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    Voyage au bout de l'enfer
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    4,4
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    651 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 mars 2013
    Une belle reussite mais n'empeche qu'en j'en sort ( un peu ) decu...
    Je m'explique , la 1 er partie du film est vraiment longue , peux de chose ce passe , et cela aurait put etre raccourci mais cela reste regardable et a quelques bons moments . La 2 eme partie est la meilleur , pas pcq c'est justement ''la geurre'' mais car le film devient dense d'une intensitee folle ! La 3 eme partie est elle aussi trop longue , ont dirait que certainnes scenes sont ralonges pour rien , mais cette 3 eme et derniere partie contient elle aussi d'exellentes parties extrement dense et boulversante !
    Les acteurs sont geniaux , De Niro j'ai envie de dire comme d'hab. est epoustouflant mais Christopher Walken le surpasse et je n'aurais pas crue ! La derniere scene entre eux deux est juste un moment culte !
    Une photographie magnifique et realiste !
    Un scenario qui change des autres films car ont voir l'avant , le pendant et apres et ca s'est une tres bonne idee qui est bien adaptee .
    Certes il y a beaucoup de points forts positifs mais il y en a aussi des negatives , comme le fait que ce film reste pour moi trop longue , car ont voit que tres peux de la geurre ( 30 min ) , car il n'y a pas de b.o tres ''marquante'' et que la fin n'est pas geniale ( trop americaine ! )
    Bref , je respecte et je suis d'accord que le film est le statue de film ''culte'' et qu'il meritait son oscars mais pour moi ce n'est pas un chef-oeuvre ...Sur le coup , apres avoir vu le film je trouvais que c'etait tres bien mais cela ne m'avais pas tellement boulverser , avec le temps je suis comeme plus positif car certainnes scenes sont vraiment incroyables et que meme les scenes ''lentes'' sont justifies mais helas je ne trouve pas que ce soit un chef-oeuvre , cela reste mon avis , mais je le conseille enorment a tous le monde sauf on gens qui s'attente a voir un film de geurre banal car c'est tous sauf ca !
    Sebmagic
    Sebmagic

    156 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2012
    [SPOILERS] Et voilà encore un film totalement culte à côté duquel j'étais passé pendant toutes ces années. Le casting aurait pourtant déjà dû m'interpeler depuis longtemps. Michael Cimino livre ici certainement l'un des meilleurs films jamais créés sur la guerre, en l'occurrence celle du Vietnam, et surtout sur les effets divers de cette guerre. En trois parties, Voyage au bout de l'Enfer change constamment de ton et j'ai adoré suivre l'évolution des 3 ou 4 personnages principaux. La première partie, qui montre nos personnages avant la guerre, est certainement la partie que j'ai le moins aimé, même si elle reste excellente. J'ai beaucoup aimé la présentation de cette bande de potes mais j'ai trouvé le mariage trop long. Cette phase du film est accompagnée de musiques joyeuses et festives qui montrent des jeunes hommes heureux, ce qui est nécessaire pour faire le contraste avec la suite. Je trouve juste dommage, personnellement, que cette première partie se concentre sur un mariage, alors qu'il y avait certainement matière à montrer d'autres choses, comme l'excursion de chasse qu'ils entreprennent avant de partir. J'ai vraiment adoré cette séquence et le parallèle fait avec la fin du film au niveau de l'évolution du personnage de Mike. Ce qui m'a le plus marqué dans cette première partie est sans doute le moment où les gaillards se retrouvent dans un bar et semblent excités de partir à la guerre, et notamment la réplique de Nick "j'espère qu'on ira là où ça canarde !!". Cette simple réplique donne rétrospectivement une dimension dramatique géniale au personnage de Christopher Walken. Le casting est vraiment de haute volée, à commencer par Walken justement. Mais pourquoi cet acteur est-il si discret ? Son regard, son sourire, ses mimiques font de lui un acteur unique en son genre et il mériterait d'avoir plus de premiers rôles. De Niro est également parfait dans ce rôle, incarnant un personnage plus fort psychologiquement, celui qui s'avère avoir le plus de courage et de sang-froid. John Savage est clairement celui qui m'a le moins marqué, je ne sais pas bien pourquoi car son personnage est intéressant. J'ai trouvé John Cazale plus mémorable même s'il apparait moins, notamment la discussion assez drôle entre Stan et Mike, lorsqu'il lui demande de lui prêter des chaussures pour la chasse. Cette scène est très révélatrice du caractère de Mike, arrêté sur ses idées et mentalement infaillible. Mais passons sur cette première partie qui, bien qu'assez longue, est essentielle pour rendre la suite percutante. La deuxième partie se passe au Vietnam et constitue déjà une terrible évolution chez les personnages. S'il y avait une comparaison à faire avec un film comme Apocalypse Now, je dirais que la réalisation laisse parfois à désirer. Ou tout du moins la photographie qui s'avère souvent assez moyenne. Néanmoins, ça n'empêche pas à cette deuxième partie d'être une vraie merveille cinématographique. On suit toujours nos personnages sans jamais s'en décoller (ça fait d'ailleurs plaisir que le scénario ne divague jamais ailleurs) et on les retrouve dans une atmosphère plus cruelle, sombre et dure. D'ailleurs, la musique a disparu afin de créer une ambiance plus réaliste et plus crue, ce qui est un choix plus que génial. La scène à retenir est évidemment la scène de la roulette russe qui fait clairement partie des meilleures scènes que j'ai jamais vu. Voir ces jeunes hommes perdre pratiquement la tête face à cette pratique cruelle et scandaleuse est pour le spectateur révoltant et déprimant. La dimension dramatique de cette scène est hallucinante et elle est appuyée par le jeu grandiose de Walken et De Niro. Le premier flippe complètement, tandis que le deuxième garde un sang-froid à toute épreuve. Robert De Niro est simplement extraordinaire dans cette scène, notamment lorsque son personnage est à deux doigts de perdre pied au coeur de cette situation désespérante. Les caractères des deux personnages est saisissant et on se prend évidemment de compassion pour chacun d'entre eux. Cette scène frissonnante est clairement l'une des merveilles du cinéma. Le film prend un tournant à ce moment précis, puisque c'est l'ultime horreur de la guerre qui va bousiller le moral et le mental de Nick et rendre la troisième partie déprimante à souhaits. D'ailleurs, le fait de ne quasiment jamais revoir Nick avant la fin contribue à la puissance du dénouement magnifique. La musique fait son retour dans la troisième partie du film, elle est maintenant dramatique et déprimante. Mike revient chez lui mais, même si rien n'a changé, sa vision a changé et il n'est plus le même. Transformé à jamais, il n'est plus le même homme et son comportement lors de la seconde session de chasse en est témoin. Il part à la recherche de Nick et on assiste alors à la deuxième meilleure scène du film : la deuxième roulette russe. Suite de la critique : http://sebmagic.over-blog.com/article-voyage-au-bout-de-l-enfer-de-michael-cimino-103408616.html
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Avant de voir Voyage au bout de l'enfer, je l'avoue, je m'attendais à un film sur la guerre du Vietnam, et plus précisément sur les tortures de la guerre. En réalité tout ceci occupe près de 20 minutes du film. Car Voyage au bout de l'enfer, c'est surtout un drame qui explore les conséquences de la guerre sur ces personnages, une bande d'amis déchirée à cause de cette guerre. Le coup de la roulette russe ( au coeur du film ) est une idée de génie, et les scènes où elle est montrée sont extrêmement tendues. Certes, le film montre les viets comme des monstres, et l'existence de ces tortures n'a pas été démontrée, mais on se doute quand mêle qu'il y en a eu ( dans un camp comme dans l'autre ), et que les soldats ( toujours dans un camp comme dans l'autre ) ont sûrement abusé de leur pouvoir sur les prisonniers pour les humilier. Le film n'est donc pas entièrement faux. Le début peut paraître long, mais il permet de poser les personnages, de montrer leur routine, leur vie heureuse. La dernière heure, quand à elle, se concentre sur les ravages de la guerre sur l'état des soldats ( que ce soit psychologiquement ou physiquement ). La mise en scène est sublime, la photographie aussi, la musique de John Williams est puissande, Robert de Niro est bluffant, Christopher Walken est exceptionnel ( il mérite son oscar ) et Meryl Streep fait une première apparition remarquée, sans parler du reste du casting.
    Michael Cimino signe donc ici son chef-d'œuvre, critique violente de la guerre du Vietnam, dramatique et poignant. L'un des meilleurs films de guerre de tous les temps.
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Dernier "grand film" sur le Viet-Nam qu'il me restait à voir, ce film évoque plus les conséquences de la guerre que la guerre elle-même (qui se résume à nos héros prisonniers et forcés de jouer à la roulette russe). La première partie évoque le mariage et la fête de départ de 3 amis américains d'origine russe (De Niro, Walken et Savage) avant qu'ils ne s'engagent pour le Viet-Nam. C'est une partie extrêmement festive ou tout est question de danses, de chants et d'alcool. Puis vient la partie de chasse, moment de calme mais dont la mort violente du cerf symbolise la fin de l'innocence. La guerre arrive alors et personne n'en sortira indemne. spoiler: De Niro s'en sortira à peu près mais hanté par ses souvenirs et définitivement changé aux yeux de ses amis restés au pays, Savage perdra ses 2 jambes précipitant sa femme (mariage juste avant son départ pour la guerre) dans un état catatonique et Walken perdra l'esprit risquant sa vie dans des tripots viet-namiens en jouant à la roulette russe.
    Un film puissant, violent et sombre sur l'un des plus grand traumatisme qu'aient connus les états-unis.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 août 2013
    Un film très inégal. La première partie est longue à mourir et la dernière également. On essaye de ne pas s'endormir avec la douce et énervante musique, mais c'est difficile. La partie sur le Viet Nam est passionnante mais sous exploitée, ils sont emprisonnés comme par magie, on ne sait comment, beaucoup de questions restent en suspens.
    Comme dans le parrain John Cazale est assez mou voire soporifique.
    Une scène de roulette russe ok mais là on frise l'overdose. Je préfère de loin Platoon (Oliver Stone), Full metal jacket (Kubrick) et Apocalypse Now (Francis Ford Coppola), plus prenant, on y est. Ici on reste totalement détaché de l'histoire, on entre jamais vraiment dans le film, on en vient même à souhaiter qu'ils se suicident tous avec leur roulette russe si chère à leurs cœurs. Mais on prend plaisir à voir De Niro un cran au dessous de ce qu'il a pu nous montrer jusqu'ici.
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Film culte signé Michael Simino, Voyage au bout de l'enfer m'aura successivement dégoûté, fasciné, lassé. 3 heures de film, ça peut passer quand la trame narrative est suffisamment rythmée. Mais là, sincèrement, j'ai souvent regardé ma montre.
    Cela dit, on peut comprendre l'entreprise du réalisateur. Ce qu'il faut savoir, c'est que ce n'est pas un film sur la guerre du Vietnam. Mais plutôt sur les états d'âmes des combattants avant, pendant, et après la guerre. 3 heures, 3 phases.
    La première phase est donc elle de la "préparation" à la guerre. Il n'y a justement aucune préparation présentée au spectateur. On nous en met plein la figure niveau fête, alcool, mariage, lubricité etc. Les personnages se lâchent. Ils profitent de leurs dernières heures. Les regards s'égarent quelques fois, voguant déjà vers des les mers plus agitées du sud. Des discussions à l'air anodin; mais tellement cruciales. On peut déjà le voir grâce à une mise en scène au diapason des performances des acteurs. Les expressions faciales traduisent clairement la terreur qui les envahit à mesure que la date fatidique approche. La tension est palpable sur certaines scènes (la botte). Si je comprends qu'on puisse trouver cette première heure longue, je n'imagine même pas l'hypothèse tant proposée de son élimination pure et simple: ce prélude est indispensable à la cohérence du tout.
    La deuxième phase est celle du déroulement de la guerre. Là aussi, ne vous attendez pas à des scènes classiques de films de guerre à la Il faut sauver le soldat Ryan. Le réalisateur veut simplement mettre en avant le fossé qui sépare l'état de guerre à l'état de paix. En passant sans transition de la soirée de mariage délurée à une scène épouvantable de torture; le réalisateur nous en met plein la gueule pour la première fois du film. Nos héros vont s'en sortir, mais pas indemnes. Physiquement oui, mais surtout mentalement. Leur expérience de la roulette russe, de la proximité de la mort, les marquera à vie. L'un, Nick (Christopher Walken, que j'ai quand même trouvé emprunté dans ce rôle) ne s'en remettra pas.
    La troisième phase, celle du retour de la guerre, est moins homogène et monolithique. Outre le retour au Vietnam pour Michael(Robert de Niro, très inspiré pour ce rôle), plusieurs aspects du film viennent se croiser pour former le bouquet final: la force de l'amitié face à l'épreuve de la mort d'abord, puis la réintégration difficile des Anciens combattants, et le patriotisme mis à l'épreuve. La dernière scène, peut-être la plus belle selon moi, condense les trois aspects dans un méli-mélo d'émotions. C'est fort.
    Donc mis à part la longueur inévitable, ce film mérita amplement son statut de film culte.
    shmifmuf
    shmifmuf

    156 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2012
    Un des plus beaux films sur la guerre et ses conséquences ( en particulier psychologiques).
    Interprétation impeccable.
    Un film unique.
    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    107 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Grand classique du cinéma des années 70 et considéré comme étant LE film le plus marquant concernant la guerre du Vietnam, Voyage au bout de l'Enfer ne tronque pas sa réputation de film fleuve. 3H pour un long métrage s'attachant à nous montrer l'avant/pendant/après guerre. Si le procédé donne à l'ensemble une efficacité dramatique que je ne remettrai pas en cause, il faut aussi admettre que parfois j'ai trouvé le temps long. Particulièrement dans la période post guerre et aussi dans la relation entre le personnage de De Niro et Meryl Streep qui honnêtement n'est pas l'aspect le plus intéressant de l'histoire. En revanche quand il s'agit de décrire les souffrances psychologiques et physiques vécues par les vétérans, le film est efficace avec en point d'orgue une scène finale d'une dureté et d'un tragique particulièrement prenant. Au final c'est une grande oeuvre sur la guerre, l'une des plus brillante démonstration de ses conséquences sur l'homme mais aussi un film qui s'égare dans quelques longueurs assez pesante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Une œuvre marquante notamment pour sa séquence anthologique de la roulette russe. Le niveau de tension qui règne tout au long de cette partie du scénario et le jeu des acteurs qui y sont impliqués sont inoubliables. Robert De Niro en Michael, Christopher Walken en Nick et John Savage en Steven sont branchés sur le même câble de l’imagination sensorielle et tout en vérité. Mais il n’y a pas que ça dans le Voyage au bout de l’enfer. Il y a aussi des images de nature splendides saisies dans les séquences de chasse au cerf en montagne qui contrastent avec celles tout aussi réussies d’une ville industrielle. Mais c’est surtout un beau film sur l’Amitié. L’amitié brute et inconditionnel qui lie des travailleurs de manufacture. Les sentiments entre les personnages se vivent en sourdine sous les bruits d’usine, les éclats de beuveries et les coups de fusils. L’élément clef du scénario se joue à travers l’affection que porte Michael pour Linda, la dulcinée de son ami Nick qui l’accompagne au Vietnam. On peut imaginer l’équation amoureuse qu’il est en mesure de se faire dans l’éventualité qu’il revienne seul de l’enfer asiatique. Une fois revenu au bercail, l’amitié le pousse plutôt à retourner dans les maillons de la barbarie pout tenter de le délivrer. Il arrivera une balle de révolver trop tard. Loyauté et fidélité honorées, Michael et Linda peuvent ouvrir leur cœur, mais pas avant d’avoir réuni la bande pour rendre un dernier hommage à Nick en entonnant un God Bless America bien senti. Un film puissant.
    Gardienne de la Galaxie 1975
    Gardienne de la Galaxie 1975

    23 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2012
    Inévitablement inévitable Inévitablement inévitable Inévitablement inévitable
    Acidus
    Acidus

    620 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 décembre 2013
    Déception, incompréhension face à son succés, ennuie, autant de sentiments qui m'ont traversé à la fin de ce soit disant chef d'oeuvre du cinéma. L'impression également que le réalisateur a souhaité raconter beaucoup en peu de temps (ou tout du moins dans un temps mal réparti) ce qui donne une intrigue baclée, aux transitions brusques et dans laquelle de nombreuses scènes ayant mérité un développement plus approfondi ne le sont pas. En revanche, d'autres passages peu utiles trainent en longueur. A croire que Michael Cimino n'a pas le sens des priorités. C'est le cas de la première partie - la présentation des personnages - qui s'étire sur plus d'un heure (1/3 du film donc); une durée complètement injustifée. Ensuite vient 30 mn de guerre du Viet-Nam qui montre là encore des scènes peu intenses car mal exploitées. Enfin, le dur retour du soldat dans son pays qui peine à réintégrer un monde qu'il ne comprend plus, le tout en nous servant clichés sur clichés alors qu'un tel sujet aurait mérité un peu plus de subtilités. Tout ça est bien maladroit. Heureusement, si il y a une chose que l'on ne peut retirer au long métrage, c'est la qualité de sa mise en scène (sur certains passages seulement) et le jeu extraordinaire de ses acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    "Voyage au bout de l'enfer" est un film unique en son genre. L'histoire de trois destins, trois amis, qui ont connu l'horreur de la guerre du Vietman. Les scènes avec la roulette Russe sont tout simplement insoutenable de cruauté, mais font également parti des scènes les plus connus du cinéma. Le duo De Niro/walken est exceptionel, et restera gravé à jamais dans le cinéma, tout comme le film, qui est tout simplement un Chef-d'oeuvre.
    Napoléon
    Napoléon

    116 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2022
    Peu rythmée, l'oeuvre reste toutefois magistralement réalisée, avec en prime des scènes d'une énorme tension, avec d'excellents acteurs, la camaderie du groupe d'amis est très émouvante. Bien structuré, le film permet d'avoir un regard efficace sur les effets de la guerre. La bande son est réussie.
    NiERONiMO
    NiERONiMO

    32 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    On peut qualifier, et ce sans trop se compromettre, The Deer Hunter (Voyage au bout de l'enfer) comme étant une référence majeure du Septième art à propos de la Guerre du Viêt-Nam, ce que peuvent en attester sa formidable réputation et ses nombreuses récompenses (avec en vrac 5 Oscars, comportant celui du Meilleur Film) ; dans une même veine, ce second film de Michael Cimino eut pour effet d'ouvrir de plus en plus le cinéma US à un sujet pour le moins sensible dans le contexte d'époque (70s), ce qui souligne la portée significative de The Deer Hunter sur l'industrie ciné' et le public en général. Mais trêve de parlottes, quid de son contenu même ? Le bal est ouvert au gré d'un long acte introductif (plus d'une heure), celui-ci permettant la mise en place de personnages aussi ordinaires (milieu ouvrier) que plaisants ; ceci autorise par la même occasion le long-métrage à observer la Guerre du Viêt-Nam sous un angle presque inédit en la matière. On peut toutefois formuler un reproche concernant le rythme alors adopté, se traduisant par des séquences traînant quelque peu en longueur (mariage si tu m'entends), tandis que l'on note une scène saugrenue entre toute qui apparaît comme peu utile au premier abord (le béret vert, au mariage qui plus est). M'enfin, l'ensemble s'avère fort concluant et même captivant ("One shot" nous trotte en tête, tant l'on s'intéresse au devenir de ces trois jeunes hommes promis à un conflit historiquement meurtrier ; et, justement, voilà que The Deer Hunter nous projette violemment au sein de celui-ci, sans même crier gare... et que dire si ce n'est que l'effet est réussi ! Le contraste est d'autant plus saisissant qu'il succède à un séquence musicalement poignante, un sacré brio en somme, et la suite va nous donner raison : bien que brutalement amorcée, l'acte prisonniers / roulette russe est une claque en bonne et due forme, on est littéralement absorbé par cette lecture cruelle et impressionnante de la guerre ; et puis que dire des personnages, Michael crevant alors l'écran pour de bon et confirmant nos préalable bonnes impressions. Fait intéressant, le Viêt-Nam et le conflit en lui-même n'occupent que très peu l'image, l'intrigue ayant tôt fait de basculer de nouveau dans le décor apaisant de Clairton, ce qui souligne de nouveau l'approche du sujet opéré ici : au delà du simple film de guerre, The Deer Hunter est un récit avant tout humain, et non moins prenant, oh que non. En résumé, passé l'acte Viêt-Nam le long-métrage nous tient en son pouvoir narratif avec une aisance folle, et l'on est pendu à la suite des événements : le retour de Michael en Amérique est ainsi superbement traité, les séquelles psychologiques inhérentes à l'inhumanité du conflit ayant à jamais changé son regard sur le quotidien, d'où une réinsertion difficile. Le poids prépondérant de la roulette russe n'y est d'ailleurs pas indifférent, et exception faite de la véracité discutable d'une telle pratique en les circonstances, celle-ci est un facteur aussi marquant qu'efficace ; l'importance des protagonistes est également primordial quant à la portée du film, le fait est que l'approfondissement hautement crédible de ces derniers ne les rend que plus attachants, et donc que l'on se prend d'autant plus d'intérêt pour leur destin. Par extension, le casting fait des merveilles, et ce que l'on se penche sur le trio principal comme sur de savantes figures secondaires, bien que l'on retienne avant tout la prestation hallucinante de Robert de Niro (je n'ai pas vu Jon Voight dans Le Retour, mais il méritait clairement l'Oscar) et celle d'un Christopher Walken habité par le rôle (Oscar du Meilleur Second Rôle mérité en l'espèce). Bref, The Deer Hunter est une lecture ni plus ni moins réussie et fascinante de la Guerre du Viêt-Nam, l'optique psychologie humaine et perception du conflit par la classe ouvrière s'avérant être impressionnant ; et puis vient une dernière partie de roulette russe en tous points culte, mais aussi dramatiquement poignante, d'où une seconde claque monumentale nous laissant sur le cul (et où la portée d'un simple "One shot" nous renverse). En résumé voici un chef d'œuvre laissant une trace indélébile dans l'esprit du spectateur, fort d'un traitement étonnamment percutant (il en montre peu, mais cela suffit amplement) ; on gardera également en mémoire les diverses prestations, toutes formidables si ce n'est plus, tandis que Michael Cimino aura doté son long-métrage d'une mise en scène certes classique, mais vraisemblablement adaptée au ton réaliste ambiant. Le meilleur film sur la guerre du Viêt-Nam en somme.
    David D.
    David D.

    22 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2016
    Une première heure de film difficile: je veux bien qu'on "plante le décor", mais entre la plus longue scène de beuverie lourdingue (après la minable série des "Very Bad Trip") et l'un des mariages les plus ennuyeux du cinéma, ce "The Deer Hunter" commençait plutôt mal, malgré les promesses du casting.
    L'immédiate suite est moins anecdotique et plus grave, sur le fond: Un manichéisme de justification nationaliste digne des Rambo. Des Américains au pire gentils paumés font face à des Vietnamiens montrés comme des fous sanguinaires, cruels et intéressés uniquement par le sang et l'argent, guerre ou pas. Ce n'est pas sur ce film que les USA feront preuve d'honnêteté sur le lourd dossier "Guerre du Viet Nam", préférant spoiler: le terminer sur leur hymne
    .
    Oui, mais voilà: ce préambule qui ne disait rien qui vaille annonçait quand même un peu la suite, entre acteurs de grand niveau et scénario "qui veut aller quelque part". Des moments de grâce apparaitront alors, rythmés entre autre par les lumineux Robert De Niro et Meryl Streep et les paysages de Pennsylvanie admirablement filmés.
    Il en ressortira l'impression d'un film inégal mais contenant des éclairs de génie qui justifie un visionnage... historiquement prudent.
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