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Max Rss
171 abonnés
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3,5
Publiée le 10 avril 2019
Après la réussite du "Magnifique", couronnée d'un beau succès public, il semblait inévitable que le tandem De Broca/Belmondo se reforme rapidement. Ici, on abandonne totalement l'alternance entre les scènes réelles et les scènes fantasmées. Tout est réel. Belmondo n'est plus un écrivain ringard doublé du meilleur agent secret au monde, il est Victor Vauthier, petit escroc au capital sympathie inépuisable. Cet "Incorrigible" repose entièrement sur les épaules d'un Bébel laissé en totale roue libre et qui peut s'en donner à coeur joie. Nous faisant une nouvelle fois profiter de son abattage. Un régal pour ceux qui aiment. Un bien mauvais moment à passer pour ceux qui n'aiment pas. Ce qui fonctionne moins bien ? C'est que comparé au "Magnifique", l'ensemble paraît plus heurté. Enfin, selon moi, rien de spécialement méchant, le seule ambition étant de proposer un simple divertissement. Bien aidé par la qualité des dialogues de Michel Audiard, lesquels sont prononcés avec un délice certain par Bébel, Charles Gérard et Julion Guiomar.
Hymne à la marginalité intensive l’incorrigible frise parfois la démence par ses incohérences. Victor Vauthier dans la peau d’un personnage fantasque, incontrôlable, dispatche ses conseils pour le franc symbolique tout en pilotant à vue entre la roulotte et le prince de Galles.
Une quatrième dimension fantaisiste illumine le regard d’une jeune et belle assistante sociale tentant dans un premier temps de gérer un courant d’air permanent avant de s’y intégrer.
En interne d’extravagances presque métaphysiques se cache un noyau sensible, le texte cristallin de Camille écorché vif, amant déçu, tragédien au delà du bonheur heureux d’entretenir son malheur passé grâce à une prose adéquate.
En rebondissant sans cesse suite à des procédures instantanées adaptées à une conjoncture crée de toutes pièces un personnage déconnecté d’un branchement conditionnel classique s’entretient en cheminant sur des retombées de situations extravagantes porteuses de sensations hors normes.
La faune "anarquée" semble aux bottes de cet exclu volontaire d’une société sans repères d’excès. Le bougre n’est pas méchant, il se distrait dans un monde manquant cruellement de débordement.
Le contemporain manipulé à la réplique calculée reste docile, consentant, presque en admiration devant ces panoplies de faux marin pécheur, de moustaches décollées et de prostituée mal rasée.
Bebel recyclé dans la comédie de boulevard, comblé par le déguisement incessant souffle un peu en amorcant un virage plus sédentaire, un gite complaisant offert à un corps usé par les cascades. Une transition annonçant le potentiel d'un terrible boulet, Joyeuses Paques se profile à l'horizon.
L’incorrigible distrayant par un coté irrationnel des choses se consomme comme une sympathique utopie laissant à son protagoniste principal la liberté de se délecter de ses fantasmes."
Excité, survolté, surjoué (bah, c'est Belmondo, c'est vrai), pas de temps mort et néanmoins ennuyeux confinant au pénible. Ah, et pas drôle, pour couronner le tout. Lot de consolation, un villebrequin pour Torpenn, et Anémone dans un mini-rôle (de pute, dans le panier à salade). ... Non, et puis c'est vrai, Bujold craquante (plus une scène où elle n'a pas de soutif).
Certe, Belmondo surjout à mort, mais d'une certaine façon, c'est ce qui donne du charme et de l'humour à ce film au scénario simple mais efficace. Les dialogues sont exceptionnels.
Bébel cabotine à outrance dans de multiples costumes extravagants au cours d'une succession de scènes toutes plus farfelues les une que les autres. C'est parfois drôle, parfois un peu lassant. On peut déplorer que la majeure partie du film tourne à vide niveau intrigue. La deuxième moitié, mieux construite, se suit avec davantage d'intérêt. A réserver donc surtout aux fans de J-P Belmondo. Le film dispose tout de même de 2 atouts non négligeable. Tout d'abord l'originalité de l'ensemble. Ensuite, les dialogues d'Audiard vraiment brillants et taillés sur-mesure pour les acteurs ( Belmondo et Guiomar les savoure et ça se voit). Il en résulte un film extravagant, sympathique mais assez inégale.
De Broca offre une fois de plus à Belmondo un personnage taillé sur mesure pour lui. Intrépide et survolté, il montre ici toute la capacité de son talent avec un réalisateur qui a l'intelligence de le laisser un roue libre totale. Sa composition est quasi théâtrale. Avec Michel Audiard aux dialogues on a un véritable trio magique, le film ne pouvait pas être raté avec ceux-là aux manettes. Mention spéciale aussi à l'excellent Julien Guiomar qui joue l'oncle du héros.
Une comédie menée à un rythme tambour battant dans laquelle la fantaisie de De Broca et l'abattage de Belmondo font une nouvelle fois merveille. Le spectateur est happé par une succession ininterrompue situations cocasses pendant toute la durée du film. mention spéciale à Julien Guiomar, extraordinaire en ermite philosophe nostalgique du Mont Saint-Michel.
Ces retrouvailles Belmondo – de Broca ont assurément un goût de « Tribulations ». Enchaînant sans relâche les situations loufoques et décalées, le scénario permet à un Bébel au meilleur de sa forme de s’en donner à coeur joie avec toute une série de personnages originaux et truculents. Entre des dialogues au diapason multipliant les bons mots et une pléiade de seconds rôles particulièrement inspirés, cette comédie n’a finalement pas pris une ride et fait encore preuve d’un humour plutôt efficace. Le dénouement quant à lui nous place devant ce qui devrait être essentiel dans la vie d’un homme, même pour un incorrigible hurluberlu.
Brillante comédie française grace à la présence De Belmondo qui porte tout le film. Plein d'énèrgie, de situation droles et de réplique cultes. Certains disent que Bebel en fais des tonnes dans ce film, moi je pense que non au contraire, et c'est bien normal, il doit jouer le rôle d'un personnage mithomane. Une superbe comédie Francaise comme on en fais plus de nos jours.
Le duo De Broca/Belmondo a fourni plusieurs très bon film d'aventures et comédies, mais dans celui-ci il y a un manque de cohésion surtout dans la première partie. C'est trépidant comme souvent mais beaucoup trop cabot, Belmondo en fait des tonnes et n'est drôle que dans deux ou trois scènes.