Derniers Avis : Merlin l'enchanteur - Page 3

Un des grands classiques Disney, mémorable et à l'histoire inventive. "Merlin l'enchanteur" revisite pour les petits et grands la légende du roi Arthur, avec humour et inventivité. Ce dessin animé n'a (presque) pas pris une ride, surtout quand on garde en mémoire les musiques entêtantes de Merlin, toujours aussi amusantes.

Un film d’animation drôle et efficace de Disney avec des personnages attachants, une histoire passionnante et une très bonne animation.

"Merlin l'Enchanteur" comme l'indique son titre possède quelque chose d'enchanteresse et de merveilleux. Merlin l'enchanteur, rôle titre, s'imagine en personnage central du film. Affublé d'une vaste robe bleue, il revêt un aspect anguleux dont une longue et espiègle barbe blanche vient appuyer le trait. Son caractère est logiquement professoral, même s'il se voit atténué par un gâtisme naissant, fort utile pour les scènes comiques. Il aime montrer sa "science" et en particulier sa connaissance du futur. Ce travers est l'occasion rêvée de servir des anachronismes amusants, finalement bien intégrés au monde moyen-âgeux. Magicien, il n'utilise son art que pour arriver à ses fins. Sa magie se situe d'ailleurs à mille lieux de celle des fées de "La Belle au Bois Dormant" ou de "Cendrillon". Elle n'a pas, il est vrai, pour but d'émerveiller mais d'être utile. Sa voix, enfin, dans sa version anglaise comme française est nasillarde, rajoutant au charme désuet du personnage. Moustique, le futur roi Arthur, dispute à Merlin le titre de personnage principal du film. Son apparence va figer chez Disney la représentation des adolescents pour plusieurs décennies. Il est ainsi maigre et anguleux, dispose d'une mèche rebelle, et d'une tête disproportionnée par rapport à son corps. Ses traits se retrouveront chez Mowgli dans "Le Livre de la Jungle", et l'intrépide Taram dans "Taram et le Chaudron Magique". Moustique brille également par sa maladresse, qui renforce un peu plus son statut d'adolescent ingénu. Côté caractère, s'il est dynamique et plein d'entrain, il conserve une opinion très humble de lui-même ce qui n'est pas sans poser de problèmes avec le vieux magicien. Par trop effacé tout au long du film, Moustique rate son entrée dans la postérité des personnages Disney. Le hibou Archimède est, à n'en pas douter, l'un des rôles les plus forts du film. Cet oiseau bourru et irascible marque, en effet, les esprits par sa capacité à être drôle. Son dessin participe d'ailleurs grandement à son aura tant son air paresseux, cherchant toujours à s'économiser, le rend sympathique. Sa relation avec Merlin n'est pas non plus en reste dans son succès public. Toujours prompt à le contredire, lui envoyant à tout bout de champ des répliques assassines, doutant sans cesse de l'omniscience de son maître, il est l'archétype même du bougon, jusqu'à l'intonation de sa voix anglaise et française qui appuient un peu plus sa propension à la contestation permanente. Sa meilleure scène reste son fou rire sur le bord de la fenêtre lorsque l'hélice de l'avion miniature de Merlin s'emmêle dans sa barbe. Madame Mim aurait visiblement pu marquer de son empreinte "Merlin l'Enchanteur" si elle n'avait pas été confinée à une séquence beaucoup trop courte. Elle est, en effet, digne des plus grands vilains de Disney. Sorcière, grosse et laide, elle est une méchante à l'état pur. Particulièrement habile, elle manie sa magie dans le but de se transformer à volonté pour toujours emporter la mise. Elle reste toutefois plus amusante que réellement effrayante. La bataille de sorcellerie qu'elle engage avec Merlin reste l'un des passages les plus réussis du film tout entier. La scène dans laquelle les deux protagonistes s'affrontent à coups de transformations en tous genres est, en effet, l'occasion rêvée pour les artistes Disney de se livrer à des inventions visuelles et des trouvailles d'animation remarquables. Les différentes mutations vont ainsi crescendo et finissent en apothéose par la transformation en dragon de la sorcière et la parade de Merlin victorieux. Un morceau d'anthologie des films animés Disney ! On y apprend dans ce film, entre autres, les règles de gravitation, une réflexion sur l'amour, et les sens animaux. Mais mis à part ces éléments, il s'agit d'un récit initiatique sans temps mort, bourré d'humour et de bonnes idées, qui tacle l'obscurantisme du Moyen-Age, et prêche l'importance de l'éducation devant l'action. Le garçonnet maladroit Arthur est attachant, tandis que Merlin est un magicien plein de ressources et imprévisible. Concernant le scénario, il est réfléchi, travaillé, et donc original, reprenant un mythe tout en le modifiant et l'adaptant pour qu'il soit accessible à tous et même, voire surtout aux plus jeunes. Malgré cela, "Merlin l'Enchanteur" est, comme son nom l'indique, un véritable enchantement qui nous fait plonger dans un univers de magie et de féérie. Le film ruisselle également de moments géniaux et inventifs (la scène dans la forêt avec les écureuils ou encore le combat contre la vaisselle). Très drôle à plusieurs reprises, ce dessin animé revisite avec brio le mythe du roi Arthur. "Merlin l'Enchanteur" est un classique Disney qui nous enchante et nous émerveille encore une fois. Grâce à la magie, aux chansons et aux personnages plus qu'attachants, vraiment, ce dessin animé est à voir car il est très réussi. On y découvre la légende du roi Arthur façon Disney mais surtout l’exceptionnel et amusant Merlin qui nous enchante à chaque fois qu’on le voit. Ce personnage est irrésistible et fait partie des grands personnages des dessins animés Disney. Et il forme un bon duo avec Arthur sans oublier Archimède (l’oiseau de Merlin qui est très drôle). Et on va suivre ce trio dans une aventure magique remplie d’humour et de scènes cocasses et cultes (quand Merlin fait ses valises en chanson ou qu'il fait la vaisselle à la "Apprenti Sorcier"). Ce film se concentre sur la relation entre Merlin et le jeune Arthur qui joue habilement sur le décalage de générations pour vanter les vertus de l'apprentissage tout à la fois par la doctrine mais aussi par l'expérience, expérience que le malicieux et roublard magicien va s'employer à faire vivre à son jeune élève en le confrontant essentiellement au monde animal, thème fondamental et récurrent des productions Disney. C'est incontestablement cette relation espiègle qui constitue la force de ce dessin animé trop injustement considéré par certains comme mineur. D’un rythme et d’une inventivité sans relâche, "Merlin l'Enchanteur", malgré son humour omniprésent, se caractérise surtout par son immense profondeur. En effet, chacune des épreuves et péripéties que traverse Moustique sont autant de leçons de vie intemporelles, administrées avec la plus admirable des sagesses. Car c’est bien à cela que peut se résumer le film : une initiation à la vie, ses velléités et ses infatigables défis. Mais le gros atout de "Merlin l'Enchanteur" est selon moi la force comique du film, qui se rapproche incroyablement des productions d'aujourd'hui. On a déjà un jeu d'anachronismes, un contraste hilarant entre l'épique de l'histoire et un Merlin dégingandé et habillé en robe de chambre. Non admis au panthéon des meilleurs films d'animation Disney, "Merlin l'Enchanteur" n'en reste pas moins une œuvre séduisante qui mérite son titre de grand classique Disney. Il est, en effet, le coup de cœur silencieux de générations entières de spectateurs et pour ma part mérite sa place dans le panthéon des films Disney incontournables ! Un pur régal !

Un Disney de 1963, The sword un the stone, le titre original est plus intéressant que le titre français à mon sens il reflète bien mieux ce film. Beaucoup de choses qui en font un dessin animé attrayant mais je reste mitigé et perplexe, il me manque plusieurs choses. D'abords c'est une rigolade : combat de magie, personnages centraux trop caricaturés ; ensuite un manque d'inspiration, la fin m'a même parue grotesque la première fois que je l'ai vu, avec Merlin qui dit aller à Saint-Tropez. Il n'y a pas ici le souffle que l'on retrouve dans beaucoup de film qui retrace cette légende qui sans devoir être dramatique est ici pas mal saucissonnée dans de la guimauve. De bonne choses, des scènes amusantes qui en font un classique mais je ne souhaite pas être trop indulgent à la réflexion, je ne vois pas dans ce film l'originalité, la ferveur des premiers Disney et pas même de subtilité dans le message transmis..

très drôle et très original mais les vieux films d'animation c'est pas trop ma came néanmoins celui ci sort relativement du lot donc assez bien. Je le déconseille aux moins de 3 ans. 3/5

Un super disney, à la fois drôle et instructif. On a la une vraie histoire et une morale, quand je vois les disney d'aujourd'hui celui-là, à comparaison est beaucoup mieux.

Chansons entêtantes, moments absurdes et sourire aux lèvres sont la parfaite définition de ce Disney.
Un pur moment de magie (petit Big up au moment de Merlin l'écureuil qui m'a fait réviser ma physique)

Sorti pour Noël 1963, "Merlin l'enchanteur" n'était pas un projet majeur pour Walt Disney qui avait été durement échaudé par l'échec pour lui incompréhensible de "La belle au bois dormant" en 1959. On dit même qu'il aurait un temps envisagé l'abandon de la production de longs métrages animés. C'est donc sous le signe de l'économie de moyens que tout comme "les 101 dalmatiens" sorti en 1961, "Merlin l'enchanteur" est mis en chantier. Basé sur la légende du roi Arthur et du récit qu'en avait fait l'auteur anglais Terence Hanbury White en 1938 dans "L'épée dans la pierre" (droits du roman achetés par Disney dès 1939), le récit concocté par Bill Peet se concentre sur la relation entre Merlin et le jeune Arthur qui joue habilement sur le décalage de générations pour vanter les vertus de l'apprentissage tout à la fois par la doctrine mais aussi par l'expérience. Expérience que le malicieux et roublard magicien va s'employer à faire vire à son jeune élève en le confrontant essentiellement au monde animal, thème fondamental et récurrent des productions Disney. C'est incontestablement cette relation espiègle qui constitue la force de ce dessin animé trop injustement considéré par certains comme mineur, en partie à cause d'un manque de substance narrative n'exploitant pas assez le matériau de base que constituait le roman de Terence Hanbury White. La question est de savoir si un dessin animé peut tenir sa crédibilité de la seule qualité de son graphisme et de ses personnages ? Dans l'affirmative on peut donc penser que "Merlin l'enchanteur" remplit parfaitement son office, notamment avec l'arrivée triomphante au milieu du récit de la merveilleuse Madame Mim comme elle se nomme elle-même, pour un combat de magie d'anthologie avec Merlin. Une vision s'impose donc pour se faire son avis et réjouir les petits enfants d'aujourd'hui.

A la fois drôle et pédagogique, Merlin l'Enchanteur offre un grand moment de distraction. De nos jours, dans l'animation, c'est trop souvent que de l'humour (par ailleurs très souvent à deux balles). Et rien de plus. Quand je vois les films d'animations d'aujourd'hui, je constate que malgré leur humour, ils n'apportent pas grand chose. Merlin l'enchanteur possède de l'humour, mais pas de manière abusive. C'est ce que j'appelle un bon dessin animé moraliste, n'ayant rien de cruel et qui nous apporte pas mal de leçons bonnes à retenir. Même le duel de sorcellerie en contient (la taille ne compte pas toujours, c'est l'intelligence qui donne la vraie puissance).

S'il est vrai que Merlin l'Enchanteur n'égale pas sur le plan artistique Cendrillon, Pinocchio ou la Belle au bois dormant, il se révèle brillant dans sa manière de perpétuer l'habituel côté humoristique si particulier des anciens disney. L'animation est parfois d'un niveau vraiment remarquable à travers certains passages comme la scène de rangement des affaires de Merlin, la vaisselle qui se lave toute seule ou encore le fameux duel magique entre Merlin et Mim (une séquence comptant parmi les plus mémorables de l'histoire des dessins animés disney). On note aussi la présence d'anachronismes amusants (inoubliable le moment où Merlin revient de Saint Tropez) et jamais abusés, ce qui n'est pas le cas chez les dessins animés de nos jours.

S'il y a un reproche que je ferais à ce film, c'est que les leçons que Merlin transmet à Arthur ne lui servent finalement à rien. Je présume que ces leçons ne s'adressent pas seulement à Arthur mais aussi aux enfants spectateurs. Mais pour moi, quand dans un film, le héros apprend une leçon, il est important que cette leçon lui soit utile et l'aide par exemple à surmonter une difficulté dans l'intrigue. Or, aucune de ses leçons n'aideront Arthur à devenir roi. C'est à mon sens un défaut, mais qui heureusement ne gâche pas mon appréciation générale du film.

Merlin l'Enchanteur ne fait pas partie des plus grands dessins animés disney, mais il n'en reste pas moins une pièce d'animation très estimable, pleine de bonnes idées et d'intelligence. On n'en fait plus des dessins animés comme ça aujourd'hui.

Merlin l'enchanteur ne me convient pas que ce soit sur le fond ou sur la forme. En effet, avec une trame narrative quasi-inexistante, des gags poussifs et un propos sans véritable consonance, l'oeuvre de 1963 s'étiole dans une médiocrité assez rare dans les productions Disney de l'époque. Ceci se répercute directement sur l'ensemble des personnages, peu nombreux, sans grande originalité et sans aucun marqueur. Merlin a beau être sympathique notamment avec son fidèle compagnon, Arthur n'est pas un personnage suffisament empathique pour nous prêter une réelle attention. Reste alors le crayonné, déjà vu et qui ne parvient pas à faire ressortir toute la magie du MA, époque des contes et des mythes en pleine Europe occidentale qui tente de faire le passage entre Antiquité et Temps modernes... Bof !

Quel bonheur de replonger dans ce très beau disney. Dessins fabuleux, histoire comme on les aime et personnages hauts en couleur (n'est ce pas le pouceducoin). J'aurais pu craindre à un coup de vieillesse depuis le temps, mais rien du tout, c'est toujours autant apréciable.

Sans être mauvais, ce 18ème classique d'animation des studios Disney n'est clairement pas au niveau de ses compatriotes. Il ne se passe pas grand-chose, il n'y a aucun enjeu, l'humour est trop enfantin et les chansons n'enchantent guère. Un film d'animation plutôt bon certes, mais un Disney dans son mauvais jour.

Merlin L'Enchanteur, 18ème classique des studios Disney est un petit dessin animé sympathique. L'histoire est plaisante à suivre et sa fin assez réussi. Le côté magie est bien exploité et du coup on va avoir le droit à pas mal de transformations assez marrantes. J'ai particulièrement aimé la scène ou spoiler: ils se transforment en écureuils
. Elle est très mignonne voir triste à la fin. Les personnages ne sont clairement pas les plus inoubliable que l'on est connu mais restent appréciable malgré tout. Sinon les dessins sont assez moyens, c'est un peut du déjà vu dans l'univers de Disney et la b.o. est plutôt bonne. Merlin L'Enchanteur n'est pas le Disney le plus mémorable mais reste un dessin animé assez bon, peut-être plus destiné pour les jeunes que les adultes mais il vaut le coup d’œil.

Le jeune Arthur, un garçon voulant devenir écuyer, est repéré par l'enchanteur bienfaisant Merlin, qui décide d'en faire son protégé. Le défaut principal de "The Sword in the Stone" est une narration un peu faible, et parfois répétitive (les séances d'enseignement de Merlin sont un peu trop similaires), ainsi qu'un final assez rapidement expédié. Mais mise à part ces éléments, il s'agit d'un récit initiatique sans temps mort, bourré d'humour et de bonnes idées, qui tacle l'obscurantisme du Moyen-Age, et prêche l'importance de l'éducation devant l'action. Le garçonnet maladroit Arthur est attachant, tandis que Merlin est un magicien plein de ressources et imprévisible. L'animation est très soignée pour l'époque, avec notamment un duel de sorciers très dynamique, ou un loup affamé récurrent désopilant. Un bon cru de Disney.

Merlin l'enchanteur n'est pas l'un des meilleurs Disney, mais il fait beaucoup de bien ! Les personnages et gags sont assez hilarants, et la relation entre Merlin et Arthur, où le magicien guide l'enfant et lui apprend la vie à travers des métamorphoses en animal est très poétique. L'autre relation "vieux couple" entre Merlin et Archimède marche également très bien. Le film pêche probablement avec le personnage d'Arthur, un chouïa lisse et le fait que le scénario s'appuie plus sur de jolis scènes/rebondissements que sur une véritable histoire/épopée. Mais la spoiler: scène de combat final
entre Merlin et Madame Mim... cultissime !