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Appeal
135 abonnés
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4,0
Publiée le 10 juin 2008
Des studios ghibli mais pas réalisé par Miyazaki, Pompoko en est sans doute le meilleur dessin animé. Si il se révèle moins magique et moins subtil que les oeuvres du maître, Pompoko y gagne en humour, souvent grinçant, fortement appréciable. De plus, il a pour vertu d'évoqué rapidement la politique mais surtout de parler d'écologie, mais de façon amusante et originale, de façon à créer une prise de conscience chez les enfants notamment. Plus léger dirons nous mais il y gagne en sympathie.
Si son ambiance champêtre, ses personnages attachants, ses graphismes colorés et son humour ne le font pas penser, Pompoko est pourtant l'un des films les plus violents, agressifs envers le spectateur, après le légendaire Salo de Pasolini. Car Takahata ne se contente pas de nous raconter une histoire, il nous place dans la peau des humains, dont on ne voit jamais le visage, et qui éliminent les tanukis sans lutter, sans percevoir l'opposition, l'écrasant inconsciemment en modelant la nature à son confort. Le comble de l'humiliation pour les tanukis (qui sont associés aux aïnous dans l'esprit de Takahata, peuple natif du Japon mais parqués dans des réserves comme les indiens d'Amérique) est que leur ultime tentative de révolte sera appréciée par les humains comme un magnifique spectacle, violence indicible que cette ignorance de l'attaque adverse. Seuls les tanukis capables de "devenir" des humains pourront survivre, assimilation forcée des peuples minoritaires. Le constat du film est terrible, désespéré. Les minorités, les plus faibles ne peuvent lutter car ils n'existent tout simplement pas aux yeux des majoritaires. Implacable et effrayant, surtout que le message est détourné par le récit cocasse de la vie quotidienne des tanukis, incapables de maintenir une discipline stricte sur la durée.
Coup de cœur pour ce film d'animation signé hayao miyazaki. Cette fois l'artiste adapte des animaux dotés de mystérieux on ne s'ennuie pas. A chacun sa technique pour surprendre le spectateur et faire de ces animaux un véritable compte imaginaire. Le film se regarde du début à la fin sans voir le temps passé. Encore une fois le pari est gagné. Le succès du film confirme la réputation du maitre miyazaki.
Une fois n'est pas coutume pour le studio Ghibli (que j'adore vraiment) qui est un peu spécialiste du genre, on nous sensibilise sur les méfaits de l'action de l'homme sur la nature (noble intention); sauf qu'ici j'ai été déçu par le fait qu'il y ait quand même pas mal de longueurs, je me suis parfois un petit peu ennuyé même si, rien que pour la bonne réalisation graffique, ce film se regarde assez bien.
Je trouve Pompoko très décevant par rapport aux créations des studios Ghibli : des bébêtes pas très attachantes, pas très belles (c'est mon avis mais bon), une histoire avec peu de rebondissements, en fait c'est un peu long et assez répétitif. On ne retrouve pas du tout cet univers magique qui est présent dans tant de films de Miyazaki et des studios Ghibli... Evidemment, la priorité devait être de faire passer ce message écologique...
Sorti en France 10 ans après le Japon,"Pompoko"est une formidable fable écologique des studio Ghibli.Réalisé par Isao Takahata(le plus proche collaborateur de Miyazaki),Pompoko s'attache à la déforestation et l'urbanisation constante,néfaste pour l'éco-système.Les tanukis,animaux mythiques au Japon,peuveut se transformer à volonté.Ils vont se servir de leurs pouvoirs pour tenter de faire fuir les humains,mais on ne peut arreter l'action de l'homme...Mélancolique,drole,message profond...Pompoko par ses différents niveaux de lecture,s'adresse plus aux adultes qu'aux enfants.Pourquoi une seule étoile?Car 1h59 pour un film d'animation,c'est beaucoup trop long.De nombreuses scènes se répètent et il n'y a pas de personnages principaux clairement identifiés.Honnètement,meme si ce n'est pas le meilleur animé Ghibli,l'éloquence de son message en fait un divertissement intelligent.
Adorable conte des temps modernes pour les grands et les moins grands. A déguster sans modération. Une très bonne réalisation, un scénario frais et original, de belles images, un message sur l'Homme. Il y a quelque chose de pétillant, on se laisse prendre au jeu, la mécanique fonctionne bien. On rit quelque fois, on est amusés souvent, parfois on pourrait se surprendre à verser une larme. Bref, un film touchant, émouvant... Une petite pépite !
Fans de Miyazaki, ne vous y fiez pas forcément. Très différent du Tombeau des Lucioles (même auteur) ou des Miyazaki, ce film est bizarre et m'a mis un peu mal à l'aise. Déja, on ne s'attache pas du tout aux bestioles, antipathiques à mon gout, et l'histoire n'est pas très recherchée. Reste des dessins magnifiques (dignes de Miyazaki pour le coup) et un message écolo à faire passer. Attentions, ce n'est pas un film pour les enfants.
Pompoko est un dessin animé pour enfant qui délivre un message écolo? Mouef... Deja le film est très drôle mais décalé et je ne suis pas sur que voir des tanukis jouer avec la peau de leurs couilles ou prendre des douches froides pour calmer leurs ardeurs sexuelles ce soit vraiment de l'humour "pour enfants" à 100%. Le film commence également comme une fable écolo gentille où on veux sauver la forêt mais il se poursuit comme une lutte désesperée pour survivre et se termine sur un echec cuisant. Les tanukis sont finalement, comme des hommes du 20ème siècle contraints de voir disparaitre les paysages de leur enfance, de gagner de l'argent, d'aller vivre en ville, de se fondre dans la masse, de se transformer en ce qu'ils ne sont pas ou de disparaitre. Le tanuki qu'on a toujours connu n'existe déja plus que dans des espaces protegés ou dans la tête des anciens tanukis qui n'ont plus que la nostalgie de leur ancienne vie. "Tanuki tu es mort!": c'est plus que de l'écologie ça, c'est de la douleur!
Une jolie fable mettant en scène de mignons petits animaux, des Tanukis, luttant pour une cause juste et universelle : le respect de la nature. Mais l'histoire est décevante car trop limitée (un exemple local à l'ouest de Tokyo présenté au travers de croyances ancestrales qui sont inconnues à beaucoup d'occidentaux), mais Pompoko est également en deça des productions habituelles du studio Ghibli : le film est long, répétitif et sans grand rebondissement.
Nous étions 3 amis seuls dans la salle et ce le jour de sa sortie à la première séance. Le film ne mérite pas le manque d'intérêt des spectateurs. En effet c'est une fable écologique nécessaire pour nous faire prendre conscience de l'état de la planète. Le film a 12 ans et rien n'a vraiment évolué ce qui rend le message toujours aussi fort. L'animation n'est pas déplaisante et les personnages attachants.
Si Miyazaki sait parfaitement aborder des sujets de manière poignante mais également avec une grande poésie, Takahata s'en révèle, exception faite de son unique chef d'uvre Le Tombeau des Lucioles, incapable. Si dénoncer l'expansion sauvage de l'urbanisme, la disparition de la forêt et des espèces animales est plus qu'honorables, le film n'est à aucun moment touchant et de ce point de vue, c'est une catastrophe. D'autant plus que le réalisateur essaye de couvrir ça par de l'humour enfantin peu communicatif, de l'extravagance inappropriée. Je ne me suis donc pas intéressé au sort des tanukis, et cette dénonciation plus que maladroite des excès des hommes m'est vraiment indifférente. Comme pour le très médiocre Kié, la Petite Peste, Takahata livre un film bassement consensuel, destinés à des gamins comme un vulgaire et banal Disney, et fait encore une fois une fixation sur les coucougnettes de ses protagonistes (il faudrait vraiment qu'il aille voir un psy, ça devient sérieux). On retrouve un character design laid, une animation très quelconque, une musique mal choisie, des personnages inattachants. En somme, Takahata n'est pas un génie (mais il faut bien vendre).