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    Predator
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    3,8
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    849 critiques spectateurs

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    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2022
    Dreads or alive

    La vie de John McTiernan est un roman dont il est le personnage principal à défaut d’en être le héros. Passé par les cases de la célébrité, du statut de réalisateur culte, de l’homme marié, du paranoïaque, de l’homme divorcé, du taulard, du type ruiné et du loser, il tient probablement un pitch en béton pour un futur biopic. En attendant ce moment qui n’arrivera pas, retour sur son deuxième film que je n’avais pas revu depuis … depuis.

    Quelque part en Amérique centrale, une escouade de forces spéciales est supposée libérer des otages aux mains des guérilleros du coin. Dans cette forêt dense, outre les révolutionnaires d’opérette, il semble y avoir une autre présence qui veut leur faire la peau. Et on sait de source sûre que Bob Marley et Pierpoljak n’y sont pour rien.

    On pourrait appeler ça un début de franchise mais ce serait un anachronisme puisque de franchise il n’était alors point question. Mais c’est un début, c’est certain. L’intrigue s’installe tout doucement, semant des germes de pistes et multipliant les récits parallèles. Le film semble être plusieurs films à la fois. On pensera au début à un ersatz de Rambo, ce qui n’est pas forcément un défaut. On pensera aussi à x films de guerres au Vietnam. En réalité, c’est un récit fantastique en construction qui vire au film d’action SF. Dans ce labyrinthe scénaristique, il n’y a jamais le temps de s’ennuyer. La découverte de l’adversaire est forcément le point d’orgue tant il est fascinant et flippant. C’est un vrai méchant charismatique. A l’interprétation, c’est d’époque et donc caricatural mais pas désagréable pour autant, surtout que le petit accent germanique de Schwarzie fait son effet. Les effets spéciaux sont assez bluffants quand on les resitue dans leur contexte. L’invisibilité de l’adversaire est parfaitement rendue, c’est à la fois efficace et esthétique. L’humour potache de la punchline, signature très eighties, est toujours bon à prendre.

    En bref, un statut de culte qui n’est pas usurpé et un suspens qui tient ses promesses jusqu’au bout. Toute la simplicité du cinéma d’action des années 1980 semble se manifester dans ce film qui au final reste un modèle genre.
    Nathan Gaubert
    Nathan Gaubert

    14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    Un classique du genre qui a pas mal de qualités. Assez novateur pour son époque où l'on nous montre beaucoup de clichés du film de guerre des années 80 dans une première partie qui disparaissent totalement dans une seconde bien plus complexe et originale. On ressent bien la tension grâce au mélange de la mise en scène, d'une bonne écriture et du jeu des acteurs qui est vraiment bon. Ce n'est quand même pas le meilleur film d'action avec un monstre de la décennie car celui-ci fait part de quelques défauts notamment au niveau du rythme ou de certains truc illogiques dans l'histoire. On retient donc un bon divertissement qui a su apporter du nouveau à un genre très répétitif.
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2022
    Je passe sur les répliques balourdes, les prétextes à montrer muscles saillants, transpiration à grosses gouttes et autres démonstrations de virilité excessive – à prendre au douzième degré sous peine de trouver le film parfaitement ridicule.
    Mais sans vouloir trop pousser l’analyse, et si les ressorts de l’intrigue restent faciles et dénuées de finesse (typiques du genre « survival » : ils sont 10, puis 5, puis 3…), il y a dans Predator au moins deux éléments qui retiennent mon attention : le sens allégorique qu’il est possible de donner à la créature et le traitement au niveau visuel de la traque.

    Le Predator possède une force herculéenne. Il peut voir toute forme vivante de jour comme de nuit. Il combine usage de l’arme blanche et de l’arme à distance avec précision et efficacité (et aussi une grande cruauté !). Surtout, il maîtrise à la perfection l’art du camouflage.
    J’y vois personnellement une forme d’idéal militaire. Cela me paraît d’autant plus évident que le film se passe exclusivement sur un terrain militaire, une jungle pour être précis. Dense et hostile, les soldats s’y déplacent avec difficulté, équipés du traditionnel treillis et camouflés par des peintures aux couleurs de la végétation. Mais le camouflage du Predator est bien plus élaboré : une quasi-invisibilité, lui permettant de se fondre littéralement dans le décor, couplée à un déplacement sur terre ou dans les airs dans le plus parfait silence. On comprend vite que la troupe d’élite menée par le musculeux Schwarzy n’est pas de taille, le Predator se révélant être la parfaite machine de destruction, totalement adaptée à son environnement, jusqu’à en épouser les formes, les couleurs, les contours ; une sorte de « guerrier idéal ».
    Pour autant, le Predator a au moins deux talons d’Achille (et très humains qui plus est). Il est d’abord orgueilleux. Comme le dit le commandant Dutch, c’est « pour le sport » qu’il s’attaque à ses victimes : seulement celles qui sont armées. spoiler: Et c’est finalement par péché d’orgueil qu’il est vaincu, succombant à la tentation de se battre « à la loyale » avec le célèbre M. Muscle alors que celui-ci était à sa merci.
    C’est d’ailleurs au moment où il ôte son masque et son armure qu’on se rend compte de son autre faiblesse (et c’est plutôt rigolo) : le Predator est monstrueux mais il est surtout parfaitement bigleux ! Et j’en viens au deuxième point qui m’intéresse, le traitement visuel.

    Donc le Predator, grâce à son masque, repère les êtres vivants de jour comme de nuit. Ceux-ci sont représentés par des couleurs chaudes au milieu du bleu froid figurant la jungle. Le point de vue du Predator est donc tout axé sur les masses de chaleur (ce qui n’est pas sans rappeler, aujourd’hui, celui des drones), accompagné d’un bruit sourd et métallique au rendu angoissant. Associé à son art du camouflage, le regard du Predator est donc panoptique. C’est effrayant pour ses victimes, sans solutions, mais aussi pour nous, sans perspectives de salut pour les personnages. Sauf qu’à un moment, spoiler: Schwarzy, le dernier survivant bien entendu, se retrouve tout couvert de glaise. Le Predator s’approche de lui pour l’achever mais… ne le voit pas. Le soldat en comprend la raison.
    Il va maintenant tâcher de résister au monstre en utilisant ses propres armes : le camouflage.
    Cette « trouvaille » n’est pas qu’un bouleversement pour le personnage. Le regard du Predator était jusqu’à présent tout-puissant. Désormais, il ne l’est plus – ce qui sera encore amplifié par le retrait du masque au moment de l’affrontement. Un vrai renversement du regard, l’omniscience du point de vue n’appartenant plus à la bête mais au spectateur… enfin !
    Néo_film
    Néo_film

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Tout est bon, les acteurs, le scénario, le final, ...

    PS: Je reviens ici après avoir vu Prey qui est une énorme déception.
    Noah N
    Noah N

    8 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2022
    Mon film préféré, tout est bon dans ce film.
    Le travail de McTiernan est juste parfait ; chaque plan est bien filmé, les scènes sont prenantes et on a un bon mélange entre film d'action, d'horreur et de science-fiction. Elles sont même imprévisibles.Les acteurs sont incroyables et leurs personnages sont charismatiques. Quand ils balancent une réplique, c'est toujours badass voire drôle.
    Quand le Predator "apparaît" sans qu'on le voit, c'est dingue de se dire que la menace est omniprésente et on ne sait jamais s'il va attaquer. Quant à ses scènes d'attaque, c'est vraiment sanglant et horrifique.
    La musique d'Alan Silvestri est tout aussi parfaite : elle colle bien à l'environnement (surtout les tam-tams). Pour l'époque, les effets spéciaux sont incroyablement bien faits.
    J'apprécie également les motivations de Dillon aux débuts du film spoiler: car il reflète bien l'Amérique quand elle envoie ses troupes au massacre, on peut dire qu'il EST l'Amérique
    .
    Bref, ce film est une pure merveille à voir et revoir.
    Petite mention à la VF qui est la meilleure que j'ai entendue dans un film américain.
    Jean-paul L.
    Jean-paul L.

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2022
    Film que je revois régulièrement. J'ai vu le dernier de la franchise sur Disney + et plus ils font des films plus le Predator avec Arnold est la référence. Je tiens à ajouter que la musique fait la moitié du film à mon goût
    Romain F
    Romain F

    27 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2022
    Le film originel de la saga prédator.
    Bon, faut avouer qu'il a prit un coup de vieux, voir ce film en 2022 fait un peu sourire coté effets spéciaux mais l'intrigue est toujours présente.
    le début est un ramassis de cliché américains: militaire américains, gros bras, bref démonstration de testostérone.
    Mais la suite est prenante et je pense que c'est un film à voir.
    EKWA
    EKWA

    76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2022
    Un film culte mélangeant action et horreur avec brio et introduisant le predator dans la pop culture. Les décors sont excellent, les acteurs parfait, l embiance maîtrisée à 100% et les musiques sont géniales... que dire de plus ? Lez fx n ont pas trop vieilli et pour moi il n est pas prêt d être égalé par une un nouvel opus. Mctiernan est vraiment génial dommage qu il ai arrêté de produire des films aussi bons ça manque dans les prods actuelles...
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2022
    Pas revu depuis des années j avais cette curiosité d y jeter un coup d œil . Malgré l action il y a tout de même une baisse de rythme vers le milieu. Rien à redire de plus c est totalement le genre où on s installe et on sait ce qu on regarde. Les scènes de combats sont réussies.
    Gorginhoo
    Gorginhoo

    3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Un film culte qui a pris un petit coup de vieux quand même.
    L'atmosphère de tension est parfaitement retranscrite par McTiernan dans cette jungle couplée à une action testéronée portée par Schwarzy et un combat final épique qui lui a valu un statut de classique mérité.
    Le coté cliché des personnages et de certains dialogues typiques des films d'action des années 80 vient pourtant noircir un peu le tableau aujourd’hui.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Revoir un film d'action très typé des années 80 est intéressant. Mais ici, le film est un véhicule pour Arnold Schwarzenneger, ici au summum: ce film est son meilleur rôle, il y est très bon. Son chef d’œuvre, supérieur à sa franchise Terminator
    Ce film d'action des années 80 n'est pas un film de série. Car le film débute ici comme la plupart des autres se terminent: par la séquence d'actions remplie d'explosions, de fusillades et morts. Film d'action inversé: ici la séquence climax que l'on trouve en général à la fin se trouve au début du film.Tournée par la seconde équipe. Extrêmement spectaculaire. Énorme et violente. Pas très finaude.
    Mais le film n'est pas là. C’est la fin de l'exposition et le film peut débuter. Un chasseur invisible traque ces soldats dans une jungle très dense. Et cherche à les décimer un par un. Ils ne comprennent pas de suite ce qui se passe, bien que l'un d'eux se doute qu'il y a quelque chose. Mais ils finissent par comprendre.
    L'enjeu du scénario est de faire affronter Dutch (Arnold Schwarzennegger) et ce chasseur. Pour cela le scénario doit tuer un à un tous les autres, tout en dévoilant petit à petit le chasseur. Le film et le scénario dosent: le chasseur n'est pas visible, mais nous avons sa vision subjective, ou alors uniquement par bribes (des bouts de son corps). Et finalement, alors qu'il ne reste plus que lui, Arnold Schwarzenegger finira par devoir affronter ce chasseur, ce prédateur de haut vol.
    Oui le film commence là où les autres se terminent, pour devenir ensuite un film de survie, où le Predator les chasse un à un: un chauve, un moustachu, un binoclard et un avec les cheveux longs. Bien sûr le type casting aidant, nous devinons qu'ils vont mourir. Sauf Dutch, qui affrontera d'homme à bête le Predator.
    À noter que le film contient des lignes de dialogues de référence dans le genre; pas subtiles, mais mémorables.
    Les mouvements de caméra dans la jungle, combinés à la musique d'Alan Silvetri, mise en avant par un montage au service du mouvement; tout contribue à faire de cette série B le chef-d'oeuvre d'action triviale, film de survie post Rambo (aucune dimension sociale ici).
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 745 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Le génie de Predator tient à son hybridité formelle, à même d’incarner à l’écran le polymorphisme de sa créature humanoïde couverte d’une carapace qui sert à John McTiernan de métaphore pour représenter la peur panique du soldat devant une menace inconnue. La virtuosité des travellings arrière, le changement de focalisation matérialisé par la vision infrarouge, la déformation de bribes de langage extérieur captés par le générateur, les effets spéciaux qui font surgir l’alien non comme une ombre mais comme une forme transparente qui réfléchit les ondes de lumière, tout cela crée une bizarrerie esthétique qui pose la question du point de vue au sein d’une œuvre paranoïaque qui se plaît à jouer avec le hors-champ ou avec ce qui se passe à la limite du plan – en témoigne la chute du prédateur dans l’eau, scène virtuose et terrifiante. La menace est palpable et pourtant invisible ; elle figure l’angoisse constante de l’homme d’armes devant ce qu’il ne voit ni ne perçoit, mais qu’il sait être là.

    Nul hasard si Dutch, interprété par Arnold Schwarzenegger, ne dispose d’aucune caractérisation particulière, ce qui n’est pas le cas des autres personnages (le comique de service, le mercenaire brutal, le spirituel, la femme traumatisée etc.) ; il est aussi inconnu et opaque que le monstre qu’il doit affronter, aussi n’a-t-il aucun mal à disparaître dans un environnement hostile. La clausule, en tout point remarquable, achève de gommer l’humain au profit du tacticien pur, du prédateur en somme, allégorie du sacrifice de soi exigé par l’art de la guerre. Pour nous faire vivre cette partie de chasse, le cinéaste travaille la profondeur de champ comme vecteur visuel d’immersion : nous nous enfonçons avec les militaires dans une jungle sans fin au sein de laquelle nous sommes démunis, sans repères, proies idéales pour un chasseur venu d’ailleurs.

    Si Predator est une œuvre hybride, c’est parce qu’il tient à la fois du film de guerre et du film expérimental, intégrant à ce genre codifié une modernité technologique et plastique inédite.
    Jeune Ras
    Jeune Ras

    6 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2022
    L’obscurité de la lumière dans le film est magnifique. La tension et l’ambiance aussi. Le predator est une créature très intéressante. Classique
    Rorechar
    Rorechar

    3 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2022
    C'est l'histoire d'un commando qui est envoyé en mission pour sauver des survivants victimes d'un crash d'hélicoptère. Mais une fois sur place, ils sont traqués un par un par une creature venu d'ailleurs. John McTiernan qui est spécialiste des films d'actions mélange habillement l'action et la science fiction. Le Predator est devenu une creature culte, qui est entrée au panthéon de la pop culture. Ce premier film, qui est clairement le meilleur, est encore aujourd'hui tout à fait regardable. Arnold Schwarzenegger a le rôle principal dans ce film, héros au gros bras, qui est impuissant face au Predator. L'idée est bonne que ça soit l'homme qui soit chassé, ce dernier qui est le plus grand predateur de la Terre. Le film mélange action, science fiction, suspens et angoisse. La musique fait le travail également. Arnold Schwarzenegger est très satisfaisant dans le rôle, certes il a un rôle de gros bras, mais il joue bien le fait qu'il soit inférieur à la creature. Un film culte
    Saintenoy Samuel
    Saintenoy Samuel

    2 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2022
    Un classique particulièrement efficace de John McTiernan, le spécialiste des films d'actions des années 80 et 90. Entre punchlines et séquences horrifiques, "Prédator" continue à tenir la route et reste sans doute le meilleur de la franchise.
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