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    Yoyo
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    4,2
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    26 critiques spectateurs

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    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2011
    30 première minutes magiques de burlesque (muet).
    Ensuite le film part dans une mise en scène moins originale et nettement moins comique. Je n'ai peut-être pas les références nécessaires pour apprécier cette œuvre.
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2014
    Une comédie française de Pierre Etaix, tournée en 1964, qui sonne comme un hommage sincère et affectueux à Charlie Chaplin, au cinéma muet et au monde du cirque. La réalisation est riche en gags sonores et trouvailles visuelles, en idées fines et inventives, le tout sublimé par une superbe photographie en noir et blanc. La mise en scène inspirée s’ajoute à une histoire tendre, mélancolique et nostalgique. Cependant, une inégalité de rythme et quelques longueurs sont parfois perceptibles. Une réalisation à l’humour burlesque et poétique, à l’univers graphique et émotionnel, qui rappelle agréablement les œuvres de Jacques Tati sans toutefois les surpasser. Un beau film français, empli de charme et de drôlerie !
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2011
    Je connaissais le film de réputation mais je ne l'avais jamais vu. Je l'ai découvert sur Arte en version remasterisée et il était temps! C'est un bijou d'humour et de poésie, aux innombrables trouvailles visuelles sublimées par un noir et blanc superbe. La première demi-heure est un hommage au cinéma muet, plus de 45 ans avant "The artist". Il y a en effet plus d'un point commun entre le personnage de Pierre Etaix, avec sa fine moustache, son petit chien et sa vie de luxe, et celui de Jean Dujardin. La seconde partie est un hommage à l'univers du cirque. Les cinéphiles apprécieront les clins d'oeil à Chaplin (la scène dans laquelle Hitler imite Charlot), Groucho Marx, "La strada"... Je suis complètement sous le charme de ce classique du cinéma français qu'il faut absolument découvrir.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    A vouloir imiter de manière flagrante et sans grande originalité Chaplin, Keaton, et en faire trop dans les gags pour ne pas faire rire (finalement), la comédie devient vite fatigante et bruyamment fatigante (le comble pour une comédie censée être muet). La partie muette avec des bruitages en fond sonore est une bonne chose pour la narration ; cela fonctionnait bien, c'était burlesque et amusant mais je ne sais pas pourquoi avoir basculé après la première heure dans le parlant, du coup ça enlève tout charme au film qui en possédait au début. De très bonnes idées de mise en scène ( spoiler: l'avion qui avale un avion de guerre, les employés tombant du haut d'un immeuble pour rappeler la crise boursière de 1929, les danseuses de Charleston, le chien, etc.
    ) mais par moment ne décolle jamais vraiment.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2013
    L’immense et méconnu Pierre Étaix nous offre un petit chef-d’œuvre, hommage sublime au cinéma muet, au cinéma burlesque et au cirque, sa passion, paraît-il. Un noir et blanc somptueux, une réalisation travaillée. Mais surtout une suite de moments comiques ou nostalgiques, une avalanche de gags discrets et de clins d’œil, une empreinte permanente de poésie. Inclassable chef-d’œuvre remarquablement restauré, heureusement pour la gloire d’un certain cinéma français.
    AMCHI
    AMCHI

    5 019 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2011
    Apparemment ce serait le meilleur des films de Pierre Etaix ; cela est bien possible mais si le début en film muet est un bel hommage au genre la partie la plus réussie du film est lorsque la famille est sur la route. Après environ vers la moitié du film on passe sur l'histoire de Yoyo (le fils est devenu adulte) est si cette partie comporte de bons moments cette partie du film est aussi très inégales.
    Caine78
    Caine78

    5 994 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    D'un niveau à peu près égal au « Soupirant » mais doté une réalisation un peu plus sophistiquée, nous retrouvons dans ce « Yoyo » ce qui nous avait plu dans le premier film de Pierre Etaix : le goût du cinéma, de la comédie, des situations, mais avec cette fois-ci un nouvel élément : le cirque. Rendu cinégénique au possible par un réalisateur inspiré à tout point de vue, c'est avec un immense plaisir que nous suivons les aventures de ce héros passionné par cet univers, mais qui va petit à petit s'éloigner de ses rêves d'enfants pour se diriger vers la célébrité, personnalisé ici par la télévision. Le dénouement n'en est que plus émouvant, véritable éloge du rêve et du retour à l'innocence perdue, le tout toujours dans une ambiance poétique et décalée comme Etaix en avait le secret... Un très beau moment de cinéma, et sans doute le meilleur film de son auteur.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 916 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Parlant du très beau film de Federico Fellini, "Les Clowns", dans lequel il faisait une apparition, Pierre Etaix, maussade, disait que le cinèaste italien y donna une image complètement fausse du monde des clowns! Alors à quoi se fier ? A la dèmesure tragi-comique fellinienne ou à la drôlerie lunaire d'Etaix ? La question est de peu d'intèrêt...Chez Fellini, la clownerie est partout, des arènes bariolèes aux mascarades facistes! Chez Etaix, plus intimiste, elle se fait hommage au cinèma burlesque avec des gags qui abondent (l'ombre de Max Linder est prèsente à tous les coins de plans dans "Yoyo") et bien sûr au cirque avec une subtile poèsie! D'instantanès burlesques en dèrives mèlancoliques, "Yoyo" est comme le manifeste du cinèaste! Aujourd'hui, Etaix a dèsertè le cinèma! Le plus bel hommage à lui rendre est de retourner voir ses films! Et de les aimer, ce qui va de soi! A commencer par ce superbe hommage au cirque et au cinèma burlesque de la grande èpoque avec une mise en scène inventive et virtuose...
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    2d film de Pierre Etaix.
    Très beau film plein d'humour et de poésie.
    Le thème du film est original, le récit comporte 2 parties : une partie muette, et une partie parlée. La partie muette présente de nombreux gags et fait penser à Buster Keaton.
    Importance des bruitages. La réalisation est presque parfaite, très efficace.
    Tout au long du film, c'est un vrai plaisir que l'on prend à suivre les aventures de Yoyo.
    Naîveté, poésie et humour accompagnent cette histoire à la fin très morale...
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    9 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2010
    un grand film, avec du rire de l'émotion, tout en légèreté.
    Une occasion de découvrir un grand cinéaste , du niveau de Chaplin et Tati, mais avec un style qui lui est propre.
    Et en plus un bon court-métrage du même auteur avant le film !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2010
    Un film sur le déclin du cirque au tournant des années 60 et de l'apparition généralisée de la télé. Finalement je me demande si ce n est pas le cinéma qui a décliné quand je regarde ce film chorégraphique où les gags sont réglés comme les coups de cymbale d'une symphonie , où les décors vivent et où les prises de vue sont exceptionelles. Ou sont passés ces artisans du septième art, disparus comme les mayas , subitement au début des annés 70. Finalement est ce que ce n'est pas la France qui s'est dérobé sous les coups répétés des ponts et chaussées et l'obsédante présence des pubs et logos à l approche des villes. Les scénes du voyage en roulotte n'exposent pas des paysages immaculés par seul esthétisme mais font partie d'un rêve qui se prolonge, de la même nature que cette pièce-musée du cirque de la fin. L'évasion reste possible , parfois demésurée , comme sur le dos d'un éléphant, parfois toute simple comme le personnage de "en pleine forme" , court métrage également ressorti en avant programme de " Le grand amour". Ce dernier film commence par un long travelling de la ville de Tours , IMMENSE, qui fixe pour les générations futures l image d'une ville sur lla Loire et non pas mutilée par les bretelles d'autoroute,comme elle l'est aujourd'hui. Si l on est lucide , la vie - celle d'une vie de cocagne -impossible à vivre , . Yoyo décrit un personnage qui ne peut ni mourir, ni vivre parmi les autres, ni aimer -tiens comme le soupirant quelle surprise- juste jouer un air de violon et réver sur une photo.Le cinéma était cet art du réve , la part d'évasion qui se voulait commune au plus grand nombre. Aujourd'hui Inception parle du réve et le montre décomposé avec l' impudeur d'un film pornographique, au lieu de le suggérer avec amour. Yoyo lui le fait et ce film m'a mis à genoux . ETAIX vous êtes un Génie!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 juillet 2010
    Certainement pas le chef-d'oeuvre que les critiques cinéphiles laissaient présager. Dès les premiers gags, on s'aperçoit que le film de Pierre Etaix a franchement vieilli et que l'on est bien loin des merveilleux films de Chaplin ou de Buster Keaton.
    On retrouve l'humour répétitif et ringard de certains films de Jacques Tati (Pierre Etaix a en effet travaillé avec ce réalisateur). Ce film n'est pourtant pas dénué de qualités. Son originalité conserve un certain charme mais le réalisateur s'inspire d'évènements historiques pas toujours amusants et parfois mal exploités (la crise de 1929, la "drôle de guerre" ou encore la pénurie pendant la Seconde Guerre mondiale).
    Les changements socio-économiques de l'après-guerre sont au contraire plus intéressants car mis en parallèle avec le monde du cirque à l'image de l'avènement de la télévision et des soirées mondaines des années 1950-1960. L'utilisation du décor est parfois audacieuse et l'on apprécie alors le burlesque touchant de Yoyo. Les références explicites ou implicites au cinéma ne manquent pas (Chaplin, Fellini, les Marx Brothers...) et viennent , à mon avis, donner plus de magie à ce film.
    Bien qu'une partie de la salle s'esclaffait régulièrement, on ne riait malheureusement pas souvent avec Yoyo et c'est plutôt l'ennui qui s'installait progressivement lors de la projection.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 juin 2011
    si vous aimez tati, charlot, buster keaton, courez-y
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 732 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2022
    Hommage au monde du cirque, une fresque pleine d’humour burlesque, de poésie et de mélancolie, qui s’écoule sur quarante années, des Années folles aux Trente Glorieuses, servie par une mise en scène pleine d'inventivité.
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Avant tout, Yo-yo est un film inspiré de la propre expérience d'Etaix en clown. Ici, ce n'est pas l'auguste qu'il incarne mais un clown triste et mélancolique. Issu d'une famille forcée par la pauvreté de rentrer dans les arts du spectacle, il s'attache à cette passion et devient clown, jusqu'à devenir célèbre, mais se rendant compte que, dévoré par sa passion et la fermeté de la haute bourgeoisie, il perdra le respect de ses parents et de la fille qui l'aimait. Cette mélancolie racontée subtilement, par gestes et expressions par Etaix, est exprimée avec poésie dans le cadre et la musique, petite valse d'errance qui devient le thème du film. On le voit dans les symétries parfaites, qui ne permettent pas une volonté de cadrage déjanté ; notons la référence picturale au tableau de Jean-François Millet, l'Angélus. Le son est très travaillé et est une des marques de fabrique du cinéaste. Il ajoutera quelques absurdités trouvées avec Carrière au scénario : la nature morte en trompe-l'oeil, la liaison Karl / Groucho Marx, le clin d'oeil à Chaplin. L'absurdité mélée à la poésie enfantine, voilà ce qu'est le film de Etaix, qui compare, dans le plan final, la cour du château au chapiteau d'un cirque.
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