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    Bonne conduite
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Bonne conduite" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Dans un premier temps, le producteur Patrick Godeau a appelé Jonathan Barré pour savoir s'il avait une idée de film à lui proposer autour des stages de récupération des points de permis : "Je n’en n'avais pas, mais j’ai trouvé le sujet formidable, parce que ces stages, ouverts à tous sans distinction de sexe, d’âge ou de classes sociales, permettent à leurs participants de croiser des gens qu’ils ne rencontreraient jamais ailleurs."

    "Ce qui peut évidemment donner lieu à des situations cocasses. Toutefois, mon premier réflexe a été de me dire que ce sujet n’était pas vraiment pour moi. En outre, Coline Serreau avait déjà fait en 2014 un documentaire, à mon avis, insurpassable sur le sujet (Tout est permis), et je ne voyais pas comment je pourrais faire mieux. Mais Patrick a insisté, en me disant qu’il pensait plutôt à un film de genre. Et ça a fait tilt."

    "L’idée d’une histoire autour d’une tueuse en série m’est tout de suite venue à l’esprit. De fil en aiguille, cette tueuse est devenue une animatrice de ce genre de stages qui, pour venger la mémoire de son compagnon adoré, fauché par un chauffard, n’aurait plus qu’une obsession : zigouiller tous les conducteurs responsables d’accidents mortels qui tomberaient sous sa coupe. À partir de là, j’ai élaboré mon scénario."

    Pourquoi la Bretagne ?

    Jonathan Barré est né à Quimper, a grandi à Douarnenez (dans le Finistère) et habite en Bretagne. Le metteur en scène confie : "C’est l’endroit où je me sens le mieux. J’aurais pu tourner mon film ailleurs, mais quand l’équipe est venue en repérage à Douarnenez, elle a adoré."

    "Au départ, nous avions pensé aller nous installer à Carantec, en Bretagne Nord. C’est un coin magnifique, mais un peu trop carte postale, un peu trop chic. Pour mon histoire, je préférais un coin plus rude, plus « sardines », plus « marins-pêcheurs », plus ambiance film de Guy Ritchie."

    Et de 3 !

    Après La Folle Histoire de Max et Léon et Les Vedettes, Bonne conduite est le troisième film de Jonathan Barré, mais le premier dont le scénario n’a pas été écrit par ses deux complices du Palmashow, Grégoire Ludig et David Marsais. Il explique :

    "Comme je ne me sentais pas de me lancer tout seul dans son aventure, et que je voulais qu’il tienne plus du thriller que de la comédie, j’ai proposé à Laurent Vayriot, qui n’a jamais écrit que des polars, de travailler avec moi. Je lui ai confié la structure de l’histoire et je me suis surtout occupé des blagues. On a très bien « roulé » ensemble. Sans surprise d’ailleurs, puisqu’on avait déjà bossé ensemble. Il y a quelques années, j’avais été son assistant-réalisateur."

    Références

    Jonathan Barré pensait beaucoup à Fargo des frères Coen. Mais au final, Bonne Conduite est beaucoup plus orienté comédie. Le cinéaste avait aussi dans sa ligne de mire l’esprit de Rebelles d’Allan Mauduit, avec Cécile de France. Il précise :

    "Au bout du compte, mon film a un côté plus mille-feuilles : il alterne les genres. Une grande séquence d’émotion peut surgir tout d’un coup après un truc très cartoon. Cela peut déstabiliser, mais j’assume ces allers et retours incessants entre différentes atmosphères. Je ne suis pas fan des films qui ne jouent que sur une seule note, ou comique, ou dramatique, ou psychologique."

    Clins d'oeil

    Jonathan Barré s'est amusé à truffer le film de petits hommages à des oeuvres qu'il aime, comme Usual Suspects de Bryan Singer (1995), Seven de David Fincher (1996), Predator de Shane Black (2018), etc. Le metteur en scène confie :

    "J’ai même poussé le bouchon jusqu’à appeler le chien du film Butkus, en hommage au Bullmastiff de Rocky. J’assume complètement le côté patchwork de Bonne Conduite. En même temps, c’est, en arrière-plan, une marque de mon admiration pour Tarantino ( auquel je ne me compare évidemment pas !),qui ne se prive pas de farcir ses films de références, tout en les transformant pour en faire autre chose (rires)."

    Pourquoi Laure Calamy

    Pour Pauline, Jonathan Barré voulait une comédienne qui soit volontaire, marrante, extravertie, voire même exubérante, et surtout autant à l’aise dans le registre de la comédie que dans le celui du drame. Le réalisateur se souvient : "On m’a proposé des actrices, mais elles étaient toutes trop cataloguées dans un registre bien défini. Je dois dire que j’ai assez vite rêvé à Laure Calamy qui m’avait soufflé par son aisance et son naturel dans plusieurs films très différents, notamment dans Dix pour Cent, et dans Seules les Bêtes. J’avais peur qu’elle dise « non » ou qu’elle soit prise…"

    "Par bonheur, elle a accepté. Simplement, on devait l’attendre huit mois. Ce n’était pas grave : la temporalité du film le permettait. On l’a donc attendue. Elle a été formidable, à la fois entre, et pendant les prises. Elle s’est approprié le rôle de Pauline avec une telle facilité qu’on aurait pu croire que je l’avais écrit pour elle. Et puis, quelle camarade de plateau ! Laure a été formée au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique. Pour avoir beaucoup joué au théâtre, elle sait ce qu’est un partenaire. Ce n’est pas par hasard qu’on la demande de plus en plus. Et quelle photogénie."

    Des Guests

    Sur Bonne conduiteJonathan Barré a travaillé avec de nombreux copains, comme Thomas VDBSixtine Aupetit et Olivier Marchal. "Ça m’a amusé de proposer à ce dernier de jouer un type qui sort de taule, à lui qui est spécialisé dans les rôles et les films de flics. C’est un rôle court, mais ça tombait bien car Olivier est surbooké", précise-t-il.

    Thomas Ngijol de la partie !

    Thomas Ngijol participe au film, mais uniquement sur des photos censées représenter le fiancé de Pauline fauché par un chauffard : "Comme je fais toujours un petit caméo dans mes films, je pensais au départ mettre ma propre bobine sur les photos. Et puis je me suis rendu compte que ces photos représentaient un des personnages clés du film et qu’il fallait donc qu’elles donnent à voir un personnage charismatique et que les gens connaissent, ce qui n’est pas mon cas."

    "Comme il n’était pas évident qu’un acteur vedette accepte d’apparaitre juste en photos dans un film, j’ai longtemps cherché, et finalement j’ai proposé « l’affaire » à Thomas. Car il a beaucoup d’humour et de recul. Cela a été génial. Ma cheffe déco a accroché, partout où elle le pouvait, des photos de Thomas. Et moi, j’ai passé mon temps à lui envoyer des textos pour lui dire que c’était presque comme s’il était tout le temps avec nous", confie Jonathan Barré.

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