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    The Lodger: A Story of the London Fog
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    Benjamin A
    Benjamin A

    632 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2014
    1000 !!!! Cette millième critique sur allociné sera pour le dernier film du maitre qu'il me reste à visionner... :

    « This is the end ...» Dernier film du maitre du suspense qu’il me restait à visionner et c’est avec une certaine pointe de mélancolie que je me dis qu’excepté quelques épisodes de la série TV je ne découvrirais plus rien d’un cinéaste qui m’a énormément marqué.

    C’est ici son second film existant (sachant que « The Mountain Eagle » est considéré comme perdu). Il nous emmène dans les rues de Londres, là où l’ « Avenger », un tueur en série qui assassine des jeunes femmes blondes sévit. Il nous fait suivre Daisy, une jeune fille qui s’éprend d’un étrange locataire, mais son petit ami, un détective en plus d’être jaloux, soupçonne cet étrange détective d’être le tueur en question …

    J’ai bien fait de me garder celui-là pour la fin, c’est son meilleur film muet et l’un de ses meilleurs films sur son début de carrière. D’ailleurs il dira lui-même à François Truffaut qu’il considère « The Lodger » comme son premier vrai film.

    On retrouve dans « The Lodger » plusieurs éléments qui feront la renommée du maitre par la suite (les blondes, le psychopathe, le suspense…). L’intrigue (adapté du roman « The Lodger » de Marie Belloc Lowndes) est bien ficelé et efficace et les personnages sont intéressants tout comme les relations qu’ils développent entre eux. Hitchcock joue sur peu de choses, il laisse planer le doute sur le locataire simplement avec des petits détails, une écharpe ou des portraits. Il instaure un climat mystérieux et sombre tout en utilisant très bien la musique. Il sublime aussi un Londres froid, noir et criminel.

    Derrière la caméra, il se montre déjà brillant. Tout est bien travaillé et maitrisé et il nous offre quelques scènes mémorables tels que ce mouvement de foule final ou les scènes entre le locataire et Daisy. Ivor Norvello est une fois de plus impeccable dans un rôle ambigu et June Tripp lui rend bien la réplique.

    Un très bon Hitchcock et assurément le meilleur parmi ses premiers films (et notamment ses muets). On retrouve déjà plusieurs éléments que l’on retrouvera dans certains de ses plus gros succès et il nous livre un film très bien réalisé, captivant, efficace et bien ficelé.

    Fin de la critique.

    J’en ai donc terminé avec les films du maitre, il n’aura pas fait que des grands films, loin de là même (sur 55 existants, c’est logique !) mais un réalisateur qui m’a énormément marqué et qui m’a aussi donné cette passion pour le cinéma (grâce à un prof d’anglais en 4ème qui nous avait diffusé « Psycho » en VO sous-titrée anglais … ha le sadique !). Je prendrais toujours plaisir à revoir ses perles parfois injustement méconnu (Une femme disparait, Les 39 marches …) ou bel et bien connu (Psycho, Vertigo) ainsi que mon préféré « Rebecca » et a essayé de mieux apprécier certains qui m’ont déçu (les deux versions de « l’homme qui en savait trop » entre autre) et de m’attaquer à tes épisodes de la série « Hitchcock présente ».

    Thanks & Goodbye sir…
    norman06
    norman06

    280 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2014
    Un coup d'essai et un coup de maître pour ce premier Hitchcock. Très bon récit criminel et sentimental, avec une ambiance expressionniste prenante. Méconnu et splendide.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    245 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    Après un premier long métrage romantique et un deuxième film, tout aussi mélodramatique mais perdu, renié et introuvable, Alfred Hitchcock put se mettre au travail sur son troisième film, The Lodger, son premier thriller.

    Le film, basé sur une pièce (adaptée 4 fois) de Marie Belloc Lowndes est un thriller sur un tueur sanguinaire, très inspiré de Jack l’Eventreur, un suspect, une famille avec sa fille courtisée par un policier sur l’enquête… Rien de bien passionnant sur le scénario mais le film parfait pour montrer son talent de conteur, aussi bien technique que narratif. Et Hitchcock s’en donne à cœur joie en multipliant les références à l’expressionnisme allemand qui était en plein essor à cette époque, en trouvant des effets de mise en scène étonnants, comme cette étage transparent qui nous permet (sans le son, c’est un film muet) de voir ce que le locataire fait au premier étage quand la caméra est au rez-de-chaussée et en castant d’excellents acteurs comme Ivor Novello et Malcolm Keen. Certains plans sont fabuleux, comme cette scène de séduction entre June et Ivor Novello ou cette fin, excellente. On ne peut alors que regretter un suspense cousu de fil blanc.

    Sans être un film indispensable, The Lodger s’impose, encore aujourd’hui, comme un très bon thriller, sans véritable suspense, mais avec des vraies idées de mise en scène.
    Gonnard
    Gonnard

    208 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2010
    Un polar très décevant quand on sait qu'il est l'œuvre du maître du suspense. Malgré une durée d'1h15, il manque cruellement de rythme. L'enquête avance à pas de loup. Elle présente par ailleurs peu d'intérêt. Les soi-disant indices, le triangle et la signature du tueur, se révèlent au final complètement inutiles. Pourquoi est-ce rageant ? Tout simplement parce que les années 20 sont l'époque de l'âge d'or du roman policier. Avec un genre en plein expansion, Alfred Hitchcock aurait quand même pu faire mieux qu'un simple remake de "Jack l'éventreur". En outre, le policier menant l'enquête ne passe pas pour un fin limier, bien au contraire. Au fur et à mesure que l'intrigue progresse, des cornes lui poussent sur le crâne et il se vautre presque avec plaisir dans le ridicule. La remarque peut être d'ailleurs étendue à l'ensemble des personnages, tous plus burlesques les uns que les autres. Entre le locataire tout droit sorti d'un asile d'aliénés, la mère hobbit qui passe son temps à faire la tambouille et enfin le père qui a autant d'initiative qu'il possède de cheveux sur la tête, le tableau fait peur. D'autant que le jeu des acteurs est ultra théâtralisé. On comprend bien qu'il s'agit de pallier l'absence de dialogues, mais tout de même. Le cadrage est finalement ce que Hitchock réussit le mieux dans "The lodger". La scène finale notamment quand on voit la foule débouler dans les rues londoniennes en contre-plongée. Mais rien de bouleversant non plus. Bref, une œuvre bien mineure dans la filmographie hitchcockienne.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 664 abonnés 12 092 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2009
    Visuellement marquè par l'expressionnisme, "The Lodger" confirme le goût d'Alfred Hitchcock pour les analyses psychologiques! Très èloignè du drame policier, le film est entièrement construit sur la psychologie des personnages! Hitchcock n'hèsita pas à faire appel à la complicitè du public pour qu'il participe mieux au film! Le thème de l'homme injustement accusè procure aux spectateurs un grand sentiment de danger personnel, car ils s'imaginent plus aisèment dans une telle situation que dans celle d'un coupable en train de s'èvader! A noter la prestation impeccable de Ivor Novello, une mise en scène (dèjà) virtuose et des èclairages savants pour rendre un Londres nocturne formidable! Un des premiers grands films d'Hitchcock...
    AMCHI
    AMCHI

    4 903 abonnés 5 932 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce muet d'Alfred Hitchcock s'inspire des "exploits" bien macabre de Jack l'Eventreur. Déjà brillant, The Lodger nous offre notre comptant de suspense en nous faisant douter sur la culpabilité du jeune héros. La scène finale est fascinante lorsque tout le monde se précipite sur lui, persuader que c'est le coupable. Mais va-t-il se faire lyncher ? Est-il bien le coupable ? Vous le serez en regardant ce bon suspense.
    selenie
    selenie

    5 281 abonnés 5 990 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    On remarque d'emblée deux choses dans ce film : la teinte de couleur de pellicule et le (sur)jeu de certains acteurs. Pour les couleurs, c'est une technique très répandu notamment lors de la période du cinéma Muet, chaque couleur étant surtout un indicateur de lieu. Plus gênant est la différence de jeu des acteurs. Ainsi, on sourit un peu quand Ivor Novello appuie de façon presque caricaturale le coté mystérieux de son personnage, on est par contre bluffé par les nuances et le contrôle du couple Marie Ault-Arthur Cherney. Mais ensuite on suit avec délectation l'évolution du récit dont on perçoit toute la modernité (tant et tant de films ensuite qui copieront ce canevas !). Le réalisateur impose la femme comme cause à l'insu de son plein gré du crime, il impose aussi la première "blonde hitchcockienne", il instaure le faux coupable qui sera presque un fil conducteur dans sa filmo. Le réalisateur signe une mise en scène inventive et toujours en mouvement, usant entre autre de la plongée-contre-plongée (escalier) ou comment on imagine les cents pas d'un homme à l'étage à travers un "plancher de verre". Le succès et l'excellente réception critique font bientôt de Hitchcock le réalisateur le plus réputé et le mieux payé du Royaume-Uni.
    Site : Selenie
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 137 abonnés 3 965 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2019
    “The Lodger : les cheveux d’or” est un film muet qui raconte comment de jeunes femmes blondes sont assassinées par un tueur en série. Lorsqu’un mystérieux homme se présente pour louer une chambre chez les parents d’une jeune fille blonde, le petit ami de cette dernière, qui est aussi le détective chargé de l’affaire, devient jaloux et le soupçonne d’être le vengeur. Considéré comme le premier vrai "Hitchcock Picture" par François Truffaut, il est vrai que l'obsession des blondes, le voyeurisme, le lynchage et l'accusation à tort deviendront des thématiques récurrentes du réalisateur. Si l’histoire reste assez classique, on peut déjà saluer un style de mise en scène remarquable pour l’époque. La caméra remplace les yeux du tueur pour mieux provoquer un sentiment d’appréhension chez le spectateur. Dans ce film, Hitchcock y fait également son tout premier caméo.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Acidus
    Acidus

    595 abonnés 3 633 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2017
    De sa pèriode muette, "The lodger" est assurément son film le plus hitchcockien et le plus réussi. Le maître du suspens gagne ici ses galons de cinéaste talentueux et prometteur malgré quelques oeuvres suivantes peu reluisantes comme "Easy Vertue". Il faut dire qu'en s'attaquant à une histoire de tueur en série à la Jack l'éventreur, le réalisateur s'attaque à un genre qu'il va marquer à jamais de son empreinte : le thriller. Hitchcock soigne sa mise en scène en multipliant les audaces et les effets de style et arrive à créer une ambiance mystèrieuse qui se maintient tout au long de l'intrigue. Le scénario, quant à lui, ne présente pas de réelles surprises et les principaux dénouements sont aisément devinables. Ce sera ma seule grosse réserve.
    Ricco92
    Ricco92

    167 abonnés 2 067 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2021
    Bien qu’étant son troisième long-métrage, Les Cheveux d’or, plus connu sous son titre original (The Lodger : A story of the London fog) est le premier film où la patte d’Alfred Hitchcock transparaît réellement. Après deux drames (Le Jardin du plaisir et The Mountain Eagle, aujourd’hui disparu), il signe son premier film à suspense où apparaît de nombreuses figures scénaristiques et stylistiques que l’on reverra plus tard dans son œuvre spoiler: : l’obsession des femmes blondes (qui est ici celle du meurtrier), l’innocent accusé à tort, le héros menotté, l’escalier filmé en vue zénithale (on pense à Sueurs froides et surtout à Psychose) ...
    Cette adaptation du roman de Marie Belloc Lowndes marque aussi le premier de la part du cinéaste (il est même présent à deux reprises, une fois au début et une fois à la fin avec ce qui est très certainement son apparition la plus longue). Même s’il regrette la fin de son histoire spoiler: (en donnant le rôle du suspect à Ivor Novello qui était une star à l’époque, il se retrouve face au même problème qu’il rencontrera avec Cary Grant dans Soupçons)
    , Hitchcock livre une intrigue très prenante où il fait preuve d’une totale maîtrise de la caméra et savant parfaitement jouer avec les contraintes du cinéma muet spoiler: (on pense notamment au célèbre plan montrant le locataire marchant sur une plaque de verre pour souligner ses bruits de pas)
    . Le film fut un grand succès et indiqua au futur Maître du suspense la voie qui lui sera la plus favorable. The Lodger est ainsi un film matriciel de la future œuvre d’Hitchcock mais ne se limite pas qu'à cela puisqu’il est bel et bien son premier chef-d’œuvre.
    willyzacc
    willyzacc

    71 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2014
    Premier film de la période muette d'Hitchcock que je vois et je suis sous le charme. Une mise en scène parfaite et une film très bien rythmé, on en oublie presque qu'il est muet. Hitchcock préfère utiliser avec parcimonie les cartons titres et se focaliser sur l'image. La bande son est très bien composée et rajoute à la réussite du film. Très bon film.
    matt240490
    matt240490

    66 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2012
    Considéré par Hitchcock comme son premier vrai film, The Lodger est pour le moment l'un des meilleurs que j'ai pu voir, après Les Oiseaux. Se démarquant admirablement de par son jeu d'acteur, Ivor Novello constitue une sérieuse accroche pour le film, et la beauté de ses scènes avec June ne feront que confirmer tout le talent du réalisateur. A travers les airs d'un orchestre fabuleux, on pourra notamment apprécier la fin, digne des grands films. Néanmoins, les toutes dernières images constituent une véritable erreur de la part de l'équipe de production et certains temps morts ralentissent trop un récit en perte de vitesse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 décembre 2014
    De 1927, par un certain Alfred Hitchock, ce film est le troisième du jeune réalisateur et futur grand maître qui a notamment réalisé ce qui se fait de mieux comme films à l'époque et même encore maintenant. On retrouve déjà énormément de détails et de thèmes que développera le maître du suspense durant toute sa carrière. Un film muet avec une bande musicale parfaite pour ce film, et avec une réalisation à la hauteur du maître, qui arrive à faire passer toutes les émotions et la compréhension de son film rien que par l’image. Déjà du grand Hitchcock avant l’heure, un film culte à voir.
    black B.
    black B.

    33 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2020
    Considéré comme premier film véritablement Hitchcockien, The Lodger en prend effectivement tous les traits. Si le jardin du plaisir commençait déjà à montrer ses intentions, ici elles prennent tout leur sens, le fond la forme et l'expressionnisme qui l'a tant marqué commence à faire surface.

    The Lodger n'est clairement pas son meilleur film, mais il est sa porte d'entrée vers ce qui fera sa renommé plus tard.. A voir donc pour les passionnés. 3.5/5
    Nelly M.
    Nelly M.

    78 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2010
    Projeté à Nantes au "Cycle britannique Univerciné de décembre 2010", ce troisième film d'Hitchcock connu aussi sous les titres "L'éventreur" ou "Les cheveux d'or". Inspiré d'un roman et de la légende de Jack L'Eventreur, cela se passe à Londres en 1926 : sept assassinats de jeunes femmes, le plus récent étant la soeur de Daisy Buntings, fille d'un vieux couple hébergeant un locataire, ce dernier d'office suspect de par son allure insolite par rapport à monsieur tout le monde, et pour avoir demandé qu'on enlève les portraits de jeunes femmes se trouvant dans sa chambre. En plus qu'il a une manière bien à lui de saisir un tisonnier... On reconnaît déjà l'espièglerie du Maître en plus de sa fixation sur la blondeur féminine. Figure aussi une vérité de toutes les époques, notamment 2010 : l'empressement collectif à désigner un bouc émissaire, quitte à se tromper lourdement, plutôt que de creuser d'autres pistes à l'intérieur d'une communauté. A voir l'expression de terreur sur les visages, nous autres spectateurs ne savons sur quel pied danser : partagés entre l'attirance de Daisy pour ce locataire mystérieux mais séduisant, encore plus puisqu'il est "l'homme interdit par papa et maman", et le peu d'emballement que la demoiselle manifeste pour Joe, policier qu'on lui destine, la finesse incarnée... Le scénario de ce film muet (où clignotement de la lumière et emballement musical avant silence de mort ont valeur de commentaires) annonce déjà les productions parlantes. Raffinement des raffinements : ce présumé coupable suspendu par ses menottes à une grille !
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