Mon compte
    La Fiancée de Frankenstein
    Note moyenne
    4,0
    668 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Fiancée de Frankenstein ?

    69 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    25 critiques
    3
    21 critiques
    2
    5 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Estonius
    Estonius

    2 463 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Efficacement mis en scène, ce film est une mine de bonnes surprises, on va du "touchant" avec l'humanisation du monstre génialement incarné par Karloff, au cabotinage contrôlé avec les cris de Minnie (Una O'Connor), au savant fou au jeu théâtral (le dr Prétorius) sans que cela gêne en quoi que ce soit (la scène des petits personnages dans les bocaux qui arrive comme un cheveu sur la soupe passe aussi très bien). On notera des très belle scènes de foules (de meutes devrait-on dire !) une utilisation étonnante de la profondeur du champ, des plans quasi-expressionnistes (la course parmi la forêt dont on ne voit que les troncs, le chateau), une photographie mettant la très belle Valerie Hobson et bien sûr Elsa Lanchester (qu'on voit trop peu). Le dernier quart d'heure est sublime.
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2011
    Alors en fait la Créature n'est pas mort dans l'incendie du moulin et il faut donc faire une suite (quelle nouvelle, à côté l'affaire DSK c'est de la gnognotte!!!) mais comme James Whale avait du culot et était génial ben au lieu de faire une vulgaire suite il s'est autoparodié. Beaucoup disent que ce second opus est supérieur au premier, et bien j'ai le regret de dire qu'ils ont totalement raisons (notamment par une technique et des décors encore plus soignés!!!). Pour ce faire on reprend les mêmes, Colin Clive (OUAAAAAAAIS!!!), Boris Karloff (OUAAAAAAAAAAISSSSSSSSS!!!), Edward Von Sloan (ah non, pas lui il est mort mais on était pas à une résurrection près!!!), Dwight Frye (mais sous une autre forme parce que lui aussi a été zigouillé dans le premier film!!!), tiens c'est bizarre Elizabeth a changé de couleur de cheveux et de visage (encore qu'elle ait eu le temps de se faire une coloration pendant que son futur époux chasse la Créature, OK, mais pour le visage...!!!). On rajoute une servante toquée qui provoque le fou rire à chacune de ses apparitions (Una O'Connor, énorme!!!), une scientifique du nom de Pretorius (je vous rassure ce nom annonce très bien la couleur!!!) et ses "miniatures" (scène totalement délirante pour trucages étonnants de modernité!!!), bien sûr la Créature femelle (géniales les scènes finales avec elle!!!) avec une coupe de cheveux tout droit sortie d'un défilé Jean-Paul Gaultier, et autrement soit des assassins, soit des abrutis, les deux parfois... A la question "est-ce que James Whale a foutu le plus grande nombre possible de dégénérés dans son film???", la réponse est oui. Bref, on se fend tout le temps la poire, à l'exception des scènes avec la Créature, encore plus attachante que dans le premier opus par sa recherche de l'amitié, et l'ermite aveugle qui en très fort contraste avec le reste sont très émouvantes et montrent la compassion du cinéaste pour les rejetés. Il faut mentionner aussi une partition de Franz Waxman qui est parfaitement dans le ton, des tonnes d'allusions sexuelles et christiques, dire que cette oeuvre préfigure le film d'horreur parodique, qu'elle est jouissive de la première jusqu'à la dernière seconde (petite précision : le respect de la vie dans ce film est un peu "hasardeux"!!!), que James Whale était vraiment génialement audacieux et que enfin c'est un put... de chef d'oeuvre absolu.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Aux vues de la réputation du film, je m'attendais à quelque chose de nettement supérieur au premier ( déja très bon ), à quelque chose de particulièrement bon, à un chef-d'oeuvre du genre. Imaginez ma déception, et ma tristesse, lorsque j'ai finalement dû lui assener une note de 5 sur 10, et d'environ 11 sur 20. Ce fut quelque chose de dur, je l'avoue, un véritable déchirement émotionnel. Franchement, je ne comprends pas cette réputation. Comment peut-on oser dire que le métrage est meilleur que le premier? Suffit-il de ne faire que trente bonnes et dernières minutes pour dépasser un authentique chef-d'oeuvre? Non, cela ne prend pas. Car même si le film s'avère beau, esthétique et original ( encore que c'est relatif ), rien ne pourra lui pardonner les trente premières minutes, d'une lenteur saisissante, et d'un ennui profond. Pour commencer, il faut avouer que tout y est, pendant la première partie, terriblement grotesque : le résultat final, moche au possible, est répulsant de mauvais goût : les acteurs cabotinent au possible, et l'écriture semble tenter de faire son travail, sans réellement parvenir à combler ce vide abyssal qui règne. La seule chose qui ne déçoit jamais, c'est véritablement la mise en scène de James Whale, sorte de vétéran de la Universal et de ses Universal Monsters. Sa réalisation, toujours aussi efficace, rivalise de trouvailles et d'imagination ( la scène des bocaux est un bijoux dans le genre ). De plus, elle s'avère constante, sans ne jamais baisser de niveau. Les plans, bien choisis et réfléchis, s'avèrent très poétiques. Le soucis vient donc, comme je l'ai déja exprimé plus haut, de l'écriture de l'oeuvre, complètement hors-sujet pendant plus d'une demi-heure. Elle est tout le temps dans l'excès, dans le grotesque; c'est à la fois ridicule et dérangeant, entre le malaise et le comique ( volontaire ou non, je ne saurai le dire ), au point d'en devenir complètement agaçant. La vision du monstre s'avère, comme précédemment évoqué, véritablement hors-sujet, au point d'en être complètement pathétique, et tellement décevant que c'en devient énervant. Apparaît donc une énorme rupture avec le film précédent, et qui n'est, cela va sans dire, pas de la meilleure des augures. De plus, le récit manque de sens, de cohérence, de cohésion; il n'y a pas de fil logique entre les scènes, tant de parlote que d'action. L'on ne se concentre, par ailleurs, jamais assez sur tel ou tel évènement, passant directement au suivant, sans réellement nous marquer l'esprit. Et c'est dommage, parce que cela le rend véritablement imparfait, et lui impose un gros problème de rythme, vraiment gênant ( tellement que j'ai eu du mal à ne pas regarder mon portable pendant la première demi-heure ). Pour en revenir à l'aspect esthétique de la chose, la bande-son, parfaite pour le métrage, l'illustre de manière grandiose; il pimente parfaitemen le tout, et se montre d'une étonnante, non, d'une sidérante modernité. Ensuite, au niveau du maquillage, le métrage lui même a complètement changé : le visage de Frankenstein, extrêmement différent, perd de l'aspect rafistolage du film précédent, et en tant que tel, j'ai préféré sa version d'origine, beaucoup plus touchante et viscérale. Il est donc trop simple, trop rudimentaire. Mais attention, sachez bien que je ne parle pas, là, de l'interprétation de Karloff. Ce dernier est complètement rentré dans le personnage, encore plus que précédemment. Désormais, il ne l'incarne plus, il le vit. Il ne joue plus la créature, il est la créature. Encore meilleur, il est, par delà même, encore plus touchant; il devient humain et, acquérant l'usage de la parole, s'humanise de plus en plus. Sauf qu'à partir de là, beaucoup crient au génie, à l'innovation. Mais, voyez-vous, ce serait oublier le roman que d'oser prétendre pareille chose. La créature saît parler dans l'oeuvre originale, ne l'oublions pas, allant même jusqu'à se questionner sur le sens même de la vie. Ici, son apprentissage est mené d'une bonne manière, se raccordant complètement au roman ( la scène avec l'aveugle, par exemple, est tirée, en majeure partie et dans son contexte, de l'oeuvre de Mary Shelley ). Un autre détail que je n'ai, pour le coup, pas apprécié : l'introduction. Admettre Mary Shelley dans son film, et ainsi mettre en oeuvre une mise en abîme de folie, était chose intelligente et convaincante. Seulement, c'est dans le fond que cela ne va pas, le fond étant convaincant. Le premier métrage n'étant pas du tout fidèle au roman ( mais alors vraiment pas, pour ne point avancer qu'il n'y a aucun rapport entre les deux, si ce ne sont les personnages présents dans les deux oeuvres ), ils essaient de l'y rattacher en mentant complètement sur la nature des évènements, et sur les évènements même, qui se trouvent dans le premier film, ainsi que dans l'oeuvre de Mary Shelley. Et cela, voyez-vous, je ne le supporte pas, parce que cela entraîne les gens n'ayant pas lu le livre à croire que le premier film lui est fidèle ( donc d'avoir une vision fausse des deux ), et de penser des choses complètement erronées au sujet du bouquin, de penser être cultivé et, à l'évidence, de ne l'être surtout pas. De plus, cela traduit un manque de courage évident, tant l'oeuvre revient en arrière pour ne pas se différencier de l'oeuvre d'origine; elle l'épouse donc, mais de la pire des manières envisageables. Voilà, en petite conclusion, je tiens tout de même à préciser que la fin rattrape tout de même énormément le métrage ( d'où ma note épousant la moyenne ); avec sa fiancée extrêmement convaincante, presque terrifiante. C'est ainsi que je voulais voir le métrage, pas en tant que comédie grotesque, et qui plus est ratée. et c'est dommage, parce que l'idée de base était géniale; mais là encore, elle venait du roman, et s'est vue traitée de la pire des manières. Sans dire que ce Frankenstein est un imposteur, il reste tout de même une énorme déception, un foirage presque complet, si l'on ommet de citer sa dernière partie, la seule acceptable du métrage.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    893 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Quatre ans après le phénoménal Frankenstein sort sur les écrans une suite improbable et inédite racontant ce qui s'est réellement passé après le tragique final sur le moulin enflammé. Notre docteur fou alors assagi a finalement survécu, au même titre que sa créature meurtrière qui continue d'errer dans la région. Et alors que Frankenstein se remet lentement de ses émotions, portant en lui le poids de la culpabilité, un excentrique docteur, alors mentor de Frankenstein, vient à lui et lui propose de créer une compagne pour sa première création. C'est donc le début de nouveaux ennuis pour le village... Toujours réalisée par James Whales et interprétée par Clive dans le rôle de Frankenstein et Boris Karloff dans celui de son immonde créature, cette suite conserve la même équipe que le précédent volet et seule Mae Clarke est remplacée par la moins talentueuse Valerie Hobson. C'est d'ailleurs là où le bât blesse le plus : l'interprétation. Ici très moyenne voire par moments exécrable (avec notamment Una O'Connor, qui nous ressert le même jeu hystérique que dans L'Homme invisible), elle fait baisser d'un cran la qualité du long-métrage. Reste heureusement la performance de Karloff, plus poussée et plus mémorable que le premier opus, campant désormais une créature plus humaine encore, faisant de nouvelles rencontres en quête d'amitié (avec le touchant échange avec l'ermite aveugle) puis d'amour (lors du fameux final où il découvre sa "fiancée"). Le film se base donc principalement sur l'évolution du monstre, vagabondant dans la nature, rencontrant diverses personnes qui vont travailler inconsciemment sa personnalité, en bien ou en mal. Sa "fiancée" n'intervenant finalement que pendant les trois dernières minutes du film, cette dernière n'est qu'un prétexte pour pousser la personnalité du personnage principal à son paroxysme, amenant le spectateur à le prendre désormais en sympathie et à haïr au contraire ses créateurs, les humains. Plus orientée vers l'histoire d'amour dramatique teintée de fantastique, cette séquelle joue la carte du romantisme gothique qui inspirera bon nombre d'œuvres et entrera plus facilement que son aîné au rang de film culte. Hélas, force est d'admettre que, hormis la courte présence de la fiancée et cette atmosphère plus érotique, La Fiancée de Frankenstein reste tout de même en deçà de son prédécesseur, la faute à une interprétation plus cabotine et un scénario moins inspiré. Le long-métrage reste tout de même une œuvre majeure dans le cinéma fantastique et un excellent film du genre à voir absolument.
    AMCHI
    AMCHI

    5 028 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2012
    N'ayant pas trop apprécié le Frankenstein de Whale je me lance tout de même dans cette suite et là surprise La Fiancée de Frankenstein me plaît ; on y retrouve les points positifs du précédent film une mise en scène maîtrisée et un beau N&B mais c'est le scénario que j'ai aimé cette fois-ci et qui ne m'a pas déçu. Plus d'émotion ici surtout lorsque le monstre rencontre l'aveugle, un film peut-être trop court (on aurait souhaité que la fiancée ne fasse pas une apparition si brève) mais réalisé avec vigueur. Mais encore une fois je trouve que la vis dans le cou de Karloff ridiculise un peu la création de Frankenstein. Un mot aussi sur les trucages qui sont remarquables pour l'époque notamment les minuscules personnages dans les bocaux en verre.
    cris11
    cris11

    48 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2013
    La fiancée de Frankenstein vaut essentiellement pour la nouvelle performance de Boris Karloff dans le rôle de la créature, qui parvient à faire passer toute l'émotion à travers son visage. La dimension humaine du monstre prend également plus d'ampleur avec notamment la scène où il rencontre l'aveugle qui lui apprend à parler. Une très belle scène. Il y a cependant pas suffisamment de nouveautés pour justifier une suite. De plus, il y a des personnages qui sont très mal joué et pénible comme le personnage de la vieille particulièrement agaçant. Cela reste une bonne suite, même si au final on a une impression de réchauffé malgré ce côté (encore) plus humain de la créature.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2008
    Pour pouvoir apprécier il faut replacer dans le contexte de l'époque…
    darthbebel
    darthbebel

    22 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2010
    J'ai un peu plus aimé que le précédent, ou bien est-ce parce que j'attendais moins celui-ci du coup?
    BloodyEdward
    BloodyEdward

    46 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2007
    La Fiancée de Frankenstein surpasse de très loin son ainé. Les thématiques sont intemporels, l'interpretation de Karloff inoubliable, et la mise en scène, avec ses plans obliques, ses lumières expressionnistes, et ses décors qui épouse l'action, est exceptionnelle. Porté par des personnages extravagants et un récit beaucoup plus prenant et intense que celui du premier opus, cette séquelle est une succession de scènes folles tour à tour touchantes, boulversantes, surprenantes, cyniques, mais qui toujours stimule notre imagination infantile. Un chef-d'oeuvre extremement puissant à découvrir absoluement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 mars 2016
    Encore meilleur que le premier. Whale livre une mise en scène encore plus belle et travaillée, Karloff est encore plus crédible et tout le processus d'humanisation de la créature est très intéressant et bien exploité (ce qui rend la fin très réussie).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un classique ! bon, le film ne fait plus du tout peur mais le film garde certains atouts decidément à l'épreuve du temps comme l'interprêtation de Boris karlof et d'Elsa lanchester, le maquillage (du grand jack pierce), un bon scenario (plus très original maintenant, mais bien exploité) et une bonne réalisation à la James Whales qui retrouve ici son actrice (de second rôle) fêtiche : Una O'connor...
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2008
    Le réalisateur se débarrasse du côté appliqué et illustratif de l’adaptation fidèle au roman. Du coup on a beaucoup d’humour (très britannique) et des inventions poétiques. Dans le registre humoristique j’avoue un faible pour les homoncules sous cloches de verre avec leurs chamailleries amoureuses. Il y a eu le même phénomène avec la série des Frankenstein de T. Fisher pour la Hammer. Au fur et à mesure le mythe était pris dans des versions de plus en plus délirantes… avec toujours un humour très « british ».
    selenie
    selenie

    5 425 abonnés 6 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    Le fim démarre après un prologue clairement superflue car il n'a rien de tangible vis à vis du premier film. Le film prend une réelle envolée lors de l'arrivée du docteur Pretorius, savant fou qui va tenter de convaincre son collègue Frankenstein de poursuivre leurs expériences. La scène des bocaux de Pretorius est magique de bien des manières. Pretorius vole la vedette de Frankenstein en savant fou pourtant lucide et maitre de soi. Le film est d'une perfection toute gothique, alliant à merveille le côté pathétique d'un être créé à partir de cadavre et son envie toute humaine de vivre et de survivre. Dommage que, outre le prologue, la fin ne soit pas à la hauteur...
    Site : Selenie
    Eselce
    Eselce

    1 197 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2020
    La fiancée de Frankenstein est une suite convenable à Frankenstein. Un peu niais tout de même, des doublages français au premier abord laborieux mais on passe un moment sympathique alors qu'il s'agit d'un très vieux film.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2014
    Cas rare dans l’histoire du cinéma d’une suite surpassant le film initial (des situations que l'on trouve généralement que dans le cadre de trilogies), La fiancée de Frankenstein est le premier des films fantastiques produit par la Universal a ne pas être directement adapté d’un des romans de la vague gothique, une originalité compensée par l’ingéniosité avec laquelle la scène d’ouverture imagine le film comme un récit directement narré par Mary Shelley, auteure de Frankenstein, à son contemporain Lord Byron. La poésie dramatique de ce scénario vient de la façon dont il apporte au personnage interprété par Boris Karloff davantage d’humanité en lui faisant apprendre à parler et en lui donnant envie de se trouver quelqu’un qui le comprenne. Le rôle-titre est en fait une dualité assez troublante (qui a pour beaucoup participé à la confusion entre le scientifique et le monstre), celui de donner à la fois une fiancée au docteur Henry Frankenstein et de créer un alter-égo féminin à sa créature, un personnage qui, même s’il n’apparaitra que dans les dernières minutes du film, restera une figure mythique grâce notamment à sa coupe de cheveux inspirée des gravures de Néfertiti.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top