Derniers Avis : Troie - Page 3

En tant qu'amoureux de la mythologie grecque, je m'intéresse en général au film qui s'en inspire. Ce film est une adaptation libre d'une de mes histoires favorites de la mythologie. Un des aspects qui m'intéressent dans la mythologie grecque c'est l'action des dieux dans la vie des gens. Leurs manipulations et leurs malédictions notamment. Ici les dieux sont cruellement absents contrairement à un film grandiose comme "le clash des titans" (la version de 1981 pas l'horreur d'il y a peu). Dieux et leurs fourberies, monstres, malédictions, tragédies, autant d'aspects qui me plaisent dans la mythologie grecque. Ici les dieux sont absents mais s'ils sont mentionnés, pas de malédiction mais de la tragédie. Un parti pris concernant l'histoire d'Hélène et de Paris qui ne me convainc m'enfin c'est le choix du ou des scénariste (s). Certains aspects de l'histoire ayant été respectés tout de même. Pour le reste c'est un film hollywoodien, de l'action, du drame et du spectacle. Heureusement que la mise en scène est efficace et nerveuse, les acteurs principaux sont charismatiques et doués. C'est un film assez plaisant et qui se laisse regarder. Il y a aussi quelques scènes intéressantes même si dans le fond pas de quoi totalement faire vibrer le cinéphile que je suis. C'est donc pour un moi un film sans grosses surprises dont je regarde certaines séquences de temps en temps (j'ai du mal à m'asseoir pour le regarder entièrement mais je préfère la version longue). Bon film mais pas grand film. J'attends avec impatience un film qui rendra justice à l'histoire de Troie et un autre qui se focalisera sur l'Odyssée. Avec les moyens de notre époque nous aurions de quoi faire, hélas ceux qui ont les moyens préfèrent des œuvres low cost, fades et sans grande ambition, hélas...

Vraiment pas bon. Mauvaise adaptation à la sauc américaine.
Mal dirigé, mal joué, violent inutilement. Et où sont les dieux présents dans l'iliade. où est la complexité.
À éviter

Un des meilleurs péplum jamais fait...la musique , les décors , les acteurs , l'histoire, les combats, le souffle épique , la démesure...tout est parfait dans ce film

Revu récemment Troie de Petersen, et ai encore plus apprécié le film. Les enjeux sont clairs, les combats épiques, Brad Pitt et Éric Bana sont au top et très bien entourés, beaucoup de grincheux grognent mais voilà la meilleure introduction à la lecture de l'Iliade, parfait pour les ados

Malgré un casting alléchant et un budget colossal, “Troie” n’arrive malheureusement pas à la hauteur attendue. Si les scènes de combat, de guerre et de chaos sont des fresques monumentales et plutôt réussies, le charisme des personnages met à mal l’entièreté du long-métrage. Sur le palmarès des atrocités, nous avons Eric Bana (Hector), Orlando Bloom (Paris) et Diane Kruger (Helene) qui croient jouer dans un Disney. En revanche, la présence de Brad Pitt (Achille) et Sean Bean (Ulysse) permet de rattraper (un peu) ces maladresses. Mais dans l’ensemble, les dialogues sont ô combien peu recherchés et manquent cruellement de consistance : les punchlines sont privilégiées face aux discours sensés et unificateurs, sur fond de miellerie sonore. Même chose pour les costumes et maquillages : les corps lisses, jeunes et épilés sont privilégiés face aux corps tailladés, usés par le temps et la guerre, c’est un mauvais choix artistique pour insuffler un semblant de vérité. Ce qui est dingue, c’est que ‘Troie” parvient à nous tenir aisément en haleine pendant 3h (avec la version Director’s Cut) par le biais d’un scénario et d’une mise en scène recherchée, mais le film perd sa saveur dès lors qu’on s’essaye à écouter un personnage, hormis celui d’Achille joué par Brat Pitt qui présente un certain charisme…le reste, c’est du vent : spoiler: “Toi gentil troyen innocent, Moi méchant grecque barbare”.
En contre-exemple, la trilogie du “Seigneur des Anneaux” de Peter Jackson arrive à jouer sur les deux tableaux en même temps (profondeur des personnages et scènes de guerre époustouflantes) avec une durée similaire, mais “Troie” n’y parvient pas. Je suis donc très partagé et dubitatif, par rapport au potentiel que ce mastodonte pouvait représenter.

La guerre de Troie est un conflit légendaire de la mythologie grecque entre le royaume de Grèce et le royaume de Troie. Ce film retrace de manière correct les évènements qui en découlent (à une exception près) : l'amour entre Hélène et Pâris, l'avidité du roi Agamemnon, la puissance de combat d'Achilles (et sa faiblesse également), la sagesse d'Hector, l'intelligence d'Ulysse. Il permet aux spectateurs d'apporter des images sur des textes et des poèmes de cette histoire mythologique.

Bon film mais si l’on connaît l’histoire de la guerre de Troie,le film devient d’un coup beaucoup moins bien avec des morts qui ne sont pas présentes dans l’histoire ou encore d’autres choses

C'est un bon péplum de la nouvelle génération, les combats sont très bien tournés, et on redécouvre l'histoire d'Achille, d'Hélène et de tous les autres avec plaisir. Le destin tragique, épique, et mythique de cette ville (Troie) qui a su retenir la plus grande armée de ce siècle, mais qui par folie des grandeurs finit par accepter un cadeau funeste : le fameux cheval de troie.

Avec un casting de qualité ( Brad Pitt, Orlando Bloom), le réalisateur Petersen offre une nouvelle vision de l'Iliade offrant une interpretation plus originale. Cette oeuvre dépeint Agamemenon et Ménélas comme des êtres sanguinaires dont l'ambition est de dominer toute les peuples grecques. Achille, sujet de l'intrigue est arrogant, méprisant envers toutes les autorités notamment celle d'Agamemnon. A l'inverse, les troyens sont courageux, valeureux et solidaires. Hector est décrit comme "le fils idéal" et comme un grand guerrier, par ses ennemis, il n'hésite pas à soutenir son frère Paris malgré ses erreurs. Ce film simplifie l'histoire original. Les points négatifs sont que le spectateur perd la notion de temps dans le film, l'Iliade est sensé durer dix a, là elle semble durer un mois. L'autre point négatif est le retrait du personnage d'Ulysse considéré comme la seule personne pouvant canaliser Achille, il relayer au rôle de personnage secondaire malgré spoiler: l'idée du cheval de Troie
.

Adaptation assez libre du quasi biblique "L'Iliade" d'Homère, Troie aurait pu être un chef d'oeuvre du péplum si la réalisation était moins classique (malgré quelques très beaux plans), la photo moins plate, la musique plus marquante, les dialogues moins artificiels. Ça fait beaucoup de si mais sans ça j'ai beaucoup aimé ce film qui arrive à nous accrocher pendant 3h entre batailles impressionnantes, duels de héros et moments riches en sensibilité. Les personnages sont vraiment reussis avec une approche intelligente pas manichéenne, où les 2 camps sont développés (avec leurs personnages principaux bien travaillés, en particulier Achille). Des performances d'acteurs inégales cependant. Le fameux rebondissement du cheval de Troie arrive un peu vite mais la fin nous marque par sa brutalité. Difficile de se positionner clairement du coté des troyens ou des grecs tant leurs valeurs, motivations et défauts sont équitables. Un péplum réussi en somme !

Intéressante découverte ! Un bon divertissement, des personnages plutôt bien écrit, en somme un film sympathique pour découvrir l'Iliade d'Homère. Pour un film de guerre, il se regarde bien (pas de violence à outrance ou de jet d'hémoglobine exagéré). La musique souligne suffisamment les moments dramatiques ou épiques sans que le visuel n'est besoin de tomber dans le gore.
Les temps forts du récit d'Homère sont globalement respectés, parfois un peu juxtaposé sans réels liens ou profondeur. Mais c'est dû à l'absence de divinité. Le film aborde les thématiques du bien-fondé de la guerre, de l'honneur... et laisse de côté celle d'Homère : les hommes défient les règles imposés par les Dieux jusqu'à renier leur foi. Et que deviennent les Dieux sans mortels pour les vénérer ? Ils disparaissent. spoiler: Cet aspect est abordé subrepticement par la décapitation de la statue d'Apollon (et d'autres à la fin du film) cependant sans développer la réflexion
.
Dommage, c'est pourtant pour cette raison que la guerre de Troie reste dans l'Histoire : parce que les Dieux choisissent un camp, pipent les dés par leurs interventions divines et se livrent leur propre guerre aux travers des Grecs et des Troyens. C'est un parti pris du réalisateur d'effacer ou au moins d'amoindrir la dimension mystique de l'œuvre.
Et le film s'en sort très bien sans cela. Certes, des modifications conséquentes ont été faites par rapport à l'œuvre originale, qui ne m'ont pas dérangé outre mesure spoiler: - si ce n'est la survie de Pâris, la mort de Ménélas (qui devait retrouver et épargner sa femme à la fin de l'histoire)
, tout en remerciant le scénariste de nous avoir épargné le sort d'Andromaque (esclave) et du fils d'Hector (jeté des murailles avec les autres bébés). A trop axé le film sur la dualité Achille/Hector, le réalisateur a choisi de détourner les destins des personnages à l'origine de cette guerre. La soif de pouvoir d'Agamemnon est cependant bien restituée, contrebalançant la vengeance de Ménélas spoiler: qui du coup s'interrompt avec sa mort à la moitié du film
.
Toutefois, je ne peux m'empêcher de regretter l'évocation des 10 ans de siège de la Cité. En effet, elle aurait apporté un plus non négligeable en nous montrant la lassitude des armées grecques sur la côte et des troyens prisonniers de leur ville. Cela aurait également permis d'étoffer le personnage d'Achille, spoiler: qui avant de décider de ne plus combattre, a remporté de nombreuses victoires. Celles-ci sont simplement évoquées. Le rythme du film nous fait croire que Troie a été prise en peut-être... un mois (en comptant les 12 jours de trêve)
. Or une guerre est souvent inoubliable, entre autre, du fait de sa durée.
Enfin, ce film s'inscrit bien dans notre époque, le traitement du personnage de Briséis le prouve. Dans l'œuvre d'Homère, Achille la traite pour ce qu'elle est : un butin de guerre. Ici, elle devient sa love-interest et guide ses réflexions sur les raisons de combattre au côté d'Agamemnon. Elle lui inspire la pitié et un désir de vie paisible, ce qui chez Homère, lui est inspiré par des rêves. Merci au scénariste de n'avoir pas fait de Briséis, une plante verte.
En conclusion, je ne suis pas d'accord avec l'adage répété : le seul intérêt de voir Troie, c'est Brad Pitt en jupette ! J'ai passé un bon moment, je trouve que Mr Pitt a plutôt bien géré son personnage malgré quelques poses artificielles, au côté d'un Hector éclatant et d'un Pâris, un peu dépassé (ce qu'il est dans le récit). spoiler: Je saluerais même cet instant de rage d'Achille contre Hector et le combat qui s'en suivit, percutant
. La rivalité Achille/Hector fonctionne et le film s'articule habilement autour d'eux.

On n'oublie jamais complètement les films que l'on découvre au cinéma, surtout lorsque l'on a 12 ans et que l'on est avec toute sa classe de sixième ! Oui, c'était il y'a maintenant 18 ans ...

Depuis sa sortie en 2004, j'ai du au bas mot revoir ce film aux moins 30 fois ! Sans rire, le DVD à tourné en boucle pendant de nombreuses journées ou je faisais semblant d'être malade pour pouvoir y retourné. J'ai depuis bien grandis, ou du moins j'ai grandis et je dois dire que la très grosse dizaine d'années qui me sépare du denier pointage n'a en rien entériné mes souvenirs de ce long métrage. Il m'ai gravé en mémoire. Toutefois ma perception à belle et bien changé.

Comment ne pas rire lorsqu'Achille renifle les cheveux de Briséis et devine le rang de cette dernière ? Comment ne pas soufflé devant les minauderies du casting ? Tous ( ou presque ) sont complètement à coté de la plaque. On peu aussi aisément honnir certaines décisions de Wolfgang Petersen question mise en scène, le trop plein pèse plus qu'il n'envoute. Quand au scénario, il y'a de sérieux trous, David Benioff se fait les dents et réussit quelques virages dans son analyse que l'on retrouvera plus tard dans une contribution future.

Avec tout çà, j'en oubliais ces dialogues ... Ah, non ! Je rigole beaucoup à écrire ces quelques lignes mais j'avoue avoir passé un moment pas si désagréable que cela, certaines batailles valent notamment le coup d'œil. Hector, lui aussi est un personnage très intéressant, Eric Bana est l'éclaircit dans le marasme ambiant. Son combat contraint et forcé contre son Rival m'hérisse toujours les poils. Son intervention en faveur de son petit frère contre un Ménélas en furie est aussi un moment que j'aime beaucoup.

Revoir ce film tout les 10 ans est en fin de compte une bien bonne idée.

Encore un très beau film avec Brad Pitt toujours au sommet de son art. je recommande à tous ceux qui ne l’ont pas vu !

Ce film est incroyable, mon prof de Français de sixième nous avait dit l'histoire et déjà à l'époque j'adorait l'histoire et le voir à l'écran me l'a fait aimée encore plus, et quand j'écrit cette critique on est le 13 novembre 2021 à 18:49 (si vous voulez savoir pourquoi je dit ça je vous conseil d'aller lire ma critique de The Movie That Made Us) et pendant que j'écrit cette critique j'écoute du Daft Punk (par contre ça ça n'a aucun rapport). Quand j'allais voir ce film je me disais que j'allais juste bien aimé, et bein au final j'ai adorée, Brad Pitt est incroyable comme d'habitude 'en plus c'est l'un de mes acteurs préféré), Eric Bana est aussi incroyable spoiler: , même qu'il y a une scène ou Orlando Bloom est dans un duel à mort et bien évidement il se fait démonter (je dit ça alors qu'au début du combat je me demandait vraiment qui allait gagnait) et il rampe jusqu'au pied de son frère et il lui supplie d'arrêter le combat, après il dit "le combat est terminé" mais l'autre veut continuer et du coup Eric Bana le tue et je trouve que cette scène montre qu'il est près à tout pour son frère
. Je trouve que les effets spéciaux ont un peu vieilli, mais je trouve aussi que les batailles ont un véritables suspenses, et si je devrais mettre une note sur 10 je mettrais 10 (c'est quand que je vais faire une critique sur un film ou une série où je n'ai pas mis 10/10).

Après le succès de "Gladiator", il est peu surprenant de voir les studios hollywoodiens tenter de surfer sur la vague et s’emparer du genre. Wolfgang Petersen s’empare des récits homériques en en retirant toute la mythologie pour se centrer davantage sur ses héros. Même s’il nous offre de très jolis plans larges, il ne parvient pas à créer le souffle épique.