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Vutib
116 abonnés
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3,5
Publiée le 19 juin 2012
Un p’tit De Funès de temps à autre, rien de tel pour vous détendre après une rude journée de travail ! Il est en effet très réjouissant de se prélasser devant les mimiques inimitables et les couinements intemporelles de ce piaf surexcité, arborant une fois de plus avec « Hubernatus » une énergie et un dynamisme époustouflants. Film majeur d’une carrière prolifique mais en dent de scie, Hibernatus charme par son pitch farfelu : un homme, parfaitement congelé pendant 65 ans dans les glaces arctiques, est découvert. Il est alors confié au gouvernement français et présenté à ses héritiers. Pour ne pas traumatiser ce jeune homme miraculé, une extravagante comédie est mise en place pour qu’il se sente comme chez lui à son réveil, autrement dit … en 1905 ! L’aventure se déroulant en 1969, vous vous doutez que la situation va vite virée au cauchemar, surtout que certaines personnes ne sont pas ravies de l’arrivée inopinée de ce grand père de 25 ans ! Je fais ici référence à Hubert de Tartas (Louis de Funès), dont l’hiberné est le grand père de sa femme. Tout un bric-à-brac dégénérant rapidement à l’enlèvement et à la honteuse supercherie. Le récit est loufoque à souhait, propice à de nombreuses farces et autres situations comiques délirantes : des quid-pro-quo aux querelles sentimentales, en passant par d’hilarants malentendus et conflits, ces nombreux jeux théâtraux opèrent dans un burlesque tout à fait exquis. Autant d’éléments constituant un charme insouciant à ce film à l’exécution pourtant très basique et on ne peut plus classique (la fadeur et la maladresse de la mise en scène des comédies françaises des années 60-70, tout un art !). Un beau boulot a été fourni vis-à-vis des costumes et des décors néanmoins (être projeté dans une maison du début du 19ème siècle, ça vous dépayse !). Les péripéties foldingues de cette comédie de mœurs sont pour la plupart efficaces ; le retournement final est bien poilant lui aussi. Côté acteurs, c’est bien entendu Louis de Funès qui assure à ce que les mécaniques comiques soient bien huilées. Sautillant et piaillant dans tous les sens, De Funès nous livre une recette 100% De Funès, dont l’hystérie totale en est le principal ingrédient. Son indémodable gestuelle et ses géniaux tics l’accompagnent évidemment. Si les autres interprètes n’ont pas la carrure comique du maestro De Funès, ils se dépatouillent de l’ombre de leur grand maître (dont Olivier de Funès, fils du bien nommé Louis). Malgré une scène d’introduction un peu laborieuse et une direction technique surannée et d’une platitude extrême, Hibernatus est une courte mais fraîche comédie regorgeant de bonnes idées, illuminée par un De Funès en très grande forme. 15/20
Edouard Molinaro, bien que ne réalisant pas un de ses meilleurs films, montre une fois de plus qu'il est tres doué pour mettre en scene le comique de situation ! Et dans ce film la il le fait assez différemment que d'habitude, il plonge directement les personnages dans une situation délicate et inconfortable, et traite l'aspect comique d'une facon moins.. Moins farfelue disons, malgré le fait que l'histoire soit complètement déjantée ! On retrouve Louis De Funes, ce monument du cinéma français excelle naturellement dans son rôle... Un bon divertissement, qui ne casse pas des briques, mais est tres amusant.
Un homme disparu depuis soixante-cinq ans est retrouvé en état d'hibernation. Il est confié à ses descendants, qui vont devoir vivre comme à son époque. Sur cette idée originale, on regarde une petite comédie, qui il faut bien le dire sans De Funès aurait sans doute paru ennuyeuse.
C’est un classique du cinéma français. Une comédie à la française et un rôle sur mesure pour Louis de Funès. Le film est diffusé chaque année par TF1 durant les fêtes de fin d’année.
Encore un très bon "Louis" où les gags ce succèdent habilement, l'idée de base est très bonne, dommage que la durée du film soit si courte. J'ai aussi beaucoup apprécié les répliques de Funès - Paul Préboist, ils étaient excellant.
Le générique de fin résume parfaitement le problème de ce film : "Autour de Louis de Funès". Car, comme bien souvent, c'est lui qui tient le film à bout de bras avec ses moult facéties. 1h18, ça peut paraître super léger, et pourtant le temps semble bien long. L'idée de base n'est pas mauvaise, bien au contraire, mais elle est mal exploitée. Alors que le thème du saut dans le temps donne souvent lieu à des moments de fous rires cinématographiques, avec "Hibernatus" on s'emmerde. Seules les cinq dernières minutes tiennent la route.
Complètement loufoque, le scénario est un peu déroutant et on peine à rire sincèrement malgré les grimaces simiesques d'un De Funès, comme toujours, déchaîné.
Deux ans après "Oscar", nouvelle collaboration et nouvelle réussite pour le tandem Louis de Funès-Édouard Molinaro ! L'idée, il faut bien avouer, avait de quoi séduire : un homme retrouvé congelé dans les mers glacées du Pôle Nord revient à la vie après 90 ans d'hibernation, mettant ainsi en péril l'héritage et la fortune de l'actuel mari de sa petite-fille. Pour cette nouvelle grande comédie populaire, le cinéaste applique la même recette que pour son précédent opus, convoquant les plus fidèles comédiens gravitant au sein du giron de l'acteur (indispensable Claude Gensac, inimitable majordome Paul Préboist) auxquels s'ajoutent quelques nouveaux comme Olivier de Funès ainsi que le grand Michael Lonsdale. Une nouvelle fois, l'ennui est aux abonnés absents, l'oeuvre coule et file à grande vitesse, provoquant bonheur et fous-rires assurés. De Funès est une nouvelle fois au sommet de son art, celui-ci atteignant son paroxysme avec le festival "Edmée" du dernier tiers du film. Dernier des long-métrages tournés avec les deux hommes, il met donc un terme à deux fructueux succès à voir et à revoir.
Un scenario original, une bonne mise en scène, un bon jeu des comediens, pas trop de pitreries, et malgré ce que l'on pourrait craindre on ne reste pas confinés dans un seul endroit pour une scène interminable mais au contraire, on a affaire à un bon film distrayant aux scènes variées et autres rebondissements.