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    Ran
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    4,0
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    116 critiques spectateurs

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    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Je ne sais trop ce qu’il faut retenir de cet embrasement cinématographique qui 30 ans plus tard flotte à nouveau comme l’étendard d’un cinéma renaissant. L’émotion qui s’empare de scènes flamboyantes, même dans l’intime et la pénombre, la maestria des séquences belliqueuses (sans bruit, c’est remarquable) et cette peinture féminine que Kurosawa morcèle avec une acuité inédite. Nos historiens du cinéma ne se sont pas encore penchés sur ce volet très particulier au réalisateur japonais. Il faut apprécier la manière dont il conduit sa lady Macbeth dans « Le château de l’araignée » à Dame Kaede qui pour «Ran » va mûrir tranquillement sa vengeance à l’égard du clan Ichimonji. Shakespeare l’a bien aidé, mais sa perception du mal et de la cruauté prend une tournure encore plus maléfique sous l’influence de sa caméra. Le regard à l’image de l’œuvre est sombre, pessimiste, mais Kurosawa y grave une beauté secrète et elle aussi très profonde. Comme indestructible, contrairement au monde qu’il vient de nous présenter. Avis bonus Certains chapitres figurent dans d’autres versions des films de Kurosawa, mais la somme est gigantesque et la plupart des éclairages fort intéressants. En prime un long et passionnant documentaire sur le réalisateur de la part de Chris Marker.
    Pour en savoir plus
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2016
    Mieux abouti que Kagemusha qui s'est révélé être plus un film d'auteur que de guerre, Ran est encore une fois une démonstration de la sagesse de Kurosawa qui s'est éloigné de sa fougue dans ses plus célèbres films.
    L'aspect artistique est plus mis en avant, une histoire centrée uniquement sur les familles nobles et non plus sur de pauvres paysans comme ce que faisait le cinéaste autrefois, des séquences fortement inspirées du théâtre, beaucoup d'éléments ont changé depuis. Le spectateur retrouve les vieilles habitudes de mise en scène de Kurosawa, comme l'usage fréquent de la longue focale, les plans typiques de cavalerie à la charge, le grotesque de certains personnages présent mais au minimum. La séquence de siège du château totalement muette, avec de la musique surplombant les images de guerre et de souffrance, est sans doute l'idée la plus remarquable dans ce film. Les plans mettent également en valeur la place du personnage dans le paysage, ainsi que les espaces intérieurs qui sont aussi travaillés. Même si ce n'est plus la veine des Sept Samouraïs ou de la Forteresse Cachée, Ran est un exemple du changement de style d'un grand cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2016
    si vous aimez l art japonais, alors n hésitez pas venez voir ce super film , qui est très long mais sans aucune lassitude !! les tenues sont magnifiques, les décors aussi, j ai moins aimé la couleur comme le rouge qui faisait l effet peinture.....
    a voir !!!
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2016
    J'ai le souvenir d'avoir dit que chaque plan de Kagemusha pouvait être érigé en peinture. Mais je constate que ce fil n'était en quelque sorte que le prototype de ce qu'allait être Ran. Je ne m'attendais pas à ce que les ambitions artistiques de Kurosawa soient aussi élevées, et ce qu'il a fait relève du prodige. La composition picturale est vraiment belle à s'en crever les yeux. La beauté de la photographie n'a d'égal que la laideur du conflit raconté. L'historie part d'une simple affaire de passation de pouvoir : un seigneur, commençant à sentir le poids des années, décide de partager son fief entre ses trois fils, mais la répartition suscite rapidement colère et jalousie et poussera le clan dans le chaos. Les personnages prenant part au conflit sont amers, étranges, parfois difficiles à cerner. C'est par exemple le cas du bouffon, dont les motivations sont assez floues. Après que la guerre ait éclaté, il reste proche du seigneur, à tel point que le rapport de force s'inverse. Il développe envers son supérieur une attitude paternaliste, à la fois tragi-comique et nauséeuse. Chaque personnage intervenant directement dans le conflit est motivé soit par un désir de vengeance, soit par pur égoïsme. De ce fait, les intrigues politiques sont passionnantes à suivre, d'autant plus que le réalisateur insuffle aux enjeux un côté pesant très shakespearien (j'apprendrai plus tard qu'il s'agit d'une adaptation du Roi Lear). L'aspect fataliste du récit se ressent beaucoup dans l’œuvre, grâce aux images à connotation religieuse. Présents en grand nombre, les plans sur les nuages et le soleil suggèrent que toute l'affaire n'est qu'un jeu macabre orchestré par les dieux. Ces plans sont bien évidemment marquants du fait de la symbolique qu'elles véhiculent, mais aussi des moyens mis en place pour créer l'effet voulu. Parce que faire en sorte qu'un rayon de lumière accompagne un messager qui traverse un champ de bataille quand on tourne en décors naturels, c'est fort, très fort. Décidément, Akira n'a pas fini de me surprendre. Il mêle habilement de superbes peintures à une histoire sombre et tragique pour faire de Ran l'une des plus belles fresques couchées sur pellicule.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2016
    Ce qui frappe en premier lors de la vision de Ran c’est sa magnificence visuelle. Le résultat découle directement du travail préparatoire fait par Kurosawa sur tous les plans. En effet, chaque cadre du film est pensé comme un tableau où l’élément souhaité est mis en valeur. Pour cela, le réalisateur s’appuie notamment sur l’utilisation de télé-objectifs (très longues focales) comme à son habitude. Ce qui permet d’écraser les perspectives et d’intégrer les personnages au décor. L’un n’allant pas sans l’autre, Kurosawa filme les interactions entre eux, l’influence de la nature sur l’homme et l’utilisation qu’en fait ce dernier. De plus, talent de peintre oblige, la couleur est mise en avant de manière hallucinante, chaque armée ayant son propre code et chaque décor ou costume étant soigneusement placé pour la composition des plans. Grand réalisateur, on oublie trop souvent sa véritable qualité d’artiste, comme le montrait 15 ans auparavant Dodes’Kaden et son utilisation magique de la couleur. Le tout est ici accentué à travers le sang qui coule à flot lors des batailles, rouge vif, et la fumée des arquebuses qui vire au rose. Ce sont de véritables chorégraphies colorées que dessine Kurosawa à l’aide de sa caméra.

    Pourtant loin du réalisateur nippon l’idée de fabriquer une image dénuée de sens. La première séquence sur les montagnes est là pour nous rappeler son génie de metteur en scène. Kurosawa joue sur deux échelles. Il nous présente d’abord le seigneur de guerre, ses fils et ses anciens adversaires au sommet d’une montagne, loin de toute activité humaine, chassant et évoquant la succession. Ils sont ramenés à des figures mystiques, dans un décor abstrait quasi-divin, isolés du monde, pratiquant une activité noble et ancestrale. Alors exposés en plein soleil, au zénith, métaphore de leurs vies, les querelles qui éclatent annoncent les rancœurs et guerres à venir. Se prenant pour plus qu’ils ne sont, ce sont avant tout des hommes, et Kurosawa n’hésite pas à nous le rappeler à travers ses plans larges magnifiques, où ces humains paraissent si petits, pensant diriger un monde qui est finalement trop grand, trop complexe et trop vaste pour eux. C’est ce dernier qui annoncera leur fin et non l’inverse.

    Suite de la critique à l'adresse suivante :
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 février 2016
    Une fresque sensationnelle de la part de Kurosawa. La réalisation est très propre, les costumes magnifiques, et l'histoire introduit des questions touchant directement à la nature de l'homme et à ses valeurs : loyauté, respect des ancêtres ( verticalité ) et fidélité pour la fratrie ( horizontalité ), ou encore préjugés et convoitises. Kurosawa rappelle également que si les femmes ne possèdent pas les capacités de décision dans un système patriarcal, celles-ci sont capables d'influer au plus profond des décisions prises par les grands hommes. Enfin, mention spéciale pour Nakadai qui se grime aussi bien en chef charismatique qu'en vieillard mystique et fou
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2015
    C'est au cœur du Japon du XVIème siècle que nous immerge Akira Kurosawa, s'inspirant du Roi Lear de Shakespeare pour conter cette histoire où un seigneur tout-puissant va préparer et gérer sa succession avec ses trois fils qui devront se partager ses terres et pouvoirs.

    Akira Kurosawa va mettre du temps pour préparer et mettre en scène Ran, l'une de ses dernières œuvres plus de 40 ans après ses débuts. Comme avec Le Château de l'Araignée, il adapte le dramaturge anglais et on retrouve à nouveau les thèmes de la folie destructrice humaine, de la soif du pouvoir, des complots et divisions pour y accéder et dans l'ensemble la noirceur et l'idiotie de la nature humaine, prêt à détruire tout un héritage. Peu à peu il met en avant la façon dont cette dynastie familiale va tomber dans la violence, le chaos ou encore la guerre et faire ressortir toute la dramaturgie de son récit.

    La qualité et justesse d'écriture se ressentent à tous les niveaux, tant dans les thématiques, dont il arrive à en faire ressortir la pertinence et l'intelligence, que dans les personnages et l'avancement de l'histoire. La déchéance prend de plus en plus d'ampleur, le tout sur un passionnant contexte historique. Comme dans sa précédente oeuvre Kagemusha, l'ombre du guerrier, Ran brille par sa mise en scène grandiose et Kurosawa associe des réflexions sur l'homme et sa condition avec une gigantesque fresque guerrière où son inventivité, notamment visuelle, se ressent à chaque seconde, imprégné par une atmosphère désespérée, presque apocalyptique mais terriblement fascinante et majestueuse.

    L'autre force du film vient de son esthétisme et la beauté des tableaux, souvent marquants, qu'il dépeint, bien sublimée par une magnifique photographie et une reconstitution magistrale (décors, costumes etc). Les chorégraphies sont superbes, notamment les mouvements des soldats et il les orchestre avec grand talent, sachant bien alterner entre les différents tons. Il joue aussi avec divers effets (les couleurs, la fumée etc), sachant ne pas trop en faire et toujours rester dans le ton et l'ambiance du film. Devant la caméra, les acteurs sont impeccables, sachant se fondre dans l'atmosphère du film et participer à l'immersion, totale, du spectateur.

    Une oeuvre majestueuse, tant sur le fond que la forme où Akira Kurosawa démontre, à nouveau, tous ses talents, ici pour capter la dramaturgie et la noirceur de son propos mais aussi la beauté du contexte et les particularités des combats.
    Art_Cinéma
    Art_Cinéma

    7 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Kurosawa s'impose en maître du Japon à travers Ran. Une fresque majestueuse où les échos dramatiques et amoureux ne cessent de s'échanger aux rythmes des coups de sabres.
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2019
    1 an, 20 films. C'est donc avec Ran que j'achève cette rétrospective de la filmographie incroyable du cinéaste Japonnais, Akira Kurosawa. Beaucoup d'émotions se bousculent avant même de me lancer, il y'a beaucoup à dire ... Pour autant je préfère me recentrer sur Ran qui par bien des usages synthétise très bien le cinéma de ce réalisateur. La beauté visuelle en tout premier lieu, Ran atteint le paroxysme de son oeuvre, couleurs, costumes, cadrages, direction d'acteurs ... Tout y est. La première heure est selon moi la plus belle des trois, la suite s'étiole et brusque un poil trop ... Car oui une fois de plus je me suis encore paumé avec l'histoire ! Il va me falloir un peu digéré et pourquoi pas un jour le revoir pour saisir et jauger de manière plus distincte l'étendu de cette oeuvre tout à la fois charnière et complexe. Un sacré moment en tout cas, un pan du cinéma mondial, un précurseur et un humaniste reconnu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 avril 2017
    L'univers d'Akira Kurosawa est tellement riche que je ne pourrais certainement jamais me faire toute sa filmographie si je veux continuer à m'ouvrir au reste. Les trois films que j'ai sélectionné sont Ran, Kagemusha et Les 7 samouraîs - Ran étant le premier que je regarde, je dois dire que la réalisation est déconcertante tellement tout cela semble facile entre les mains du maître japonais, même les effets sonores relèvent du génie. Je met un bémol car je suis sûr que celui-ci n'est pas son meilleur film mais je le recommande à tout ceux qui veulent aller plus loin dans la découverte ou la culture du cinéma japonais.
    Real C
    Real C

    102 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2014
    J'ai du mal à mettre la note maximale de par son statue culte. L'histoire est bien, le film bien réalisé (normal pour du Kurosawa !), et il y a quelques passages humoristiques. Mais je n'arrive pas à accrocher totalement. Surtout réservé aux amateurs de films épiques à l'ancienne.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Ran : Directement inspirée d’une œuvre de Shakespeare (Roi Lear) est cela ce sent même si ils ont fait ça a la sauce japonaise. Mais on y voit les différents thèmes chers à Shakespeare : l’amour, la trahison, la guerre entre des familles et surtout la fin qui est très tragique comme d’habitude chez Shakespeare. Donc, cela donne une fresque assez bien foutu avec une drôle dose d’humour grâce a certains situations et personnages, surtout le vieux père. Car, c’est un veille homme qui va bientôt mourir et qui doit donner son empire a l’un de ses trois fils : qu’il est le plus méritant. Donc, on va avoir le droit à une dispute de pouvoir. Mais malgré ce bon scénario, le film est assez mal rythmé avec pas mal de longueur. Normalement, le film de plus de 2H30 devrait être irréprochable et prenant mais pas la, dommage que on s’ennuie un peu. Sinon, la réalisation est assez majestueuse. C'est-à-dire, les décors naturelles et l’ambiance japonaise est vraiment unique. Donc voila, un Akira Kurosawa long mais cela vaut le coup d’œil.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Un film magistral à la beauté fascinante. Le grand maître Kurosawa délivre encore une fois un film de samouraï absolument renversant. Épique, dense et romanesque, le récit est d'une grande profondeur et les personnages, d'une grande complexité sont fascinant à suivre. L'histoire est belle et dramatique, mais le cinéaste n'en oublie pas de prendre de la hauteur sur son récit avec humour grâce notamment à un délicieux personnage de bouffon et à une ironie permanente. La réalisation est une vraie splendeur, et les immenses moyens dont dispose le réalisateur sont utilisés avec bonheur et finesse.
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Ran de Kurosawa reprend la trame du Roi Lear de Shakespeare. C’est une adaptation très libre mais qui garde intact l’articulation de l’histoire et les thèmes de la corruption par le pouvoir, de la vengeance, de la folie.
    Ici c’est donc un seigneur japonais : Hidetora qui divise le pouvoir entre ses 3 fils. Son benjamin prédisant les malheurs d’une telle division se verra répudié pour son honnêteté et la remise en cause des choix de son père. L’aîné, devenu chef du clan, ne tarde pas à vouloir affermir son statut. Ce père, toujours en vie, est une gêne. Bien aidé par une épouse manipulatrice, il finira par bannir son père. Cherchant refuge chez son 2è fils, le seigneur Hidetora se verra à nouveau rejeté et errera en compagnie de son fou et d’un guerrier resté fidèle.

    Esthétiquement Ran est tout simplement magnifique. Les vastes paysages s’animent des couleurs des différents clans. Les scènes de batailles sont extrêmement prenantes et j’ai particulièrement apprécié celle du château sur fond musical sans aucun son diégétique et ces plans d’un Hidetora catatonique alors que des flèches enflammées traversent l’écran.

    Néanmoins, sur le fond, Ran manque un peu de sentiment. Le sur-jeu des acteurs, fortement influencé par la tradition théâtrale japonaise, en est peut-être la cause. Je n’ai pas eu ce problème dans Rashomon mais c’est une fable philosophique, l’attachement au personnage n’est pas essentiel, ni dans Les 7 Samouraïs grâce à l’humour de Toshiro Mifune ou encore dans Dersou Ouzala car le jeu est plus « classique », mais ici ce sur-jeu m’a parfois dérangé.

    Ran reste malgré tout un bon film esthétiquement bluffant.
    oldsport
    oldsport

    12 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Après Kagemusha ,AK nous refait le coup de la vaste fresque au temps du japon féodal: quasiment 3h de palabres sur une question : à qui vais je léguer mon royaume?
    ça débute bien pourtant : ce plan où 4 samouraïs scrutent le paysage alentour chacun dans une position différente & où l'on retrouve le thème du point de vue cher à AK (Rashomon)
    mais ça se complique très rapidement avec 45 min de discut histoire de planter le décor & un chef sénile qui n'en finit plus de mourir puis de ressuciter: à la fin on ne souhaite qu'une chose :mais qu'il crève bon dieu !vu le bazar qu'il a mis dans son clan.
    Enfin bref la projection a fait office de purge absolue:3h de théâtre avec le même dispositif: 3 personnages & un plan fixe...Je m'attendais à un film épique surtout en voyant les différentes images sur google ,or ce n'est pas du tout un "braveheart nippon" mais plutôt un théâtre intime avec très très peu de scènes d'action...bon courage
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