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Ykarpathakis157
3 353 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 23 juin 2021
Qui est censé croire qu'Anthony Hopkins est un brillant professeur de lettres. Il s'agit de l'une des pires performances de sa carrière dans le rôle d'un vieux professeur têtu qui a une liaison avec une femme beaucoup plus jeune Nicole Kidman hors de propos dans ce film qui travaille comme femme de ménage à son université. Cette femme était une fille riche qui a maintenant un ex-mari psychotique Ed Harris qui joue comme personne. Il y a beaucoup de flashbacks sur le passé du personnage de Hopkins en tant que jeune homme qui sont joué par un acteur qui ne ressemble pas du tout à Hopkins. Gary Sinise joue l'ami écrivain de Hopkins qui a l'air perplexe la plupart du temps. J'étais tout le temps aussi perplexe que lui devant la médiocrité de ce La Couleur du mensonge...
Aucun rythme, aucun enjeu, rien, tout est basé sur une simple idée. On sent l'œuvre littéraire derrière, mais l'adaptation cinématographique est ratée, ça se traine, ça digresse, ça dit quand même des choses intéressantes au hasard d'une scène, mais jamais on entre dans le film, Hopkins fait du Hopkins, et Kidman est bien jolie, mais ça ne suffit pas. Malgré le potentiel, le real a échoué à rendre cette histoire intéressante à l'écran et on a surtout envie de ronfler.
magnifique film , avec de nombreux grands acteurs ; la traduction du titre anglais en français est aussi mal appropriée que la traduction du Vertigo de Hitchcock... stain désigne une tache , human stain -Une faille humaine ....et non La couleur du mensonge . Ce film est une grand réquisitoire contre la bonne morale toute faite , la pensée unique et le politiquement correct....pas une occasion pour la bien-pensance de débiter ses litanies
C'est un film pas mal mais qui aurait pu avoir un autre destin. Les personnages sont très travaillés, leur histoire également et le message principal du film (les choix et les épreuves de chacun) est facilement compréhensible. Ce qui l'est moins, c'est une fin bizarre, d'où ne ressort aucune morale réelle sinon que de se dire "tout ça pour ça". Par ailleurs, comme d'habitude, on privilégie la présence d'un acteur (Anthony Hopkins) au détriment de la crédibilité visuelle, puisquspoiler: 'il est censé être un Noir à la peau blanche et dont la transition avec Wentworth Miller est inconcevable visuellement, alors que W. Miller est quant à lui crédible.
Tous les écueils d'une adaptation lambda, ne parvenant jamais à saisir l'atmosphère de l'œuvre originale mais piochant des éléments ça et là de sorte à proposer une mixture souvent indigeste, parfois relevée de quelques moments plus poétiques et touchants. On ne comprend que tard - trop tard - les ressorts profonds qui animent les protagonistes, la faute à une construction décousue à la limite du supportable qui croise les temporalités avec balourdise voire ringardise. Les acteurs sont plutôt bons mais ne transcendent jamais les personnages qu'ils habitent, à l'exception peut-être de Nicole Kidman. Le choix de l'acteur censé incarner Hopkins jeune fait tache car les traits corporels ne correspondent guère ; l'immersion n'en est que plus difficile... Rachel Portman accompagne agréablement le film, lui conférant une couleur juste et mélancolique par une composition musicale discrète et efficace. Sous ses aspects de brûlot politiquement incorrect teinté de la misanthropie de son auteur, La Couleur du mensonge ne recourt pas assez aux codes cinématographiques et se contente d'appliquer les coutures proprement littéraires simplifiées pour l'occasion. Un film intéressant, une adaptation manquée.
Le choc! Casting top, des moyens, une réalisation soignée pour un long moment d'ennui et d'incompréhension ou la prodigieusement médiocre musique rythme des scènes flirtant avec le ridicule. Aucun sens, navrant, mou, pénible...ça n'aurai jamais dû être un tel navet, inadmissible.😠😢
Un film d'une intelligence, d'une finesse et pourtant d'une sobriété rares. Tout est dans la justesse, l'émotion, la précision des sentiments et des attitudes jusqu'à atteindre le niveau de vérité qui s'approche de la vie et non du jeu de cinéma. Robert Benton le réalisateur réalise un travail d'orfèvre en adaptant un livre dont il tire l'essentiel , le sens profond sans être austère pour autant. Les acteurs sont tout simplement au summum. Anthony Hopkins est comme souvent géant, dans un rôle tout en retenue, en pudeur mais aussi en force tranquille. Nicole Kidman, belle comme jamais, au naturel, livre là une de ses meilleures performance d'actrice, elle illumine le film par sa fragilité, ses fêlures, sa force émotionnelle et amoureuse. Tous les autres acteurs sont au diapason, quel casting ! L'histoire est belle, troublante, émouvante et pousse à réfléchir. Le talent a été de faire cohabiter 2 histoires principales en parallèles sans forcément voir le lien, pour découvrir à la fin que c'est une seule et même histoire. Le film et les performances d'acteurs n'en trouvent que plus de force. J'ai vraiment été touché par ce film, cette histoire, ces acteurs qui ne semblaient même plus jouer mais être là tout simplement et nous spectateurs de leurs destins. Un très grand film, passionnant.
L'écrivain Philip Roth,connu pour sa misanthropie et son exploration sociologique,voit son roman "La Tâche" adapté. Adaptation de Robert Benton malheureusement académique et larmoyante,le pire étant qu'elle sabre des passages entiers du livre pour recentrer sur les rapports entre ses 2 marginaux. Un professeur de faculté exclu pour propos racistes(l'histoire prouvera à quel point c'est ironique). Une femme maltraitée et névrosée. Anthony Hopkins conserve une belle force intérieure,tandis que Nicole Kidman est intense à son habitude. "La Couleur du mensonge"(2003) manque d'aspérités et de complexité,mais son sujet demeure farouchement original et polémique.
Le début implique beaucoup de choses qui sont démenties par la suite et qui sont de nouveau attestées presque par surprise ! Quelques scènes sont un peu lointaines mais dans l'ensemble ce film, extrêmement triste et critique, est très beau. Je n'y allais que pour Kidman et un vrai mélodrame social se cachait derrière. Si Hopkins est moins inoubliable que par le passé la grande surprise vient d'Ed Harris parfait beauf américain du fin fond des Rocheuses.
Robert Benton est un réalisateur/scénariste assez rare dont le cinéma est essentiellement tourné vers la mise en valeur du jeu des acteurs. "La couleur du mensonge" adapte un roman (la tâche) de Philip Roth. L'histoire repose sur le paradoxe d'un homme, vieux professeur de philosophie, victime du politiquement correct, accusé à tort de propos racistes et qui choisit avec fracas de prendre sa retraite. Devenu veuf, il va nouer une relation avec une jeune femme marginale (Nicole Kidman), victime elle aussi du qu'en dira-t-on . Le combat contre les préjugés est devenu l'ultime combat du vieil universitaire. La progression du récit nous éclaire sur le passé de cet homme qui est en réalité un nègre à la peau claire qui a fini par renier sa famille pour pouvoir s'intégrer dans la société raciste de son pays. On comprend mieux alors les raisons de sa volonté farouche de s'opposer au conformisme, comme une tentative d'effacer un péché originel qui l'a vu s'écarter des siens. Hopkins incarne fort bien cet homme déchiré, en gardant pour une fois un peu sous le pied. Bien sûr la démonstration est souvent un peu appuyée et on se dit que vraiment la pauvre Nicole Kidman porte sur ses épaules tous les malheurs du monde. On remarquera la présence du toujours impeccable Ed Harris en mari revanchard et harceleur et de Gary Sinise en ami compatissant du vieux professeur. Il faut se rappeler que Robert Benton est le scénariste du très larmoyant "Kramer contre Kramer" pour comprendre le penchant au pathos de "La couleur du mensonge". C'est un peu la faiblesse du cinéma de Robert Benton qui à trop forcer le trait atténue la force de son propos, le spectateur se disant que cela n'arrive que dans les films.