Derniers Avis : Lawrence d'Arabie - Page 13

David Lean signe ici avec "Lawrence of Arabia" l'épopée historique de la révolte arabe contre son oppresseur turc durant la première Guerre mondiale menée par un officier anglais. Ce long -métrage anglais sera parallèlement un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma et le plus grand film de sa carrière, les sept oscars parlent d'eux même (d'ailleurs il aurait dû en avoir un huitième pour le meilleur acteur, Peter O'Toole). Mais que rajouter sur cette pièce britannique majeure au Panthéon du septième Art? Tout a déjà été dit et analysé. Dans la catégorie des acteurs qui deviennent incontournables par leur jeu mémorablement immense , je demande évidemment MÔSIEUR PETER O'TOOLE dans son meilleur rôle où le monde entier le retiendra dans ce biopic plutôt qu'un autre film. Il incarne Thomas Edward Lawrence l'officier anglais qui mènera la révolution syrienne. Lawrence mène le peuple Syrien, O'Toole emmène le public. Il faut nettement apprécier cette œuvre en version originale pour voir que l'acteur fait plus qu'interpréter. Tout comme les seconds rôles en particulier Omar Sharif incarner à l'écran le Shérif Ali Ibn el Kharish est sa grande passion!!!!) ou encore Alec Guinness en Fayçal ibn Hussein. Lean fût très très loin d'être un glandeur, il restitue méticuleusement l'époque avec les nombreux costumes arabes,filme comme un Dieu l'hostilité du désert, reconstitue un vrai "Eastern" où les chameaux ont remplacé les chevaux, où les tuniques arabes (désolé je ne connais pas les noms !!) ont remplacé les jeans et chemises des cow-boys. Trois heures quarante d'épopée historique possédant un fabuleux rythme aidé par l'inclassable et incroyable musique de Maurice Jarre. De plus, si le film est en tout point fascinant, la fin est en absolue inattendue puisqu'elle se finalise par le détachement et le dépit. Un chef d’œuvre,un monument,une pièce maîtresse,une référence,un ouvrage capital, bref un JOYAU du septième Art qui ne sera jamais oublié!

Film long (j'ai cru qu'il était sans fin), trèèès long même, tellement soporifique, et n'a ni queue ni tête. Les scènes s'enchaînent bizzarement et à l'arrache, les mises en scènes sont molles, les acteurs sont moyens dans l'ensemble, les scènes qui se veulent émouvantes sont mal jouées. Bref, j'ai du mal avec les films d'époque, et pourtant je peux très bien apprécier un film, qu'il soit vieux, moderne, culte ou hué par la critique. Mais là franchement j'ai essayé mais j'ai juste perdu mon temps. Bon, il reste tout de même la star du film, qui est le décor principal : LE désert! Ce décor principal du film est le seul bon point du film à mes yeux, car un désert c'est joli je trouve...Bon, au moins j'ai pu voir ce "chef d'oeuvre", je pourrai en parler en société (trop bien, ironie et cie...).

Le grand film d'aventure par excellence. La réalisation grandiose, la musique tout aussi grandiose, le scénario qui nous entraîne loin, très loin, un Peter O'Toole hypnotique. Ce film rappelle les grands peplums de Cecil B. DeMille.

Pendant la Première Guerre mondiale, l'officier anglais « Lawrence » (Peter O’Toole) est envoyé en poste à la surveillance du canal de Suez. Il conseille alors aux Arabes de se révolter contre les Turcs de l'Empire ottoman et de fonder une nation arabe indépendante moderne. Lawrence D’Arabie, c’est d’abord un film long (03h36), trop long. Il y a des moments incompréhensibles et d’autres où on voit qu’on fait traîner « l’action » juste pour prendre plus de temps. Les dialogues et les jeux d’acteurs sont mornes, ternes, à moitié mort. Peter O’Toole n’est pas exceptionnel et on a l’impression qu’il sort d’une boîte Barbie et Ken (sa peau fait limite plastique, ses cheveux sont blonds comme le un jaune d’œuf et ses yeux sont bleus, si bleus qu’on a l’impression qu’ils vont nous exploser à la figure). Anthony Quinn et Alec Guinness sont, quand à eux, extraordinaires. L’histoire (même si c’est inspiré d’une biographie) est assez originale, même si on décèle certains blancs et parfois des scènes pas assez fouillées. Les décors du désert sont éblouissants et les scènes de guerre, sont suffisamment réalistes (si on enlève le sang ketchup). Ce film admirable et criant de vérité est à voir pour tous ceux qui veulent (re)découvrir le cinéma d’autrefois ou qui aiment l’Histoire. Les autres, s’abstenir.

Cinéaste de l'intime, David Lean a immergé cette notion fondatrice au sein du spectaculaire.
Il nous est dur de croire que cette épopée biographique (et contestable sur le fond) a 50 ans. Car chaque vision de ce chef d'oeuvre le rajeunit et nous rajeunit.
Montage, photographie, musique, dialogues, interprétation, tout est envoutant... Toujours classé au top ten des meilleurs films de l'histoire par l'AFI, le préféré de Spielberg et Scorsese entre autres est synonyme d'absolu et d'unique.

Edit : La remastérisation du chef d'œuvre en édition Bluray (2012) est renversante de beauté. A acquérir !

Un grand film! Une interpretation sobre, superbe musique, de grands acteurs et un immense Peter O'Tool

Jamais un décor n'avait été si beau, aussi sublimé et n'avait aussi bien exalté une aventure humaine.

D.Lean réalise une épopée épique et flamboyante dans un cadre magnifique.D'un ésthétisme à couper le souffle,les paysages font parties intégrantes de l'histoire et auront même un rôle prépondérant dans le destin de cet homme d'exception.P.O'Toole incarne cet officier avec réalisme,tantôt extravagant comme peuvent l'être les hommes du désert,tantôt flegmatique quand son sang anglais refaisait surface.Face ou avec lui,de grands acteurs partagent l'affiche (A.Quinn,O.Shariff,J.Ferrer,A.Guinness...) de ce film coloré qui fit sensation à sa sortie et qui n'a rien perdu de sa force.Bien que durant plus de 3 heures,on ne voit pas le temps passé; On galope sur de magnifiques pur-sangs,on suffoque dans les tempètes de sable,on prend le thé avec des guerriers fiers et magnifiques,on regarde le soleil se coucher et on se met à réver du paradis,on se bat dans des combats acharnés oû le sang de l'occupant imbibera notre terre nouvelle pour mieux la fertiliser.On est; On vit; On devient ce valeureux soldat!!!
Plus qu'un pays,plus qu'un homme D.Lean raconte la croisée des chemins de deux mondes et rien ne pouvait laisser présager leurs futurs destinées!!!

Lauréat de 7 oscars, cette magnifique fresque retraçant les grands moments de la vie du célèbre officier anglais est un grand moment de cinéma, orchestré par l'auteur du déja superbe "Pont de la rivière Kwai". Plus de 3h30 de grand spectacle tourné dans des décors magnifiques avec des acteurs grandioses, le tout sur une sublime musique de Maurice Jarre. Une oeuvre culte !!

Un très bon film grâce à une belle musique, des bons acteurs et une superbe photographie. Les 3h40 passent plutôt vite. L'histoire du film est assez passionnante, on est vite plongé dans la vie de cet homme anglais qui a soutenu la révolte arabe. La qualité de l'image a cependant assez vieillit, ce qui est plutôt dommage.

classique du cinéma peter o tool joue à merveille grosse distribution et musique somptueuse

GENiAL !!!
EXCELLENT !!!!!!!!
BRAVO !!!!
ViVE LE DESERT !!!!!!!

Oui, le chef-d'oeuvre de David Lean, retraçant l'épopée de l'officier T.E. Lawrence, d'abord simple envoyé en mission pour l'armée britannique (première guerre mondiale), jusqu'à un rôle absolument prépondérant dans le soulèvement des Arabes contre les Turcs. Bon passons évidemment sur ce qui a fait du film un chef-d'oeuvre, à savoir le travail de ouf que nécessite une telle aventure et tout le gigantisme qui l'accompagne : milliers de figurants, milliers de chevaux, le désert (bien que d'Espagne), la durée du film (3 heures et demi) et donc de montage, le boulot sur les plans, tout ça est absolument vertigineux...
Mais l'essentiel de la grandeur du film vient de la personnalité de Lawrence qu'elle arrive à créer et à construire : personnalité absolument mégalomane qui se découvre peu à peu à l'écran, qui prend aussi conscience d'elle-même au fur et à mesure du film. Voilà l'essentiel : Lawrence est un aristocrate, mais évidemment, pas un aristocrate social : un aristocrate nietzschéen, un noble au sens le plus strict du terme, c'est-à-dire un individu porté par des forces qui tendent à s'imposer au monde - goût par conséquent hyper-développé pour l'action, le combat, la lutte, plutôt que pour le commerce ou la gestion de son cottage. Bref, on est loin de la morale du spectateur : Lawrence, qui n'est pourtant pas inculte, ou une brute un peu simplette - il est lettré, connaît les textes... - ne conçoit la vie que dans l'action. Si bien que la double personnalité que le spectateur peut saisir de Lawrence à la vue du film - d'abord, disons pour aller vite, un Lawrence humaniste et philanthropique (c'est le Lawrence du début, qui va chercher un homme tombé de sa monture et condamné à mourir dans le désert, contre l'avis d'Ali (Omar Sharif), et un Lawrence assoiffé de sang et immoral (c'est le Lawrence de la fin, massacrant la colonne de Turcs qui bat en retraite) - cette double personnalité donc, n'est que la conséquence de l'aristocratisme fondamental de Lawrence : pas deux pôles disjoints, isolés l'un de l'autre, mais une seule source qui s'affirme progressivement et de manières différentes. Si Lawrence va sauver l'homme condamné à la mort dans le désert, ce n'est pas par amour du prochain, c'est que cet homme est essentiel pour l'objectif des futures victoires militaires de Lawrence. Même intérêt dans la scène ou ce même homme risque de faire rater la prise d'Akaba : Lawrence le tue pour servir, non pas ses rêves ou ses idéaux de grandeur, mais c'est besoins de grandeur. C'est pulsionnel, vital ou tout ce que l'on veut (c'est d'ailleurs tellement nécessaire pour lui que cela provoque la crise du film, quand Lawrence veut démissionner et quitter l'Arabie, effrayé lui-même, tel qu'il le raconte à ses généraux anglais, par le plaisir pris à tuer cet homme. Ce qui consacre l'aristocratisme de Lawrence, c'est ce plaisir physique, corporel, vital, qui dévoile l'authentique souterrain de forces à l'oeuvre dans toutes ses actions). La fin du film n'est pas en rupture avec le début, comme l'on pourrait dire assez sottement que la guerre a fait de Lawrence gentil un Lawrence déformé, malade, c'est-à-dire un Lawrence méchant : le plaisir dévoile bien plutôt l'aristocratie pulsionnelle de Lawrence, les besoins de domination et de grandeur, auxquels Lawrence laisse libre cours dans la seconde partie : un libre jeu de la violence, dans le sang et la folie. Un p'tit chaos, en somme. Un autre point, comme ça : comment expliquer autrement l'autonomie de Lawrence vis-à-vis de l'armée anglaise, par laquelle pourtant il était initialement dépendant ? Lawrence sent que son destin personnel se joue là, et se fout complètement de l'attachement à sa patrie ou de son armée, se fout d'ailleurs de tout autre ordre rationnelo-normatif : religion etc. Il sent que sa vie ne peut vraiment se vivre que là, dans le désert, avec en arrière-plan de toute l'histoire l'image absolument magique (que le film fait passer d'une manière parfaite, avec Peter O'Toole), d'un Prince arabe blond.
Encore des points positifs : la musique, grandiose, quasi-légendaire (et aussi honteusement pompée par la série Stargate, la porte des étoiles). Et les acteurs principaux, très bien interprétés notamment par Omar Sharif et Anthony Quinn. Mais la palme revient à Peter O'Toole, qui inonde le film d'une grâce incroyable, et je pèse mes mots. Il est tout simplement parfait pour le rôle (comme est parfait, par exemple, Brad Pitt pour Achille), un de ces rôles dont le cinéma peut garder jalousement l'image brûlante (c'est fou comme l'image qui reste de ce film est l'image de Peter O'Toole en habits arabes blancs ou très clairs, yeux bleus fixes, sous le soleil total, et dans le désert total : une sorte de mythe).
Non, je n'ai pas envie de mettre de points négatifs. C'est grand, c'est beau, ça envoie du rêve. 18/20, Sept oscars mérités. Mais Peter ? Peter...

Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
http://tchingscine.over-blog.com/

Lawrence d'Arabie, un joyau ce film!! C'est le film le plus long que j'ai jamais vu. 3h30, sa peut effrayer. Mais il y a cet intermède qui permet de reposer l'esprit derrière la fabuleuse musique de Michel Jarre. Des décors magnifiques, ces images de désert d'un esthétique incroyable... Et puis ce personnage, ambigu, lancé en plein conflit mondial, entre le peuple arabe qui se déchire et le gouvernement britannique qui lutte pour gagner la guerre.

Beaucoup trop long : on ne compte plus les scènes superflues et les bavardages inutiles et c'est un comble d'avoir un développement des personnages aussi faible. Historiquement simplifié, le film aurait gagné à employer l'arabe (c'est un peu risible d'entendre l'anglais dans des contrées reculées) et Lawrence avait sans doute un autre charisme que celui dégagé par O Toole. Même la musique de Jarre ne convainc pas avec un thème trop répété sans variations (changer d'instrument ne suffit pas). Bref, un film surestimé, réel supplice à voir aujourd'hui...