Milieu des années 80/90, le marché du cinéma d’action bat son plein grâce à des acteurs bodybuildés, des machos virils tels que Dolph Lundgren, Sylvester Stallone, Steven Seagal, Arnold Schwarzenegger et bien d’autres encore.
C’est en 1987 que John McTiernan se fait remarquer auprès du grand public, bien avant ses énormes succès tel que le premier et troisième opus de la saga Die Hard : Piège de cristal (1988) & Une Journée en enfer (1995) ou dans un autre registre, Last action hero (1993).
Après quelques petites réalisations sans grandes importances, il se lance dans le cinéma d’action avec Predator (1987), où il réunit un habitué du genre, un certain Mr Muscle : Schwarzenegger, déjà aperçu ou plutôt très remarqué dans pas mal de films dit « très viril » comme Hercule à New York (1970), Conan le barbare (1982), Conan le destructeur (1984), Terminator (1985) ou encore Commando (1986). Il se trouve là un rôle à sa hauteur, puisqu’il change d’adversaire et se retrouve face à un alien venu sur Terre pour faire un safari dans une jungle inhospitalière, afin de dézinguer du commando d’élites. Face à lui, des militaires surarmés de mitrailleurs, grenades et autres engins lourds. Mais rien à faire, ils ne sont pas à la hauteur. Seul Schwarzenegger parviendra à faire la différence (et tant que l’on y ait, à s’en sortir indemne) !
N’y voyez pas là un simple film bourrin, sans queue ni tête, loin de là, Predator innove pour l’époque, ne serais-ce que sur l’apparence de l’ennemi mais aussi et surtout au niveau des effets spéciaux. Après, ce n’est qu’un pur régal, avis aux amateurs du genre, cela tire dans tous les sens, cela explose, un vrai festival d’arme à feu et de muscles saillant à en faire pâlir plus d’une !
A découvrir aussi, mais de moins bonne qualité, la suite : Predator 2 (1991), réalisée cette fois-ci par Stephen Hopkins et dans un autre registre, deux spin-off (dérivés) : Alien vs. Predator (2004) & Alien vs. Predator - Requiem (2008).