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    Le Roi et l'oiseau
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Une bande sonore splendide, film d'animation haut en couleur avec sa fameuse histoire. L'œuvre de Prevert et Grimault perdure dans le temps et ne prends pas une ride.
    I Fucking Like Movies
    I Fucking Like Movies

    28 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2014
    Le Roi et l'oiseau est un film considéré comme un chef d'oeuvre absolu par beaucoup de personne. Un classique du cinéma d'animation, qui a inspiré fortement Myasaki (nous y reviendrons plus tard) et qui mérite plus que tout film la qualification d'oeuvre d'art, ce qui s'explique par la cohabitation de Paul Grimault et de Jacques Prévert.
    En effet, Le Roi est l'oiseau est une oeuvre poétique, non par car celle-ci se retrouve dans le scénario ou les dialogues, mais véritablement car le film est lui-même une poésie à part entière, de sa sublime musique (sans doute l'aspect le plus réussi du film) à ses dialogues et à son scénario en effet et en passant par ses dessins et ses messages (car il y en a plusieurs), entre douceur infinie et violence démesurée.
    Dans un univers extravagant et enchanteresque (et pour autant parfois effrayant et cruel) qui tient autant de la science-fiction que du conte on suit avec beaucoup d'étonnement et d'autant plus d'émotions de touts types les aventures du Roi et de l'oiseau certes, mais aussi de ses oisillons, du petit chien, de la police du roi, de la bergère et du ramoneur bien sûr, du musicien, des lions, de l'automate et de tout le royaume de Takicardie (étrangement nommé) qu'on peut bien entendu voir autant comme un conte magique qu'une satyre de la société (même si j'ai d'habitude tendance à m'énerver devant ceux qui veulent voir de la critique sociale partout).
    Le Roi et l'oiseau est une poésie magnifique, qui comme la poésie plus classique manuscrite ou dite s'appréciera différemment selon l'état d'esprit du moment du spectateur.
    Pourtant il est difficile, même lorsque l'on apprécie les films qui prennent leur temps de ne pas trouver quelques longueurs au film, et j'ajouterai que j'ai rarement été aussi frustré par une fin... Car il me semble qu'il y manque quelque chose d'important, des questions sans réponses, ou qui mériteraient un approfondissement, une confirmation pour effacer un doute: spoiler: où est le vrai roi ? où vont les gens ? qu'arrive-t-il à l'oiseau, à la bergère et au ramoneur ?
    , quelques plans manquants, même une poignée de secondes, qui auraient à mon sens été nécessaires.
    Pour ce qui est de la fin cependant, le dernier plan reste d'une force incroyable.
    On dit que Myazaki s'est fortement inspiré de cette oeuvre dans ses films, à raison sans aucun doute (à commencer par quelques notes de musique qui ne sont pas sans rappeler la musique de Nausicäa), et que Myazaki peut carrément être considéré comme le fils spirituel de Grimault, sa version moins accomplie même.
    A mon sens il incontestable que l'élève a dépassé le maître, et que toute la poésie de Le Roi et l'oiseau se retrouve dans un esprit très similaire dans 3 oeuvres du japonais qui sont dans l'ordre croissant de la qualité de ce romantisme: Le château ambulant, Le château dans le ciel et Nausicäa de la vallée du vent.
    Dans ces films, et en particulier le dernier cité, l'univers crée par Myazaki est autant voir plus merveilleux (dans tous les sens du terme) qu'ici chez Grimault, de même pour l'aspect critique et encore plus pour la poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mai 2014
    Une telle pureté dans cette histoire. Chaque dialogue cache une poésie, une philosophie. Ce dessin animé est une merveille, accompagnée d'une musique tout aussi merveilleuse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2014
    Ce film - dessin animé figure parmi mon top dix des chefs d'oeuvre. C'est Grimault, c'est Prévert, c'est une histoire de tous les temps, pour tout le monde, c'est une ode à la liberté, à l'amour, c'est de la poésie pure... Merci Paul et Jacques, un film à voir et à revoir... sans modération !
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2014
    Que n’ai-je découvert ce film plus tôt ! Ou peut-être que non. Peut-être que c’est finalement un mal pour un bien. Si enfant j’aurais probablement apprécié toute la poésie qui se dégage de ce film, je n’aurais certainement pas saisi toutes les références. Car des références il y en a. De « Metropolis » de Fritz Lang aux « Temps Modernes » de Chaplin, de Salvador Dali à Rodin, ou d’ « Ubu roi » de Jarry à « 1984 » de G. Orwell.

    Le roi, monarque absolu à la vie totalement vaine assujettit son peuple. Despote tellement remplaçable qu’il disparait du film remplacé par son double sorti d’une peinture. Soit vous lui obéissez volontairement et vous vous conformer à sa vision des choses et vous vous déshumanisez tels ces policiers tous identiques (entre la Stasi et les Chemises noires de Mussolini), soit par la contrainte il vous offre une vie miséreuse et aveugle tel ce peuple de la ville basse qui ne sait rien du monde extérieur (autarcie) et qui ne vit que pour travailler et ne travaille qu’à promouvoir la gloire de ce roi. L’oiseau, seul, symbole du poète, ose s’opposer à ce roi pour voir triompher l’amour d’une bergère et d’un ramoneur. Sa seule arme les mots.

    Ce qui est particulièrement intéressant, surtout quand on se rappelle qu’on est encore en pleine guerre froide quand est « créé » ce film (création qui s’étale sur une très longue période entre les années 50 et la fin des 70s), c’est que ce film critique le capitalisme (travail à la chaîne) et questionne sur l’utilité de certains progrès technologiques (ascenseur-fusée, jet-skis, auto-tamponneuse et bien sûr le méga robot destructeur) mais qu’on peut également y voir quelques références au nazisme bien sûr : « le travail c’est la liberté » s’exclame le roi, renvoyant alors à l’inscription « le travail rend libre » des camps de concentration mais n’oublions pas que les soviétiques n’étaient pas en reste question camps et qu’ils avaient eux aussi une devise étrangement proche « Par le travail, la liberté ». Même si l’on connait les sympathies politiques de Prévert, il y a de petits détails, pour peu qu’on connaisse les références ou qu’on se renseigne, qui apporte une lecture finalement pas aussi unilatérale qu’on pourrait le penser.

    Bref, un dessin animé très bien écrit et réalisé qui manque peut-être de rythme à un ou deux moments mais qui reste suffisamment poétique pour plaire au plus petits et suffisamment riche et intelligent pour intéresser les plus grands.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2014
    Vu enfant. Revu papa au coté de ma fille.
    Une oeuvre intemporelle, une volonté d'édifier la jeunesse tant ces grands Messieurs souhaitaient donner le meilleur de ce qu'ils savaient et tant ils espéraient qu'un mieux en sortirait.
    La liberté... l'amour de la liberté !
    Magnifique !
    WalkthisWay
    WalkthisWay

    17 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2015
    Malgré l'indiscutable qualité graphique du dessin, l'animation de ce film me parait assez lente et moins fluide que certains films d'animation de la même époque (chez Disney par exemple), en résulte un film criblé de longueurs. En revanche, les qualités de ce film sont sa fabuleuse aura poétique et sa magnifique bande originale (une des plus belles musique de films que je n'aie jamais entendu).
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2014
    « Peindre d'abord une cage avec une porte ouverte, peindre ensuite quelque chose de joli, quelque chose de simple, quelque chose de beau, quelque chose d'utile pour l'oiseau. » Jacques Prévert et Paul Grimault auront fait l'inverse pour Le Roi et l'oiseau, en faisant sortir les protagonistes de leurs tableaux. Considéré comme un chef-d'œuvre de l'animation et ayant reçu le Prix Louis Delluc en 1979, ce film met en scène le roi Charles Cinq et Trois font Huit et Huit font Seize, ainsi qu'un oiseau farceur réputé comme être son plus grand ennemi.

    La figure du duo que tout oppose a souvent fait le succès de grands chefs-d'œuvres de l'animation (La Belle et le Clochard, Wallace et Gromit, La Belle et la Bête). Nous avons droit ici à un roi tyrannique, triste et sans cervelle, face à un oiseau protecteur, joyeux et cultivé. Ce premier est tellement mégalomane qu'il a de multiples portraits de lui dans sa chambre. Mais son orgueil va le mener à sa perte, puisqu'une l'une de ses représentations picturales va sortir du tableau en lui prenant sa place et le faire tomber aux oubliettes. Ces personnages sont des archétypes de contes pour enfants. Les deux hommes le montrent de belle manière en les faisant sortir de leur toile afin de montrer leurs figures symboliques.

    Dans des décors aussi splendides qu'inquiétants, le roi semble gouverner une ville totalitaire à l'architecture démesurée. Les gardes (superbe idée de les transformer en chauve-souris) sont partout et contrôlent un peuple que l'on ne voit presque pas, si ce n'est dans la ville souterraine, glauque et effrayante. Seul l'aveugle a l'air optimiste, car il est sûrement le seul à ne pas voir ce qu'il se passe autour de lui. Si le récit est efficace en changeant constamment de lieux, Le Roi et l'oiseau pâtit d'un léger manque de rythme et d'une ambiance sonore un peu muette dans certaines scènes.

    Le thème de la liberté restera, plus de trente ans après sa sortie, le sujet central de cette œuvre. La révolte des animaux (la révolte du peuple, où le bien lutte contre le mal) donne au Roi et l'oiseau toute sa force poétique et émotionnelle. Ici, même les machines (qui inspireront par la suite Le Géant de fer) peuvent avoir plus de cœur que les humains pour libérer les oiseaux de leur prison.

    À l'époque où Disney maîtrisait tous ce secteur cinématographique, Grimault n'a jamais abdiqué en créant un film à l'inventivité hors des normes et à l'animation très travaillée. Comme pour les êtres humains, la destinée de certaines oeuvres existe. Celle de ce film n'aurait pu ne jamais pu finir entre nos mains, mais devenir poussière. Grâce à la persévérance et à la maîtrise technique de certains, la restauration du Roi et l'oiseau a pu s'opérer. Ce chef-d'œuvre est désormais sauvé, pour le bonheur de tous.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    Je devais avoir 8 ans quand j'ai vu Le roi et l'oiseau pour la première fois, je me souvenais plus de ce film jusqu’à il y a quelque mois ou je retombe dessus par hasard. Quel fut ma surprise de voir que c'était un film très populaire mais aussi un film très apprécié .
    Ni une ni deux il faut que je revois ce film, chose faite je dois dire que la vision que j'ai eu étant enfant est très différente .

    Le Roi et l'oiseau n'est pas un dessin animé banal, c'est un film dénonciateur, dénonciateur du totalitarisme, de toute forme de dictature et de l’oppression du peuple et de la liberté .
    Pas un simple dénonciation car ce film aborde aussi le peuple qui vit dans le peur, l'amour et la destruction. Tout ceci est fait avec subtilité, humour et poésie .
    Dénonciation du nazisme et des camps avec ce passage ou le roi dit "Le travail c'est la santé" qui était une des phrases accroché devant les camps de concentration comme Auschwitz (bien évidemment en Allemand (Arbeit macht frei)) .

    C'est poétique car on met les oiseaux au rang de symbole de la liberté, on met les enfants au rang de l'amour qui sera plus fort que tout .
    C'est parfois drôle et la restauration est très belle offrant des couleurs certes assez terne mais qui sont la pour coller a l'univers froid qui se dégage de toute cette histoire .

    Le Roi et l'oiseau est donc un film intelligent et subtil dans sa façon de dénoncer la guerre et les dictatures, un film qui cible plus les adultes que les enfants .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    Ce film est pour une histoire d'enfance, je la regardais dès que j'allais chez mes grand parent et je trouvais ce film magnifique.
    Maintenant avec l'âge que j'ai pris (j'ai 18 ans), je regarde avec autant de saveur que étant petit.
    Ce film presque muet où l'on entant que la musique et de minuscule paroles qui vienne bercer le récit permet de se plonger dans ce monde.
    Ce que je peux dire en une phrase pour décrire ce film :
    "L'amour triomphe du mal pendant que l'imagination redonne la joie"
    Je le conseille à partir de 5 ans pour les dessin et 7 ou 8 ans pour comprendre l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Sauvé par des références historiques et artistiques en nombre qu'il est intéressant de remarquer, ce film d'animation se distingue surtout par ses dessins laids, ses animations à 10 images par seconde, son doublage monocorde, ses dialogues taciturnes, ses musiques inexistantes, ses personnages creux...
    Bref, le fond est peut-être là, pas la forme!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Au vu des bonnes critiques sur ce dessin animé, ma curiosité m'a poussée à le voir. J'ai failli aller le voir lors de sa sortie au ciné l'été dernier, et bien heureusement que je n'y suis pas allée et que j'ai attendu de le voir en dvd car j'ai été vraiment déçue. Je ne trouve pas l'histoire particulièrement interessante ou touchante, je ne vois pas trop où on veut en venir. Je ne le conseille pas, il y a d'autres dessins animés bien meilleurs.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    91 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2013
    Le Roi et l'oiseau est un chef d'oeuvre qui ne vieillit pas, une claque cinématographique d'une intelligence remarquable et insoupçonnée quand on le voit pour la première fois (pour la plupart des personnes, quand on est enfant). A revoir avec l'oeil d'un adulte et les oreilles d'un enfant. 4,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2013
    Une histoire ancienne mais qui n'en est pas moins belle et dont toute la poésie des dessins à la main nous fais directement voyager dans un monde fantastique dominé par un roi tyrannique.
    Un chef d'oeuvre intemporel d'après moi.
    Ciné2909
    Ciné2909

    63 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    Si Le roi et l’oiseau est un film d’animation qui a vu le jour en 1980, il faut savoir qu’une première version était déjà sortie en 1953 sous le titre La Bergère et le Ramoneur inspiré du conte d'Hans Christian Andersen. Tout ça ne nous rajeunit pas et malgré le poids des années, le plaisir est au rendez-vous devant l’œuvre crée conjointement par Jacques Prévert & Paul Grimault. Même si les dessins peuvent paraitre désuets aujourd’hui, l’animation et l’aspect parfois décalé donnent tout son charme à ce film et prouvent pourquoi il est considéré comme le fleuron du cinéma français. Un classique tout simplement.
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