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Karussell
5 abonnés
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5,0
Publiée le 30 septembre 2008
Jouant sur la double personnalité du héros – homme d’affaires brillant et dynamique d’un côté, gangster organisé et méthodique de l’autre -, Steve McQueen campe avec brio un Thomas Crown froid, calculateur, manipulateur. Face à lui, Faye Dunaway oppose une enquêtrice immorale et impertinente, mais au charme ravageur. La partie d’échecs, grand moment du film, symbolise à merveille le duel intérieur que se livrent les deux personnages, chacun devenant tour à tour maître du jeu ou en proie au doute. La mise en scène très moderne, le rythme soutenu de l’intrigue et l’accompagnement musical ont depuis fait école.
Mise en scène ingénieuse et dynamique, acteurs chics et séduisants, excellente musique de Michel Legrand, cette "Affaire Thomas Crown" n'a pas pris une ride. Les scènes de braquage, les rebondissements, les jeux du chat et de la souris du savoureux duo Steve McQueen - Faye Dunaway sont jubilatoires. Rythme soutenu, intrigue bien ficelée, suspense... Bref, tous les ingrédients sont réunis pour un film savamment orchestré.
Grand gagnant de cette "affaire": Norman Jewison. Une mise en scène datée, aux effets très appuyés (le célèbre split-screen, entre autres), mais souvent efficace et qui ménage quelques beaux moments: le hold-up initial, la partie d’échecs. Pour le reste, le film a incontestablement une personnalité, mais je ne l’aime pas beaucoup. Steve McQueen, froid, ne dégageant aucune émotion, bizarre dans son comportement (ses rires de dément...), très mec friqué rouleur de mécaniques. Faye Dunaway, sexy certes (si on excepte les mains affreuses), mais assez fade et outrancière dans son jeu. Des séquences faites pour en mettre plein la vue (le buggy sur la plage), d’autres où l’ennui n’est pas loin, un culte gênant de la virilité à l’américaine. "L’affaire Thomas Crown" peut être vu comme l’ancêtre de ces séries télé qui ont fleuri dans les décennies suivantes (Rick Hunter, Dallas...) où des héros en béton armé, sans humour, sans scrupules et sans humanité, tracent leur chemin, surmontent toutes les embûches, emballent toutes les nanas qui croisent leur chemin... Perso, je suis pas fan.
Un film de braquage comme on en fait plus, souvent copié mais jamais égalé, même son remake de 1999 avec Pierce Brosnan & Rene Russo, fait pâle figure face à celui-ci. Deux acteurs de légende se partagent l’affiche, le blond ténébreux aux yeux bleus, le séduisant Steve McQueen face à la séduisante provocatrice Faye Dunaway, occupent à eux deux l’intérêt que l’on porte au film. L'Affaire Thomas Crown (1968) démarre sur les chapeaux de roues avec un très beau générique, la séquence de braquage est mémorable, on retiendra aussi la célèbre partie d’échec érotique et la scène du baiser (la plus longue de l’Histoire du cinéma !!). Un scénario malin et efficace, une mise en scène moderne et innovante (pour l’époque), grâce à l’utilisation du Split-Screen . La B.O quant à elle est savoureuse (d’où son Oscar pour la Meilleur Musique de film remis à Michel Legrand pour sa chanson Windmills of Your Mind). Norman Jewison nous offre une perle du cinéma Hollywoodien, puissante et inégalable !
Un excellent film, superbement réalisé par Norman Jevinson, qui utilise le split screen aussi bienque De Palma (faut savoir que "l'Affaire Thomas Crown" fut l'un des premiers films à exploiter cette technique, un peu trop selon certains, superbement selon d'autres. Chacun son truc, moi en tout cas j'aaaadore). Ici, tout va vite, les actions s'enchainent à un rythme effréné jusqu'à une fin qui laisse le champ libre à plusieurs interprétations. Seul regret : le duel Faye Dunaway/Steve Mcqueen pas assez tendu psychologiquement (exepté la scène du jeu d'échec, pleine de sous-entendus et superbements filmées). En ce sens, le remake de McTiernan est meilleur, car il est moins bourrin que ce film, mais moins jouissif en même temps. Donc match nul.
C'est avec plaisir que je viens de revoir ce film. Je ne rajouterai rien aux autres commentaires valorisant les qualités du film (sur sa mise en scène et l'interprétation des protagonistes). Mais j'apprécie beaucoup cette analyse : un homme qui, malgré la richesse, souffre d'un certain mal de vivre...comme le dit la formule : "heureux en argent, malheureux en amour". Oui Steve Mc Queen campe avec perfection son personnage, et, bien après sa disparition, on peut rester ému devant ce générique où défilent, sous la chanson "The windmills of your mind", quelques photos où on le voit sourire.
30 ans après tout le monde, je découvre ce film...wow.... c'est un vrai bonheur, tout est remarquable: Steve Mc Queen est impressionnant de classe, Faye Dunawaye éblouissante ; les acteurs cabotinent un peu, en font un peu trop, mais c'est parfaitement calibré et prévu. Le "split-screen" est utilisé en permanence, et pourtant je n'ai jamais été gêné ni ressenti de côté indigeste. La musique est parfaite et contribue grandement à la justesse du film. Bon, bien sûr c'es très connoté fin de sixties, mais....quand on aime ça... ^^
L'affaire Thomas Crown est un peu ennuyeux, même s'il contient des choses intéressantes au niveau du scénario ou de la réalisation. Il vaut mieux regarder le remake qui est plus prenant et plus original.
jouissif comme un vilain plaisir, aux couleurs de Mac Queen, L'affaire Thomas Crown c'est le meilleur des années 60. C'est le charme et la dureté, l'ombre et la lumière.
Faye Dunaway est juste sublime, classe et sexy, icône mode des sixties et vamp vénéneuse prête à tout pour réussir son enquête, et Steve McQueen au charisme indécent et au charme incandescent est un millionnaire qui en jette. Le couple impose une grâce et une tension sexuelle inédite avec en prime un baiser considérer comme le plus long à l'époque et une partie d'échec à l'érotisme suranné mais diablement efficace. Norman Jewison signe un chef d'oeuvre formel avec une intrigue qui allie sex appeal et suspense dans une sorte de polar hitchcockien en mode glamour. Site : Selenie
La fameuse technique du split-screen, usée et abusée ici peut sembler irritante par moments (une ruse scénaristique de plus, diront certains). Mais il n'empêche : ce film est vraiment exceptionnel, porté par un couple mythique (Dunaway/McQueen), une musique sublime (la chanson "The windmills of your mind"), et par la fameuse scène de la partie d'échecs. Excellent !