Derniers Avis : Une hirondelle a fait le printemps - Page 2

Ce film permet de bien se rendre compte de la dure vie des agriculteurs et que l'on ne devient pas agriculteur aussi simplement que l'on devient informaticien. Cette observation minutieuse des préoccupations et des activités quotidiennes de "l'exploitant agricole" est très bien rendue, de même que les superbes paysages du département de l'Isère. Viennent se greffer là-dessus les préoccupations sentimentales de l'héroïne, dans un traitement assez original et intéressant.
Le problème du film, c'est que tout cela ne suffit pas à remplir un scénario et que le film traîne un peu en longueur. Quand les réalisateurs comprendront-ils qu'il faut parfois savoir se résoudre à se limiter à un film d'une heure trente quand on n'a pas la matière pour faire davantage ?

Une hirondelle a fait le printemps a deux niveaux de lecture. Il permet d'éclairer sur le quotidien d'un agriculteur où les trente-cinq heures n'existent pas. Ou alors si mais elles sont faites en deux jours et demi. Ces conditions de vie rudes sont soulignées par la solitude, l'éloignement, le mauvais temps en hiver avec la neige, le froid. Pas sûr que ça ait évoqué des vocations surtout que les paysans font régulièrement l'actualité parce qu'ils n'arrivent pas à s'en sortir. Bref, déjà en 2000 au moment de la sortie du film, la situation était déjà ce qu'elle était et ce n'est pas forcément aujourd'hui qu'elle s'est améliorée. C'est aussi la rencontre entre une citadine qui décide de tout plaquer du jour au lendemain pour acquérir cette ferme et un vieil ours mal léché comme Michel Serrault a pu en interpréter beaucoup à la fin de sa carrière. C'est une histoire simple. Sans artifices. Christian Carion n'essaye pas d'opposer ville et campagne profonde en essayant d'exalter l'une ou l'autre. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Même si le vieux monsieur a tendance à être nostalgique, hostile au progrès, mais c'est le lot souvent de bien de personnes âgés qui ont le penchant d'enjoliver le bon vieux temps. On y passera un jour nous aussi. Mais en attendant, plus court qu'un week-end à la ferme, Une hirondelle a fait le printemps s'il peut être vu comme une volonté de prendre son destin en main n'oublie pas de montrer l'envers du décor.

Très beau film français sensible avec un Serrault formidable. Les paysages sont superbes et l'histoire est très belle.

Une histoire simple.
Un vieil homme taciturne (Serrault) et une jeune femme un peu paumée (Seigner) sauront ils, malgré tout ce qui les sépare s'apprivoiser ?

Bluette rurale avec notre Serrault national qui depuis que son nez s'est cassé est devenu le chantre des rôles de patriarches bourrus. Ici il aura à faire à la toujours tonique Mathilde Seigner qui nous montre une autre facette de son talent avec ce rôle de parisienne bien décidée à vivre son rêve d’enfant au prix du sacrifice d’une carrière prometteuse dans l’informatique. Bien de notre époque où le retour à la terre est en vogue, le metteur en scène fait mouche ayant recours parfois à des effets faciles. Malgré tout on passe un bon moment grâce au jeu des acteurs qui rendent crédible ce couple improbable que tout sépare. La présence de Jean-Paul Roussillon, vieil acteur de télé rajoute au charme de cette « bluette de terroir ».

Un peu naïf certes, ce conte moderne de la citadine qui prend la clé des champs est plutôt touchant et offre un bon moment de cinéma.

Une trop gentille comédie, trop ennuyeuse, portée par un Michel Serrault qu'on a connu en bien meilleure forme!

Un film sympathique avec le regretté Michel Serrault et une Mathilde Seigner qui nous ferait pratiquemment aimer la campagne.
Un bon bol d'air quifait toujours du bien.

Si vous aimez les scènes cruelles avec des massacres d'animaux, genre le cochon qui hurle à la mort pendant qu'on le saigne sans l'avoir endormi au préalable, ce film est fait pour vous! Idem si vous appréciez les clichés débiles sur la campagne et les citadins... De plus, Mathilde Seigner joue mal. Un nanard à oublier!

J’en gardais un bon souvenir sauf que « L’Hirondelle a fait le Printemps » fait partie de ces films que l’on peut apprécier lors d’un premier visionnage mais qu’il ne faut pas revoir une seconde fois. Car quand ça arrive, il faut se rendre à l’évidence que ce n’est franchement pas terrible. La mise en scène est insipide, l’histoire gentille mais soporifique et sans aucune surprise, affublée d'une fin bâclée. Reste le seul plaisir de revoir Michel Serrault et Jean-Paul Roussillon y côtoyer une intéressante Mathilde Seigner.

Des très bons acteurs mais un scénario un peu trop balisé et une fin en forme de "raccourci". Un film réaliste, peut-être un peu trop.

Une idée banale mais pas mal mis en place, un peu longuet tout de même. Gros bémol sur la fin, on a l'impression que le temps imparti était écoulé.

Dommage ... Les acteurs sont bons, les paysages sont bons, l idee est interessante. Et c est decevant! Pas ennuyeux, mais trop superficiel. Quelque chose ne s enclenche pas. On passe un moment de detente, oui, mais ca aurait pu etre bien mieux!

Il a très mal vieilli ce film de 2001 (vu en 2012). Une impression de déjà vu et une fin hyper prévisible.

Un patriarche du cinéma français se retrouve obligatoirement un jour avec un rôle de vieux grincheux.
Michel Serrault a donc ici le sien et son personnage sera adoucit par une charmante et courageuse apprentie fermière jouée par Mathilde Seignier (éh oui, elle peut jouer cela !!).
L'ensemble est prévisible, naïf et sans le moindre intérêt.