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    L’Homme d’argile
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    272 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 144 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    D'emblée, le caractère singulier de L'homme d'argile s'impose de par son rythme, tout sauf trépidant, ses scènes étranges à la limite de l'onirisme, son humour discret qui flirte avec l'absurde et, bien entendu, son personnage principal, laid avec élégance, si l'on ose ce presque oxymore, incarné par l'étonnant et magnifique Raphaël Thiéry. Ce cyclope au regard si doux, ce Quasimodo devient le quasi modèle d'une artiste contemporaine, sculptrice au comportement fluctuant. Égérie de me voir si bel en ce miroir, se dit alors celui que son physique renvoie à une certaine imagerie de monstres, car pour être disgracieux aux yeux des autres, celui-ci n'en a pas moins une belle âme et des sentiments sous son épaisse carapace de chair. Le premier long-métrage de Anaïs Tellenne réussit à presque nous captiver sur la longueur mais il lui manque tout de même un peu d'étoffe narrative pour se surpasser. Et aussi, tout bonnement, de davantage de folie tant l'on sent parfois, mais ce n'est qu'une interprétation, que la réalisatrice n'a pas voulu libérer totalement les chevaux, quitte à fréquenter les rivages du fantastique. La fièvre poétique et créatrice semble contenue et ramenée à un cadre acceptable pour ne pas risquer un dérapage incontrôlé auquel on aurait pourtant bien aimé adhérer.
    Manon Roussel
    Manon Roussel

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Premier film d'une réalisatrice avec un futur prometteur !
    Courez voir ce film rafaîchissant qui vous changera des biopics classiques sur l'art. Enfin un scénario original qui vous fera explorer en profondeur le concept de muse et d'inspiration artistique.
    Max D
    Max D

    11 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Anaïs Tellene dans son premier long métrage nous fait explorer avec brio le concept de "muse" au masculin. Jouant sur les cadres et le rapport à l'art, L'homme d'argile fait s'entrechoquer la sensibilité campagnarde et bourgeoise pour permettre à l'amour de l'art, de l'artiste et du sujet de se confondre et de se figer.
    Amateurs de tous les arts, retenez bien le nom d'Anaïs Tellenne, elle sait raconter la création, à suivre...
    Magali L.
    Magali L.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    Une vraie pépite ce film ! Tellement émouvant.
    L'esthétique est parfaite, la bande son magnifique, et c'est avec un très très grand Raphaël Thiery !
    Jeremy S
    Jeremy S

    190 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Un premier film touchant, sensible, émouvant, grave et pourtant drôle et plein d'humanité . Baigné dans une musique envoûtante!
    Nathaliencah
    Nathaliencah

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Ce film offre une exploration magistrale de la création, de l'introspection, et du passage entre l'invisible et le visible. Les acteurs brillent par leur précision et leur sensibilité, la musique, omniprésente et variée, ajoute une dimension sensorielle captivante. Une œuvre riche en sensualité, à découvrir absolument.
    MariaChapdelaine
    MariaChapdelaine

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Bouleversée par ce film à la fois romanesque, divertissant et profond. C'est une histoire universelle qui nous est contée, qui parle à tous, et qui est mise en scène de façon singulière. Les acteurs, les images, la musique : tout est beau, émouvant, avec des touches d'humour qui font vibrer le cœur et l'esprit. Un film qui reste longtemps dans la tête une fois que les lumières se rallument.
    Antoine Cassis
    Antoine Cassis

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Une bulle de grâce déconcertante. C'est ainsi que je définirais ce premier film d'Anaïs Tellene. En effet, la jeune cinéaste s'emploie à décortiquer tout en nuance la relation de deux artistes qui se rencontrent et s'aiment, mais pas exactement de la même façon. L'extraordinaire Raphaël Thierry en muse d'Emmanuelle Devos s'amourache de cette dernière, qui elle voit en lui un corps, un physique à scuplter, à caresser, à transformer en art. Et dans cette affaire, la veritable artiste c'est la cinéaste.
    Yves G.
    Yves G.

    1 307 abonnés 3 309 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2024
    Raphaël (Raphaël Thiéry) est le gardien d’un imposant manoir familial délaissé par ses propriétaires. Il habite avec sa vieille mère autoritaire un pavillon de chasse au fond du jardin et meuble ses journées d’une routine répétitive : la chasse aux taupes, la cornemuse qu’il pratique avec un groupe amateur et les escapades en Kangoo avec la postière saute-au-paf. Une nuit d’orage déboule Garance Chaptel (Emmanuelle Devos), la propriétaire du château. Plasticienne réputée, elle s’y claquemure et soigne son chagrin en s’abrutissant de travail. Elle a décidé de prendre Raphaël comme modèle et de sculpter son portrait.

    "L’Homme d’argile" est un premier film dont l’économie repose largement sur un étrange atout : l’acteur Raphaël Thiéry, venu sur le tard au cinéma à cinquante ans passé, révélé en 2016 pour "Rester vertical". Avant d’être acteur, Raphaël Thiéry était musicien. 1 mètre 78, 115 kilos, l’homme a une trogne incroyable, dont la monstruosité est accentuée par le bandeau qui cache son oeil borgne. Le cyclope a des mains d’étrangleur. Il m’a rappelé Ron Perlman.

    Comme dans le comte de Perrault, la Bête nourrit pour la Belle une passion dévorante. Passion d’autant plus déchirante que la Bête se sait laide et qu’elle présume que son amour ne sera jamais payé de retour. S’ajoute ici une différence de classe infranchissable entre l’homme à tout faire qui n’a jamais quitté sa province et la riche artiste cosmopolite, dont les oeuvres avant-gardistes s’arrachent dans les expositions.

    Pourtant une relation se noue entre ces deux êtres si dissemblables. Est-elle amoureuse ? Elle est en tout cas artistique. Garance prend Raphaël pour modèle. Et – la figure prémonitoire du Golem praguois nous en avait averti dès la première séquence – elle va créer avec l’argile collecté par Raphaël une créature à part entière, mi-terre mi-chair.

    "L’Homme d’argile" souffre d’un paradoxe. Il est dans sa forme très modeste, tourné à l’économie sur un lieu quasi-unique, alors que son propos, qui convoque des catégories aussi intimidantes que l’Art et l’Amour, est trop écrasant.
    Béa
    Béa

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    Un très beau film .
    La réalisatrice a su mêler l'humour et les sentiments. Les scènes sont très bien filmées . Les acteurs sont excellents
    C'est vraiment un film à voir
    N.B :
    Djodjo45 n'a rien compris au film sinon il n'aurait pas écrit une ânerie pareille
    Robert Shmidt
    Robert Shmidt

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Quel beau film !!! Ça faisait longtemps que je n'avais pas été autant emporté. C'est un conte, sans artifice. Rien n'est laissé aux hasards. Chaque plan est un tableau. C'est un véritable hommage à l'art. C'est intéressant car l'intrigue est assez traditionnelle mais c'est tellement bien orchestré que cela prend une tout autre dimension. Un futur classique à mes yeux !
    JUJUBE20
    JUJUBE20

    17 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    L'homme d'argile, mélange de Quasimodo et de la Bête... La réalisatrice fait le choix du naturalisme décalé, du réalisme loufoque, de la tendresse ironique. Comme si Jean Cocteau était le fils illégitime de Maurice Pialat et d'Agnès Varda. La mère possessive fan de sitcom, la postière délurée, les musicos déglingué campent une série de personnages attachants et drôles, la salle rit à certaines répliques ou situations purement comiques, et puis par moment le film s'alanguit et prend le temps. Deux artistes se rencontrent : un prolétaire massif d'une belle laideur mais surtout joueur énamouré de sa cornemuse et une fausse châtelaine vraie plasticienne qui sublime sa propre biographie (quelque part entre Sophie Calle et Marina Abramovic). Le déclic n'est pas une étincelle, mais plutôt une longue mise à feu, qui installe progressivement une ambiance de tension retenue. La mise en scène qui joue sur un simplisme de façade magnifie le manoir, les visages et par-dessus tout les corps. C'est un film tellurique, qui part de la terre, de la boue, de l'argile pour y revenir. Raphaël est un golem, et la femme envoûtante se fait Pygmalion. Très étonnant - cela diffère de tout ce qu'on voit par ailleurs, et très prometteur.
    Loïck G.
    Loïck G.

    295 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    C’est l’histoire d’un vieux garçon de la campagne, pas beau du tout, qui joue de la cornemuse, veille affectueusement sur sa vieille mère qui le lui rend bien, et jette un œil sur le manoir voisin dont il est le gardien. Les propriétaires sont morts, le lieu est inhabité jusqu’à cette nuit d’orage où sans prévenir, Garance l’héritière frappe à la porte. Le chambardement dans le quotidien de Raphaël touche son cœur qui n’en peut plus de battre en silence pour la belle. D’autant qu’elle demeure mystérieuse dans ses allées et venues, entre campagne et manoir. Il l’observe, l’épie et prend part à l’activité quotidienne de Garance, dont il est sans le savoir, l’unique objet. Pour son premier long métrage , scénario et mise en scène, la réalisatrice nous parle d’amour et de création, de l’acceptation de la différence, du droit à la beauté , sous toutes ses formes. Elle dessine des portraits forts et quasiment uniques. Emmanuelle Devos, merveilleuse, tient là un de ses rôles les plus marquants. Raphaël Thiery lui fait face avec un amour débordant, silencieux qui rend extraordinaire la simplicité rustre de ce personnage. Sans oublier la maman, Mme Pitot, plus vraie que nature. Du grand cinéma
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    velocio
    velocio

    1 184 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2024
    Pour la réalisation de son premier long métrage, Anais Tellenne, la fille de Karl Zéro et de Daisy d'Errata (née Anne-Laure Chaptel), avait imaginé une histoire qui aurait dû donner naissance à un film fournissant beaucoup d'émotion aux spectateurs, une histoire puisant ses sources dans le mythe du Golem et dans "La belle et la bête". Cette histoire, c'est celle de la relation inégale et inégalement ressentie qui se crée entre Raphaël, le gardien d'un manoir, un joueur de cornemuse, un homme taiseux, physiquement disgracieux, et Garance, sa patronne, star de l'art contemporain version art-performance. Aurait dû ... Le problème, c'est que la réalisation n'a pas réussi à se placer dans le sillage de cette idée de départ, avec un certain nombre de choix plutôt malheureux. Un exemple : la scène qui voit Raphaël découvrir les dessins que Garance a fait de lui aurait due être remplie de tension et d'émotion. Eh bien, c'est loin d'être le cas du fait de l'ajout aux images d'une musique tonitruante qui annihile toute tension, toute émotion. Un peu plus loin, et on s'en félicite, une autre scène, cette fois ci entre Thierry et Garance, prouve que, comme c'est bien souvent le cas, l'absence de musique arrive bien mieux à communiquer de l'émotion que des flonflons fussent ils magnifiques. Au bout du compte, du fait de ces choix malheureux, il m'a fallu arriver au dernier quart d'heure du film pour ressentir, enfin, de l'émotion. Dans la distribution, Emmanuelle Devos et Raphaël Thiéry font le job et il n'y a rien de spécial à dire. Personnellement, j'ai surtout remarqué l'excellent jeu de Marie-Christine Orry, qui interprète Samia, une postière avide de rapports sadomasos qu'elle satisfait avec Raphaël. Quant au format du film, il est assez inhabituel : ce n'est du 1.33, ni du 1.37, ni du 1.66, c'est du 1.5, un format plutôt réservé à la photographie.

    Si cela vous intéresse, voici quelques anecdotes : la réalisatrice a laissé son véritable prénom à Raphaël Thiéry et a donné à Garance le nom de famille de sa propre mère, Chaptel. Le film a été tourné dans le Morvan, dans le château du Jeu, aux pieds du Mont Beuvray. Raphaël Thiéry, originaire de cette région, est un vrai joueur de cornemuse et on a donné au groupe dans lequel on le voit jouer dans le film le nom de Terra Gallica, qui est le titre du 2ème album de Faubourg de Boignard, le groupe qu'il a fondé à la fin des années 80. Quant au groupe DMR, groupe qui précède Terra Gallica lors du concert auquel on assiste dans le film, il existe depuis quelques années et Quentin Millet, son joueur de cornemuse, est un proche de Raphaël Thiéry.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    33 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2024
    Film digne d'un conte sur une femme artiste qui retourne dans son manoir et décide de prendre le jardinier au physique très particulier comme modèle. L'intrigue du film n'est pourtant que celle-ci : l'aboutissement de la sculpture.
    Par moments, cela peut faire penser à Lady Chatterley, toutefois l'aspect sensuel se heurte aux rêves du jardinier.
    L'art de manier l'argile est très bien filmé.
    L'esprit du film est assez original, en effet le jardinier entretient une relation avec la factrice dans les bois et joue de la cornemuse.
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