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    12 hommes en colère
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    830 critiques spectateurs

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    bou77
    bou77

    118 abonnés 590 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Un huis clos à voir !
    Réalisé en 1957, le film est toujours d'actualité. Avec un scénario très bien écrit et bien interprété, 12 hommes en colère aborde le thème du système judiciaire et de ses faiblesses. Toujours étudié de nos jours, ce film est à voir pour un enrichissement culturel certain.
    ned123
    ned123

    128 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2013
    J'ai vu un film... Que dis-je un film... un chef-d'oeuvre, avec une totale maîtrise de la caméra, des plans séquences longs comme le bras, et le tout avec une maestria incroyable... Bravo Monsieur Sydney Lumet... Et que dire des comédiens, Henry Fonda en tête d'affiche, ils démontrent la versatilité de la nature humaine... Le thème est également très fort. Les dialogues, les situations, les émotions emportent littéralement le spectateur. Pas une seconde de répit dans ce huis-clos étouffant. Et surtout, pas du tout l'effet du temps sur ce film... qui est le reflet d'une époque révolue... Dans la manière de parler, de s'invectiver, de s'interpeller... Ces "12 Hommes en colères" sont les premiers témoins d'un film de procès, qui généralement se déroulent dans le prétoire... Ici, on suit les bascules, arguments, contre-arguments, postures, impostures.. et on est pris, envoûté, et totalement séduit par ce film. A voir et à revoir...
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Des films à procès, il y en a des tonnes. Mais un film à procès se concentrant uniquement sur un jury sur la question de la culpabilité de l'accusé, c'était un défi d'une grande ampleur. Le jury est composé d'un groupe de 12 hommes se coupant du monde afin de décider du sort de l'individu. Tout part d'un vote hâtif par des hommes voulant rentrer chez eux le plus rapidement possible sans aucun remord ni doutes. Un seul résiste, le vote est refait, et cet homme seul insiste. A partir de là les explications des raisons du vote par chacun présente leur personnalité : le timide, l'indécis, le sage, le colérique, le rationnel, le beauf, etc ... Des anonymes ( ils n'ont pas de nom ) obligés de coopérer en se méprisant la plupart du temps. Le débat contient un entracte qui ressemblerait à une mi-temps d'un match de foot. Dans ce groupe le combat n'est que psychologique, la violence est prête à exploser, le leader des "coupable" est imposant et grande gueule, a un regard très négatif sur la jeunesse ( se sert de son passé pour justifier son choix ). Au début les "coupable" pèsent sur le "non coupable", au milieu les votes sont ex-aequo et à la fin le leader des "coupable" est tout seul, s'aperçoit qu'il n'a jamais eu d'arguments à proposer que de dire que les témoignages sont faits et qu'ils sont évidents, et en déchirant la photo de lui et de son fils il s'anéantit. Après quoi le vote est fait, les personnages se quittent après avoir formé une équipe instable et débordant de tensions. C'est une véritable merveille de scénario, de construction exemplaire, de jeu d'acteur superbe. Seulement Lumet peine au premier acte à donner une mise en scène captivante, se basant sur un découpage classique qui allonge la lenteur de cette partie. Mais les actes suivants s'intensifient, le réalisateur utilise les gros plans pour souligner les moments cruciaux. En une heure trente qui suffit largement, le film est une très grande exception dans le film à procès, magnifique dans le scénario, mise en scène de Lumet très appuyée, interprétations fabuleuses, une visite particulière du fonctionnement de la justice.
    titiro
    titiro

    38 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Époustouflant. Ce film est une leçon de mise en scène, d'humanisme, et de cinéma. Une étude de la société contemporaine, restant toujours aussi pertinente encore aujourd'hui. Aucun effet superflu, juste 12 acteurs pour mener ce huis-clos incroyable, haletant et palpitant de bout en bout. Et que dire de la performance de Henry Fonda, à part qu'il est fabuleux ...
     Kurosawa
    Kurosawa

    520 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Le danger avec les films classiques, c'est de les ramener à la simplicité, voire à l'évidence. Or, "12 hommes en colère" ne va pas de soi mais, au contraire, ne cesse de trébucher. Le film est une suite de joutes verbales où l'on avance de deux pas pour reculer de trois dans la foulée, l'argumentation s'opposant à la démagogie, l'objectivité luttant avec la mauvaise foi. S'il y a bien des personnages concernés, qui réfléchissent, et d'autres qui veulent se débarrasser au plus vite d'une affaire qui ne les concerne pas, on ne peut toutefois pas taxer le film de manichéisme. On pourrait à la rigueur parler d'un schématisme lié à certaines positions figées (le lourdaud qui ne pense qu'à voir son match de football, le vieux sage qui remet tout en cause), mais celui-ci ne masque jamais la réflexion nuancée qui imprègne le film. Il s'agit de juger un jeune homme qui aurait assassiné son père : si l'accusé est reconnu coupable, il est directement condamné à mort. En construisant son film autour de la question de la responsabilité – celle d'envoyer un homme à la chaise électrique – Lumet fait un brillant éloge de la justice et de l'erreur humaine, en même temps qu'il complexifie le rapport à son personnage principal, interprété par Henry Fonda. Le fameux juré numéro 8 ne dit pas que l'accusé est innocent, il avance seulement des indices qui pourraient le disculper. Ce ne sont donc pas des preuves mais des hypothèses qui sont la marque d'un doute. La justice américaine dit explicitement qu'on ne peut condamner à mort quelqu'un si l'on n'a pas l'entière certitude qu'il est coupable. Ce que fait le personnage de Fonda, c'est la reconnaissance de ce doute mais c'est aussi potentiellement commettre une erreur dans la mesure où l'accusé est peut-être bel et bien le meurtrier, malgré les arguments convaincants qui plaident en son innocence. Lumet ne brosse donc pas le portrait d'un juré irréprochable mais celui d'un homme attaché à la justice de son pays et qui tient à en faire appliquer le texte. Passionnant de bout en bout, génialement interprété et mis en scène avec un sens aigu de l'espace, "12 hommes en colère" est un film retors et important.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    92 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    12 hommes en colère est un des films que j'ai eu l'occasion de voir en parcourant les pages du top 250 d'Allociné. J'ai donc décidé de regarder 12 Angry Men sans en connaitre ni le genre, ni le sujet, ni le réalisateur. Ce film est une merveille, une prouesse cinématographique, le film "noir et blanc" comme on se l'imagine. Toi, oui, toi, jeune lecteur, va immédiatement le regarder sans lire la suite de cette critique extravagante. Obviously, c'est un chef d’œuvre qui permet à toutes les personnes le regardant de se poser des questions sur la justice. Cette réflexion intense, cette question de conscience que se pose cet homme banal (Henry Fonda). La condamnation est-elle aussi simple que cela ou faut-il envisager toutes les situations possibles. Peut-il y avoir une mauvaise interprétation des éléments de l'enquête ? Du début à la fin, 12 Angry Men soulève des questions rationnelles que tout homme doit avoir à se poser s'il en vient à juger le sort d'un individu, d'autant plus en cette période où la Justice française subit une profonde réforme, permettant alors à tous citoyens de se familiariser avec cet univers qu'il ne comprend que très mal.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    87 abonnés 1 655 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2016
    Le huit clos, genre de base intéressant car nécessitant un vrai scénario, est ici au sommet de son art dans ce film de 1957 qui malgré son âge est incroyablement beau avec un noir et blanc somptueux rarement égalé au cinéma, dans une ambiance impeccable et rythmé. Mais la force de 12 hommes en colère est son scénario, ses dialogues et ses personnages dépeignant ainsi une multitude de caractères et comportements humain, reflétant des degrés d’intelligence variés. C’est habillement et sobrement mis en scène, parfaitement interprété et très intelligent avec notamment une palette de techniques d’argumentations parfaitement exploités et très bien mises en application. Le film arrive ainsi à faire réfléchir et porte une vraie critique de l’homme, de la réflexion et l’intelligence, du penser pour soi, du vivre en groupe et même du système judiciaire avec la peine de mort ou les avocats. Le plus dingue, c’est que cette critique est d’autant plus vraie aujourd’hui qu’à l’époque. Un film qui vaut le détour et qui n’a rien perdu.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 827 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2007
    Comment captiver avec que des dialogues, comment captiver dans un huis clos sans aucun flash back, ni réellement de suspens, comment tenir en haleine pendant une heure trente sans qu'il y ait la moindre baisse de rythme. Ce film est en l'exemple, j'ai absolument adoré, je rêve encore de ce film même plusieurs jours après son visionnage, henry fonda est exceptionnel, les mots me manquent pour parler de ce chef d'oeuvre !
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    105 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2015
    Un huis-clos judiciaire efficace et redoutable d'efficacité. J'ai vraiment été bluffé par la maitrise qui ressort de ce film. Je ne m'attendais vraiment pas à ça. Sidney Lumet arrive à passionner pendant plus d'une heure et demi devant une bande de jurés débattant sur l'innocence d'un suspect. Et ce qui frappe dans cette œuvre, ce qui me la rend aussi convaincante et immersive, c'est la précision atteinte par l'interprétation sans faille des acteurs ainsi que celle des dialogues ici diablement bien travaillés. Tout cela parait crédible, on y croit, on est prit dedans du début à la fin. En partie aussi et surtout, parce que ce brillant script, simple mais jamais simpliste, ne souffre d'aucun temps mort et que le rythme est géré comme une horlogerie suisse. Les enjeux sont d'autant plus forts quand on sait d'ailleurs que la peine de mort pour les mineurs était encore en vigueur à l'époque. A part ça la tension distillée par la mise en scène, avec ce climat caniculaire orageux et suffocant, ou les plans de plus en plus rapprochés des protagonistes, fait d'ailleurs bien son effet. Mais dans tout ça Lumet, même s'il ne prend jamais parti pour le suspect en ne révélant pas la vraie vérité quant à son éventuelle innocence (même si de mon point de vu il nous dit implicitement que le jeune est innocent en démontant une à une les charges contre ce dernier) ne fait pas que nous montrer une histoire judiciaire parmi tant d'autres, il nous pond aussi une véritable dénonciation, en mettant en exergue la désinvolture d'un jury et le fait qu'une personnalité peut conditionner un jugement, et remise en cause de toute une institution comme il l'a fait par la suite avec "Serpico". Et le résultat est irréprochable pour moi. Même si la prévisibilité du truc quant à l'aboutissement de la concertation peut gêner le suspense (tout cela se déroule comme on se l'attend au fur et à mesure de l'avancée du débat), pour ma part je ne lui en tiendrait même pas rigueur. D'ailleurs concernant cette fin je trouve ça bien de ne pas appuyer lourdement sur une ambiguité malvenue quant au gosse comme il coutume de faire dans les films de genre contemporains (même si elle reste présente), je n'était plus habitué à ça.
    Housecoat
    Housecoat

    103 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    12 hommes en colère est l'exemple type du chef-d'oeuvre qui survit à n'importe quel revisionnage, un exploit d'autant plus incroyable pour un premier film. Sidney Lumet impose en un temps record une expérience forte grâce à un simple contexte pourtant commun mais dont le personnage principal rappelle l'enjeu qui vaut toute les peines de s'y intéresser: la vie d'un homme. L'évidence de l'issue au départ paraît si indiscutable que le grain de sable suffisant pour épargner une vie paraît inconcevable avant que l'on prenne le temps de s'y intéresser avec conviction. Le sort du sujet dépend tellement de points dérisoires et de la mentalité tellement sensible de chaque jurés que le moindre plan, le moindre mot devient propice à une analyse minutieuse alors que toute cette délibération ne dure qu'1h30 montre en main. Suffisant pour explorer les différents milieux sociaux que constitue ce jury, les faisant passer par les émotions les plus extrêmes comme les spectateurs, un voyage aux frontières de la nature humaine et un rappel à la valeur d'une vie.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    54 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2011
    Dire que ce film a plus de 50 ans !!!! Cette œuvre est d'une grande modernité et n'a pas pris une ride. Quelle intensité ! quel jeu d'acteur ! On étouffe immergé au milieu de ces douze hommes en colère. Un chef d'œuvre magistral à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 avril 2019
    J'ai regardé ce film en streaming mardi dernier, espérant avoir une meilleure qualité. Je n'en fut que fortement déçu, nous sommes en 2019. On dirait qu'il a été filmé en 1957.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 231 abonnés 7 247 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2007
    Première réalisation pour Sidney Lumet et aussi premier chef d’oeuvre. Après avoir officié pour la télévision, le voici fin près pour se lancer dans une longue carrière cinématographique, en témoigne ses nombreuses prouesses pour le cinéma (The Offence - 1973 , Serpico - 1974 & Un après-midi de chien - 1976).
    12 hommes en colère (1957) est l’adaptation d'une pièce de théâtre écrite par Reginald Rose. Une œuvre mainte fois adaptée au cinéma (au moins cinq fois), mais personne n’est parvenu à atteindre le résultat qui nous est proposé par Lumet.
    Un jury de 12 hommes doivent statuer sur le sort d’un jeune garçon de 18ans accusé du meurtre de son père. Lors des premières délibérations, onze votent « coupable » et un seul d’entre eux vote « non coupable ». Or la décision doit être prise à l’unanimité pour quelle puisse être prise en compte par le juge. C’est donc à partir de là que le juré qui avait voté « non coupable » se retrouve face aux autres et doit parvenir à tout pour réussir à les faire changer d’avis, se justifier et les convaincre de son raisonnement.
    C’est alors qu’une étrange atmosphère se crée entre eux, chacun pensant avoir raison, le mystère plane au-dessus d’eux, quelle en sera l’issue ?
    Lumet nous offre un splendide huit clos, filmé en noir & blanc, où la tension est palpable à chaque instant. Henry Fonda, seul contre tous rivalise de stratagèmes et d’idées pour s’imposer face aux autres et pour parvenir à imposer ses convictions. Une œuvre exceptionnelle, puissante et qui a remporté l'Ours d'Or au Festival de Berlin en 1957.
    MC4815162342
    MC4815162342

    369 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2014
    12 hommes en colère est un excellent huis clos, moi qui adore les huis clos j'ai forcement apprécié celui ci, une base dans le cinéma du genre, un film porté sur les dialogues, 1h30 de dialogue, donc faut pas nous sortir un texte et une histoire à la noix, là il s'agit du jury d'une cour d'assises, 12 hommes donc chargés de délibérer si un jeune a oui ou non tué son père, 11 de ces hommes le déclare coupable et un non coupable, donc forcement la tension va monté et l'affaire va être décortiqué.
    Le film étant assez court ne subit aucune longueur, l'histoire est toujours captivante, le casting est très bon, même si j'ai vu le film en VF, j'aurais préféré une VO mais j'ai fais avec ce que j'ai pu, l'affaire est intrigante et très prenante, la réalisation est simple mais suffisamment efficace pour un huis clos et la mise en scène est très bonne également.
    Cinememories
    Cinememories

    443 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Une simple idée peut faire naître un grand film ! « 12 Hommes En Colère » en est l’exemple et Sidney Lumet l’a bien mis en scène. Plus qu’une illustration d’une délibération d’un juré, cette œuvre survole ses limites, s’attaquant ainsi à la meilleure des causes d’une cour : la Justice.
    Malgré la banalité des protagonistes, ancrés dans le stéréotype, cette diversité forte en caractère se retrouve complémentaire. On revisite alors l’enquête, déjà mené, or d’un œil frais et inerte à la situation sociale de l’accusé.
    Nous ne cachons rien quant au bon déroulé des raisonnements, en faveur du présumé coupable. Ce qui rythme cette séance à huis-clos, c’est bien entendu la collision des analyses. Chacun démarre son personnage, fébrile et exposé à la lecture visuel. Il fallait donc une évolution de caractère de ces derniers pour mieux appréhender la notion de jugement.
    Plus on est attentif, plus on se sent impliquer. Dès lors, la Justice peut naître, même si le chaos en est la base. On parle alors de liberté d’expression et de réserve. On identifie chaque juré dans un cadre précis, visant à apporter un point de vue à la fois personnel et innovant dans l’affaire qui se réécrit dans la pièce. Rien ne semble plus cohérent lorsque le fond est atteint par le sentiment de culpabilité.
    Il s’agit alors d’un affrontement verbal, mais le réalisateur ne néglige pas les mœurs pour appuyer son scénario, alternant le rebondissement dans un sens comme dans l’autre. La recherche de l’écoute et d’une décision commune fait l’objet d’un grand cinéma dont on ne peut s’en lasser un instant.
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