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    Une question de vie ou de mort
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    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2023
    Bien que la dimension propagandiste soit manifeste, elle est présentée avec cet humour flegmatique british irrésistible incarné parfaitement par David Niven! Prônant l'amour fraternel à travers le symbolique coup de foudre entre une Américaine et un Anglais, cet hybride entre dimension surnaturelle, romance et procès s'équilibre fort bien grâce à un rythme dynamique et à diverses trouvailles amusantes notamment via les seconds rôles. Aux effets spéciaux vieillis et à la réalisation classique s'opposent des dialogues ciselés, riches en références culturelles, en ton caustique et en ode optimiste liée à un contexte moral évident. Fort plaisant!
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2022
    L'amour est-il plus fort que la mort ?
    Véritable hymne à l'amour, un conte fantastique qui a un peu vieilli mais visuellement flamboyant, avec une utilisation habile du Technicolor et du N&B.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Film ultra moderne pour l'époque. Le côté propagande gonfle un peu (voir beaucoup à la fin du film) mais le sujet et la mise en scène ne manquent pas d'inventivité. Une scène est géniale : une opération chirurgicale vue par l'œil du patient.
    Eselce
    Eselce

    1 199 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2018
    Un drame fantastique sur la mort présumé d'un pilote. Dans le brouillard, l'ange qui devait l'emmener ne l'a pas trouvé. Excellent scénario avec une réflexion à la clé sur un trompe la mort. C'est parfois simpliste quant à la vision de l'au-delà mais c'est agréable à suivre et pose quelques questions de base sur le choix de la vie.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    Images en Technicolor (et en noir et blanc pour la partie "céleste" du film) d'une beauté saisissante, scénario débordant d'inventivité, décors et effets spéciaux impressionnants... cet incroyable long-métrage fantastique du duo Powell-Pressburger est tout simplement époustouflant. Superbe histoire d'amour autant que métaphore sur la vie, la mort et le destin, ce film à la poésie débordante reste en mémoire de manière marquante bien après l'apparition des mots "The end".
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2017
    Seul le cinéma peut nous permettre de rêver à ce point et l’entente entre les deux ‘’archers’’ fait merveille dans ce film fantastique qui prône intensément les sentiments amoureux. Bien sur, tout le monde ne peut pas s’extasier devant de telles fantaisies aussi libres qu’audacieuses et aussi dénuées de complexes. Le ridicule est souvent présent mais il est compensé par un humour parfois assez fin et une vision intéressante des événements. Le tribunal de l’au delà est par son ampleur une image forte de toutes les angoisses subies par les générations de nos prédécesseurs. Question symbole : l’opposition entre ce qui est décrit comme un territoire angélique en noir et blanc et notre bonne vielle terre pleine de couleurs est rassurante, il n’y a pas urgence à y aller. Quant à l’amour symbolisé par une larme recueillie hors du temps sur une pétale de rose, nul autre qu’un poète aurait pu le trouver. ‘’The archers’’ en sont deux sans l’ombre d’un doute. Film qui risque d’en surprendre plus d’un et d’être beaucoup incompris.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2017
    Une belle claque avec un film peu conventionnel qui plus est pour une commande gouvernementale propagandiste d’après-guerre. Non conformiste à souhait, un vrai OFNI (objet filmique non identifié) tant il est l’incarnation de plusieurs genres et d’aucun à la fois… Une œuvre d’art du cinéma britannique et plus encore.
    Belle critique à suivre qui fait la synthèse de mon goût pour cette petite perle qui fait beaucoup penser à son homologue américain de l’époque livrée par Capra « La vie est belle ».
    « Années 40. Le réalisateur anglais Michael Powell et le scénariste Emeric Pressburger sont aux faîtes de leur collaboration et signent une série de films, plus ambitieux et inventifs les uns que les autres. Les genres s’y bousculent allègrement : récit intimiste, comédie sentimentale, épopée historique, mélodrame, conte, film d’aventure… L’humour ainsi qu’une vibrante humanité règnent dans ces fables inclassables, qui resteront un temps ancrées dans les réalités du second conflit mondial. « Une Question de Vie ou de Mort » découle lui-même d’une commande passée par l’armée britannique, afin d’apaiser les tensions entre les troupes anglaises et américaines au lendemain de la victoire. Le film, loin de se cantonner à son cahier des charges, est une romance fantastique, qui célèbre dans un savoureux pied de nez, l’indiscipline poétique contre la bureaucratie et l’autoritarisme. Tandis que « l’autre monde », filmé en noir et blanc, fabrique des anges à la chaîne, Peter Carter, le pilote anglais en sursis interprété par David Niven, préfère s’adonner aux amours terrestres avec June, une officière américaine d’autant plus éblouissante, qu’elle est en technicolor!

    Un drôle de partie s’amorce entre les deux mondes au début du film. Un avion anglais vient d’être abattu et pourtant, l’homme se fait attendre là-haut par ses camarades tombés au combat. Pour éviter de périr brûlé, le pilote a sauté sans parachute mais les subalternes célestes, aveuglés par la purée de pois des côtes anglaises, l’ont perdu de vue. Le « paradis », peuplé de cols blancs en uniforme, s’inquiète de cette erreur administrative tandis que Peter, puisqu’il s’agit de lui, échoué sur la plage, se redresse miraculé, comme au lendemain d’une banale nuit de sommeil. Alors qu’un agent céleste est diligenté sur terre pour réparer le forfait, Peter noue une idylle avec June, une opératrice américaine, qui fut son dernier contact radio durant le vol. Pressé par le guide de rejoindre les siens, Peter rétorque qu’il ne peut le suivre sans commettre une énorme injustice : celle d’abandonner June qui l’aime désormais. On convoque donc un grand procès, là-haut, pour trancher ce cas sans précédent. S’agirait-il d’une ruse inventée par Peter pour tromper le destin? Le couple doit donc établir la preuve formelle qu’il s’aime sans quoi Peter sera réexpédié sans délai dans le monde d’en haut.

    Le film ne manquera pas de dérouter, aujourd’hui encore, par la bizarrerie de son rythme narratif. A maintes reprises, les échanges très dialogués ou les joutes oratoires, s’étalent en longues séquences assez théâtrales et statiques, tandis qu’ailleurs, ce sont mille rebondissements qui procèdent comme par à-coups spectaculaires, burlesques ou dramatiques. Powell et Pressburger jouent de ces effets de suspension, d’accélération ou de dilatation, manipulant l’espace-temps improbable du récit et ses disjonctions oniriques. L’une des inventions du film consistera à figer l’action et le temps du récit, à chaque fois que l’envoyé céleste (un aristocrate guillotiné durant la révolution française) rendra visite à Peter (avec dans son sillage, une odeur incongrue d’oignon frit!). Powell utilise soit des photogrammes fixes, soit les acteurs réels qui gardent imparfaitement la pose en tremblant ou en bougeant légèrement. C’est donc l’une des plus grandes trouvailles du film, par delà les trucages et autres astuces optiques, que cette élasticité du récit, qui semble procéder par anamorphoses temporelles, contretemps et digressions. Le baroque visuel du film, avec l’outrance de ses chromos en technicolor, ses « trucs » artisanaux à la Méliès et ses grandes machineries optiques (une caméra obscura, la reproduction titanesque des paupières du héros, la matérialisation des phosphènes), rejoint en effet celui du récit, irrégulier et fantasque à souhait. Ceci dit, on trouvera quelques étirements un peu trop marqués ça et là comme dans le long procès final ou la longue scène inaugurale de l’avion en feu, mais pas suffisamment pour qu’ils rompent ni le charme, ni l’efficacité poétique du procédé. Ces longs tableaux ne font que marquer les moments de suspension où la magie et le surnaturel opèrent, accentuant l’irréalité et l’atemporalité des scènes.

    Malgré de petites imperfections, « Une Question de Vie ou de Mort » est, à bien des égards, un laboratoire d’idées cinématographiques et narratives à l’humour débridé. Cette folie inventive épouse celle du personnage, faite d’hallucinations et de fantaisie. On ne saura pas au final si le soldat Peter, opéré à la suite d’une lésion cérébrale qui affectait son entendement, n’a pas imaginé ces péripéties surnaturelles. Pendant ce temps, une June bien réelle veillait à ses côtés. Chacun des personnages qui l’entouraient, ami et chirurgien, se sera mué au cours du récit en autant de doubles oniriques. Rappelons que Peter, avant d’officier dans l’armée, était connu pour ses talents poétiques. Jusqu’au dénouement, le récit ne tranchera pas la nature des évènements, préférant tisser une réalité composite, subjective et surréelle, davantage entre les paupières du héros, que devant elles. C’est bien un voyage fantastique dans le crâne du personnage, qu’ont fabriqué Powell et Pressburger, aidés par la magnifique photographie de Jack Cardiff et les décors d’Alfred Junge. Finalement, il sera autant question de vie, de mort, d’amour ou de guerre, que de survie, par et grâce à l’imaginaire. Et cette ode pourrait bien s’avérer être celle de l’art, du rêveur ou du poète, tous personnifiés par le personnage principal. »
    tout-un-cinema.blogspot.fr
    ATON2512
    ATON2512

    51 abonnés 1 098 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2017
    Date de sortie 25 juin 1947 (1h 44min)
    De Michael Powell et Emeric Pressburger (1947) .
    Un petit bijou surréaliste et plein d'inventions magnifiquement interprété notamment par un David NIVEN lumineux et la belle Kim HUNTER; UN FILM Optimiste et souvent d'une grande beauté symbolique.
    Kalie
    Kalie

    52 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Ce vieux film est réservé aux cinéphiles curieux de nature. Pour le spectateur lambda, il reste la belle photographie en Technicolor et quelques effets spéciaux au charme désuet (le contraste entre la vie sur Terre en couleur et le paradis en noir et blanc, les personnages figés lorsque le temps s'arrête...). Mais la naïveté de la relation amoureuse entre les deux principaux protagonistes, la représentation caricaturale du paradis (et de l'Univers) m'ont horripilé. Sans oublier le message lourdingue sur la rivalité américano-britannique née de l'indépendance des États-Unis dont je me fiche éperdument en tant que français.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    Présenté par tous comme un immense chef-d'œuvre, je dois confesser qu'Une question de vie ou de mort, m'a laissé un peu sur ma faim. De la poésie, de l'amour, de la couleur, une histoire originale... oui! Néanmoins, on ne passe pas un grand moment. L'intérêt peine à être maintenu et la naïveté du propos a pris un coup de vieux.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 897 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2017
    C'est le premier film que je vois des deux cinéastes Michael Powell et Emeric Pressburger et je crois que je ne vais pas m'arreter la car 'Une question de vie ou de mort" est pour moi un chef d'oeuvre. !! Un long métrage Britannique réalisé peu après la seconde guerre mondiale qui a du faire date dans l'histoire du cinéma à l'époque (le film date de 1946) et c'est à la fois tordu et jolie en mème temps . Pendant les bombardements, un pilote sur le point de se cracher en avion parle en radio avec une femme et lui fait des confidences de messages tendres a exprimer envers les siens et mème envers elle. Ensuite, il y a le paradis qui est en noir et blanc qui reçoit les pilotes décédés mais il en manque un, le confident principal qui lui ne sait plus si il est en vie ou mort car son histoire a une mise en scène en couleurs donc il est perdu et il y a la femme de la radio à ses cotés. On se sent un peu perdu dans ce long métrage mais il y a des plans superbes voir grandioses auquel on ne croirait pas qu'il soit réalisé en 1946, les couleurs, les images, tout est splendide. On reconnait quelques acteurs qui feront du chemin par la suite au cinéma comme le toujours remarquable David Niven ou dans les seconds roles Raymond Massey et Richard Attenborough. Un film majestueux a ne pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Un vrai chef d’œuvre !

    Si son scénario, dans les grandes lignes, paraît bien médiocre, à priori, il serait, pourtant, fort dommage de passer à côté de ce très joli film. Romance, comédie sentimentale, film fantastique ? Certes, "A matter of Life and Death" est tout cela à la fois, mais son intérêt ne réside dans aucune de ces classifications.

    Il s'agit bien davantage d'une œuvre poétique, totalement irrationnelle, à voir parfois avec du recul et avec l'indulgence que l'on doit aux films d'antan (l’œuvre est ultra anglo-centrée, il s'agit de son principal défaut). Le réalisateur pose, d'ailleurs, d'emblée les règles du jeu : toute ressemblance avec un monde connu est purement fortuite ! Dégagé de toute astreinte à dépeindre un monde réaliste, l'équipe du film nous livre un univers suffisamment proche et identifiable au notre pour nous rassurer, et suffisamment décalé pour nous emporter dans la rêverie et l'émerveillement. Les nombreux petits choix artistiques mis bout à bout font tous le sel d'un film que l'on peut aussi qualifier de parodie de la vision occidentale du monde. Même les propos les plus absurdes et les mises en boîte (des français notamment) totalement caricaturales dont il est émaillé sont livrés avec une vraie finesse. Un parfait mariage d'humour anglais et de bon goût.
    Redzing
    Redzing

    918 abonnés 4 294 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2016
    A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, un pilote britannique est contraint de sauter sans parachute de son avion en flammes. Il en réchappe miraculeusement, et commence une idylle avec une jeune Américaine. C'est alors qu'un individu vient lui expliquer qu'il s'agit d'une erreur, et que sa place est bien au royaume des morts ! Le tandem Michael Powell / Emeric Pressburger livre là une œuvre particulièrement inventive. Outre les jeux d'alternance sur la couleur et le noir et blanc, ou les effets spéciaux excellents pour l'époque (les vues de l'univers, l'escalier inter-dimensionnel...), le scénario regorge de bonnes idées. Le mélange de fantastique et de romance s'avère particulièrement poétique et élégant, tandis que l'intrigue évoque également les relations Américano-britanniques, et la mixité culturelle aux USA ! Le tout sans se mêler à des thématiques religieuse, le film se centrant sur l'idée de la mort, et d'un univers à priori supérieur au "simple" monde des vivants. La réalisation est quant à elle percutante, jouant à merveille sur les couleurs, les décors surnaturels, et le contraste entre les deux monde. Un must du cinéma britannique.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    13 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Complètement désuet, ce film annoncé comme un chef d’œuvre ne passe plus la rampe. Effets spéciaux datés, intrigue grotesque, personnages ridicules... Et c'est d'un bavard ! Powell qui nous avait enchantés avec Les Chaussons Rouges livre là une œuvre assez laide, aux couleurs criardes et à l'esthétisme toc.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Le film est passionnant et l'idée superbe jusqu'au procès qui fait perdre toute poésie et tendresse. C'est dommage d'avoir utilisé les querelles politiques pour cette belle histoire d'amour. La fin est une plaidoirie fatigante sur les relations Amérique-Angleterre. Au lieu de rester avec ce personnage du français très élégant avec ses fleurs. La fleur aurait d'ailleurs dû rester le seul fil conducteur, mais le fil s'est rompu. Quel dommage........
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