Derniers Avis : Mes voisins les Yamada - Page 4

tre bon manga une pure merveille de comedie que je conseil

"Mes voisins les Yamada" est un film difficile à classer. Il ne ressemble pas aux autres productions du studio Ghibli. L'animation est très sobre et statique et rappelle la peinture à l'eau. Il n'y a pas vraiment d'histoire juste une série de saynètes mettant en scène une famille japonaise idéale. Néanmoins la charge émotionnelle est très forte et la morale souvent juste et universelle. Le discours du père au marriage à la fin du film mérite d'être apprécié par tous ceux qui veulent fonder une famille. Une belle et attendrissante curiosité.

Même s'il n'est pas indispensable ou inoubliable, "Mes voisins les Yamada" est suffisamment décalé pour se laisser regarder sans mal.

Le génial réalisateur de "Pompoko" et du "Tombeau des lucioles" adapte ici le manga éponyme de Hisaichi Ichii, très populaire au Japon. Conservant le style épuré de l'oeuvre originale ainsi que sa construction proche du comic strip, Isao Takahata signe une petite merveille d'animation, drôle et pleine de tendresse et de poésie, nous faisant partager le quotidien d'une famille typiquement japonaise constituée de membres tous plus attachants les uns que les autres, sorte de version nippone des Simpson. On notera juste quelques baisses de rythme à mi-parcours qui n'entache en rien la qualité du film.

Vraiment sympathique sous plusieurs point de vue se film d'animation souffre de ses lenteurs, et de certains passage un peu lourdingue. il reste néanmoins très appréciable

J'avais beaucoup entendu parler du film, mais je dois dire que je bloquais au niveau du graphisme...
Le film n'est qu'une succession de saynètes sur les hauts et les bas de la famille Yamada, une famille "moyenne" japonaise.
Le film se laisse agréablement regarder, par les facéties des personnages, le fait qu'on s'est déjà tous retrouvés dans des situations similaires.
Néanmoins, 1h40 de saynètes usent à la longue le spectateur, puisqu'on retrouve toujours le même type de comédie de situations.
Le gros point noir du film réside dans l'absence de tout rythme, la clé de la réussite d'une comédie.
Et dans l'absence de fil conducteur entre ces petites scènes quotidiennes, qui donnerait au film une unité et une cohérence, impératif de tout long-métrage.
Disons que vous pouvez le voir par curiosité, même s'il ne restera pas pour autant dans les mémoires.

Après son abstinence et son incitation à l'abstinence Takahata revient à la réalisation, il épure les dessins pour mieux laisser vivre les personnages, cette famille totalement banale, mère au foyer faisant la vaisselle, que ça soit au japon ou ailleurs emporte son spectateur durant presque deux heures, même si je dois dire que par moment ça fait un peu long.
C'est l'un des seuls films avec Dogville où l'on peut avoir du hors champ dans le champ, il y a un réel travail sur le son, tout ce qui est à l'écran vit et fait du bruit ce qui donne de la vie à ce dessin animé qui se revendique en tant que tel même s'il se rapproche plus d'une bande dessinée, le tout divisé en quelques sketchs tendres et drôles.
Je pourrai tout le même reprocher un gros manque d'émotions

Roh qu'il est sympa ! Réalisé par Isao Takahata et Hisaichi Ishii pour le Studio ghibli, sur la base du manga du 2ème, Mes voisins les Yamada est une œuvre complètement à part dans la réalisation et l'apparence par aux autres créations du studio.

Le respect du trait minimaliste de l'auteur a été respecté. Ce qui donne une image assez bizarre et peu habituel. Un écran blanc sur lequel flotte les décors et personnages. Mais c'est absolument pas désagréable du tout. Juste surprenant au départ quand on ne connait po. On a quand même le droit à la couleur en plus

Le rythme est assez lent. A la base, il s'agit d'une représentation d'une famile Japonaise de base et de son évolution dans l'engagement qui a été pris : celui du mariage. Les personnages sont bien évidement aussi loufoques que farfelus, pour leurs donner plus d'intérêts. Mais ils sont placés dans le quotidien. Et les séquences se suivent sans forcément trouver de suite logique. C'est parfois décousue. Le manga originale se compose d'une multitude de planche de 4 cases. Sans être une adaptation du manga, le film suis ce modèle décousue.

Bref, on suit l'histoire, on sourit ou rit beaucoup sur les situations incongrues, on essaye d'accrocher à la poésie qui est mis dedans et finalement, on a le droit à un joli p'tit film changeant des habitudes, très agréables.

C'est donc 3 étoiles pour Takahata qui, heureusement, ne fait pas Le tombeau des lucioles à chaque fois ! OUF !

Cinq ans après Pompoko, le réalisateur japonais Isao Takahata met en scène une bien curieuse adaptation, celle du yonkoma "Nos voisins les Yamada", sorte de petite comic strip japonais paru dans le journal narrant de façon humoristique la petite vie d'une famille nippone plus ou moins ordinaire. Mais ce qui fait la particularité de ce neuvième long-métrage, c'est qu'il reprend à l'exactitude la mini-bande dessinée : décors simplistes le plus souvent blancs, animation sobre, découpage des scènes similaire au yonkoma... Ainsi, Mes voisins les Yamada se distingue fortement des autres films de Takahata mais aussi des précédentes productions Ghibli grâce à son minimalisme aussi déroutant que jouissif, cette sobriété artistique devenant très vite une force en matière d'originalité. Mais Takahata n'en oublie cependant pas sa mise en scène, ici particulièrement soignée, que ce soit dans les mouvements de caméra ou certains transformations visuelles impressionnantes (le mariage du début notamment, évoluant métaphoriquement d'une course de bobsleigh en un voyage mouvementé en bateau). Nous suivons donc les ridicules péripéties de la famille Yamada, parsemée d'apparitions du narrateur, nous expliquant le mode de vie typiquement japonais d'une famille ordinaire. Pas de réelle intrigue, juste une série de courts évènements arrivant à la famille, nous la présentant de façon drôle et touchante, de la difficile relation père-fils aux erreurs des adultes parfois plus bêtes que leurs enfants en passant par les petits aléas de la vie auxquels nul n'est préparé. Et si certains passages sont soit inutilement longuets, soit parfois dispensables, on ne pourra que s'extasier devant ces 95 minutes pleine de vie, de rires et de pleurs. Sans aucun doute le meilleur film d'Isao Takahata après son bouleversant Le tombeau des lucioles.

Une animation hors des sentiers battus ! Des personnages attachants, des situations souvent réalistes et parfois très amusantes. Malgré quelques longueurs, petits et grands apprécieront cette oeuvre signée ISAO TAKAHATA =)

Un crayonnage assez simpliste pour une succession de petites histoires à la fois poétiques, drôles, réalistes, touchantes. Malheureusement on décroche assez vite, le rythme ne se fait pas assez sentir et le plus dur est qu'on finit par s'ennuyer devant cette famille qui méritait mieux.

Il est impératif de dépasser l'aspect ultra minimaliste des graphismes pour apprécier ce film. Takahata croque quelques scènes de la vie quotidienne d'une famille japonaise un peu loufoque, comme il avait déjà pu le faire avec Chie la petite peste. Le mélange d'humour raffiné, d'étude psychologique et d'haikus fonctionne à merveilles. Un très bon moment à passer.

Très drôle et poétique. Ce dessin animé est différent par le style du dessin. Très minimaliste. Ce n'est pas du 3D. Je pensais que ça me gênerai car aux premiers abords, je ne trouvais pas le dessin top. Mais finalement je suis agréablement surprise.. Il n'y a pas vraiment d'histoire mais c'est une succession de sketch tous plus drôles les uns les autres qui permet a Mes voisins Yamada de faire partit des meilleurs production Ghibli!

Pour moi, la vraie forme de ces « Yamada » c’est son charme léger. Il se ressent aussi bien dans son intrigue très zen mais attendrissante que dans ce style visuel si particulier. J’adore…

Bien sûr, le graphisme de cette animation peut dérouter, mais c’est un style. Peut-être afin de ne se concentrer que sur la famille Yamada, sans fioriture autour. Aller juste à l’essentiel. Les situations sont cocasses et ravivent des souvenirs. Qui n’a pas vécu l’une d’elles ? Notamment la scène de la télécommande qui est excellente. Et apparemment, malgré les règles traditionnelles de communauté propres au Japon, ça se passe aussi comme ça… Ce film est comme un petit Manuel de la vie de famille de A à Z. Toutes les questions d’ordre existentiel y sont posées, et les réponses en sortent pertinentes, voire philosophiques. À conseiller fortement aux enfants, les adultes n’en sont pas exempts.