Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Gentilbordelais
265 abonnés
2 796 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 14 avril 2024
D'abord un récit plutôt brouillon, pour ce que l'on croit voir une variation sur la folie post-traumatique. Mais le sujet est ailleurs, un potentiel scandale durant la guerre du Vietnam, aux nombreuses références bibliques comme indices. Dans un environnement glauque, beaucoup de plans et effets s'avèrent anxiogènes. Un drame psychologique difficile avec un T. Robins éprouvé...
Ce film fait partie des 30 meilleurs films que j'ai vus. Je ne ferais jamais de classement. La réalisation est majestueuse Tim Robbins est magnifique. Au delà de cette idée de drogue que l'ont pouvait donner aux marines, il y a cette idée de la mort et de la de souffrance, de la perte des êtres aimés et de l'horreur de la guerre. J'ai été surpris par ce film car Adrian Lyne est un réalisateur quelconque mais là il a réalisé un chef d'oeuvre
Entre agoisses terrifiantes, réelles ou fictives, Lyne livre une oeuvre psychologique explorant parfois trop de pistes mais perd (dans le bon sens du terme) son spectateur dans les méandres de la folie.
Une sacrée péloche que voilà ! J'en avais un souvenir très vague et l'ayant vu trop jeune je n'avais strictement rien compris. Aujourd'hui, le métrage de Adrian Lyne prend tout son sens, un voyage métaphysique aux confins de la folie avec en toile de fond le syndrome post-traumatique de l'après guerre. On navigue en eaux troubles tout du long en tentant de mettre bout à bout les indices laissés ici et là dans une atmosphère bien glauque et sous pression, aussi paumé que notre personnage principal, lui même interprété par un Tim Robbins exceptionnel. Ce n'est donné à tout le monde d'accrocher à l'Échelle de Jacob et encore moins d'en saisir toute la substance, le scénario étant bien tordu mais ça vaut le coup d'aller au bout ne serait-ce que pour le twist final, sacrément original à l'époque. Une belle œuvre, très maîtrisée et qui a bien des choses à raconter.
Un bon thriller horrifique qui surprenant à été réalisé par adrian lyne pas coutumier de ce genre de film. Le film a un peu vieillit concernant les images et les effets spéciaux mais avec un scénario en béton ou l on voit un homme vétéran du vietnam à cause de ce qu il a vécu s enfonce peu à peu dans la folie ou au contraire poursuivi par des entités surnaturelle. La fin du film est une scène de toute beauté et émouvante A voir.
Long-métrage réalisé par Adrian Lyne, L'Échelle De Jacob est une œuvre déstabilisante. L'histoire nous fait suivre le sort de Jacob Singer, un homme ayant été sur le front pendant la guerre du Viêt Nam en 1971, ou il a été poignardé par une baïonnette après avoir vu ses camarades être pris de crises de délire. Quatre ans plus tard, on le retrouve travaillant en tant que postier, vivant avec sa petite amie, étant séparé de son ex-femme avec qui il a eu deux enfants, dont un qui est mort avant son départ à la guerre. C'est alors qu'il est pris de visions étranges lui faisant perdre peu à peu pied. Ce scénario s'avère difficile à décrire tant cette intrigue mêlant drame, horreur psychologique et fantastique, donne lieu à un film singulier pendant une heure et quarante-cinq minutes. Le récit gagne en qualité au fil des minutes et dévoile tout son potentiel sur la durée, faisant douter le spectateur sur la réalité des faits. L'ambiance devient de plus en plus dérangeante et oppressante avec le temps, nous faisant suivre la chute de cet homme qui s'enfonce dans les ténèbres. Un personnage principal incarné par Tim Robbins dont la prestation n'est pas totalement convaincante. Le reste de la distribution semble être plus juste entre Elizabeth Peña et Danny Aiello. Ces rôles nous offrent des échanges en demi-teintes, notamment à cause de dialogues pas assez profonds ce qui ne crée pas beaucoup d'émotions. Sur la forme, la réalisation d'Adrian Lyne est peu esthétique à cause d'un visuel assez terne, mais se rattrape sur son aspect horrifique grâce à ses effets spéciaux et son bestiaire inquiétant et inspiré, marquant les esprits. De plus, cette atmosphère lourde et menaçante et renforcée par la bonne b.o. signée Maurice Jarre, dont les compositions sont en parfait accord avec le ton. Ce cauchemar éveillé se conclut sur une révélation donnant tout son sens au récit, avant de s'achever sur une jolie fin mémorable. En conclusion, L'Échelle De Jacob est un film à voir pour en comprendre toute la subtilité du message qu'il porte.
Je reste dubitatif. Il y a un certain suspense, une certaine ambiance, une certaine intrigue qui se met en place mais c’est très difficile d’essayer de comprendre durant tout le film (pour chaque séquence on est jamais vraiment sûr que c’est la réalité, des rêves, où un délire complet du personnage). La fin donne la réponse, certes « poétique » mais finalement décevante AMHA. Bref film surcoté pour moi.
Un thriller plutôt efficace... Le casting est incroyable, l'histoire est prenante, plutôt intrigante. Alors certes, il prend son temps se mettre en place, la tension monte crescendo ! L'ambiance est glauque et oppressante, des révélations s'enchaînent et le tout avec une certaine maîtrise. Le twist final a été vu et revu mais à l'époque non, du coup, je le considère tout de même comme efficace !
D'habitude je prends le temps de la réflexion avant de mettre une note, de laisser au moins passer la nuit... Mais là je pense que je peux noter ce film tout de suite, un vrai film des années 90. Le thème est bien écrit, les acteurs jouent vraiment bien, le rythme est lent mais vraiment synchrone avec ce qui se faisait à l'époque. Je découvre ce film en 2023 je n'en avais jamais entendu parlé. C'est pas mal, comme beaucoup le disent peut-être un peu brouillon mais néanmoins assez recherché comme concept. Qui c'est le jour de notre mort peut-être est-ce comme ça que cela se passe...
D'un bout à l'autre, le film de Lyne nous transporte. On est véritablement pris dans cette histoire glauque et étrange, et comme le personnage de Tim Robbins on veut démêler le vrai du faux.
Adrian Lyne n'a pas une filmographie très fournie et pourtant on identifie des titres passés à la postérité; est-ce que cette échelle de Jacob en fait partit, très certainement, il reste dans l'imaginaire bien après son visionnage, mais qu'est-ce qu'il a voulu dire à travers cette histoire ? Le héros oscille entre rêve et réalité, on pense croire qu'il est fou et enfermé dans un hôpital psychiatrique, et pendant tout le film, il nous ballade, de croyances, en cauchemar, en réalité glauque, entre guerre du Vietnam et enfer de la ville de New York, il n'y a qu'un pas. Alors qu'est-ce que le film veut nous dire, c'est confus, un pamphlet contre la guerre du Vietnam, une croisade ésotérique entre le bien et le mal, une démence subjective du monde dans le lequel on vit et qui n'apporte que peu d'espoir. Chacun se fera sa propre opinion, alors même si Tim Robbins est dans un de ces meilleurs rôles et que tout cela tient de l'imaginaire, la complexité du récit mettra au banc bons nombres d'entre nous, c'est un peu trop par les cheveux.
Véritable cauchemar sur pellicule, « L’échelle de Jacob » repose pour partie sur l’habile montage d’images fantastiques aux forts accents psychédéliques, qui en font un véritable puzzle à la fois pour Jacob (excellent Tim Robbins, étonnant de justesse), mais aussi pour les spectateurs, complètement perdus face à cette succession de visions cauchemardesques. Malgré l’absence de logique réglant un tel flot d’hallucinations, le spectateur est comme happé par l’histoire de ce pauvre type revenu de l’horreur vietnamienne en proie au doute et à la folie, avec qui il partage cette descente aux enfers. Cette virtuosité qu’a le réalisateur de donner à son film des allures de « montagnes-russes émotionnelles », est secondée notamment par l’enchaînement de scènes hétérogènes où les décors et les visions du héros sont à son image, c’est à dire malades, voire complètement bouleversées. On pense notamment aux espaces sordides et en ruines que traverse Jacob mais aussi aux mystérieux visages tremblant frénétiquement qu’il aperçoit par intermittence. Le pouvoir attractif exercé par le film sur son public doit également beaucoup à la musique envoûtante et très mélancolique de Maurice Jarre, qui telle une mélodie lancinante, accompagne Jacob dans son voyage initiatique. Et ce n’est qu’une fois la dernière image du film disparue, que le spectateur, encore sous le choc de la révélation, pourra se rendre compte de tout ce que le drame de la guerre a représenté et qu’il pourra, à l’instar de Jacob, retrouver la sérénité. Ainsi s’achève ce chef-d’œuvre de Lyne, injustement critiqué, qui réalisa au début des années quatre-vingt-dix, l’un des plus grands films sur « l’après Vietnam ». Mais qui s’en est réellement rendu compte ?
Dotée d'un concept original et portée par une atmosphère singulière entre fantastique et baroque l'intrigue oscille entre divers chemins pour nous perdre dans les méandres de l'esprit du héros incarné avec conviction par le placide Tim Robbins. Une certaine froideur émane également de la mise en scène entraînant une absence d'émotion et une intellectualisation du regard qui ne permet pas d'être totalement convaincu par le final. Un intéressant OVNI néanmoins.
L’échelle de Jacob est un film assez exceptionnel, surtout compte tenu de son réalisateur qui a plutôt la réputation d’être l’homme derrière un grand nombre de nanar.
Ce qui saisit directement, c’est le scénario du film mi-rêves mi réalité, couplé à une esthétique très crue et réaliste, bien que le grain utilisé sur l’image et la colorimetrie générale du film nous fasse plus penser à un cauchemar. Tim Robinson est absolument incroyable dans le rôle de Jacob. Je ne vous en dis pas plus, mais l’échelle de Jacob est une œuvre qu’il faut impérativement voir dans son entièreté, avec les sous textes qui le compose, remplis de références biblique, l’échelle de Jacob et très riche en information, et saura vous émouvoir, vous terrifiez et vous faire travailler les méninges à coup d’allégories et ce plus qu’il ne le faut.
Le seul bémol du film spoiler: c’est l’histoire de « l’échelle » qui n’est pas clairement réglée à la fin, bien qu’on apprécierait en savoir plus. De plus, si l’échelle est bien réel, comment Jacob peut-il le savoir et rêver qu’on lui raconte cette histoire de drogue, alors qu’il est attaqué sans n’avoir jamais su avoir été drogué
Sommes toute, un très bon film à voir, malgré ce très léger hic.