Derniers Avis : Nausicaä de la vallée du vent - Page 28

Ce film est superbe, un chef d'oeuvre ! Je trouve que c'est une bouffée d'air frais, en sortant du cinéma, j'ai eu envie de crier que le monde était beau ! Le message de l'écologie est définitivement présent mais il ne pèse pour autant pas sur le spectateur. Une fois de plus, Hayao Miyasaki, prouve sa virtuosité.

Un excellent moment où on oublie tout, notre quotidien .. Un monde de magie et de sourires. J'adore pour le moment toutes les créations de ce réalisateur, qui sait mêler distraction et philosophie avec une finesse remarquable.

Le premier et le meilleur des longs métrages de Miyazki!!
Un chef d'oeuvre surtout allez le voir!!

Je n'irai pas par quatre chemins : certes on ne peut nier la qualité de la patte graphique, le soucis du détail, la poésie qui se dégage de ce dessin animé. Maintenant, j'ai beau avoir regardé toutes les animes du réalisateur, je n'arrive toujours pas à entrevoir ce que tout le monde semble vouloir qualifier de chef d'oeuvre. A moins que par snobisme beaucoup crient au chef d'oeuvre parce que c'est à la mode de s'extasier devant une anime japonaise s'épanchant littéralement dans l'apologie du panthéisme .... Nausicaa est un joli dessin animé, bien mis en scène, mais qui hélas laisse de redoutables longueurs succéder à un démarrage plutôt prometteur. Une heure çà va, deux heures çà commence à faire long ....

Il aura fallu attendre plus de vingt ans pour découvrir en France et sur grand écran ce chef d'oeuvre de l'animation japonaise. Véritable matrice de la future "Princesse Mononoke", cette Nausicaa se révèle passionnante de bout en bout malgré une durée impressionnante pour ce genre de film. Tous les thèmes chers à Miyazaki sont déjà présents, avec déjà un sens de la poésie qui nous émerveille. Même si l'animation a quelque peu vieillie, on reste sous le charme. Magnifique.

Miyazaki à peu près à ses débuts sur grand écran. Adapté de son manga, NAUSICAA DE LA VALLEE DU VENT n'était jamais sorti en France. Cette année, il nous arrive en salles obscures.

Que dire? Le voir en 1984 ou en 2006, c'est pas la même chose: le film a bien mal vieilli et n'a peu ou prou été remasterisé ( image trouble, vibrante parfois ), le manque de budget est évident; la plupart des plans utilisent une bonne partie de personnages ne bougeants pas, les bruitages sont dignes d'un Zelda sur NES ( pas, coups d'épée... )... Par contre le doublage est plutôt bon ( mais préferez-le en VO japonaise ).

Le film n'en est sinon que peu touché, on y trouve les prémices du grand Hayao Miyazaki ( champion toutes catégories du box-office nippon ). NAUSICAA n'est pas un film facile, il n'est pas un film pour enfant, au-delà de l'image d'objet de culte qu'il donne dans la presse, il est une fable futuriste écologiste ( là encore les prémices d'une carrière axée sur le bien être de la nature ), profonde, violente, complexe et bien écrite. Les musiques sont merveilleuses, le film dispose de scènes d'antologie... Mais un énorme défaut subsiste à ce beau tableau: la lenteur. NAUSICAA est très long, 1h56, c'est bien trop.

Bilan: on aime bien, mais ce Miyazaki là n'est pas encore celui -fabuleux- qu'on a connus ensuite ( -- depuis -- ).

Miyazaki a réussi haut la main le pari d'adapter sa bande-dessinée culte, en allant à l'essentiel et en insuflant de la couleur et du mouvement à l'un de ses univers les plus fascinants, qui possède en germe la thématique de son oeuvre entière : puissance d'une nature meurtrie par des hommes belliqueux et égoïstes, attirance pour le monde aérien, présence de divinités géantes, pureté immaculée de l'héros, etc etc...
Seule la musique (que sait-il passé le 31 décembre 1979 bon sang?) pêche, et désamorce la gravité d'un bon nombre de scènes. Elle aurait mérité un coup de jeune, à l'instar de l'image joliment recolorée, qui donne à la forêt de décomposition des tons froids d'une beauté hypnotisante.

Encore un chef d'oeuvre pour Miyazaki. Décidemment l'animation japonaise reste pour moi infinimment meilleure que les américains. Ils ont une capacité à faire rêver, à faire réagir sur des thèmes vitaux tout en s'adressant à un public assez large et Miyazaki est un cran au dessus d'eux !
De ce premier film on peut tirer toute la genèse de ses films suivants.
A ne surtout pas manquer !

Comme toujours un chef d'oeuvre de Miyazaki, le plus triste et mélancolique de sa filmo. L'histoire écologique du Fukai est genial, et sans vous révéler le fin mot de l'histoire, moi, j'ai pensé à Total ("vous ne viendrez plus chez nous par hasard"). Nausicaa est sans doute le film qui se place le plus dans notre réalité ... une réalité moins alternative et moins féérique dans ses autres films, puisqu'ici, ça se passerait dans notre futur. Enfin, Nausicaa est sans doute la plus belle héroine de Miyazaki (sensible et douce, mais aussi tellement forte), on est tellement loin des "z'heroines" américaines formatées aux clips bien bourrins (cf. Underworld, Ultraviolet, Aeon Flux).

Beau. C'est le mot qui m'est resté en tête à la sortie du cinéma. Sortie en France tardive (il était temps...) mais qui est une bonne occasion pour revoir et redécouvrir ce chef-d'oeuvre. Convient pour tous âges, même si les enfants n'en saisiront pas toute la portée, loin s'en faut.

« Nausicaä, les prémices de la grandeur », voici comment qualifier le film.
L’histoire est des plus intéressante et nous amène à réfléchir sur le devenir de l’environnement et son corollaire, celui de l’humanité, qui au-delà de s’entretuer et de perpétuer un cycle de haine et de violence, creuse sa propre tombe en polluant la planète.
La mise en scène est réussie, la musique de Joe Hisaishi est très belle et les personnages, en particulier Nausicaä, sont des plus empathiques.
Néanmoins, Miyazaki n’a pas encore la pleine possession de ces moyens, le métrage a vieilli mais pas plus que le Château dans le Ciel ; la musique faite au synthé est gentiment désuète mais on reste quand même plongé dans les mésaventures de la jeune princesse.

Le plus mauvais point revenant au doublage français, qui n’est guère fameux, notamment la voix de Yupa ,doublée par Michael Douglas!!!!, on est loin de grand et sage Yupa, sensé avoir un voix imposant une grande autorité et d’où émane également de la sagesse ( j’aurais préféré le doubleur de Gonza).
Le doublage de la princesse Kushana, la princesse tolmèque, manque également d’autorité et de force contrairement à la doubleuse de Dame Eboshi.
On en vient à grincer des dents quand certains personnages mal doublés prennent la parole et gâchent le plaisir de voir le film.
Il est aussi étonnant de retrouver les mêmes doubleurs que d’autres films de Miyazaki, et surtout avec aussi peu de conviction !
Nausicaä avec la même voix que Sheeta, Aspel identique à un certain Pazu et O-baba interprétée par la doubleuse de Sophie âgée.
En revanche, mention spéciale au doubleur de Kurotowa (le commandant en second de l’armée tolmèque) qui a parfaitement cerné son personnage (au demeurant secondaire).

L'un des premiers Myasaki et également l'un des plus merveilleux tant au niveau de l'histoire que par ses magnifiques dessins. Ajouté à cela une musique inoubliable et un scénario écologiste des plus convaincants ce film est tout simplement un pur bijou.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce dessin animé Miyazaki nous a une fois de plus séduits par son talent. Je lui préfère pourtant Pricesse mononoke et Le chateau dans le ciel, qui sont, je trouve, encore plus beaux que Nausicaa. Mais l'histoire de Nausicaa, les dessins et l'ambiance sont magiques, je conseille à tout le monde d'aller le voir.

Même si visuellement (et notamment sur le plan de l'animation)ce "Nausicaa" a bien vieilli, il n'en a pourtant pas perdu son charme irresistible. On en ressort même admiratif, constatant le talent unique qu'a le maître Miyazaki pour faire de l'onirique et du magique avec un univers aux antipodes même des codes en vigueur. Du bon spectacle dont on ne se lassera jamais.

Un petit voyage dans le monde buccolique de Hayao Miyazaki ca fait pas de mal!
Un manga très fin mais qui qui c'est vai pour les gens de mon age renverra aux dessins animés des années 80.
Reste le message, plus que jamais d'actualité..