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    Rodéo
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    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    Le film est formellement bien réalisé ( ça fait un peu trop FEMIS mais bon ) mais je trouve que son principal problème est celui d'un certain cinéma français, le renoncement au récit pour une pure chronique sociale sans aucun point de vu. C'est dommage car les acteurs ( non professionnels ) sont très bons ( bien meilleurs que beaucoup d'autres pourtant pro ) mais le récit ne va nul part ( même si c'est de façon vrombissante ). Une occasion manquée.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2022
    Son passage à Un Certain Regard ne s’est pas fait sans grondement et ce serait parfaitement justifié grâce à la rigueur d’une cinéaste qui sort victorieuse du « Rodéo » qu’elle a mise en scène. En côtoyant le milieu du cross-bitume, Lola Quivoron finit par incorporer l’amour et la passion de cet art, à travers son cadre, toujours situé entre ses personnages et un moteur. Pour autant, il ne s’agira pas du propos, qui préfère se tourner sur la rage et l’essence d’une adolescente, qui puise toute sa vitalité dans la pratique du sport et de sa communauté, qui partagent la même expérience de la roue levée et à pleine vitesse.

    La vie de Julia (Julie Ledru) possède ainsi un parcours similaire, où elle ne constitue pas l’extension de l’engin, contrairement à d’autres. Elle est tout ce qui définit la machine, qui gronde sans concession, sans ménagement, dans l’espoir de pouvoir trouver une sorte de foyer qui saurait la dompter. Il ne s’agit pas pour autant de rentrer dans le rang, car ce sera également dans la différence et dans un milieu majoritairement masculin que la jeune adolescente devra évoluer. Sa vie est aussi sauvage que son enthousiasme pour piloter chaque bolide qu’elle aura l’opportunité de croiser, non pas pour y multiplier des figures sur une roues, mais simplement pour « cramer le bitume », dans une meute qui lui offrirait autant d’hospitalité que d’amour pour ce qu’elle est et ce qu’elle aime.

    Un décor de western urbain se dessine alors. Entre deux arnaques, Julia nous rappelle le potentiel qu’elle a en tant que piston et en tant que personne, mutilée par sa situation sociale. Sans en faire le constat à la lisière du documentaire, on nous livre ici une fiction dès lors poignante et d’une grande sensibilité. Ce premier film révèle pourtant des défauts que le spectateur serait à même d’esquiver, en échange du parcours d’obstacle, faites de mélancolie e de BikeLife. Le résultat séduit dans ses aspects les plus rudimentaires, où des personnages secondaires gravitent autour de cette diablesse, qui n’obéit qu’à ses désirs. Forte de ses convictions, elle n’hésite pas à serrer le poing, mais également à le propulser vers ses adversaires les plus robustes, qui pourraient neutraliser son ascension ou simplement cette possibilité de s’échapper d’un quotidien, qui la conditionne aux fraudes à répétition.

    La seconde figure féminine (Antonia Buresi) appuiera davantage la question d’émancipation, qui se lit à travers un envol impossible et un cadre de vie qui rime avec un contrôle permanent, tenu par un homme qui ne semble pas aussi isolé du monde qui l’entoure. Ce jeu de miroir réserve ainsi plein de promesses, malgré un « Rodéo » final qui ne parvient pas toujours à créer cette étincelle que l’on a l’impression de redécouvrir à chaque instant dans la première heure. Si le récit loupe quelques fois ses virages, il ne manque pas l’occasion de foncer dans les lignes droites, dans un confort qui mérite le coup d’œil, au moins pour la vie clandestine que mène Julia, ambassadrice de tant d’autres qui ne demandent qu’à s’enflammer sur les routes de la liberté.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Notre coup de cœur Un Certain Regard ! Qu'on se le dise : Rodeo ne pétarade pas, il vrombit méchamment et fonce sans regarder en arrière, tout comme son casting à fleur de peau qui donne tout ce qu'il a à ce drame subjuguant. Julie Ledru nous a scotché, véritable révélation qui nous explose en plein visage et n'a cessé de nous convaincre de son talent jusqu'à la dernière seconde du film, on lui souhaite clairement le meilleur pour la suite. Les acteurs "bad boys", recrutés également en casting sauvage (sans un seul cours de comédie), sont désarmants : sous la carapace solide de leur personnage, on sent poindre à chaque minute la tendresse et la sincérité qu'ils y associent naturellement, comme un refus de nous donner à voir des clichés de voyous à la petite semaine. Les personnages profonds qu'ils incarnent, on les cerne vite, on les comprend vite, et surtout : on les adore vite. Difficile pour nous de repenser à la dernière scène du film, qui nous a énormément déçu, sans un pincement au coeur pour l'entièreté de Rodeo qui était jusque-là un carton-plein : profils de femmes qui veulent s'en sortir dans un milieu de "mecs" (la bikeuse qui ne se laisse pas faire, et la femme du patron qui attend qu'on lui redonne des ailes), arnaques pour voler les motos très inventives, tensions dans l'équipe qui dégénèrent et rajoutent du suspens pour savoir qui a fait quel coup bas à qui... L'intrigue est pleine de coeur pour ses personnages, ce que les acteurs rendent au centuple. Lorsqu'ils présentent le film en salle Debussy au Festival de Cannes, les jeunes font bien comprendre qu'ils ne comprennent même pas ce qu'il leur arrive, qu'ils n'ont jamais été habillés aussi classe, que c'est la première fois que les "gens sont contents de les voir", et s'arrêtent, émus de ce constat, alors évidemment, nous, on ne se tient plus : standing-ovation. La sincérité ne s'apprend pas, et Lola Quivoron, en choisissant Julie Ledru (stupéfiante) et ses accolytes masculins (non moins saisissants), a fait de Rodeo un tour de piste plus que décoiffant pour qui aime les jeunes vedettes qui ont tout à offrir.
    VinceHanna
    VinceHanna

    60 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 septembre 2022
    Film qui fait l'éloge des rodéos urbains estimant que la police est responsable des accidents, comment on peut laisser une personne réaliser un tel film et le présenter à Cannes ? Merci à nos impôts de financer de pareils films.
    Raphaël V
    Raphaël V

    21 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 décembre 2022
    Rien à sauver dans cet immondice.
    La réalisatrice aime les neuneus qui font beaucoup de bruit, emmerdent le monde, et mettent en danger la vie d'autrui.

    C'est filmé avec les pieds, les "acteurs" sont des nouilles, l'histoire est inintéressante au possible...
    Ce film est à éviter autant que les racailles qu'il représente.
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