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Wagnar
65 abonnés
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4,0
Publiée le 24 août 2018
Une réussite flamboyante. Pari réussi de Martin Scorcese : faire un film luxueux, classique, hollywoodien tout en l'amenant à lui. D'où cette alternance de scènes grandioses et de moments intimistes où s'épanouit le héros scorcesien, en proie à ses démons intérieurs. Mention spéciale à Leonardo DiCaprio qui est juste incroyable dans le rôle d'Howard Hughes.
Le rêve américain dans toute sa splendeur. Personnellement, j'ai trouvé ce film assez long. Néanmoins, l'histoire de Howard Hughes est bien narrée. L'interprétation de DiCaprio est très bonne. La mise en scène, les décors, les effets visuels sont réellement convainquant. L'entré progressive dans la folie du héros est bien amorcé. C'est un bon Biopic selon moi.
Un biopic sur l’aviateur Howard Hughes intrigant pour une personnalité fortunée, la révélation fut discrète sur sa maladie de maniaque, une transmission ultra protectrice maternelle qui eut des répercussions stressantes sur sa vie entière, intéressant par moment, l’excentricité de sa personne, ses rapports avec les femmes célèbres qui effrayèrent plus d’une qu’il n’aurait côtoyé, la mise en scène d’après devenait ennuyeuse.
Martin Scorsese explore avec brio vingt ans de la vie du milliardaire, constructeur aéronautique et cinéaste, Howard Hughes. Une œuvre éblouissante et vertueuse, soutenue par le remarquable Léonardo DiCaprio, dans la peau de ce réalisateur et producteur à succès qui sombre peu à peu dans la paranoïa et la folie. Cette évocation dans l'art avec lequel Martin Scorsese rend compte de la claustrophobie et de l'enferment sur soi, est le grain de sel de ce biopic dramatique poignant. La réalisation est superbe, les décors sont impressionnants et les seconds rôles sont impeccables. Du Grand Scorsese.
Beaucoup dirons que ce ne n’est pas son meilleur film... Mais la mise en scène est d’une justesse folle ! Scorsese est un biographe extraordinairement doué (CF Raging Bulll, Le loup de Wall Street) cela ne fait aucun doute. Comme après une lecture d’un Stefan Zweig, on se dit que la perfection a été approchée de très près. Un geste de surdoué comme une panenka en final de Coupe du Monde. Un bouton de rose déposé là, au milieu des filets.
Très belle réalisation dans son ensemble avec en ligne de mire, les décors détaillés et très soignées pour une reconstitution au poil ! Manque peut être un peu de folie dans ce scénario un peu trop linéaire...ce qui n'est généralement pas l’habitude de ce réalisateur. On passe tout de même un agréable moment.
Aie, le problème de Aviator c'est surement sa longueur, d'habitude cela ne me dérange pas. mais ici rien ne justifie une telle longueur tant la fin s'essouffle. Déjà le Pitch de base n'est pas si intéressant, même un grand DiCaprio n'arrive pas à remonté le navire qui coule qui coule... dommage
Scorsese nous a habitués à l’excellence dans ses fresques de périodes de l’histoire et de ceux qui l’ont faite. Aviator ne coupe pas à la règle. Il est vrai, le sujet s’y prête : un milliardaire fantasque qui bâtit sa légende en maniant les coups de sang, les coups de force, les coups de bluff, et qui fonce vers sa chute à force de trop lever le coude. C’est d’ailleurs paradoxalement de là que vient l’unique écueil ; à tant insister sur les moments clés, le script élude sans vergogne les instants charnières, ceux dont l’action est mince mais relie le reste. On passe ainsi de minutes magiques à d’autres, sans parfois bien suivre le tout. Il n’en reste pas moins qu’on a là un immense métrage, à la mise en scène peaufinée dans ses moindres recoins, aux décors grandioses, aux cadrages superbes, aux magistrales scènes aériennes, au casting d’une aussi haute voltige. Comme de coutume, Di Caprio rate brillamment l’Oscar mérité, l’Académie lui préférant cette fois Jamie Foxx, acteur sans doute bon en Ray Charles mais d’une autrement moindre envergure. A nous d’oublier la triste malédiction, et d’admirer ce bon Leonardo virer de facette comme on change de chemise, de l’inventeur fou à l’irrévérencieux génial, du charmeur sûr de lui au schizo plein de TOC, de la toute-puissance rayonnante au plus sinistre échec. En somme, il est à l’image du film. Variant, mais sans cesse impressionnant.
Le meilleur du film, l'interprétation solide de DiCaprio. Le mauvais côté, la propension de Scorcese à réaliser des films horriblement longs, produisant des longueurs et des phases d'ennui manifestes.
Bon film de Martin Scorsese, ce n'est clairement pas son meilleur, mais comme la totalité des films du réalisateur que j'ai vu, ça reste de très bonne qualité. Tout d'abord, le film est beaucoup trop long. Trois heures (ou presque), c'est trop. D'où de nombreuses longueurs. Il vaut mieux avoir du temps devant soi avant d'entamer le film. L'histoire est pas mal, malgré ce défaut de longueur. Le personnage d'Howard Hughes est très intéressant. Sa folie et sa démesure (thématiques chères à Scorsese) sont impressionnantes. Les acteurs sont très bons. Leonardo DiCaprio est impressionnant sans doute son premier grand rôle après Titanic, et le film marque clairement un grand changement dans la carrière de l'acteur, s'orientant vers des rôles moins axés sur son physique et plus intenses (notamment grâce à ses nombreuses collaborations avec Martin Scorsese). Cate Blanchett est excellente, comme à son habitude. On observe aussi d'excellents acteurs dans des rôles secondaires, voire très secondaires : John C. Reilly, Ian Holm, Alec Baldwin, Kate Beckinsale, Willem Dafoe, Jude Law, …. Un film pas mal, et un bel hommage en même temps.
Une belle biographie du célèbre Howard Hughes, son génie, sa folie, ses conquêtes et ses réalisations majeures en plus d'un amour inconditionnel pour l'aviation. Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio ont su rendre hommage à l'un des plus talentueux avionneur du XXe siècle. Heureux d'avoir de belles images des avions d'Howard avec les essais qui vont avec et les accidents et financement liés à leurs conception. Nous avons également dans les 20 premières minutes une partie du making of du célèbre "Hell's Angels", l'un des films les plus coûteux de l'histoire du cinéma.
Une grosse déception. Pourtant tous les ingrédients étaient réunis pour faire un biopic de qualité. C'est véritablement long, et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le film. Il est toutefois bon de saluer les performances de DiCaprio et des seconds rôles ( Cate Blanchett en tête ). Même la réalisation de Scorsese manque d'énergie, lui qui m'avait habitué à mieux et dont on ne présente plus son travail. Très déçu.
"Aviator" est un biopic de l'excentrique Howard Hughes réalisé par un Martin Scorsese toujours aussi inspiré. Le cinéaste américain fait à nouveau étalage de tout son talent de metteur en scène avec des plans bluffants d'une grande intelligence. Le scénario que certain ont jugé à tort trop classique ne brille pas tant dans le déroulement de l'intrigue, qui en effet est assez linéaire, mais par le soin accordé à l'écriture de chaque personnage. La construction du personnage d'Howard Hughes est un modèle à montrer à tout apprenti cinéaste tant Scorsese réussit à représenter à l'écran toutes les contradictions du personnage, faisant ressortir toutes les nuances de sa personnalité sans jamais émettre de jugement arrêté. Cela permet à Leonardo Dicaprio de livrer une performance habitée qui emporte le long-métrage. Scorsese réussit en plus à rendre son film personnel et raccord avec le reste de sa filmographie ce qu ravira les fans du réalisateur. J'ai toutefois trouvé le film un peu trop long pour se qu'il racontait meme si ce n'est qu'un ressenti personnel. Au delà de ça, j'ai trouvé qu'"Aviator" était un biopic vraiment bien mené et un très bon Scorsese qui mérite vraiment d’être vu.