Avis : Rocky IV - Page 6

Film mémorable notamment grâce à un Dolph Lundgren absolument titanesque et mythique. L'histoire bien que simpliste arrive à nous accroché jusqu'à la fin. Un film à voir.

Surement l'un des plus grands navets de l'histoire du cinéma. Le 3 était déjà risible, mais là, je me demande si le 0 étoile n'est déjà pas trop bien pour ce film. Cette fois-ci Rocky, représentant d'une amérique bien-pensante, affronte le monstre soviétique Ivan Drago. Un combat au sommet donc. La soucis c'est qu'on a constamment l'impression que Dolph Lundgren fait le tour de son ring, non pas pour taper Rocky, mais surtout pour trouver un brin de personalité à son personnage de Boxeur-punk-trisomique-cobaye-aphasique. Le scénario (si il y en a un) et d'une previsibilité pitoyable (devinez quoi?l'Amérique sort victorieuse de l'URSS défaite, incroyable non?!). La morale est preservée grâce à cet indéniable bon sens de Rocky: "si je peux changer, tout le monde peut changer" Sur cette phrase, les dirigeants soviétiques applaudissent l'américain et retournent leurs vestes en devenant supporter de Sylvestre. A cela faut-il ajouter la multitude de flash-backs rappelant les autres épisodes (montage digne d'un gamin de 12 ans au passage). Et l'entrainement de Rocky en terre russe atteint des pics de niaiserie, quand celui-ci aide un traineau à se sortir de la neige ("il est trop gentil ce rocky, je l'adore"), et ou on voit parallélement l'entrainement de Drago, ou ce dernier court, souleve des poids, etc...sur une musique digne des premiers jeux videos de Game Boy.
En somme, ce film est d'une bêtise rare avec un scénario inexistant pour une morale patrioticardes des plus douteuses...mais Rocky termine enveloppé dans le drapeau américain ce qui nous offre une trés trés trés belle image finale.

l'adversaire de Rocky, Russe, est présenté comme un tricheur (il se dope) et un tueur sur le ring. par contre le boxeur Américain est courageux et intelligent. l'Amérique glorieuse se venge de l'URSS vicieuse. un cliché très maladroit, surtout en cette période de détente Est-Ouest. un 4eme épisode à oublier bien vite.

Aaaaah Rocky IV, souvent le volet qui sort dans l'épisode préféré des spectateurs. J'ai eu la chance de le voir au cinéma à l'époque de sa sortie. C'était incroyable, ces chansons, cette musique, ce Dolph Lundgren incarnant un Ivan Drago qu'on aime et qu'on déteste en même temps. Le film est d'ailleurs un succès en partie grâce à lui. Blockbuster de propagande sortie en pleine guerre froide, comme tous les autres Rocky il reste emprunt de sa période de sortie et fait office de marqueur de l'histoire et du temps. Un classique indétronable.

je garde de ce 4eme opus un tres bon souvenir sans même savoir pourquoi, BO génial, et combat final explosif.

1986, Sylvester Stallone vient d'avoir 40 ans et il est au top de sa forme physique. Son personnage de « Rocky » est crédible et le monde entier attend son prochain combat avec une réelle impatience. En vieux renard rusé, Stallone utilise le contexte géopolitique de l'époque pour opposer le grand Apollo Creed (qui s'ennuie à la retraite) à Ivan Drago, un puissant boxeur venu de Sibérie. Le combat, qui ne devait être qu'une simple démonstration, tourne à la boucherie... et c'est là que « l'étalon Italien » revient évidemment sur le devant de la scène. La revanche sera forcément sanglante... mais elle devra, cette fois, se dérouler en Russie. Le scénario recycle habilement les meilleures scènes des premiers épisodes pour que les fans se sentent comme à la maison. Les sentiments humains se mêlent adroitement à la sueur, au rythme des scènes d’entraînement, dans la neige, sur fond de musique rock tonitruante (toujours le groupe Survivor, parfait). Ainsi, l'amitié, l'amour mais aussi la persévérance, le courage, la loyauté et bien sûr la vengeance sont les moteurs qui mènent irrémédiablement notre héros vers son destin, de l'autre côté du rideau de fer. Il en résulte un des opus les plus efficace (peut-être même le meilleur ?) de cette saga, éminemment populaire et qui accompagne nos vies depuis maintenant tant d'années. Excellent !

Très bon film.

Stallone reste derrière la caméra pour ce quatrième opus de la saga "Rocky" et à mon sens le meilleur. Ce pur divertissement de grand spectacle réunit dans un seul épisode tout ce qui fait de cette saga l'une des plus réussie du cinéma. Sans omettre l'aspect dramatique, loin s'en faut, Sly met en scène son personnage fétiche, toujours aussi attachant, tour à tour dans les affres de l'opulence, dans le deuil puis avide de vengeance, le tout sur fond de guerre froide et même si sur ce point c'est quelque peu simpliste et surtout à charge, on ne lui en voudra pas. Ce que l'on retiendra ici, ce sont ces scènes superbes d'entraînement montrant les deux athlètes face à face à des centaines de kilomètres, physiquement autant que mentalement, ces paysages russes renversants, nos personnages favoris toujours au rendez-vous et surtout cet incroyable affrontement final, le tout accompagné d'une bande originale remarquable ! L'ensemble acquiert un côté épique tout à fait jouissif et personnellement je ne me lasse absolument pas de ce savant cocktail d'action et d'émotion, à voir et à revoir.

Un entraînement rondement mené, surtout monté, sur le terrain Russe et un combat ultime en 15 round. Le show à l'américaine façon Stallone qui fait du politiquement correct. Mais quel adversaire que le Dolph !

Rocky IV, c'est le Rocky que j'ai regardé le plus de fois sans doute en raison de la présence à l'écran de Dolph Lundgren. Un Dolph Lundgren qui faisait ses débuts au cinéma et qui était surtout connu à l'époque pour être le petit ami de la chanteuse Grace Jones. Au final, c'est lui qui volera la vedette à Stallone et qui sera notamment choisi pour incarner Musclor dans Les Maîtres de l'univers l'année suivante. Comme on l'a souvent dit, là où le premier Rocky montrait un homme modeste parti de rien et qui finissait champion du monde de boxe, Rocky III et surtout Rocky IV montrait un Rocky plus bourgeois avec un message politique assez réac'. Dans le III, il faisait la peau à un méchant black qui avait la bave aux lèvres (Mister T). Là, on est clairement dans l'affrontement Est/Ouest comme nous le répète à plusieurs reprises Apollo Creed avant qu'il ne se fasse tuer par le méchant russe. Comme si Stallone avait peur que le public ne comprenne pas. Après, glorifie-t-il tellement les américains ? Quand on voit Apollo danser sur Living in America de James Brown et provoquer le russe durant la conférence de presse, c'est difficile à dire. Là où le film devient franchement marrant, c'est quand Stallone nous montre la différence entre les méthodes d'entraînement de Rocky et d'Ivan Drago. Le premier court dans la neige, tire des traîneaux, coupe des arbres, porte des troncs, escalade des montagnes. Le second s'entraîne avec tout un tas de machines high-tech tout en prenant des produits dopants. Et que dire du combat final ? S'il est remarquable d'intensité, l'arène est composée de hauts dignitaires russes avec des portraits de Marx et Lénine, l'hymne russe en prime et une foule hostile. Là encore, difficile à dire si ce qu'a voulu exprimer Stallone est à prendre au premier ou au second degré. Malgré tout ce que l'on peut dire sur ce film et sa réalisation clippesque typique des années 80, le public a suivi et a permis à Stallone de continuer à tranquillement enquiller les succès après Rambo II la mission.

Cette fois, c'est l'Aigle contre l'Ours. Rocky 4, un scénario faiblard mais avec quelque chose de plus que ses prédecesseurs : une bande son des plus enivrantes. Là où les autres épisodes nous avaient déjà séduits, celui-ci comble toutes nos attentes musicalement parlant. Dolph Lundgren campe ici le rôle de l'adversaire russe de Rocky et ce n'est pas pour nous déplaire. il sait s'imposer par sa stature et son charisme. Poly (Burt Young) est plus hilarant que jamais dans cet épisode et on découvre un Rocky qui retourne aux sources ! Bien moins sûr de lui (en témoigne son entraînement spartiate).

La saga "Rocky" continue après l'éblouissant "Oeil du Tigre" qui restera comme l'épisode le plus populaire, mais également le plus rentable. C'est sans doute pour ça que Sylvester Stalonne, grand manitou de la série (il cumule les casquettes de réalisateur, de tête d'affiche et de scénariste) et méga star du box-office au summum de sa gloire, n'a pas voulu prendre le moindre risque... et nous livre un quasi-remake de "Rocky 3". On retrouve donc ce brave Rocky (Sly, physiquement au top et audacieux dans son brushing) en plein doute après la mort d'un de ses proches, son entraînement intensif pour retrouver la forme et la victoire finale, le tout saupoudré des interventions aimantes d'Adrian (Talia Shire) et amusantes de Paulie (Burt Young). Ce "Rocky 4" est ainsi incontestablement inférieur à son prédécesseur en raison de cette redite scénaristique... mais également en raison de son manichéisme (l'adversaire de Rocky est un géant russe, campé par un Dolph Lundgren, plus proche de l'Aryen que du communiste lambda, à la fois sans pitié et adepte des anabolisants) et de sa mise en scène terriblement 80's qui ressemble plus à un long clip des tubes de l'époque (la BO est d'ailleurs excellente, pour peu qu'on soit nostalgique de l'époque). Et pourtant, "Rocky 4" est resté dans toutes les mémoires. Il faut dire que, s'il s'est montré timoré sur son intrigue, Stalonne a pris un sacré risque en sacrifiant, d'entrée de jeu, l'un des personnages les plus populaires de la saga, le charismatique Apollo Creed (Carl Weathers), qui tombe sous le coup de l'impitoyable Drago. Le coup est rude pour le public, qui avait déjà perdu le vieux Mickey lors de l'épisode précédent mais il fallait bien ça pour pousser ce vieux Rocky à défier l'URSS et aller s'entraîner dans la neige russe pour venger son pote. Et c'est cette ficelle scénaristique éculée qui a ému toute une génération de fans et a offert au film une place à part dans l'Histoire du cinéma. Pour le reste, on ne retient pas grand chose de ce quatrième épisode si ce n'est des souvenirs délicieusement funs (l'entraînement de Rocky, son message de paix au peuple russe...), de jolis moments entre le héros et son fils et un combat final terrible !

Toujours plus haut , toujours plus fort, le 4e opus des Rocky frappe fort avec l'impressionnant Dolph Lungren haut en couleur. D'une réalisation impeccable, entrainante, la bande son est encore un chef d’œuvre à elle seule. Rocky 4 est à mon sens le dernier de la saga, respirant encore l’atmosphère des premiers Rocky, juste avant de s’éloigner petit à petit du cœur de cette nébuleuse avec Rocky 5.Un chef d’œuvre incontournable (le dernier).

En dessous du 3e épisode qui reste le meilleur.
Le combat de fin par contre c'est le meilleur de la saga. Côté film il n'y a pas l'émotion des autres. Une B.O sympa . Un méchant tres tres impressionnant . Un message américain contre russe un peu trop simpliste mais bon ça reste un bon divertissement

Trois ans après l'excellent troisième opus, resté mythique pour son indémodable bande son, le plus célèbre boxeur du septième art reprend les gants pour un dernier volet (du moins pendant un bon bout de temps) et certainement le plus fendard tant on prend son pied à le visionner. Nous retrouvons Rocky Balboa bien loin du prolo que nous avions suivi dans le premier opus et les bas quartiers de Philadelphie ont laissé la place à une sorte de mini manoir immonde où il passe son temps à lustrer sa voiture. Mais un événement tragique le fera très vite retourner sur le ring. Réalisé comme un long clip vidéo de 91 minutes avec le nationalisme réactionnaire de l’Amérique reaganienne en fond et la sublime musique du compositeur américain Vince DiCola, "Rocky 4" est l'épisode le plus court de la franchise mais sans temps mort et au combat final d'anthologie entre Sly et Dolph Lundgern, qui est peut-être le mieux chorégraphier de la saga. Ce qui fait qu’il est encore regardable aujourd’hui est qu’il est à la fois le reflet d’une époque, celle de l'ouest contre l'est, et à ce titre, il conserve un charme indéniable qui lui a permis de conserver une aura en somme toute particulière avec ses outrances politiques ou visuelles et qu’il contient une sincérité qui force le respect. Dans ce nouvel enfer, Stallone filme ce quatrième opus comme un clip vidéo avec des entraînements high tech d'un côté avec dopage (contexte de guerre froide oblige), et à l'ancienne de l'autre, à travers de magnifiques décors naturels Sibériens. Ainsi, "Rocky IV" est un film de boxe vraiment plaisant qu, grâce à son manichéisme affiché et son côté pro-américain, à vraiment de la gueule.