Derniers Avis : La Cité de Dieu - Page 9

Ce film-là est vraiment horrible ! Digne d'un film amateur réalisé à partir de rien, il est visuellement très laid.

La caméra à l'épaule est tellement pénible à supporter que l'on a rapidement le mal de mer. Summum de la bêtise, les voix françaises des enfants sont dignes de celles d'adultes de 30 ans (un énorme choc auditif pour les oreilles) ! Enfin, l'humour (dont on ne sait pas s'il est noir ou cynique ou tout simplement "raté") véhiculé par ce film est vraiment nul, on est totalement décontenancé par autant de médiocrité.

La scène de la balle dans le pied de l'enfant en est le parfait exemple. Pour moi, c'est un film raté encensé -à tort - par des critiques en manque d'exotisme...

Une narration tarabiscotée, une mise en scène clipesque… Et pourtant, « La cité de Dieu » est un film coup de poing, une impressionnante plongée dans l’enfer de la violence quotidienne d’une favela de Rio de Janeiro livrée aux gangs de dealers. Inspiré de faits réels datant des années 70, le film peut aussi se lire comme le tableau catastrophique d’une zone de non droit laissée pour compte par le capitalisme planétaire en marche. Le montage trépidant, la bande son et le jeu avec les formats insufflent une dynamique à la chronique sociale, où l’urgence de la survie se pose à chacun, la pression de l’environnement enfermant l’individu jusqu’à l’aliénation de son libre arbitre. Terrifiant.

Un bon film sur les gangsters qui peut rappeler certains scorscese and cie mais qui se passe au Brésil. Le film montre ici l’enrôlement très tôt des jeunes dans le banditisme dans les favelas et la violence qui y règne mais l'objectif premier est bien de divertir avec règlement de compte entre bande rivale. Un film qui fonctionne donc même si on regrettera la facilité du scénario!!

Réaliste et efficace! Bonne réalisation et jeu d'acteur crédible. Évidemment ça ne donne pas envie de partir en vacances au Brésil. Nous sommes très loin des plages dorées, la vision de ce film fait froid dans le dos!

ce film est un chef d’œuvre il fait partie de ma compile des années 2000, les dialogues, les personnages sont magnifiques .

Un très bon film. Une violence incroyable se dégage dans ce film. Une très bonne complicité entre les deux amis, une histoire très bien expliqué. Des scènes vraiment émouvantes et certaines horribles. Un film vraiment génial à voir.

Le film est pas mal, l'histoire est simple mais efficace, la mise en scène dans les favelas est très bonne mais c'est vrai que ça tourne quand même beaucoup en rond.

Une grosse claque. Une balade ahurissante dans les favelas brésilienne. La narration est parfaite et nous fait prendre l’ampleur de ce que vivent ces familles, enfants, ados ect ect. Ça remet en place.

vraiment très bon film! les personnages sont d'un réalisme assez bluffant et l'univers dans lequel ils évoluent nous surprend autant que tient en haleine.

Un très bon film sur la vie dans les Favelas (bidonvilles) au Brésil. Supers acteurs, on est rapidement pris dans l'histoire. A noter la réalisation exceptionelle (couleurs) et la bande son qui donne un coté très péchu au film. Il existe aussi une série en épisodes de 45 mins que je conseille également!

Un film choc qui m'a fait découvrir l'univers violent des favelas, dans lesquelles les flics sont aussi pourris que les criminels et dans lesquelles on a l'impression que le répit ne peut jamais arriver. Un grand coup de chapeau.

A l'image de Tropa de Elite, La (diabolique) Cité de Dieu prend racine dans les favelas d'un Rio pourri par la violence. Et à l'image de Tropa de Elite, La cité de Dieu est un choc. Tout, jusque dans le choix de son titre, fait du film un chef-d'oeuvre. Construit d'une manière géniale, mis en scène d'une admirable façon - effets chocs et plans clipesques à haute dose, remarquablement joué, ce bijou sud-américain a tout pour lui. Viscéral, rappelant vaguement le cinéma de Scorsese, on tient là un film que je ne suis pas près d'oublier. Tout comme je n'oublierai pas de sitôt le regard du pauvre gosse de la scène la plus marquante du film, une des plus frappantes que j'aie jamais vu, en fait.

"Cidade de Deus" Chronique de la montée de la violence dans une favela de Rio appelée d'ailleurs Cité de Dieu. C'est l'histoire de cette favela raconté par Fusée, un jeune apprenti photographe de cette cité. Il raconte comment le crime a explosé dans sa favela, comment tout y marche, comme Petit zé, un gamin d'à peine 10 ans est devenu dès cet âge un tueur psychopathe, chef de gang, sans pitié et tuant sans pitié en jubilant. Il créé un gang au sein de la cité, principalement composé de gamins de moins de dix ans et d'adolescents décérébrés, ou venant se recruter pour venger un proche tué par la bande rivale.Le film décrit de façon doc comment la violence est devenue la seule façon de s'exprimer, pour des centaines de gamins. Le plus affolant est sûrement le manque d'éducation : la plu part ne sont pas allé à l'école, ne savent pas lire et ne savent pas que tuer à tour de bras n'est pas un jeu. L'affrontement des deux bandes rivales virent à la guerre des gangs. Cette guerre des gangs n'est en fait qu'un déchaînement d'ultra-violence gratuite et inutile. Cette Cité de Dieu (que ce dernier, si il existe, semble avoir oublié (!)) est un véritable purgatoire ou le crime règne et se manifeste à chaque coin de rue (viol, meurtre, braquage, trafic de came) et ou chaque gamin est armé et tue avec sa bande à tour de bras, pour rire ou pour du pognon. Fusée tente de s'en sortir en voulant être photographe, et tente de ne pas se faire entraîner dans l'engrenage de la violence. Le film, immoral, et hyper-violent presque du jamais vu, d'un réalisme incomparable et certaines scènes sont dotées d'une efficacité et d'une puissance inouïe notamment celle ou Petit Zé tire sur deux petits gamins et oblige Steak frite (un gamin de sept ou huit ans) de tirer sur l'un d'eux. La mise en scène est excellente et la caméra maniée magistralement. Un film choc !

Un film authentique et très dur, qui nous immerge façon "documentaire" au sein de la Cité de Dieu, favela de Rio de Janeiro. C'est à travers les yeux de Buscapé, jeune homme intelligent et attachant, que nous pénétrons dans la dureté quotidienne de la vie de misère des habitants. C'est d'ailleurs très bien filmé, les décors sont authentiques et donnent un réalisme à tout épreuve au film.
Ce véritable coup de poing véhicule un message nécessaire sur la violence, le traffic, la corruption et la drogue dans ces quartiers pauvres. Il est dur de voir des enfants d'une dixaine d'années, armes aux poings et consommateurs de drogues, être sous la coupe de ses caïds sans foi ni lois, pour qui tuer n'est qu'une simple banalité, presque une nécessité.
Ze Pequeno incarne tout cela. Chef de gang qui en veut toujours plus, il fait preuve d'une violence et d'une cruauté gratuite et sans limite, qui donne le ton au film durant plus de 2 heures.
On apprécie aussi le systême de narration du jeune Buscapé, qui nous présente sa cité, ses habitants, leurs spécificités. On aime son parcours, semé d'embuches, et sa réussite, lui qui n'a jamais cédé ce milieu. Et c'est bien un des seuls instants touchants, car avec "La cité de Dieu", pas de recherche de larmes inutiles. Juste une réalité glaçante qui prend au tripes et qui fait réfléchir. Le tout saupoudré d'une légère et bienvenue touche d'humour ici et là.
Je regrette simplement de l'avoir vu dans sa version française, qui est mauvaise. Les voix sont assez pénibles. Mais bon, ça ne l'empêche pas d'être un très bon film à voir !

Vous vous souvenez de Slummdog Millionaire ? Ce gamin qui traversait les bidonvilles de Delhi pour vivre LE Happy Ending de sa vie ? Et bien Cidade De Deus en est un peu le précurseur adulte en Amérique du Sud ? Les rêves à la Disney en moins. Une histoire poignante, un scénario à tiroir qui reste pourtant étonnement clair, de vrais gamins sortis tout droit des favelas, on retiendra de cette Cidade de Deus un film qui prend aux tripes du spectateur, sanglant mais sans sombrer dans l?horreur, se contentant de ne montrer que les (atroces) faits des favellas brésiliennes. Le résultat est brillamment monté, glaçant, captivant, fait passer du rire aux larmes et ne laisse aucun répit en 130 minutes. Bref, un chef d??uvre.