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    Les Grands espaces
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Western majestueux qui se dèploie sur fond de grands espaces où les personnages vont au bout de leur quête avec une dètermination tout bonnement admirable! On pourrait rapprocher certaines sèquences de "The Big Country" avec quelques-unes des images sublimes qu'on retrouve par exemple dans le cinèma soviètique où le paysage est traitè par lui-même, à la manière des peintres! Avec un magnifique sens du plan large et un Scope qui accroche souvent le regard, William Wyler signe l'un de ses films qui envisagent le paysage du seul point de vue du spectacle, utilisant ainsi les beautès naturelles de l'Ouest amèricain comme des dècors grandioses, qui servent avant tout à mettre en valeur l'action! Tous les acteurs sont exceptionnels: que ce soit Gregory Peck en ancien capitaine de navire venu, par hasard, se mesurer au rude univers des cowboys prêts à s'entretuer pour la possession de points d'eau ou Charlton Heston, amoureux fou de la jolie blonde Carroll Baker en passant par la brune resplendissante Jean Simmons dont le point d'eau est l'objet de bien des convoitises! Les seconds rôles sont tout aussi remarquables: Charles Bickford, propriètaire d'un ranch en conflit permanent avec le massif Burl Ives (oscarisè), propriètaire intransigeant gèrant le noyau familial d'une main ferme, menant au doigt et à l'oeil ses fils tèmèraires et casse-cou dont le provocateur Chuck Connors! Dressage magnifique d’un cheval qu’on peut qualifier de difficile sous la selle, opposition amoureuse pour les beaux yeux de Peck, querelle à propos d'un point d'eau, duel d'anthologie au pistolet, "The Big Country" est une leçon de vie westernienne! Une leçon de cinèma où Wyler utilise toutes les facettes du genre avec l'inoubliable partition de Jerome Moross! 2h45 de grand spectacle...
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2023
    Je ne connaissais pas ce western et ce qu'en disait Télérama n'était guère engageant. Eh bien, une fois de plus, il s'avère qu'il est déconseillé de faire confiance aux critiques de cet hebdomadaire, ce film étant un des plus beaux westerns que j'ai jamais vu. Un western humaniste dans lequel il n'y a pas d'indiens, pas de "guerre" entre un groupe de "gentils" et un groupe de "méchants", pas de bagarre dans un saloon, pas de localité sous la coupe de hors la loi. Non, il y a une lutte entre 2 vieux propriétaires obtus et un homme qui arrive, un homme qui va chercher à débloquer pacifiquement la situation. Les paysages sont magnifiques et la distribution somptueuse. Contrairement à ce qu'affirme Télérama, on ne s'ennuie jamais.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2017
    Un peu oublié aujourd'hui, William Wyler a été en son temps un des réalisateurs les plus importants d'Hollywood sur laquelle au sein de la MGM, il régna en maitre du milieu des années 30 jusqu'à son dernier triomphe en 1960 avec "Ben Hur". Il détient d'ailleurs encore aujourd'hui le record de nominations à l'Oscar du meilleur réalisateur (12), décrochant trois fois la précieuse statuette ("Madame Miniver" en 1943, "les plus belles années de notre vie" en 1946 et "Ben Hur" en 1960). Quoique assez éclectique, William Wyler ne se sera guère consacré au western, "les grands espaces" étant sa deuxième et dernière incursion dans le genre qui est en cette fin des années 50 en fort déclin. Gregory Peck alors au zénith de sa carrière et qui connait bien Wyler pour avoir travaillé avec lui sur "Vacances romaines" en 1953, aujourd'hui le film le plus connu et le plus estimé du réalisateur, s'est transformé en producteur aux côtés de Wyler. Sur un scénario de James R.Webb inspiré d'un roman de Donald Hamilton, "The big country", il s'investit dans l'exposition d'un violent conflit familial qui oppose deux clans au sujet de l'extension des terres de leurs ranchs respectifs. C'est dans ce contexte chahuté de crise larvée que débarque James McKay (Gregory Peck), un marin fortuné de la côte Est (Baltimore exactement) pour épouser la fille (Carroll Baker) d'un riche propriétaire terrien. Les bonnes manières de McKay et surtout son refus d'entrer dans le jeu de la surenchère machiste qui sert d'étalonnage à la popularité et au pouvoir de chacun va très rapidement dénoter et heurter sa nouvelle belle famille. Du patriarche Henry Tills (Charles Bickford) au contremaître du ranch (Charlton Heston) en passant par sa fille, tout le clan s'interroge sur la capacité du fiancé à s'intégrer dans cette vaste contrée aux mœurs plutôt rustres. De l'autre côté se trouve le clan Hannassey avec Rufus (Burl Ives) à sa tête qui a bien du mal à contenir ses trois fils qui font régner la terreur sur la petite bourgade située entre les deux ranchs. Si on ajoute Julie Maragon (Jean Simmons) une institutrice héritière des seules terres possédant un cours d'eau convoité par chacune des deux parties, on a le décor parfait pour un foisonnement d'intrigues où se mêlent amour, bravoure, convoitise et rivalité d'égos. William Wyler use avec une très grande dextérité de toutes ces possibilités selon un parfait dosage, évitant le piège de la surenchère mélodramatique. On constate très vite que ce "Big country" comme n'arrêtent pas de le répéter les locaux à James McKay n'est pas en réalité à la dimension de l'appétit toujours plus vorace de ces grands propriétaires terriens qui après avoir chassé les indiens de leur terre d'origine se déchirent entre eux pour asseoir leur domination. Par son flegme et son sens de la mesure, le personnage de McKay sera un excellent révélateur des raisons souterraines qui régissent ces conflits territoriaux. Quand on connait les convictions humanistes qui animaient Gregory Peck, on comprend mieux son engagement de producteur sur le film. Si les rapports humains sont la préoccupation essentielle de Wyler, l'aspect visuel n'est pas pour autant négligé grâce à une mise en lumière parfaite délivrée par le chef opérateur confirmé Franz F. Planer des magnifiques paysages de Red Rock Canyon State Park. Mais la force de ce film long de trois heures parfaitement digestes réside dans le jeu de ses acteurs subtilement dirigés qui donnent une véritable crédibilité au propos. Cregory Peck est bien sûr parfait ne surjouant à aucun moment sa composition de fils de bonne famille plongé dans un monde de brutes. Carroll Baker et la sublime Jean Simmons sont elles aussi plus que convaincantes notamment dans leurs quelques scènes en commun. Charles Bickford et Burles Ives expriment très bien la différence de tempérament mais aussi de convictions profondes des deux ranchmen. Quant à Chuck Connors, il rejoint sans peine la cohorte des méchants décérébrés qui hantent le western depuis ses débuts. Enfin Charlton Heston s'acquitte fort bien du rôle un peu effacé qui lui est attribué. Pour être tout à fait complet, il faut aussi saluer la performance d'Alfonso Bedoya en homme à tout faire mexicain, recueillant les confidences des uns et des autres. L'intrigue tenant de la tragédie grecque s'est vue taxée par la critique française de grandiloquence. Si le finale est certes un peu trop cérémonial, il ne gâche en rien un des excellents westerns de cette fin de cycle à Hollywood.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 167 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2011
    William Wyler, réalisateur très éclectique (La Rumeur - 1962, Ben-Hur - 1960 & Vacances romaines - 1953) réalise ici un western très différent de ce à quoi nous nous attendions. Les Grands espaces (1958) nous narre l'histoire d'une guerre sans fin entre deux riches familles se disputant un point d'eau pour leur bétail. Au beau milieu de ce foutoir, un homme fait une entrée remarquée, cet anti-héros auquel personne n'espérait quoi que ce soit sera en réalité le point d'orgue d'une nouvelle ère et signe de paix. La mise en scène se veut sobre et très lente, de quoi décontenancer les aficionados des westerns rythmés. Les plans en extérieurs sont quant à eux de toute beauté, il en va de même avec l'interprétation des acteurs, entre Gregory Peck (qui porte le film sur ses épaules), Charlton Heston et la ravissante Jean Simmons. William Wyler dépayse complètement durant plus de 160 minutes et ce n'est pas pour nous déplaire !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2010
    C'est copie conforme une tragédie grecque avec des personnages aussi monolithiques qu'avant Jésus-Christ. On est en plein manichéisme sans aucune nuance mais comme le tout est parfaitement maîtrisé, qu'il n'y a qu'à se laisser porter par le spectacle et la troublante beauté de Jean Simmons:le plaisir est total. Et,comme pour une fois, Grégory Peck est à la hauteur des autres comédiens,il n'y a pas grand chose à critiquer dans ce superbe Western. Les extérieurs en sont célèbres et on y retrouve cette profondeur du champ visuel qui lui est particulière. Le combat entre McKay et Steve ou celui entre Rufus et le Major en sont de superbes illustrations. Par ailleurs, on ne peut oublier l'arrivée de Burl Yves au milieu du bal et encore moins le duel aux pistolets qu'il arbitre et de quelle manière...Cela lui permettra d'achever son destin sans remords de la plus belle des façons. Wyler, fait partie des réalisateurs dont on aimerait voir toute l'oeuvre. Or il y a encore beaucoup trop de ses films qui restent inconnus comme « un amour désespéré »ou son dernier « on n'achète pas le silence ».N'oublions pas qu'il est né en France,nous aurions bien fait de la garder.
    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 460 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2023
    Excellent western, dénonciation de la violence sur fond de rivalité entre deux hommes qui possèdent des troupeaux de bovins. Ce thème en soi n'est pas nouveau sauf qu'ici, le traitement est plus original avec Gregory Peck qui vient épouser la fille d'un des deux hommes et n'accepte pas cette mentalité brutale. De beaux paysages arides, en particulier ceux du « Blanc Canyon », des chevauchées, des duels, tous les éléments classiques des westerns sont présents sauf les indiens. Si le film se distingue, c'est surtout par son esprit critique, par la qualité du casting et par l'analyse des codes relationnels entre tous ces hommes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2015
    "Les grands espaces" est un très grand western de William Wyler, un des meilleurs du genre. C'est un très beau western humaniste qui bénéficie d'un scénario très puissant et d'une interprétation exceptionnelle. Le western oppose avec beaucoup de sensibilité l'intelligence du héros qui refuse de se conformer aux coutumes à la rudesse et brutalité des cowboys de l'Ouest. Il montre ainsi parfaitement bien l'absurdité de la violence. Le scénario est très bien dosé et propose de bonnes scènes d'actions, de l'humour et surtout une étude psychologique très intéressante pour chaque personnage. La réalisation de William Wyler est très rigoureuse, avec des plans magnifiques et parfois novateurs, comme la longue séquence de bagarre vue de distance, qui nous rappelle le dernier film de Christopher Nolan, "Interstellar". Sa mise en scène est sublime et magnifie les personnages ainsi que les décors, des décors grandioses et réalistes, certainement faisant parti des plus beaux du western. L'interprétation est parfaite, Gregory Peck propose un jeu très juste, très fin, subtil et brillant. L'acteur nous montre son intelligence dans ses choix et campe un personnage à son image. Charlton Heston est excellent, même s'il est plus secondaire dans ce film, il tient tout de même un rôle très important et très intéressant à analyser, le contremaître. Jean Simmons adopte un jeu parfait, l'actrice est excellente, ce n'est pas le cas de Carroll Baker malheureusement, qui n'est pas non plus mauvaise. La partition musicale est intéressante et pour une fois, ne sert pas comme un ajout ou un artifice comme la majorité des westerns de l'époque, même les meilleurs, mais véritablement comme un accompagnement musical des images. Cela mérite une reconnaissance totale pour le travail de Moross. De plus, le titre en français pour une fois est très bien choisi et ne déçoit pas. A noter aussi un très bon rythme, on ne s'ennuie jamais et les trois heures passent très vite. Magistral !
    Charles Hirlimann
    Charles Hirlimann

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Un très grand western, très peu diffusé. Une reconstitution raffinée de l'Ouest américain au moment où se construisent les grands empires d'élevage destinés à nourrir les villes du Nord. C'est l'époque où des investisseurs anglais envahissent la frontière à coup de dizaines de milliers de dollars, s'octroyant des terres sans fin, pour y élever des milliers de têtes de bétails. L'accès à l'eau est un enjeu majeur dans la réussite de leur entreprise. Ces capitaines d'industrie logent dans de véritable palais tout confort, côtoyant des hameaux sordides aux conditions de vie misérables. Ce film ne respecte aucunement les conventions du genre. Pas de saloon, des bagarres réduites à l'essentiel, des duels comme il a dû réellement s'en produire, des personnages consistants. Une seule curieuse convention du western est respectée : la scène de 5 secondes avec le forgeron. Ce film est admirablement servi par les acteurs ; Gregory Peck incarnant la civilisation en marche est absolument admirable.
    À voir absolument.
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2023
    Un très film, puissant , tout y est : la rivalité entre deux familles , située dans le grand ouest , la cruauté , la loyauté, puis l'amour naissant mais sous contrôle de cette société austère. L’affairisme aussi , la corruption , que de thèmes abordés. Un film très riche au scénario super élaboré Des plans sublimes, des paysages sublimes , du grand cinéma Hollywoodien, dans ce qu'il fait de meilleur .
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2023
    Le réalisateur de Ben-Hur nous livre ici une oeuvre un peu complexe, cela reste un western, avec ses cow-boys, son immense bétail et ses fusils, mais il y a dans ce film une certaine ambiance, qui tient au personnage de G. Peck qui est un peu l'intrus dans sa nouvelle famille. Cette dernière fait une guerre de voisinage avec une autre famille d'éleveur et il va régler le problème à sa manière. Ce film montre une autre facette des hommes, des cow-boys en particulier.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    William Wyler naquit à Mulhouse ( l'Alsace était à cette époque allemande) de parents suisse. Grace à un cousin de sa mère qui occupait des fonctions de direction dans un grand studio, il fut embauché et gravit tous les échelons avant de passer à la réalisation.

    Le point de vue de la cinéphilie à l'endroit de sa filmographie varie d'une rive de l'Atlantique à l'autre.

    Si en France, son œuvre n'a pas été beaucoup défendue par la critique professionnelle, il est placé au sommet de la cinéphilie Nord-américaine. Woody Allen en fait son réalisateur hollywoodien préféré et c'est le cinéaste le plus nominé de l'histoire des Oscars.

    Quand on se penche sur la notice que lui accorde Jean Tulard dans son dictionnaire des cinéastes, la tendresse qu'il manifeste à l'égard de Wyler se cherche au microscope et il exécute " les grands espaces" en quelques lignes.

    On ne peut que s'étonner de cette animosité à l'égard d'un film exceptionnel qui frise avec le chef-d'oeuvre. A part les dernières vingt minutes, sans doute les moins réussies et altèrent la perfection atteinte jusque-là par " les grands espaces", on a affaire à un très très grand western psychologique.

    Un ancien marin qui est tombé amoureux de la jeune fille d'un grand propriétaire terrien du grand ouest, se trouve confronté à un conflit entre sa belle-famille et un voisin.

    Gregory Peck domine une distribution impeccable ou l'on trouve Charlton Heston, Carol Baker ( vue chez Kazan ) et Jean Simons ( actrice anglaise- épouse de Stewart Granger puis de Richard Brooks) qui fit carrière à Hollywood et tourna dans moult chefs-d'oeuvre.

    Réflexion sur la confrontation entre deux cultures ( celle de l'est et celle de l'ouest des usa), sur la nature humaine ( part de la jalousie, du ressentiment dans l'Histoire de l'humanité, de la bêtise- " maintenant qu'on s'est battu qu'a t on prouvé ?" dit le personnage interprété par Peck), c'est un opus de Wyler justement considéré par ses amateurs comme un de ses sommets.

    Les paysages sont splendides et les scènes étirées ( marque de fabrique du realisateur) sont formidables.

    La bibliographie française consacrée au réalisateur est toujours injustement très maigre et souligne qu'encore aujourd'hui Wyler est un réalisateur négligé dans l'Hexagone de façon malheureusement beaucoup trop abusive.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2023
    Passé le début cucul-la-praline hollywoodien, un scénario plutôt original et une bonne utilisation de Gregory Peck, dans un beau rôle pour un bel acteur, avec des relations psychologiques entre personnages plus fouillées qu’à l’habitude. Des grands espaces, des scènes fortes ou originales (la bagarre entre les deux rivaux) et un final d’une grande beauté. Une invraisemblance notable à signaler quand la jeune fille, séquestrée et menacée… s’endort !
    chrisbal
    chrisbal

    11 abonnés 590 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Le plus "classe" de tous les westerns hollywoodiens que j'ai pu voir...
    Les paysages sont magnifiques et filmés a la perfection, les acteurs (Grégory Peck, Charlton Heston et Burl Ives en tête) sont formidables de justesse et l'histoire est particulièrement intéressante, ce qui est une prouesse vu le scenario (2 clans se disputant un point d'eau pour leur bétail).
    On ne s'ennuie pas malgré la durée du film, qui pour moi fait partie des meilleurs du genre.
    Et puis à noter une réplique entre Buck et Rufus Hannassey :
    - Buck : "tu me voulais, père ?"
    - Rufus : "oui je te voulais, mais c'était avant ta naissance !"
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    Un western pacifiste à la mise en scène somptueuse sublimée par le Technicolor, porté par une belle distribution.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2023
    Juste avant l'énorme spectacle de Ben-Hur, William Wyler mettait en scène cet impressionnant western, impressionnant pour ses paysages admirablement filmés et aussi pour ses acteurs, Peck et Heston en tête, dans une histoire en forme de critique du virilisme à l'américaine, où l'on préfère régler ses comptes à coup de poing ou de fusil que de chercher à discuter. A la fois classique et moderniste (en tout cas d'une approche bien différente des films à la John Wayne par exemple), le film joue entre traits d'humour et réflexions humanistes pour illustrer une opposition de caractères et de conception du monde, avec quelques longueurs mais une belle maîtrise globale.
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