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    La Soif du mal
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    159 critiques spectateurs

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    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2011
    On savait qu'Orson Welles était brillant. Et il nous le prouve encore une fois avec ce film vraiment impressionnant! La mise en scène est proprement stupéfiante de précision, de prouesse, de perfection tout simplement! Et si l'histoire, quand bien même elle se tient, n'est pas une perle d'innovation dans le genre, Welles soulève magistralement ses points forts pour n'en tirer que le meilleur! Ainsi, ce film, qui aurait pu être une banale série B s'il avait été tourné par un autre, devient un polar noir superbement huilé, et plein de suspense, jusqu'à un final haletant et très intense! Les interprétations y sont nettes, collent aux personnages, encore une fois détaillés avec beaucoup d'intelligence... Mais c'est sans parler du personnage de Quinlan qu'incarne Welles, aussi fort derrière que devant la caméra! Car ce personnage est d'une profondeur inouïe, incroyable, et pousse vraiment à la réflexion: il y a une certaine grandeur morale dans le Mal que le Bien ne peut avoir. Cela peut sembler simple à première vue, mais "La soif du mal" va au fond des choses, très vite, et très bien. À n'en pas douter un grand film.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2010
    Suite à un double meurtre, l’inspecteur Hank Quinlan (Orson Welles) enquête à la frontière américano-mexicaine. Il est célèbre pour son intuition et ses méthodes troubles. L’avocat mexicain Mike Vargas (Charlton Heston) se mettra en travers de sa route, le conduisant à faire alliance avec une bande de malfaiteurs que l’avocat combat.
    Comme dans les films précédents de Welles, les atouts sont la virtuosité technique et l’ambiance. Côté virtuosité, le célèbre plan-séquence d’ouverture, de plus de cinq minutes, mais aussi le ballet des jeunes voyous autour de la femme de l’avocat isolée dans un motel (une certaine similitude avec le ballet des motards dans « l’équipée sauvage »), la contre-plongée sur un visage étranglé, le jeu d’éclairage nocturne sur les derricks dans la séquence finale, etc. Ces éléments participent à la création de cette ambiance glauque, volontairement angoissante, dans laquelle baigne tout le spectacle, et qui est renforcée par l’aspect inquiétant de Quinlan, une composition magistrale de Welles que l’on reconnait à peine tant il est bouffi et évite ses expressions de visage coutumières. Pas de voix off cette fois, mais un piano mécanique pour la nostalgie, et la présence sensuelle de Marlène Dietrich pour adoucir le propos. Le scénario est par ailleurs bien ficelé, apportant progressivement son lot de surprises, et croquant d’intéressants personnages secondaires. Comme souvent, le producteur a revu le montage, et malgré les nouvelles retouches apportées suite au plaidoyer du réalisateur, la version courante n’est pas totalement conforme à sa volonté.
    On regrettera la confusion de quelques dialogues, tous les personnages parlant en même temps, ainsi que le rôle ridicule du gardien de nuit du motel. On peut trouver également quelques longueurs : la durée standard de 100 minutes aurait suffit.
    Un film incontournable, tant pour le traitement technique que pour le développement du récit et la prestation de l’acteur Orson Welles.
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2012
    Un chef d’œuvre du film noir qui nous plonge dans un monde où tout sent le pourri et la corruption. Orson Welles qui signe ici son dernier film hollywoodien nous offre une mise en scène de qualité à la photographie et aux cadrages très travaillés, jouant beaucoup sur les ombres et les contre-plongées, truffée de superbes travellings et bénéficiant d'un inoubliable plan-séquence d'ouverture. Son génie transparaît dans chaque plan mais il soigne aussi l'écriture du scénario qui suggère beaucoup de choses et qui s'avère passionnant par la complexité des personnages qu'il met en jeu. Et si Charlton Heston s'avère très convaincant en policier mexicain et que Janet Leigh est pleine de charme (alors qu'elle avait durant tout le tournage un bras dans le plâtre), c'est à Welles lui-même que revient la palme, excellent en flic pourri, promenant sa large silhouette dans l'enfer de ce monde en train de moisir.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    217 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2015
    Des plans-séquence impressionnants, un sens de la mise en scène remarquable: Welles imprime sa griffe tout au long d'un film dont les ressorts de l'intrigue, au début redoutables, en viennent à se distendre un peu sur la longueur, la faute à quelques "rebondissements" mal pensés. Le casting est plutôt à son avantage, même si, avouons-le d'emblée, Charlton Heston en mexicain n'est pas l'idée du siècle, ne serait-ce que du point de vue crédibilité. Néanmoins, avec son art consommé des mouvements de caméra, Orson Welles parvient à tenir le spectateur jusqu'à la fin.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Tout simplement l'un des plus grands films noirs qu'il m'ait été donné de voir, "La soif du mal" est une grande oeuvre cinématographique et une nouvelle leçon de cinéma d'Orson Welles. Pourtant, rien ne promettait aux dires des producteurs un tel succès, des producteurs mécontents du rendu que leur offrait Welles qui ont remonté le film et tourné des scènes supplémentaires. Bien qu'il existe depuis une director's cut se rapprochant au maximum de la vision de Welles, c'est malheureusement la version cinéma que j'ai visionnée ce qui explique les quelques réserves que j'ai envers le film, notamment le rythme et la mise en scène tous deux assez inégaux. Cette version cinéma reste tout de même grandiose, sublime visuellement et d'une noirceur envoûtante. Le scénario est plutôt simple en apparence mais se révèle assez profond dans sa dimension psychologique, les personnages évoluant dans une atmosphère sombre et corruptrice qui fait ressortir leurs pires travers à mesure que la vérité progresse dangereusement jusqu'à éclater au grand jour et faire définitivement tomber les masques. Mais c'est évidemment dans sa mise en scène que le long-métrage se montre le plus brillant, Orson Welles se surpassant totalement dans une scène d'introduction mythique avant de conclure son film en apothéose, offrant ainsi deux des plus extraordinaires séquences de cinéma que j'ai pu voir dans ma jeune vie de cinéphile, deux séquences qui, à elles seules, font de "La soif du mal" un incontournable du genre et rendent son visionnage indispensable.
    Antoine D.
    Antoine D.

    34 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2018
    Orson Welles met tout en œuvre pour montrer son génie dans les premières minutes en mettant en scène un fabuleux plan séquence dans le but de poser l’action, et les personnages. Ce qui suit est tout aussi fabuleux avec une profondeur de champ toujours aussi splendide.
    En 1958, Welles se paie un casting de luxe et affronte fictivement Charlton Heston, un policier mexicain en voyage de noces.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 novembre 2011
    Il suffit de l'énorme plan séquence d'ouverture pour remarquer qu'on tient un film de maître.
    Mais, il y a un mais, l'excellente réalisation côtoie un scénario bâclé et des personnages trop figés dans leur caractère. Dommage.
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2011
    Tout (ou presque) a été dit sur ce joyau noir du cinéma. A son meilleur, Orson Welles exploite le septième art dans toute sa plénitude.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    J'ai déjà évoqué le fait que tout le génie de La Mort aux Trousses est concentré dans la scène de l'avion, eh ben ici c'est pareil pour la scène d'ouverture : une bombé placée dans une voiture, un couple empruntant l'automobile pour traverser la frontière américaine et un plan séquence qui s'étire à mesure que l'attente du drame grandit. On est à peine rentré dans l'action qu'on vient déjà de recevoir une claque, c'est fort Orson, très fort ! L'intrigue démarre et on se rend compte que les relations USA/Mexique, c'était déjà le bazar à l'époque. Les deux personnages principaux (interprétés par Charlton Heston et Janet Leigh) devront démêler le vrai du faux dans cette affaire d'attentat qui mélange aussi trafic de drogue et corruption. Le film possède un rythme soutenu et des personnages (très) bavards, par conséquent il ne laisse jamais au spectateur le temps de s'ennuyer, surtout lorsque la grosse révélation commence à prendre forme. Le tout est très bien mis en scène, mais je n'en attendais pas moins du réalisateur. Le choix du noir et blanc est judicieux, d'une part pour l'ambiance et d'autre part pour tous les jeux d'ombres que cela amène (l'intrigue se déroulant en grande partie de nuit). Il faut également saluer la scène où une personne suit discrètement deux autres qui discutent. La séquence possède à la fois une grande fluidité et une tension palpable, amenées par le (dé)placement des acteurs dans le décors, des plans parfaitement calculés et un raccord de son incroyable (il faut voir la scène pour le comprendre). Dommage quand même que Janet Leigh, qui a pourtant un personnage au caractère fort, se retrouve au second plan. Elle ne fait pas rien pour autant, elle a son rôle à jouer dans l'histoire, mais cette passivité est regrettable, j'aurais aimé qu'elle se confronte plus à l'action, comme elle le fait au début. Un grand polar, et quand on voit avec quoi on partait au départ (càd un Charlton Heston grimé en mexicain avec une moustache et de gros problèmes de studios), on ne peut qu'applaudir.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2007
    Paradoxale. Telle est mon impression à l'égard de ce "Touch Of Evil". A la fin de sa vision, un double sentiment m'a envahi. En effet, une admiration sans précédent venait être gâchée par une tension émotionnelle très peu présente, à tel point que la virtuosité technique observée presque deux heures durant fut parfois entrecoupées de périodes d'ennui à mon appréciation. Aucune baisse de rythme n'est accordée, la mise en scène est extrêmement inventive, constituée de plans tous plus fous et originaux les uns que les autres, reliés entre eux par un montage soutenu mais jamais saccadé. Tout le vocabulaire cinématographique est concentré dans cette oeuvre, un modèle pour sa palette très large de trouvailles absolument géniales. Visuellement, c'est grandiose et scénaristiquement, ça l'est tout autant. L'utilisation de récits parallèles se révèle d'une rare efficacité, créant ainsi un véritable suspense, aussi bien de situations que de chronologies, envoyant valser toute convention possible et développant convenablement ses protagonistes tout en les enrôlant de mystère. Les ruptures sont grandioses, l'histoire délaissant toute dramaturgie pour trouver une plus grande puisssance mais aussi choquer le spectateur pas ses alternances nombreuses et osées, tel un puzzle psychologique. L'interprétation est de tout premier ordre, Welles en tête avec un charisme indéniable, très bien suppléé par Charlton Heston, la vénéneuse Janet Leigh ou encore l'apparition nostalgique de Marlene Dietrich. Oui, tout cela est plastiquement superbe et comporte de grandes qualités d'écriture, mais l'outrance et l'absence de sentiments profonds agace. A vouloir tout perfectionner, le cinéaste perd parfois son public, se complaisant dans une certaine "orgie" sur tous les bords, énervant par une trop grande facilité faisant perdre par moments toute humanité à son oeuvre, "trop parfaite" pour convaincre.
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2011
    Superbe film noir d'Orson Welles, "Touch of Evil" ne manque jamais de rythme introduit par un modèle du plan séquence qui intègre directement le spectateur dans l'intrigue. Welles déploie tout son art dans une mise en scène ébouriffante et une réalisation exceptionnelle se résultant aux prises de vues procurant à chaque scène sa profondeur, éclairage intelligent, plans séquences et vues en plongées et contre plongées d'une qualité inouïe. Interprétation brillante de tous côtés même les plus petits seconds rôles dont la pin-up Marlene Dietrich. Welles totalement métamorphosé en flic est aussi à l'aise devant que derrière sa caméra. Rajoutons à cela la photo magnifique de Russell Metty (collaborateur notamment de Sirk,Vidor,Walsh,Huston,Kubrick...) et une musique d'Henry Mancini d'une élégance noire. Un excellent Welles pour ma part.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2012
    Un film sympathiquement bien fait,avec une surprenante mais impressionnant scène d'ouverture avec un plan en continue.
    Des personnages mystérieux et un Orson Welles des plus robustes dans la peau d'un flic corrompue dévoré de l'intérieur par son triste passé faisant une nterprétation qui est comme à son habitude excellente.
    Mais avec des dialogues un peu figés parfois qui fait avancer l'histoire mais très lentement et nous laisse ramer.
    Ce n'est pas pour autant que ce film reste à voir pour tous les cinéphiles ou fan d'Orson Welles.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Trois étoiles peu généreuses. C'est un film noir particulièrement brillant, à l'atmosphère très bien rendue, et ou l'enquête, particulièrement intéréssante, est soutenue par les relations particulièrement ambigues entre les différents personnages. Même si l'ensemble est profondément pessimiste, on ne peut être qu'admiratifs devant le travail du grand Orson Welles, aussi talentueux devant que derrière la caméra. Charlton Heston et Janet Leigh sont eux aussi excellents. C'est vraiment du grand art.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    231 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2020
    Esthétique et génial par son avant-gardisme, "La Soif du mal" est une jolie découverte. Merveilleusement bien construit, avec une intrigue à la Hitchcock, on est envoûté par le charme de ce film en noir et blanc. Mettant en conflit deux visions de la police, l'une légaliste, l'autre corrompue, Orson Welles prouve son talent pour développer à plein la psychologie des personnages qu'il met en scène, particulièrement celle de l'inspecteur qu'il interprète avec classe. Un chef-d'oeuvre, que tout cinéphile doit avoir vu au moins une fois.
    ml-menke
    ml-menke

    34 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2011
    Belle maîtrise de Orson Welles qui nous présente des jeunes mariés embarqué dans un histoire de gens pas honnêtes. On apprécie la recherche qui a été faite pour la jolie mise en scène. Et des acteurs convainquants ferment le tout dans un cercle de film bien fait.
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