Derniers Avis : Rambo II : la mission - Page 4

Un deuxième opus plus accentué sur l'action, on y retrouve Sylvester Stallone en grande forme. Cette fois-ci Rambo a une mission, il est renvoyé au Vietnam pour photographier un ancien camp militaire inactif en apparence, ainsi il lèvera le doute sur la non captivité des prisonnier américaine et surtout, il gagnera une remise de peine par rapport aux affrontements du premier opus. Seulement, Rambo va s'apercevoir que le camp est toujours actif.
Si le scénario est simple, le film est plus centré sur le comment Rambo fait la guerre. Si la critique sociale est moins présente que dans le premier, il reste dans le thème et aborde le conflit de la guerre du Vietnam. Une bonne suite.

Un classique du genre "loup solitaire" avec un Silvester Stallone en pleine forme. Son personnage, manipulé par des esprits tordus, se retrouve plongé dans un enfer dans lequel il fait des miracles. Tout bonheur, tout repos, lui est interdit, comme si le sort s'acharnait à lui pourrir la vie. Les donneurs d'ordre, hommes politiques véreux, sont soucieux d'affirmer leur pouvoir grâce à une guerre absurde. Découvrant ce film pour la première fois en 2019, soit 34 ans après sa sortie elle-même à peine 15 ans après la fin de la guerre du Viet-Nam, je me dis qu'il a du faire grincer quelques dents à l'époque, notamment sur le traitement des anciens combattants de cette guerre. Un film à revoir en imaginant ce que peut être le combat inégal mené par ce loup solitaire à notre époque où l'engagement physique a laissé la place à la technologie, à laquelle justement Rambo refuse d'accorder sa confiance.

Changement de direction dans cette suite du 1er volet de la saga Rambo. Le soldat rongé par ses traumatismes de guerre devient un action hero. Le film utilise une rumeur qui s'était répandu sur des prisonniers américains portés disparus qui seraient toujours détenus au Vietnam. Bien que très centré sur l'action, le film conserve l'idée que le gouvernement a abandonné et tourné le dos à ses vétérans. Avec Rambo s'esquisse un nouvel age d'or pour le cinéma d'action. La Rambosploitation a ouvert la voie à plusieurs genres de films de guerres, les films qui traitent sérieusement du conflit au Vietnam et les films d'actions qui prennent parfois des allures de revanche de l'Amérique contre le communisme, mais aussi une récupération par Reagan au grand dam de Stallone. Un dessin animé reprenant l'esprit du 2ème volet sortira plus tard.

Rambo 2: La Mission est une belle suite, mais contrairement à Rambo: First Blood & John Rambo qui sont des chefs-d'œuvre... il manque quelque chose est je trouve ça regrettable !!

Au début des années 80, Sylvester Stallone pouvait s'enorgueillir d'avoir deux rôles forts. Malgré son physique de déménageur, l'acteur-scénariste était indissociable de deux personnages qui représentent deux facettes de l'Amérique. Face A, Rocky, représentant de la classe ouvrière et boxeur de génie qui lutte pour être reconnu. Face B, Rambo, symbole d'une Amérique trompée, béret-vert traumatisé par la guerre. L'un représente l'espoir, l'autre le désenchantement.
Au début des années 80, ces deux rôles sont iconiques, dans le sens le plus noble du terme. Stallone y gagne ses galons d'acteur, et rappelle que les gros bras peuvent aussi avoir un grand cœur.
Milieu des années 80, Rocky et Rambo connaissent leur plus grand succès au Box Office (avec Rocky 4 et Rambo 2). Bizarrement, c'est à ce moment que leur aura en prend un sacré coup.
La cause? Une dimension politique qui a dénaturé sévèrement leur combat. Il faut se rappeler qu'à cette époque, Ronald Reagan est à la présidence et son slogan ("Make America great again") ne laisse pas de place au doute. Oublions les erreurs et redevenons des gagnants, en gros. La Guerre Froide repartait de plus belle, et le grand méchant Russe devait être vaincu. Le combat a même impliqué des protagonistes culturels. En première ligne, Rambo et Rocky.
Intéressons-nous à Rambo 2 puisqu'il est le premier à avoir atteint les écrans (avant le quatrième Rocky). Et aussi parce qu'il reste un fascinant objet, en dépit de ses nombreux défauts. D'une part, car il esquisse des pistes pourtant peu évoquées (les américains restés prisonniers après la fin de la guerre du Vietnam). Et de l'autre, ce volet 2 contient une critique en filigrane de l'administration américaine qui les a abandonnés. Je saurai gré à George P. Cosmatos d'avoir soigné sa réalisation, offrant à la saga quelques-uns de ses plans les plus mémorables.
En contrepartie, on a perdu Rambo. Oui, le constat est dur. Mais cela dit, l'utiliser comme un fer de lance d'une idéologie primaire a des conséquences fâcheuses. En premier lieu, l'idéalisation de son corps déforme la symbolique du premier, qui voyait le soldat retourner à un état quasi-sauvage. Puis évidemment, sa deuxième partie - très drôle - qui offre à Rambo de refaire sa guerre du Vietnam à lui tout seul face aux grands méchants. C'est outrancier et idiot au possible, servi par un Stallone complètement à côté de la plaque. Au second degré c'est divertissant, indéniablement. Par contre, si on a un peu de respect pour First Blood et le personnage de John Rambo, il faut avouer qu'on passe tout près de la catastrophe industrielle. On va dire que Rambo 2 est un film de son époque. Pas bien, parce qu'il en conservait les tares, pas complètement nul car il en conservait l'esprit débridé.
Une déroute que le principal intéressé reconnait, tout en assumant les dégâts occasionnés au mythe. Mais le pire restait à venir...

Rambo 2 est caricatural au possible. Cette suite délaisse le discours politique et social pour tomber dans un pastiche des films de guerre. Long et harassant.

Dire que pour le 1er Rambo, j'avais mis le double en termes de note ! Le précédent film m'avait en effet vraiment surpris en apparaissant plus comme un film d'auteur que comme un actionner. J'avais en effet l'image de la franchise Rambo comme des films d'action un peu concons avec un personnage principal invincible et qui tue à tour de bras.

En fait, l'imaginaire collectif n'a retenu que "Rambo II" pour ce personnage puisque c'est exactement c'est qu'est John Rambo dans cette suite : un personnage de surhomme, qui peut tirer à la mitrailleuse à une main (autant dire que c'est impossible IRL) et se mettre au milieu d'un champ de guerre torse nu sans qu'une seule balle ne le touche.

Comment est-on passé du personnage taiseux et torturé par le retour glacial des anciens combattants au pays à cette montagne de muscle un peu débile et qui a, cette fois-ci, décidé de n'épargner personne ? Le personnage est à des années-lumière de ce qu'il était quelques temps auparavant !

Pourtant, le scénario est signé Sylvester Stallone, ce qui assure une continuité avec le 1er, et James Cameron, un peu plus subtil habituellement.

C'est incompréhensible ... Mais alors, ce changement est-il au moins bon ? Pas vraiment. Je me suis ennuyé devant "Rambo II : La Mission". D'abord parce que les personnages sont caricaturaux. Ensuite, parce que le scénario tient sur un post-it. Enfin, parce qu'il est truffé d'aberrations.

Alors que retenir de bon ? Certains plans sont magnifiques et rappellent parfois "Apocalypse Now" et Stalonne est charismatique et confirme qu'il était l'acteur idéal pour ce rôle. C'est à peu près tout.

Nous sommes content de voir ce qu'est devenu John Rambo depuis son retour aux usa. Il est désormais envoyé en mission, celle ci se passera pas comme prévu et Rambo devra une fois de plus se sortir de ce faux pas..

C'est bien décidé à vouloir me refaire la saga consacré au personnage de Rambo que je me suis mis à voir "Rambo 2 : La mission".

Si le personnage de Rocky est indissociable de Sylvester Stallone, celui de Rambo l'est tout autant. Il faut dire que même si il ne boxe pas dans la même catégorie, ses deux sagas nous offre un peu la même chose. C'est ainsi qu'après un premier volet très intimiste, sa suite vire à la surenchère totalement assumé. Très généreux dans l'action, le scénario écrit par Sylvester Stallone et James Cameron fait l'impasse sur la psychologie de John Rambo ou survole que légèrement ses traumas histoire de faire un petit lien entre les films. Alors oui, il ne faudra pas être très regardant sur ce récit bourrés de clichés mais le résultat s'avère d'autant plus fun qu'il comporte une multitude de répliques assez jouissive qui font plaisir à l'adolescent qui sommeille en moi.

Sylvester Stallone (John Rambo) crée dans ce volet la caricature qui fera de son personnage un héros mythique du cinéma. C'est pas très fin mais ça surfe sur le côté ultra héroïque et patriotique que pouvait déjà nous fournir à l'époque un "Rocky 3" ou un "Rocky 4". A l'image du scénario, l'interprétation n'est pas très subtile mais je me suis amusé et c'est ça le plus important à mes yeux. Le reste de la distribution joue d'ailleurs bien le jeu à l'image d'un Richard Crenna (Le Colonel Samuel Trautman) encore plus mythique qui à travers ses répliques fera un pont en or à la stature de Rambo ("Ce que vous appelez l'Enfer, il appelle ça chez lui !" résonne encore dans mes oreilles).

Dans sa réalisation, George Pan Cosmatos s'en sort lui aussi avec les honneurs. L'action est au rendez-vous, le réalisateur n'hésite pas à tout faire exploser et il nous gratifie même de quelques paysages fort sympathique. On est dans le bon gros film d'action efficace mais George Pan Cosmatos continue à embellir l'univers de son héros et à en faire une icône. Le fameux bandeau rouge autour de la tête, le mode caméléon dans la boue, les scènes de tir à l'arc... sont autant d'exemples qui colle à l'image de Rambo. Même la bande originale composée par Jerry Goldsmith joue à fond sa carte.

"Rambo 2 : La mission" est au final une belle définition de l'image que l'on a de son héros. Adieu le côté intimiste, on fonce dans le tas tête baissée avec grand plaisir et l'on s'amuse comme un fou. Certes, c'est un parti pris mais dans son genre, cela reste quand même une référence tant ce volet s'avère maîtrisé et plaisant. Le parfait film du samedi soir à voir entre potes.

Mr Vladdy - 24 février 2019.

Rambo II : la Mission (1985)
Dans "First Blood" Rambo se bat contre la machine de guerre étatsunienne. Dans ce deuxième épisode, James Cameron avait écrit un film anti-guerre – voir John Rambo rejoindre les Viêt-Congs dans un combat pour la liberté contre l’oppression colonialiste et impérialiste de l’Asie du Sud-est aurait certainement été très intéressant et donné un grand film – Fort malheureusement, Sylvester Stallone a vendu le cœur et l’âme de son héro à la propagande reaganienne régnante. En effet, Rambo veut que l’Amérique belliqueuse respecte ceux qui sont allé se battre au Viêt-Nam ; alors, pourquoi ne désire-t-il pas la même chose pour les Vietnamiens qui se sont battus, chez eux, pour la liberté de leur pays !?
Rambo 2 est techniquement bon – Félicitations à Jerry Goldsmith et comporte quelques bonne scènes (James Cameron) – mais il est un échec absolu au niveau historique. De plus, il est idéologiquement faux et nauséeux : une forme de propagande d’extrême-droite.

On ne va pas se mentir: avec ce deuxième opus, Rambo passe en mode super guerrier, après un premier volet qui avait sublimé le côté soldat perdu du personnage. Changement de paradigme donc, mais avec quelle maestria: incontestablement, le film est une pure jouissance d'action typique des années 80, avec force explosions et démonstrations de violence, à grand renfort d'exagérations visuelles et de munitions en stock illimité. A bien des égards, c'est totalement régressif (même si, vers la fin, le film retrouve un peu de la logique originelle enfouie sous la trame) mais bon sang, que ça reste bon à voir malgré les années qui passent. Si ça sonne un peu caricatural aujourd'hui (après avoir été fortement caricaturé), Rambo 2 est un spectacle à la brutalité efficace, et toujours aussi mémorable.

Je viens de revoir Rambo 1, qui m’a fait bonne impression avec un film qui véhicule un message sur la guerre, les soldats américains de retour au pays et l’accueil qui leur est réservé. En revanche, le 2ème opus est juste un film bourrin où on utilise le personnage de John Rambo qu’on parachute seul en Thaïlande pour « prendre des photos ». Une mission d’espionnage qui ne suffit pas à Rambo qui va tenter de libérer les prisonniers américains qu’il decouvre dans un camp militaire. Pour pimenter les choses, et rallonger le film, Rambo se fait trahir par les mecs qui l’ont envoyé là bas. Les scénaristes ont cru bon d’ajouter une belle et jeune thaïlandaise pour aider Rambo dans sa mission. Bien évidemment elle va tomber amoureuse de lui mais leur idylle ne va malheureusement pas durer bien longtemps. Et puis comme les thaïlandais ne sont pas des ennemis assez forts et prestigieux, le scénariste a eu l’idée de faire débarquer un commando russe ! Si Rambo s’etait opposé à quelques flics dans le premier opus, dans le deuxième il ca donc faire face à plusieurs dizaines de soldats thaïlandais et russe, en plein territoire ennemi. Et le tout avec juste un arc et des flèches aussi explosives que des missiles. Bref, en termes de crédibilité, on est pas loi du ridicule. Mais c’est aussi l’époque qui veut ça, avec plusieurs films de ce genre comme Commando avec Schwarzenneger. Bref, on pourrait le qualifier de navet mais j’avoue éprouver un certain plaisir à le revoir. Il me rappelle des souvenirs d’enfance, une sorte de Madeleine de Proust.

Un super film de guerre, un deuxième volet plus dynamique et explosif, mais nettement moins réussi. Stallone toujours le meilleur. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5

2ème culte pour certains, toujours pas pour moi, en effet j’aurais pu croire qu’après avoir installé les bases dans le premier, on serait allé enfin plus loin, bah non, toujours classer -10 Ans, ce qui est ennuyeux pour Rambo, nous offre certes des beaux paysages exotiques et humides Vietnamiens mais toujours pas l’action que je souhaite ressentir d’une saga comme celle-ci. spoiler: Une bonne petite scène au-dessus d’un fleuve mais sans plus. Avec oui certes une bonne scène explosive dans le camp militaire vietnamien, mais malheureusement, ça s’arrête là.
Balo.

Rambo retourne à ses sources, là où tout à commencé pour lui. Ici, ce n'est pas qu'il ne fallait pas l'emmerder, c'est qu'il ne fallait pas l'abandonner spoiler: ni tuer la fille pour qui il commençait à avoir de l'affection... message spécial aux méchants vietnamiens
... Encore une belle interprétation de Sylvester Stallone.