Derniers Avis : The Rocky Horror Picture Show - Page 2

Fantaisie rock LGBT très enlevée et caricaturale, déjantée, avec de bonnes trouvailles de mise en scène et de montage, à défaut de scénario, revisitant Frankenstein et Dracula à sa façon.

Ventre Saint-Gris ! Qu'était-ce que ceci ? Un trip sous substances récréatives ? Un hommage aux films d'horreurs ? Une comédie burlesque ? Tout à la fois ? Rien de tout ça ? Ou alors un film ultra avant-gardiste ? Comment ai-je pu passer à côté d'un tel choc cinématographique ? Impossible de se dessaisir de la sensation d'assister à la mise-en-scène d'un esprit dérangé. The Rocky Horror Picture Show présente tout d'une démence filmique et pourtant tout se tient, tout est à sa place sur le plan thématique. Sa très longue introduction à la paire de lèvres rouges chantante nous prépare déjà à l'expérience singulière que constitue cette œuvre atypique. Jim Sharman et Richard O'Brian confrontent deux modes de vie opposée dans un défouloir Rock'n'Roll et s'en servent autant pour les glorifier que pour dénoncer leurs extrêmes. Des puritains aux mœurs coincés aux transsexuels comparés à des extra-terrestres, tout y passe et dans la joie. Porté par des morceaux démentiels et des interprètes au top de leur forme, dont un Tim Curry absolument génial, le film pousse le délire de la comédie musicale jusqu'à des territoires jamais atteints (ou que personne n'a jamais osé atteindre) à tel point que c'est impossible de s'ennuyer ni même de détacher son regard, on se demande jusqu'où ça pourrait s'arrêter, une limite est toujours franchie, et la fin le fait bien comprendre en allant jusqu'à dire qu'ils sont partis trop loin. Tous les genres mixés dedans ne tiendraient pas sans cette ambiance endiablée pour faire la liaison, à ce titre The Rocky Horror Picture Show mérite son statut d'ovni intemporel. Une pépite à voir au moins une fois dans sa vie !

Revu pour la sixième fois, juste pour le plaisir. Même si ce film culte à la B.O incroyable, foutraque et jubilatoire de 1976 ne vaut pas mon film préféré toutes années confondues, " Phantom of the Paradise", chef d’œuvre absolu de Brian de Palma, sorti en 1975, les similitudes sont foison dans le psychédélisme, le doigt d'honneur aux conventions, l'insolence et la rébellion.
Il faut faut le voir dans un cinéma où les gens rejouent les scènes devant l'écran, chantent, s'abritent sous des journaux et s'aspergent avec un pistolet à eau, cela est juste jubilatoire, festif. Devenu Culte culte avec le temps, tout bon cinéphile se doit au moins de vivre une fois l'expérience du " Rocky Horror Picture show" ...

Un ovni cinématographique ! Film sorti dans les années 70 et qui a vieilli, mais qui reste intéressant et révolutionnaire car porter un film avec un héros transgenre est assez avant-gardiste pour cette époque (voir la notre aussi en passant) la bande originale est entraînante, la mise en scène est agréable et le scénario est plus ou moins réussi

Ovni du cinéma, espèce de gros délire qui a le mérite d'aller à fond dans son coté déjanté. Les musiques et les chorégraphies très entraînantes sont les gros points fort du film. Heureusement car l'histoire n'est pas très intéressante et les effets spéciaux sont ridicules. Il faut féliciter le courage de la société de production car on a peine à croire que ce film aille aussi loin dans le coté transsexuelle dans un monde aussi puritain des années 70.
Ceux qui ne sont pas fan des comédies musicales risquent de rester sur le bord de la route mais le statut culte que le film a obtenu au fil des années n'est pas usurpé.

"The Rocky horror picture show" ou " On a retrouvé Freddy Mercury... Il était en exil en Transylvanie "

J'aime pas les comédies musicales... Et de manière générale les chansons dans les films me font gerber... Les Disney compris... Et celle-ci pas plus qu'une autre... Des gens qui s'arrêtent en plein milieu d'une action pour tous chanter en coeur (et sans se concerter) une chanson racontant les états d'âme du lead singer, ça me les brise menu... Seuls le "Livre de la jungle", "les blues Brothers", "Gainsbourg une vie héroïque" et "O'Brothers" méritent mon plus profond respect...
Pour autant certaines comédies musicales permettent de faire connaitre certains tubes planétaires brillants ("Let the sunshine In" ; "Memory" ; "You're the one that i want" ; voire même "l'envie d'aimer") et rien que pour ça je ne vais pas souhaiter les pires atrocités pour les créateurs de ce genre de film... Je me contente de ne pas regarder leurs productions, c'est tout...
Mais certaines fois on vous parle de film culte à voir... du coup vous vous forcez un peu... Et le résultat ne manque jamais je suis toujours déçu... "Sweeney Todd" c'est une bouse. "Les parapluies de Cherbourg" une tannée" et pour ce que ça nous intéresse ici "The Rocky horror picture show" qui est sans doute ce que j'ai vu de pire dans le genre...
Les chansons sont nulles, l'histoire est plus que capillo-tractée vu ce qu'il reste sur le crâne de riff-raff qui est l'un des co-auteur de la pièce de musical...ET ce qui semblait choquant en matière de sexualité à l'écran dans les 70's ne ferait plus rougir un enfant de moins de 12 ans aujourd'hui... Y a même pas un sein nu... Enfin les tenues des acteurs ne choquent plus une seule personne qui a vu des images d'un défilé de Jean-Paul Gaultier...

La seule chose qui explique qu'on voue ce film aux nues c'est juste la nostalgie parce que ça rappelle aux générations qui font l'opinion culturelle aujourd'hui leurs folies sexuelles de leur jeunesse... Il y a maintenant presque 50 ans....

Même si le film a beaucoup vieilli, cet opéra rock parodique et complètement trippé conserve le charme et la liberté des années 70 grâce à ses stars du glam rock et sa géniale BO. Une œuvre culte.

Souvent présenté comme un film culte, je ne m'attendais toutefois pas à ça. Chef-d'œuvre visuel, "The Rocky Horror Picture Show" est pour le moins un film singulier. L'histoire est complètement barrée, tout comme les situations. Les personnages sont tous plus excentriques les uns que les autres. Après, je dois avouer que j'ai quand même été légèrement déçu, je m'attendais à plus d'horreur, moins de musical. Néanmoins je n'ai pas été déçu par le côté visuel de l'ensemble, mélange de gothique et de flamboyance dans les couleurs.

Ce film mérite bien son statut de film culte avec ses chansons ultra dynamiques, le coté loufoque et l'incroyable performance de Tim Curry. Le film est très divertissant, une mise en scène soigné et des chansons toutes exitantes les une que les autres : science fiction, the time wrap, sweet travestie.... Les acteurs sont tous très bons et chantent super bien surtout Tim Curry qui nous livre un performance inoubliable.C'est complètement what a fuck et fun. Les décors sont bien fait aussi. Malgré son statut de film culte , le film est loin d'être parfait car le film se concentre trop sur les chansons que sur le scénario. L'intrigue est assez simpliste et vide. On ne comprend pas spoiler: quel était la mission de frank , du coup sa mort est incompréhensible
. On ne comprend pas non plus pourquoi spoiler: Tim Curry apparait sur les photos au début du film
, spoiler: à quoi sert le professeur handicapé et à quoi sert t'il
. Le titre est un peu incohérent car rocky n'est pas le point centrale du film. Une comédie musical imparfaite mais très fun, divertissante , bien réalisé et extrèmement bien joué. Un film qu'on n'est pas prêt d'oublier.

Le film est peut etre un peu long a commencer, mais des qu'on entre dedans, il est genial. Certe le film n'a aucun sens mais c'est un chef d'oeuvre. Le film est drole et l'ambiance parfaite, et c'est ce qui rend le film si bien. Ca sort de ce qu'on a l'habitude de voir. Ce film est un classic, on en trouve des references partout.

Un délire avec des extraterrestres transe et gay dans un manoir qui parodient Frankenstein en comédie musicale et de manière un peu trash, que demander de plus, un film fou, un cauchemar qui donne du plaisir, on se retrouverais presque à chanter la musique du film. Parlons de cette musique, musique du siècle, enfin plutôt une des Bande Originale de comédie musicale les plus folles du monde, un film à ne pas rater, une expérience folle et marquante, à voir absolument et en plus ultra fun.

Un musical totalement décalé qui a gagné son statut de film culte avec le temps . C est très agréable à regarder et drôle aussi . On prend un vrai plaisir car les musiques sont rythmées et rock. De plus pour l époque il y a pas de "message" dont la tolérance qui a dû faire grincer pas mal de dents ...

Immense fresque décadantesque où le show parodique côtoie le voyage esthétique mêlé de sa néogothique cinéphilie aux créations les plus transgenres. Tout est pris de mouvement, semble régi par une instabilité tout autant déconcertante que savoureuse évoquant – on peut le supposer – la porosité sexuelle ; car tout est question de frontières, de délimitation entre l’au-delà et l’en deçà : un alien charnel entendu comme autre comme différent comme marginal à qui l’on fait miroiter sa forteresse intergalactique, une route barrée bientôt substituée par un château où l’ascenseur monte au septième ciel et descend dans les brûlantes limbes de la passion interdite. On aime s’y perdre, faire fausse route et se laisser happer par de folles compositions musicales, terrifiants chants de sirènes chimériques appelant à elles les matelots égarés. The Rocky Horror Picture Show est un choc cinématographique majeur dont le statut de film culte ne doit pas évincer les qualités intrinsèques qui font de lui un chef-d’œuvre, une création née dans la folie et la transgression, frappée du signe du plaisir absolu et donc maudite.

Une comédie musicale qui ne manque pas d’air(s) : les chorégraphies grivoises en occupent la quasi-totalité. Leur rôle, habiller les états d’âme scandés en chœur par les personnages, des héros grimés gesticulants, à la vertu petite mais la fougue communicative. Ce n’est pas là de quoi plaire à toutes les grands-mères, certes même quarante ans plus tard. Bisexuels, androgynes, travestis, les occupants de ce manoir envoient valser toutes les conventions, et ils sont si fiers qu’ils le clament haut et fort sur un glam rock qui vit là sa pleine apogée. Le budget ridicule transmet lui-même le charme suranné d’une série B culte, et les acteurs, pour la plupart issus du théâtre, jouent la carte du music-hall à fond. Ô surprise, le résultat est franchement plaisant. L’intrigue est à la fois mince et lourde, mais on s’y fait bien, car on ne vient là au fond que pour retrouver l’ambiance des saloons dansants, des nuits dans des cabarets sombres peuplés d’êtres étranges, des rades brumeux dont on ne ressort chancelants qu’au petit matin. Inégal, maladroit mais si enthousiasmant, ce show du blondinet Rocky Horror est un témoin pas comme les autres d’un courant qui l’est tout autant. A vos VHS.

Il y a un peu plus de 40 ans, sortait une comédie musicale au cinéma et faisait un bide monstrueux. Il était sulfureux, au petit budget et était distribué de façon discrète. Pourtant, le premier "midnight movie" produit par une major allait devenir, grâce à ses fans hardcore, un film culte jusqu'à ce qu'aujourd'hui, il soit encore diffusé dans des salles de cinéma, ce qui fait de lui le détenteur de la plus longue sortie en salle de toute l'histoire du cinéma !

Et par fans hardcore, j'entends quelque chose qu'on n'a jamais vu avec aucun autre film : des fans qui, lors des projections, sont habillés comme dans le film, refont les répliques du film et rejouent toutes les scènes en étant organisés par troupes.

On ne peut comprendre cet engouement qu'en ayant vu l'objet de cette folie. "The Rocky Horror Picture Show" est un film totalement à part. Il a sa propre personnalité qui le rend original. Une sorte de grand cinéma : grandiloquent, décadent, ahurissant, les adjectifs ne manquent pas pour le qualifier.

Mais ce qui caractérise le plus ce film, en dehors de ses costumes excentriques, de ses décors qui font clairement penser aux productions de la Hammer ou de sa tension sexuelle (homo ou hétéro) permanente, ce sont ses chansons, présentes très régulièrement. Elles sont toutes très entraînantes. Il n'y en a pas des meilleures que d'autres, elles sont toutes au même niveau et ce dernier est situé très haut.

Et pour ne rien enlever, les acteurs sont non seulement charismatiques mais en plus ils chantent bien. J'ai ainsi découvert le timbre de voix de Susan Sarandon et elle m'a impressionné !

Bref, "The Rocky Horror Picture Show" est l'une des meilleures comédies musicales que j'ai eu la chance de voir. Une bonne dose d'énergie débridée et de joie de vivre envoyée en pleine face.