de faire de nouveau choix, de s'ouvrir autrement à ce qui nous entoure. On aurait aimé peut-être un soupçon de gags en plus, un soupçon d'émotion en plus, mais surtout on aurait aimé une partie bande-dessinée plus présente et plus punchy. On passe un très bon moment, une petite gourmandise à l'écriture intelligente avec une vraie originalité dans l'ensemble avec une Sara Giraudeau dans un de ses meilleurs rôles.
Site : Selenie

Frustrant car cela aurait pu faire un bon film un peu a l'amelie poulain. Pas mal de petites choses amusante , un ton léger mais ses moments sont trop rares. Et les changements d'avis ou d'humeur sont assez irritant.

Vraiment bien
J'ai adoré l'histoire très originale personnage attachants et surtout on s'ennuie pas
Non seulement c'est un film sympathique mais les acteurs jouent bien. On est vite dans le film dans les 30 premières secondes.
Au niveau du rythme pile ce qu'il faut j'avoue (peut être le dernier quart d'heure en trop je dirai qui est moins intéressant ..) mais sinon tout le reste du film est vraiment agréable a regarder.
Un film avec du fond et une vrai histoire enfin.
C'est léger ok et quelque notes d'humour (bien dosé et pas lourd ...)

Adapter le chef d’œuvre poétique et philosophique de Boulet et Pénélope Bagieu au cinéma me semblait vraiment relever du défi. J'étais donc forcément intrigué, tout en me préparant à être déçu devant l'ampleur du challenge.

Résultat des courses, même pas de déception particulière, puisque, mis à part les 20 premières minutes, le film qui nous est montré n'a finalement que trés peu de rapport avec la BD originale et semble de plus pleinement l'assumer. Il s'agit donc moins d'une trahison que d'une petite comédie romantique lambda à laquelle la référence à La Page Blanche semble surtout servir d'argument marketing. "D’après la BD de Boulet et Pénélope Bagieu" nous dit l’affiche. "Très librement inspiré de la BD" aurait été plus approprié à mon sens.

Ce qu'on voit à l'écran c'est simplement un film "dans l'air du temps" de plus, ni vraiment bon ni vraiment mauvais, où des jeunes gens se cherchent (et se trouvent), avec ses marivaudages et ses intrigues amoureuses un peu surannées du style Eloise a deux amours et doit choisir entre les deux. Si la réalisation et la photo sont corrects, je suis plus mitigé quand à l'interprétation. Autant Grégoire Ludig et Sarah Succo sont vraiment bons, autant Sara Giraudeau est plus agaçante qu'autre-chose, à moins que ça ne soit son personnage. Quand à Pierre Deladonchamps, il reste un talentueux comédien, mais on a tellement l'habitude de le voir jouer des personnages troubles, que lorsque il incarne un mec tout gentil comme ici, on se s'attend à ce qu'il se transforme en psychopathe à chaque instant.

Quand aux raisons de l'amnésie de l’héroïne qui constituent le cœur de BD, l'explication que nous en donne le film n'a une fois de plus absolument rien à voir et nous confirme que la dimension philosophique du livre a définitivement été abandonnée.

Sarah Giraudeau dans un rôle inepte qui lui sied à merveille. Une comédie sinistre, désolante, impersonnelle, filmée par une réalisatrice dénuée du moindre talent, inapte au cinéma . Ici, tout est laid, désuet, ordinaire et inéluctablement plat. Un piètre téléfilm vendu comme un film de cinéma. C'est une honte!

"On devrait tous perdre la mémoire au moins une fois dans sa vie" ! Quel dommage que ce film d'un romantisme plein de charme, adapté d'une bande dessinée et porté par une superbe Sara Giraudeau, soit un peu gâché à intervalles plus ou moins réguliers par des maladresses ou des exagérations inutiles. Si Sara Giraudeau, qu'on ne quitte pratiquement jamais, est excellentissime, le reste de la distribution n'est pas en reste, avec, en particulier, Pierre Deladonchamps en personnage lunaire et Sarah Suco, la réalisatrice de "Les éblouis".

C’est le premier film de Murielle Magellan a être diffusé au cinéma. Elle a adapté de la bande dessinée de Boulet et Pénélope Bagieu. La Page blanche a été sélectionné au Festival du Film Francophone d'Angoulême 2022.


Les vacances sont finies pour beaucoup de monde. Il faut donc de la positivité pour redémarrer. Dans ce contexte, La Page blanche arrive à point nommé. Cette comédie romantique sympathique a de quoi reprendre le chemin du travail l'esprit léger.

Que va devenir cette femme ayant oublié son identité du jour au lendemain. Alors que ce thème aurait pu être traité de façon dramatique, il y a toujours une touche de légèreté dans La Page blanche. Même si sa situation semble perdue de tout espoir, cet état lui permettra d'améliorer sa vie. Une remise en question qui est toujours dans une démarche positive. C'est donc agréable de la suivre. L'humour sera d'ailleurs régulier afin de mettre en scène cette nouvelle Eloïse.

Comme tout film mignon, il a certaines limites. Le récit va avoir du mal à aller chercher en profondeur. Les remises en question restent trop en profondeur alors que les thématiques abordées auraient pu ouvrir cette porte. Il y a aussi un manque d'émotion concernant la mère mais on reste trop dans le gentillet.

Le style effacé de Sara Giraudeau va bien à ce personnage. Dans d'autres films cela peut être gênant mais dans celui-ci c'est cohérent. Dans le rôle de son amie, Sarah Suco va faire bonne impression. En revanche la romance avec Pierre Deladonchamps ne passe pas car on ne sent pas l'alchimie entre les deux. Les apparitions de Grégoire Ludig apportent du fun.

Sara Giraudeau est sans doute une bonne actrice et, dans le rôle d'Eloïse, elle est touchante et agaçante à la fois. Mais le scénario, sans aucune surprise, mal construit, et surtout les dialogues, qui évoluent entre poésie mièvre et facile, vulgarité et platitude, génèrent un ennui pesant : on se tortille sur son siège, on consulte sa montre, on essaie de penser à autre chose. J'avoue que je suis resté jusqu'au bout uniquement parce qu'il faisait chaud dehors et que la climatisation du cinéma était bien agréable. Si le cinéma français est hautement productif, force est de reconnaître qu'il livre bien souvent des navets accomplis. Curieusement d'ailleurs, Pierre Deladonchamps, que je ne peux me résoudre à trouver convaincant dans aucun de ces films, semble privilégier ce genre de film : Les Chatouilles, Plaire, aimer et courir vite, en particulier, provoquaient le même ennui et le même agacement.

Quelle belle promesse... Quelle belle affiche (avec ses tons pastels) : une grande réussite ! Puis, le slogan du film : "On devrait tous, au moins, une fois, perdre la mémoire dans sa vie"... Waouh... Et puis, quels bons acteurs ! Quelles belles idées de réalisation ! Mais... Quelle belle..... déception ! Comment peut-on réussir un film, quand on y mêle de la lourdeur (voire de la vulgarité), avec tant de poésie... Incompréhensible. Le film que j'aurais tant aimé.... aimer !

Un très joli univers qui regarde vers le film indépendant américain que j'aime tant ("moi toi et les autres" par exemple). Mais la forme ne fait pas tout on le sait et l'histoire patine dans une naïveté tantôt poétique tantôt mièvre tantôt soporifique. Oui sara Giraudeau incarne joliment son personnage mais elle n'a pas grand chose à défendre. Mignon mais lassant.

"La Page blanche" inspirée d'une bande dessiné est un comédie romantique à la française décevante dans l'ensemble. En effet je m'attendais à beaucoup mieux de ce film, si la première partie est assez réussi avec de nombreuses fantaisie, de l'humour et une certaine originalité la seconde partie tourne en rond, la carte de l'émotion ne marchant pas très bien, j'ai fini par m'ennuyer devant cette "fantaisie" malgré la prestation de Sara Giraudeau .