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    La Porte du paradis
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    160 critiques spectateurs

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    François S.
    François S.

    6 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2024
    Un chef d'oeuvre de mélancolie, dans lequel Cimino pousse à son paroxysme la logique du triangle amoureux amorcée avec "Voyage au bout de l'enfer". Dans une scène du film, l'un des personnages avoue qu'il déteste vieillir ("I hate growing old"). Difficile de ne pas faire un parallèle avec le cinéaste, qui lui-même ne supportait pas de se voir vieillir. Mais pourquoi le choix d'Isabelle Huppert dans le rôle d'Ella ? L'actrice Chabrolienne par excellence semblait a priori (et a posteriori) plus apte à l'ironie et à l'ambiguïté que pour se fondre dans l'univers romantique de Cimino. Et si cette (toute petite) erreur de casting avait annoncé celle, plus conséquente, du choix de Christophe Lambert dans le rôle de Salvatore Giuliano ("Le sicilien") ?
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 397 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2023
    J'ai enfin vu "La porte du paradis", ce film fortement critiqué lors de sa sortie et qui est accusé d'avoir mis fin à la période géniale du Nouvel Hollywood. C'est une sacrée injustice quand on voit la qualité générale du film, mais on peut aisément comprendre pourquoi les américains l'ont détesté tant il donne une vision peu glorieuse de la conquête de l'Ouest. "La porte du paradis" est une merveille visuelle, une reconstitution historique incroyable. Jamais je n'ai vu décors aussi crédibles tant ça grouille de vie et de détails. Même les intérieurs sont incroyables et changent totalement de ce qu'on a l'habitude de voir. La réalisation de Cimino est superbe, les acteurs excellents, mais que les scènes de danses sont longues, très longues... au point de provoquer l'ennui. Toute l'introduction est superbe visuellement (la première grosse scène de danse) mais est finalement bien inutile puisqu'elle n'introduit rien, des personnages secondaires ne sont pas développés, c'est sans doute le résultat de coupes monstrueuses pour ramener le film au format des 2h30 de la version que j'ai vue. Je verrais bien la version longue pour comparer, et je suis persuadé que ces critiques disparaitraient. Le film est aussi long à démarrer et c'est dans sa deuxième partie qu'il prend toute son ampleur en proposant des scènes de combats d'une rare intensité et visuellement impressionnantes. "La porte du paradis" est donc un très bon film justement reconnu avec le temps et quelle injustice qu'il ait été une catastrophe industrielle au moment de sa sortie.
    Maximus G
    Maximus G

    23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2023
    Cimino nous plonge avec son western non conformiste La Porte du Paradis dans une fresque historique au cœur de la conquête de l'ouest.
    Deux jeunes fraîchement diplomés de la promotion 1870 de Harvard vont être épris par les perspectives fallacieuses d'une vie dorée au sein des grandes plaines américaines.
    Les deux protagonistes, James Averill et John L.Bridges, interprétés magistralement par Kris Kristofferson et Jeff Bridges, vont ainsi entreprendre un périple vers le majestueux État du Wyoming.
    Les jeunes bourgeois idéalistes de la côte Est vont être très vite confrontés aux immigrants d'Europe de l'Est de classe sociale inférieure.
    Les riches propriétaires de bétail vont se sentir lésés par le Homestead Act (appelée aussi politique de l'Open Range), loi signée le 20 Mai 1862 par Lincoln prévoyant l'accès à la propriété des terres exploitées par les immigrants depuis plus de cinq ans.
    Ces dispositions finissent par déclencher la guerre du Comté de Johnson en 1890, les riches éleveurs de bétail via leur syndicat persécutant sans vergogne les petits éleveurs qu'ils accusent de voler leur bétail.
    Au delà de cette lutte des classes intestine, Cimino nous immerge dans le thème du romantisme et du désir à travers le triangle amoureux Nathan D. Cham ("gâchette" du syndicat des éleveurs), James Averill (devenu marshal du Comté de Johnson) et Ella Watson (tenancière du bordel de Sweetwater, ville principale du Comté de Johnson), campés par les brillants Walken, Kristofferson et Huppert.
    En définitive, Cimino subjugue les cinéphiles avec cette épopée au lyrisme crépusculaire. A sa sortie, le film a été malmené mais aujourd'hui il est enfin reconnu comme un chef d'oeuvre au panthéon du 7ème art. Ce n'est que justice !

    Vous pouvez retrouver l'intégralité de mes critiques de films sur les pages Facebook Cin&series Timeless et Instagram @cineseriestimeless.
    Philo
    Philo

    7 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2023
    J'ai rarement vu un scénario aussi incompréhensible.
    Et le film invente une bataille finale qui n'a jamais existé.
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    12 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    critique de la version longue. ) Après le carton de voyage au bout de l'enfer Cimino va viser la perfection avec son nouveau film La porte du paradis. Et il va en baver notamment car ce film va faire couler sa carrière et aussi faire faillite à la United Artist . La porte du paradis à d'abord été diffusée en version longue et a été un énorme échec critique ce que je trouve incompréhensible car ce film est une œuvre d'art ! La bo est exceptionnel , Cimino s'est surpasser au niveau du cadrage et va cadrer des paysages magnifiques ! Les thèmes du film sont forts, très fort , puissant l'immigration et l'acceptation des autres ( il n'y a pas que cela mais la liste est longue ! ) Les personnages sont très bien écrit Ella qui a le cœur partagé, James qui va tout faire pour sauver les immigrés et Nate celui qui apprendra des erreurs passé. Cimino prouve qu'il est pro en cadrage notamment lors de la scène de la bataille final . Parlons en d'ailleurs de cette scène juste immense [ Spoiler] la bataille aura été perdu pour les immigrants car ils sont tous morts dans la bataille. James aura donc fait tout cela pour rien. Cela conduira à la mort de sa bien chère Ella qui meurt quand personne s'y attend ( après la bataille). Il y a aussi la mort de Nate qui est touchante où il trouvera la rédemption et juste avant de mourir écrire une lettre et enfin la fin énigmatique du film avec un James vieillissant des années plus tard. [ fin du Spoiler] Une œuvre magnifique, un chef d'œuvre qui a trouvé la rédemption !
    Alain D.
    Alain D.

    493 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2023
    "La Porte Du Paradis", promise aux émigrés arrivés en Wyoming à la fin du XIXème siècle, va se révéler spoiler: un véritable enfer.
    Tel est le thème de ce western ultra violent écrit et dirigé par Michael Cimino ; sa direction d'acteurs est excellente et sa mise en scène soignée.
    Même si l'on peut regretter quelques scènes anecdotiques entrainant la longueur du film, le scénario dramatique se révèle poignant. Il nous livre une aventure humaine bouleversante, une expérience sociale cruelle.
    La réussite de ce grand western social tient aussi à la présence au casting de deux acteurs grandioses que sont Christopher Walken dans le rôle de Nat et de Kris Kristofferson dans celui de James ; ils débordent tout deux d'un charisme fou. Outre les présences efficaces de John Hurt ou Jeff Bridges, Isabelle Huppert, très belle, apporte un peu de charme et de douceur dans ce film très dur.
    capirex
    capirex

    69 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2023
    Magnifique Fresque de Michael Cimino qui connu un échec cuisant lors de sa sortie en salles en 1980 et qui par ailleurs est en partie responsable de la faillite de United Artists , une société de production ! N'empêche ce film a été , et heureusement , réhabilité avec les années ! Il est inspiré de faits réels connus sous le nom de « Guerre du comté de Johnson » (1889-1893) et découpé en 3 parties distinctes de durées très inégales .
    Quoi qu'il en soit , pour moi ce film est un Chef-d'Oeuvre !
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    « La port du paradis » (« Heaven’s gate ») est un western qui situe son action principale vers 1890 au Wyoming. Le postulat de départ est l’opposition entre des migrants d'Europe de l'Est récemment arrivés sur place contre de riches propriétaires de bétail qui ne sont pas partageurs. Je n’ai vu que la version « courte » qui s’intéresse pendant les deux tiers du film aux rapports amoureux d’un triangle composé de Kris Kristofferson, Isabelle Huppert et Christopher Walken. Là, j’avoue mettre un peu ennuyé, l’intrigue du départ devenant une sorte de fil rouge peinant à se développer au détriment de l’intrigue amoureuse. La dernière partie du film, quand tout s’emballe, est totalement débridée. La folie meurtrière accaparant les deux camps, dans une sorte de bataille rangée hystérique, fait froid dans le dos, voire fascine. Les cinq dernières minutes m’ont semblé totalement inutiles. Les paysages sont magnifiques et la reconstitution très réaliste : décors à l’image de la ville, costumes, mélanges des langues, rapports de classes… Quelques scènes sublimes comme celle du bal des étudiants. Néanmoins, je ne suis pas tenté d’aller me frotter à la version longue !!!
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    25 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Le western ultime je ne sais pas, par contre c'est le meilleur que j'ai vu à ce jour. 3h30 de récit que l'on ne voit pas passer, d'une beauté et d'une ambition quasi jamais inégalée. Michael Cimino derrière la caméra c'est quelque chose, c'est parfait en toute circonstance, encore plus dans les scènes de batailles que l'on retrouve dans la dernière partie du film. Les personnages sont merveilleusement écrit, leurs choix, leurs relations sont complexe, le conflit est passionnant, ultra dure aussi. Enfin bref je ne reste qu'en surface mais il y aurait tant à dire.
    Isodécaèdre
    Isodécaèdre

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2022
    Mourir d’ennui, tel est bien le péril qui guette deux des protagonistes de ce film, dignes représentants et victimes désabusées de leur classe sociale, cette "upper class" américaine de la fin du XIXème siècle héritière des conventions et préjugés de l’Angleterre victorienne.

    En proie au doute, traversés par l’indécise volonté d’échapper à leur funeste destin, les héros se voient confrontés à la tragédie de l’Histoire et à leur conflit intérieur, déchirés entre devoir de classe et conscience douloureuse de l’ignominie dont celle-ci se rend coupable. L’alcool, allié temporaire, ne résoudra rien et il leur faudra bien choisir : disparaitre en lâche ou faire face.

    Mourir d’ennui, c’est aussi la menace à laquelle s’expose le spectateur aventureux de cet indigeste feuilleton. En dépit de la présence sensible et lumineuse de la frenchie Isabelle Huppert, de la beauté des paysages et du talent du directeur de la photographie, le hongrois Vilmos Zsigmond, ce film de près de quatre heures, enfermé dans la rhétorique creuse d’un film à thèse, ne parvient jamais véritablement à susciter l’émotion.

    Loin du Renoir de « La Grande Illusion » ou du Visconti du « Guépard » qui traitent l’un et l’autre de thèmes semblables, Cimino montre ici ses limites. Dès lors, nulle raison de s’étonner que cette « Porte du paradis » se soit à jamais transformée pour lui en antichambre de l’enfer.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    140 abonnés 894 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    Chef d'œuvre esthétique, La porte du paradis se classe parmi les grands westerns crépusculaires, malgré son unpopularité à sa sortie. Le rythme est malheureusement sacrément lent, avec notamment des dialogues aux silences à rallonge et au sens souvent irréalistement caché. Et 3h40 de film ! Les motivations des personnages sont également assez flous. Les 45 dernières minutes offrent beaucoup plus d'actions et d'émotions que les 2h30 qui les ont précédés. Mais au final, on retiendra surtout de ce film la superbe retranscription d'une époque plus réaliste que celle des autres westerns, la réalisation excellente de Cimino, la beauté de ses images et sa BO. A un niveau rarement atteint dans l'Histoire du cinéma.
    Xavier D
    Xavier D

    47 abonnés 1 047 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    Cette fresque qui lorgne du côté du western, avec un côté épique et dramatique, un western realiste, avec ces inconvénients de la fin du 19ème siècle, où les immigrants se terraient en Amérique, contre les gens du peuple qui veulent les persécutés et les expulsés. Mais un homme, un sherif provenant de Harvard va décider de les défendre. Et une querelle amoureuse. Il est alors etablie que 126 hommes étaient inscrits sur une liste, dite "la'liste noire". On reconnaît la patte du cinéaste dans ses plans grands larges, sa musique et les quelques stars qui logent dans ce long métrage. Tel que kris kristofferson, Christopher Walken, Mickey Rourke, John Hurt, Jeff Bridges, Isabelle Huppert, encore une fois toute nue, Brad Dourif et Sam Waterston. Violent et cruel par moment, ce film peut toucher en plein coeur. A l'image des films du cinéaste. Et ce malgré quelques longueurs, cette excellent film, vaut le détour.
    Gandalf80
    Gandalf80

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    On a beaucoup écrit sur ce film, maudit à chef d'œuvre. Disons le tout de suite, si le film se révèle ample, épique, avec des scènes époustouflantes et la puissance qu'offre le fait de n'avoir pas eu besoin de recourir à des effets spéciaux.
    Le casting impeccable, la reconstitution précise, le souffle qui règne à certain moment. Tout contribue à faire passer les presque 3h30 de cette version.
    Dans un western qui comme impitoyable après lui nous montre l'envers du mythe, sale, sordide peuplés de personnages sans envergures. Si on comprend le rejet de l'époque en amerique qui ne supportait pas ce miroir, on s'étonnera plus de l'accueil européen qui aurait du voir le souffle et la charge sans concession sur la domination de classe.
    Alors chef d'œuvre direz vous ?. Je ne peux pas aller à cette extrémité, car malgré tout le film n'atteint pas pour moi ce nivrau, gené par le manque de modestie evidente du realisateur qui parfois se regarde filmer confèrant un rythme parfois trop lent, et trouvant le moyen de se précipiter sur la fin qui se retrouve à la limite de donner l'impression d'être baclé. Ce qui est un comble pour un film de cette longueur.
    Est ce parce que le film aurait du atteindre les cinq heures comme au premier montage? Cette fin retire pour moi la mention chef d'œuvre mais n'enlève rien au reste, à voir au moins une fois dans sa vie.
    patrice vatan
    patrice vatan

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2022
    Si une image résumait les 3 h 39 du film, ce serait ces immigrants slaves vêtus des soieries multicolores des bohémiens ahanant à crocher une araire dans le maigre sol du Wyoming auquel leur dénie le droit une association de gros éleveurs.
    Tableau qui fait penser à une toile fameuse de Rosa Bonheur sauf que les boeufs y sont remplacés par les immigrants.
    Ceux ci font l'objet d'une liste noire de 125 hommes et femmes à abattre, dressée par les éleveurs avec l'aval du Président de l'époque.
    On est loin d'imaginer la bronca que provoqua ce rappel d'un pan de l'histoire américaine ensevelie sous le tapis, lors de la première à New York en 1980, et Michael Cimino le premier qui s'étonnait que personne ne vienne boire le champagne à l'entracte.
    Le film sera retiré de l'affiche au bout d'une semaine.
    L'auteur tout juste célébré de Voyage au bout de l'enfer devint, le temps d'une projection, l'homme le plus détesté d'Amérique. Il galèrera six ans avant de refaire un film (L'Année du dragon).
    En marge de l'émouvant documentaire que Jean-Baptiste Thoret a consacré à Michael Cimino, en salles depuis le 19 janvier, quelques exploitants courageux et éclairés programment la version définitive de La Porte du paradis, revue par Cimino en 2012 et remastérisée en 2K.

    40 ans après avoir vu le film au Gaumont Les Halles (noté 8 sur 10), aujourd'hui sacrifié sur l'autel des Zara et consorts, je découvre un lieu surprenant, le Gaumont les Fauvettes dont les étonnantes superstructures de bois chevillé s'accordent aux cabanes de rondins et baraquements en madriers où vivent et s'ébattent Nate Champion et les prostituées de Sweetwater emmenées par une lumineuse Isabelle Huppert.

    Deux hommes ne demeurent pas de bois devant cette silhouette sculpturale dont Cimino ne laisse rien hors champ, Nate Champion (Christopher Walken) l'ambigu tueur du syndicat des éleveurs mais aussi l'ami de l'autre prétendant, James Averill (Kris Kristofferson), le shérif du Comté de Johnson engagé aux côtés des opprimés.

    La Porte du paradis frôle de peu le qualificatif de chef d'oeuvre absolu atteint par le film précédent de Michael Cimino, Voyage au bout de l'enfer, en raison des ruptures de ton induites par les relations intimistes entre Isabelle Huppert et Kris Kristofferson qui entravent le mouvement interne du film alimenté par la guerre que livrent les éleveurs aux immigrants, aboutissant à un massacre général.
    Situation qui, soit dit en passant, fait écho au débat identitaire dans la France d'aujourd'hui.

    Quoiqu'il en soit, on émerge de La Porte du paradis, sonné, hagard, battant le pavé de l'avenue des Gobelins en cherchant des yeux l'engin qui nous y a téléporté depuis les hautes terres du Wyoming, sous ces cieux démesurés que Cimino filme comme personne, passager du train qui stoppe, dans un ferraillement invraisemblable et des nuées de vapeur bouillante, sur le quai de la gare de Casper ; scène parmi plein d'autres qui nécessite l'achat d'urgence du DVD et sa dissection complète.
    ForestEnt
    ForestEnt

    2 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Ce film est-il un ratage complet ou un chef d'oeuvre assassiné parce que politiquement incorrect ? Le débat a fait rage pour de bonnes raisons, car il y a incontestablement de belles qualités formelles. Des images grandioses, de bons acteurs, des idées, une musique qui tient la route, un regard original, ...

    Néanmoins, je penche plus pour le ratage. Soit que Cimino ait pris le melon, soit qu'il ait été tétanisé par l'ambition de son projet, la mayonnaise ne prend pas. Ca prend trop le temps de cerveau du spectateur sans rien dire. Ca fait académique, artificiel. On sent trop que le type est en train de vous dire "regardez comme c'est beau" je fais un chef d'oeuvre.

    Disons-le clairement sans spoiler : il ne se passe rien dans plus de la première moitié. C'est excessif. Poser la fresque, c'est bien. Passer huit couches de peinture, c'est lourd. Cela dit, ça mérite de le voir pour se faire son idée soi-même.
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