Derniers Avis : Le Viager - Page 3

Merveilleux film realisé par Monsieur Cinema. Hier je regardai quatre films en même temps (en zappant), c'est finalement Le Viager qui a eu ma préférence. Cette chronique de la vie de français est si juste... Galabru est parfait en crapule opportuniste, quant à Serrault il est magnifique. C'est bon enfant mais d'une précision exemplaire. Que ce soit techniquement ou artistiquement ce film est un véritable bijou !

Un très très bon film de Pierre Tchernia qui donne à réfléchir. L'introduction basée sur des dessins d'enfants de CE2/CM1 afin d'expliquer le principe du viager est une très bonne idée.
Le personnage de Galabru, un médecin aux intuitions douteuses, est parfait mais largement dominé par un Michel Serreau un peau cabotin mais impérial... Beau clin d'oeil à l'opportunisme politique (séquence ou le député maire -joué par Bernard Lavalette, habitué de ce genre de rôle-) semble vouloir prouver que si le personnage joué par Serreau est centenaire, c'est grâce à lui). La fin correspond bien à ce qu'on peut attendre de ce film.
A noter que le vieil homme dans le film se dénomme Martinet (qui désigne un instrument de punition) et la famille se dénomme Galipeau (qui désigne le sperme en argot), prouvant ainsi que ce film n'est pas si naïf qu'il en a l'air...

Au debut des années 30, condamné à terme par son médecin, un célibataire de 59 ans met en viager une proprieté à Saint-Tropez. Mais il s'obstine à ne pas mourir, ce qui ne fait pas l'affaire de tout le monde...
Un serrault incroyable

Une très bonne comédie dont on ne se lasse pas. Le film est drôle du début à la fin. Un classique de la comédie française. 4/5

Le problème que pose ce centenaire Viager, c’est qu’une fois la mécanique comique perçue et assimilée, il ne reste pas grand-chose à se mettre sous la dent. Amusant, certes. Mais cette traversée de l’Histoire de France par le prisme d’un filou épuise le spectateur de la même manière que ses protagonistes : tout est répété ad nauseam, et la coquetterie de style devient vite balourde, voire carrément lassante. Perce çà et là la verve burlesque de Goscinny, reconnaissable entre mille. La construction des scènes évoque souvent les bulles d’une bande-dessinée, et les couleurs du Sud de la France renforce l’impression d’un pittoresque de carte postale plutôt agréable. Car on ne peut nier la qualité de l’œuvre. Seulement, à trop vouloir en faire, et à toujours faire la même chose, Le Viager se fatigue, Le Viager trahit en cela le dynamisme d’un Michel Serrault délicieux, mais curieusement absent de l’écran, comme maintenu en sous-régime : de sa prestation, retenons cette capacité de jouer sur le fil du rasoir, entre sincérité naïve et roublardise de chaque instant. Il est entouré de bons acteurs, à commencer par Michel Galabru qui campe un médecin généraliste dont la malchance s’avère des plus réjouissantes.

Classique des rediffs télé FR3 avant, ce film mérite bien le coup d'oeil. Comédie acide et percutante, parfois hilarante, signée par R. Goscinny et P. Tchernia, l'auteur e BD se chargeant également de la production tandis que que le 2nd cité se charge de la réalisation. On y retrouve cette faculté de Goscinny à jouer avec le médium cinéma, avec la voix off d'intro qui signale que bien que se déroulant dans les années 30, le film sera en couleurs, tout en faisant apparaître des figurants habillés en noir et blanc (nonnes, messieurs en costumes sombres), le tout souligné malicieusement par la voix off. Des gags visuels, le film en compte de nombreux. Il y a aussi des bons mots, une critique acide de l'évolution de la société, une relecture de l'Histoire, à travers les péripéties de ses personnages, bref, il y a le style Goscinny, bien appuyé par Tchernia, qui illustre le tout d'une mise en scène pas toujours exceptionnelle, mais au service du rire. Et que dire des acteurs, fabuleux : M. Serrault est magique, M. Galabru régale, R. Varte est géniale en mégère acariâtre, J-P Darras est magnifique, sans oublier des petits rôles pour J. Carmet (génial), P. Preboist et Y. Robert notamment. Bref, un délice de comédie à l'ancienne, qui a un vrai propos, un bon sens du rythme, des idées et pas mal de bons moments à offrir. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Je l'ai vu tellement de fois que c'est difficile de le commenter. A conseiller absolument à ceux qui ne l'ont jamais vu.
Outre l'idée de départ originale, on reparcourt une partie de l'histoire de France. C'est une comédie bien sûr, donc pas de grande finesse dans les personnages. Mention spéciale à Galabru très drôle.

Une comédie aussi piquante que sympathique dans laquelle les acteurs s'en donnent à cœur joie, Galabru et Serrault en tête.

vraiment je ne comprend pas ce que les gens trouve a ce film certes chacun ses gout mais quand meme il faut m expliquer pourquoi les gens aime ce film alors que l histoire et très pauvre et de mauvaise qualité et que l'on ne sourit meme pas une seul fois ! Certes le casting et de qualité mais le scénario lui n est pas du tous de la même envergure et cela prouve une nouvelle fois que un casting ne pourra jamais sauver un film qui n est pas bon. Et cela fait encore un film de plus qui est sois disant culte dans le cinéma français et que moi je trouve pas bon ! J'ai de l'humour mais la quand meme . Et puis je pense qu'il aurait fallut faire des gags et des chose loufoque .

Un formidable classique de la comédie française, une formidable fresque historique magnifiquement habitée par un casting de trés haute qualité. Cinéma toujours un peu burlesque des années 70. Une trés belle photo. Un Michel Serrault attachant et touchant. Un beau film, drôle et marqué par le génie de Tchernia !

Pierre Tchernia reste surtout connu pour avoir été l'un des pionniers de l'ORTF dont il aura été un des animateurs les plus célèbres jusqu'à la fin des années 1970. Il avait pourtant une solide formation dans le domaine cinématographique ayant été diplômé de l'IDHEC en 1948. Il concrétise les acquis de cette formation initiale en 1971 à près de 43 ans avec ce qui reste l'un petit joyau de la comédie française. Avec son complice René Goscinny qu'il assiste dans la transcription en images filmées de ses bandes dessinées, il signe un scénario en béton armé reposant sur le morbide pari sur la mort que constitue le viager. Que se passe-t-il quand le crédirentier (Michel Serrault) ne se décide pas à mourir ? Pire encore quand la bonne affaire a été proposée à son frère (Jean-Pierre Darras) par un médecin (Michel Galabru) dont le diagnostic d'une mort prochaine ne pouvait qu'être pris pour argent comptant ! L'idée géniale posée, elle permet à des esprits aussi fertiles que ceux de Tchernia et Goscinny d'imaginer toutes les situations ubuesques et hilarantes qui peuvent découler de ce postulat initial. L'équipe constituée de Michel Serrault, Michel Galabru, Jean-Pierre Darras, Rosy Varte, Odette Laure, Noël Roquevert et de tous les autres assure sans faille une composition des personnages fidèle aux caricatures imaginées par les deux auteurs. Le plus compliqué reste à coup sûr la mise en scène qui peut mettre à mal tout cet outillage de premier choix. Pour son premier essai, Pierre Tchernia qui réalisera trois autres films dont deux tout aussi réussis, fait preuve d'une maitrise incomparable qui nous fait regretter qu'il n'ait pas davantage œuvré dans un art qui semblait fait pour lui. Très inspiré de l'esprit de la bande dessinée, "Le viager" sidère encore aujourd'hui par son rythme et sa précision des détails qui nous guide allégrement dans quarante ans de l'histoire française du XXème siècle. La direction d'acteurs, elle aussi est parfaite, chacun étant poussé dans ses retranchements pour donner le meilleur sans tomber dans l'excès qui guettent la nature parfois trop généreuse de quelques-uns d'entre eux. Vu et revu, "Le viager" donne toujours autant de plaisir, son propos étant indémodable tout comme la mise en scène de Pierre Tchernia qui n'affiche aucune faiblesse.

Ah la la voici que voilà une très bonne comédie française! Le scénario est intéressant et original, on suit ici le personnage de Louis Martinet qui vend sa maison en viager à la famille Galipeau qui pense conclure une bonne affaire en supposant que le bonhomme en a pour 2 ans à vivre, cependant les années passent et le bonhomme se porte de mieux en mieux...
Le film est astucieux et drôle, on y suit 40 ans de la France des années 1930 aux années 1970, il est desservie par un bon casting avec Michel Serrault, Michel Galabru, Claude Brasseur et même Gérard Depardieu.
Il est étonnant de savoir que ce qu’il s’est passé dans ce film s’est réellement passé des années plus tard!
Je vous recommande beaucoup cette bonne comédie à la française!

C'est toujours un plaisir de revoir ce film de Pierre Tchernia à la distribution impeccable et au scénario tout aussi savoureux. On ne s'ennuie pas une seconde face aux péripéties de la famille Galipeau qui tente désespérément d'éliminer un vieillard increvable après avoir acheté sa maison tropézienne en viager, au point d'y laisser progressivement tous ses membres ! Un petit bijou du cinéma français à voir et à revoir sans aucune modération !

Après un générique de folie, nous avons droit à une comédie souriante et prévisible qui se regarde avec plaisir mais qui n'a rien d'exceptionnelle non plus. La réalisation est très faible, le scénario est assez inventif mais s'épuise sévère vers la fin (l'épisode avec le fils Galipeau est mauvais, lui régler son compte en voix off eut été bien suffisant). Côté acteurs c'est très bancal, Serrault surjoue mais ça passe, Galabru est très moyen, Darras est inégal, ces dames s'en sortent bien. Dans les petits rôles on notera le numéro de Jean Carmet en avocat (le début de sa plaidoirie est le sommet du film, c'est dire si le reste est terne), mais C. Brasseur et Y. Robert sont bien fades. On notera une critique assez bien venue de certains comportements sous l'occupation, dommage qu'elle soit si lourde.

S'il y a un film qui se moque éperdument du précepte "il ne faut pas rire de la mort", c'est bien Le Viager. Il ne prend pas position, on peut donc en rire à notre aise, mais il est aux antipodes de faire l'éloge de la vertu, transformant une famille dite de "bons Français" successivement en hypocrites souhaitant la mort d'un honnête homme par intérêt (une caricature du viager, en somme), des résistants dans la France de Vichy, des collaborateurs après la Libération, puis ni plus ni moins que des criminels. Une dérision dans l'histoire qui trouve son égale dans celle des acteurs, dont les rôles semblent avoir été hilarants à tenir. Le tout forme un voyage historique sans prétention depuis l'époque où Saint-Tropez était un quelconque village dans le Sud, et où Hitler était un peintre en bâtiment, à en croire Galabru. Une oeuvre gentille mais pas innocente où la naïveté (celle de Serrault, le crédit rentier) veut être punie par l'immoralité.

septiemeartetdemi.com