Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
inspecteur morvandieu
14 abonnés
1 446 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 23 janvier 2024
Limagination conjointe de Philippe de Broca, d'Audiard et de Belmondo est un vrai régal. A eux trois, ils ont crée un personnage de comédie profondément drôle et original. A tel point que Victor éclipserait presque le scénario, lequel, sans être irrésistible, n'en reste pas moins très plaisant. Associés aux dialogues de Michel Audiard, la mythomanie et les déguisements successifs de Victor donnent lieu à une succession de situations et d'usurpations cocasses. C'est avec une jubilation visible que Jean-Paul Belmondo restitue l'incontrôlable volubilité et le tempérament de son personnage qui, dénué de toute considération psychologique, reste dès lors essentiellement comique. Et si, fil rouge du film, l'intrigue directrice spoiler: (le cambriolage du musée de Senlis ) n'intervient qu'assez tard dans le film, c'est après un récital de Belmondo dont on ne se lasse pas. Les seconds rôles, quant à eux, trouvent tout à fait leur place autour du brillant "incorrigible".
C’est survolté ok mais vain à cause de toute cette histoire tarabiscotée et pas très intéressante. On se lasse à la fin de toutes ces pérégrinations et on aimerait qu’il se pose mais ce ne serait pas Belmondo !!!! Très moyen en tout cas
Philippe de Broca renoue avec Jean-Paul Belmondo après le chef-d'oeuvre Le Magnifique (1973). Jean-Paul Belmondo excelle dans ce personnage pleutre, poltron, profiteur, doué pour l'improvisation, paumé, finalement sympathique, qui devient attachant, car il n'est finalement pas méchant et est surtout inadapté, à tout. Nous apprécions le clown Jean-Paul Belmondo, qui reste ici dans un cadre qui semble maitrisé par Philippe de Broca. Nous apprécions Geneviève Bujold qui dompte le fauve Jean-Paul Belmondo ainsi que tous les autres personnages. Nous apprécions Julien Guiomar qui est un maître es délires. Charles Gérard a pour une foi un personnage utile (et n'est pas uniquement là parce qu'il est le copain de quelqu'un). Pour compléter cela, la distribution féminine est impressionnante: outre Geneviève Bujold, il y a Capucine, Dora Doll, et Andréa Ferréol avec des personnages hors normes.
L'Incorrigible. Belmondo dans tous ses états. Il reste incorrigible. Le film se tourne à Paris et dans sa proche banlieue. Il y va d’ailleurs plusieurs fois à pied. Une trotte, car il faut au moins trois heures de marches pour rentrer au bercail. Un film de Broca ; ce n’est pas son meilleur certes, mais ce film reste néanmoins intéressant. Un homme à femmes et un menteur. La grande classe.
Le duo Belmondo De Broca se reforme pour raconter l’histoire d’un arnaqueur qui reprend du service dès sa sortie de prison. C’est loin de ce qu’ils ont pu faire de mieux l’un et l’autre, Bebel en fait un peu trop et peut s’avérer lassant par moment et De Broca filme un peu en pilote automatique. Mais le ton léger du film le rend tout de même sympathique. Ce côté sympathique vient aussi de Julien Guiomar et Charles Gérard qui jouent les acolytes de Belmondo et qui s’avèrent être amusants.
À mourir de rire. C'est pour moi le plus hilarant des films de Belmondo. Il est cocasse, décalé, et absolument bien joué par belmondo, et tout ça grâce au scénario encore jamais vu. À voir !
Pas revu depuis mon enfance j ai un peu tardé pour le visionner à nouveau. J avoue préférer Belmondo dans un humour un peu moins lourd mais les dialogues d Audiard sont savoureux. Pas le meilleur résultat de la collaboration de Belmondo avec De Broca mais un film attachant aussi pour les seconds rôles comme Julien Guillomard .
C'est vraiment très moyen au début avec un Belmondo, qui en fait trop, des textes trop écrits, et une musique qui conviendrait mieux à un cape et d'épée. Et puis miracle tout s'emballe pendant la longue et plutôt bonne scène spoiler: du vol du triptyque . Ajoutons-y une conclusion assez amorale et la présence rafraichissante de Geneviève Bujold et ça nous donne un film qui n'est pas si mal que ça (mais on ne va pas crier au miracle non plus)
Une comédie rythmée qui offre à Belmondo un rôle taillé sur mesure. Il y incarne un escroc et menteur professionnel qui passe d'un personnage à un autre et multiplie les déguisements. Belmondo y déploie toute son énergie. Il est secondé par les excellents Julien Guiomar et Charles Gérard et par la charmante Geneviève Bujold. Une comédie familiale qui n'a pris une ride.
Les diverses incohérences du scénario s'expliquent par le développement d'un comique absurde et de situations cocasses qui illustrent la mythomanie inénarrable du protagoniste dont les tribulations permettent à Belmondo d'explorer sa palette d'homme de spectacle. Ses comparses se révèlent également truculents, aidés par les dialogues efficaces d'Audiard et le rythme virevoltant de la mise en scène. En outre, cette loufoquerie s'apprécie avec sourire et sans ennui tout en révélant une deuxième lecture plus riche grâce à ses vérités psychologiques subtilement distillées. Si le tourbillon narratif, particulièrement dense dans les premières minutes, ne rebute pas le spectateur, il saura se divertir plaisamment!
Tout simplement splendide, un bébél au top avec un scénario au top. Ça bouge, ça vie, c est irrésistible. Un très bon divertissement qu il ne faut surtout pas manquer. A VOIRE !!!!
Quand Belmondo fait du Belmondo il en ressort ce genre de film pas mauvais mais pas non plus la comédie du siècle. Il permet malgré tout de passer un bon moment en famille.
Après deux chefs d’œuvres, « L’homme de Rio » et « Le magnifique », le tandem de Broca – Belmondo nous offre « L’incorrigible ». Et Belmondo devint Bébel, s’enfonçant dans une outrance plus pénible que drôle et dont le summum du bien gras et bien éléphantesque sera atteint cinq ans plus tard avec « Le Guignolo » de Georges Lautner. Quelques points positifs tout de même : un scénario astucieux de Philippe de Broca et Michel Audiard (la dernière livraison du triptyque est un grand moment), avec des dialogues amusants de ce dernier (le tisonnier, Charles Gérard, la philosophie de Guiomar). Il y aussi des personnages attachants comme « l’oncle » et la sexy et talentueuse Geneviève Bujold au charme certain. Malheureusement le rythme effréné accentue encore le côté pesant et bien gras de l’ensemble, que la musique d’un Georges Delerue en petite forme ne parvient pas à rehausser, si bien que la qualité des décors de François de Lamothe, comme la photographie de Jean Penzer paraissent anecdotiques. La poésie perdue du cinéaste, ainsi que l’intrusion de l’imaginaire dans le réel, thème récurrent chez lui, se résume ici aux escroqueries de Bébel. L’ensemble fait penser à un fond de mayonnaise rallongé à la maïzena. A éviter.
Un Bebel de la grande période. Avec le savoir faire de De Broca, les dialogues d'Audiard, le charme de Geneviève Bujold, la truculence de Julien Guiomar.... Et surtout l'énergie espiègle d'un Belmondo en pleine forme qui nous fait un vrai festival avec tous ces personnages improbables... Bon, je trouve quand même certains gags un peu redondants, pas très inspirés et le dernier tiers du film semble voir notre vedette en retrait face à l'abattage de Julien Guiomar, c'est curieux. Rétrospectivement, "L'incorrigible " est film purement boulevardier, Belmondo s'y amuse bien mais bizarrement sans la moindre cascade, si ce n'est quelques trajets en voiture, le pied sur le champignon... Voila, donc un film un cran en dessous de "l'Homme de Rio" ou du "Magnifique" mais ça reste divertissant.
Retrouvailles avec Philippe De Broca après l’excellentissime « Le magnifique » ; Belmondo assure dans sa partition d’escroc grandguignolesque vivant à 100 à l’heure et toujours à l’affut de deux ou trois arnaques à monter. Ses comparses sont parmi les grands seconds rôles du cinéma français et sa partenaire (Geneviève Bujold), dans un rôle discret, ne se laisse pas manger par l’ogre Belmondo. Le jeu de l’actrice tout en subtilité et expressions fait un joli contrepoids à l’énergie démesurée de son homologue masculin. Le personnage vit à fond, le scénario et la mise en scène dynamique de De Broca sont à l’unisson ; le film ne perd jamais son souffle durant 1h35. Un rythme effréné qu’il tient de bout en bout sans perdre de crédibilité dans son histoire adaptée d’un roman policier. Et puis il y a les dialogues d’Audiard balancés par des comédiens comme Guiomar. Une des limites du film qui sera de plus en plus criante dans les années suivantes est l’abattage d’un Belmondo en mode one man show. Un joli divertissement familial de qualité tout-un-cinema.blogspot.com