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Julien D
1 111 abonnés
3 461 critiques
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1,5
Publiée le 24 août 2012
Quelle triste façon de détourner celui qui fut, dans le premier film, l’incarnation des difficultés de réinsertion sociale des anciens soldats pour en faire un modèle de patriotisme. Après l’avoir sorti de prison, on fait dire à John Rambo qu’il est «prêt à mourir pour son pays» et on l’envoie en mission au Viêt-Nam. Tels sont les prémices du film d’action le plus typique du cinéma américain sous l’ère Reagan. Des armées de vilains communistes ne parviendront jamais à stopper la machine de guerre bodybuildé (et capable de cicatrisé d’une scène à l’autre…), donc à défaut d’un quelconque suspense on peut assister à un défouloir cinématographique plein de bagarres, fusillades et moult explosions. Après tout qu’attendre d’autre d’un film coscénarisé par James Cameron que ce bourrinage poussif? La mise en scène et les interprétations, elles non plus, sont sans saveur.
Ce film est presque parfait. On veut de l'action et on est servie ! La musique aussi donne un ton épique à cette violence presque gratuite mais jubilatoire.
Moins bien que son prédécesseur, Rambo 2 reste un film d'action culte comme toute la saga. Cette fois-ci, Rambo repart pour le Vietnam où il doit sauver des prisonniers mais il est abandonner et capturer car il ne fallait pas qu'il ramène de prisonnier à l'hélicoptère. (spoiler) Mais il réussi tout de même à ramener tous le camps de prisonnier et à voler un hélicoptère puis à renter à la base pour dégommer avec son fusil tout les ordinateurs et autres. Toujours les mêmes acteurs: Sylvester Stallonne et Richard Crenna. Un Rambo qui était surtout écrit par James Cameroun. On passe un bon moment devant ce film! Pas mal!
Excitant, c'est le terme qui convient à ce film d'action et de guerre. Le premier "Rambo" tenait pour objectif de montrer des combattants Américains qui avaient servi les intérêts de leur pays durant la guerre du Vietnam et qui revenaient chez eux. On avait dès lors compris que le sentiment de patriotisme avait perdu énormément de souffle et que le mouvement des hippies était passé par là, un mouvement puissant dans les années 1970 qui exigeait la paix entre les peuples et non la guerre. On comprenait que les survivants de cette guerre étaient non seulement traumatisés par ce qu'ils avaient vu en territoire ennemi mais en plus ils étaient montrés du doigt par les autres Américains et humiliés par ces derniers. Le deuxième opus de la franchise consistait donc à remettre au goût du jour l'esprit brave, fort, courageux, solidaire et conquérant du soldat Américain. Il faut rappeler que la guerre du Vietnam fut la première perdue par la puissance des Etats-Unis d'Amérique qui se croyait invincible et donc qu'en l'occurrence, le peuple de ce grand pays se sentait très humilié. Le cinéma des années 1970 a toujours montré l'horreur et la déconvenue des Américains, il était temps pour eux de retrouver l'espoir et l'orgueil qu'ils avaient perdu et pour cela, il leur fallait un homme symbolique qui allait leur permettre de se sentir à nouveau fiers d'être Américain. Sylvester Stallone et James Cameron rédigèrent ensemble le scénario de ce long-métrage. Stallone incarna pour la seconde fois le personnage de John Rambo cette fois pour guerroyer contre deux pays ennemis de l'Amérique, le Vietnam et l'URSS. Le film est une grande réussite, la musique est mélodieuse, l'action regorge de multiples rebondissements, les effets spéciaux sont remarquables, les explosions jouissives. A sa sortie, le film fut accueilli froidement par les critiques de la presse française ce qui n'a cependant pas empêché le long-métrage d'exploser le box-office mondial de l'année 1985. Film pro-Américain? Oui et alors? S'il fallait comptabiliser tous les films de la précédente décennie ayant abondamment critiqué les Américains, celui-ci redonnait vie à cette nation et détenait le mérite de redonner du plaisir dans les salles. De plus, la France était mal placée pour distribuer ce genre d'arguments envers le pays qui l'a libérée en 1944. Qui était lâche à ce moment? Les Français qui acceptaient Hitler et ses principes ou les Américains qui sont morts par millions pour délivrer notre pays des assassins nazis? Que chaque pays occupé comme la France se rappelle de l'histoire avant de critiquer celui qui l'a sauvé de l'oppression et de la terreur. Au final, "Rambo II: la mission" est et restera un excellent film d'action qui, à l'époque de sa sortie, redorait le blason de l'Amérique.
Bon bah, désolé de dire ça mais ce film est chiant. Pour résumer le film c'est très simple: scénario bateau, film testostéroné à bloc, gros bras invincible, scènes de guerre interminables et jeu d'acteur assez faible. Rien à voir avec le premier, je suis déçu quand même malgré les beaux décors du film. Le troisième film est pareil, inutile et vraiment décalé l'option de second ou troisième degré ne passe pas.
Pour sortir de la prison dans laquelle ses actions du premier film l’ont conduit, John Rambo n’a d’autre choix que d’accepter une mission de reconnaissance dans la jungle vietnamienne à la recherche de prisonniers américains. Ne cherchez pas de message subtil dans cet opus. Rambo II est un film d’action bourrin qui s’assume. Peut être un peu trop même, car au bout d’un moment le manque total de recul et d’humour a tendance à rendre le tout légèrement indigeste.
Nettement moins bien que son prédècesseur, ce Rambo 2 est une suite plus plate, et banal que le premier. Avec un spitch plus tiré par les cheveux (même si celui du 1er n'est pas non plus très poussé). Bon c'est toujours plaisant de voir ce bon vieux John faire son job mais sa n'est pas du tout le même effet...
là ou Rambo premier du nom offrait une réflexion sur l'intégration d'un soldat traumatisé par la guerre (blablabla...) assez convaincante, avec des personnages plutôt travaillés, cette suite ne propose qu'un mauvais film de guerre laissant de côté toutes formes de réflexion sociale au profit de scènes d'action à la qualité mitigé bon, c'est le syndrome qui touchera les autres opus de la série.
Il y a une grosse, grosse différence entre le premier qui est un excellent film en tout point, et ce deuxième qui est complètement raté en tout point, et qui s'avère au final très très loin de son prédécesseur. Ted Kotcheff qui avait réalisé le premier épisode laisse sa place à George Pan Cosmatos qui ne fait pas de ce film la réussite qu'on attendait, beaucoup de clichés, d'incohérences béantes dans le scénario qui ferait bondir n'importe quel cinéphile. Évidemment la guerre du Viet-Nam est encore sur les bouches, mais ce qui était intéressant dans le premier c'était de s'en servir dans le scénario juste comme un prétexte pour évoquer le traumatisme et y insérer un message politique, cette fois plus de message, on a juste droit à de l'action pure et dure sans intérêt avec évidemment une confrontation moisie entre USA et Viet-Nam où Rambo va tuer tout le monde et sans sortir ! En fait, le traumatisme vécu par les habitants américains dans le premier semble avoir été vécu par ce pauvre réalisateur dépassé par les événements, la mise en scène est mauvaise et ne fait absolument rien ressortir de ce désastre patriotique américain à gerber. Même le casting a perdu de sa valeur, avec un Stallone en tête qui semble bien s'amuser mais qui ne fait plus ressortir d'émotions du tout contrairement au premier où il en faisait ressortir un minimum. Bref, une très mauvaise suite pour l'un des plus grands films d'action !
La suite des aventures du béret John Rambo n'atteint pas le niveau du premier titre. Si, à nouveau, le film se solde par une nouvelle critique du comportement de la société vis à vis de ses soldats partis au front, l'histoire accumule les invraisemblances et les clichés. Un homme avec une mitraillette qui met en faillite toute une armée : faut le faire ! Mais après tout qu'importe, dans la catégorie "Action", Rambo II fait partie des incontournables des années 80. La musique est devenu un classique et les scènes de bravoure font mouche. Un bon moment de pop-corn movie.
Sylvester Stallone a écrit la suite de son excellent drame psychologique post-trauma guerre du Vietnam, avec un débutant, James Cameron, sans tenter l'espace d'une minute de retrouver les émotions du premier opus, mais au contraire, de nous offrir un gros film bourrin, avec un badass sans pitié mais avec des états d'âmes qui, bizarrement ne sont plus aussi intéressants que dans le premier.
George Pan Cosmatos n'est absolument pas Ted Kotcheff, c'est filmé à l'emporte pièce. Pas déplaisant, mais sacrément pas original. Alors, on s'en remet aux acteurs, Richard Crenna et Sylvester Stallone gèrent comme dans le premier opus, et assurent au film une qualité bienvenue, Charles Napier, Julia Nickson et George Kee Cheung font le travail derrière. Malheureusement, si le ridicule ne tue pas, il blesse bien fort. Parce que, les bonhommes en mousse et les mecs qui explosent après une flèche...Voilà, quoi.
Il en reste un film assez marrant pour peu qu'on ne le regarde pas sérieusement, mais un peu lourd au bout d'une heure.