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    L'Etrangleur de Boston
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    79 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    Quatre ans après le dernier assassinat pour lequel Albert DeSalvo fut arrêté, Richard Fleischer s'empare de cet événement pour nous concocter une fiction assez proche de la réalité. Il utilise le procédé documentaire dans la première moitié pour souligner les difficultés auxquelles furent confrontés les enquêteurs. A partir de la seconde moitié, le tueur en série apparaît, donnant une autre tournure à l'intrigue. Burt Kennedy, le détective Phil DiNatale, Henry Fonda, responsable de l'enquête, et Tony Curtis, le tueur en série présumé, interprètent leur personnage respectif avec conviction et réalisme. Fleischer a évité de sombrer dans la violence gratuite en ne filmant pratiquement jamais les scènes de meurtres ou de viol. La technique d'incrustation d'images simultanées captive davantage l'attention du spectateur et facilite la compréhension de l'enquête. Richard Fleischer est un grand réalisateur qui nous a laissé quelques merveilles comme "20 000 lieues sous le mers", "Les Vikings", "Le voyage fantastique" ou "Tora, Tora, Tora". Il a exploré plusieurs genres, nous offrant à chaque fois un spectacle de qualité. Il le prouve une fois de plus, avec ce magistral "Étrangleur de Boston".
    Eric T
    Eric T

    3 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2020
    Découverte de cette pépite il y a peu, j'ai été bluffé par la performance de Tony Curtis.
    La première partie du film est un peu désuète et a pris de l'âge dans la réalisation, notamment ces multiplans incrustés qui sentent bon les années 60. Mais une fois passé l'enquête, l'entrée en scène de Curtis (au bout de plus de 50 minutes) donne au film un second souffle absolument génial. Et cette scène finale aux long plan plein cadre sur le visage de l'étrangleur dans cette affrontement face à Fonda est juste cultisime. Un grand moment du 7 eme art.
    Antony
    Antony

    21 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    histoire peu banale, quant à son traitement au cinéma. Acteurs simplement épatant. Réalisation, manque de rythme comme souvent à cette époque ( les codes ont changés ), mais d'excellentes idées au final, tel que le split screen qu'on reverra souvent après dans d'autres films.
    Henrico
    Henrico

    134 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2021
    Film très intéressant à beaucoup d’égards. D’abord, d’un point de vue purement technique. Fleischer, en effet, choisi plusieurs structures narratives innovantes. Pour souligner l’importance de certains aspects de l’histoire, le cinéaste choisi de nous montrer des scènes en insert, ou en plans multiples, techniques qui seront beaucoup copiées par d’autres par la suite, mais pas avec autant de réussite. Les reconstitutions visualisées par l’étrangleur de ses expériences passées, ponctuées par l’intrusion virtuelle de l’enquêteur, sont des trouvailles inégalées jusqu’à ce jour. Fleischer s’adonne aussi à un mélange des genres succulent. Il met en scènes un jeu de fausses pistes donnant lieu à à des moments tragiques, des bons mots et des situations loufoques aussi désopilants et fins que savait le faire Ernst Lubitsch. La prestation de Curtis, pour couronner le tout, place ce film de manière indiscutable dans les dix meilleurs films de serial killeurs de tous les temps.
    sorbier83
    sorbier83

    2 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2009
    Des excellentes interpretations, mais ce film nage entre la biographie et le thriller . Je m'étais ennuyé et meme avec le recul, je n'ai ressenti aucun plaisir a le revoir . Trés loin de la saga des films sur les sérial killer .
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2023
    En quelques minutes nous sommes saisis par une atmosphère délétère et angoissante qui va aussi bientôt envahir la ville. Avec de nombreux split-screen on suit les actions-réactions des policiers, mais aussi des potentielles ou futures victimes et surtout du tueur dont on ne perçoit pas grand chose outre ses pieds ou une ombre. Précisons que le film ne montre aucun crime de façon frontale, mais plutôt des hors champs et des effets suggestifs ce qui donne un malaise plus pregnant laissant judicieusement place à l'imagination du spectateur. Cela donne une sensation que tout est possible dans un climax anxiogène. Le scénario aborde différends aspects et leur importance dans leur interaction, médias, politique, grand public... En milieu de film le récit prend un tournant comme une césure où la dimension psychologique du tueur est alors au coeur du récit. La performance de l'acteur paraît alors d'une importance capitale, encore aujourd'hui beaucoup pense qu'il s'agit là de son meilleur rôle. Le réalisateur signe un thriller qui termine avec une seconde partie clinique et quasi documentaire qui bouscule d'autant plus que rien n'est vraiment affirmé.
    Site : Selenie.fr
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2021
    L’Etrangleur de Boston fut un tueur en série bien réel, qui sévit entre 1962 et 1964 dans le Massachusetts. Quelques années après son arrestation, Richard Fleischer réalise ce film presque documentaire sur l’affaire. « Presque » car contrairement à ce que prétend le générique, le scénario prend pas mal de libertés avec les faits… mais qu’importe tant il est cinégénique ! Ceux qui s’attendent à un polar haletant seront probablement déçus, car ce n’est clairement pas le but de « The Boston Strangler ». Le film, posé et minutieux, revient dans sa première partie sur une succession de meurtres sordides, qui créent la psychose en ville alors que la police réalise une enquête méticuleuse qui n’aboutit pas. Dans sa deuxième partie, il se focalise sur ce tueur dérangé et sa psychologie, interprété par un Tony Curtis éblouissant, sans doute dans l’un de ses meilleurs rôles dramatiques. Ce qui frappe dans le film est la saisissante modernité de ses propos. On y évoque les conflits entre les entités des différentes juridictions, les médias friands de l’affaire, la panique qui s’installe en ville, et même la communauté gay qui, ciblée comme déviante par la police, est harcelée à souhait ! Ceci est associé à une réalisation particulièrement inspirée. Fleischer utilise régulièrement et extensivement le split-screen, à la mode à l’époque, pour retranscrire l’agitation de la ville. Mais cela lui permet aussi de construire des scènes de meurtres qui prennent aux tripes, mélangeant point de vue du tueur et de la victime. A ce niveau, on se croirait presque chez Brian De Palma ! Fleischer livre également bon nombre de plans audacieux (incursion d’un personnage en couleur dans un flash-back en noir et blanc), et de cadrages soignés. En particulier, il construit deux ambiances visuelles. Celle des appartements violés et de l’enquête, dans un ton grisâtre, avec des ombres inquiétantes et des travelings lents et posés, tranchant avec la violence visuelle assez relevée pour l’époque (nudité, viols plus que suggérés). Et celle de la confrontation psychologique, plus lumineuse mais tout aussi inquiétante de par ses plans oppressants. On bénéficie en prime d’acteurs charismatiques incarnant les policiers : George Kennedy et Murray Hamilton. Mais surtout Henry Fonda, qui joue comme souvent une figure d’autorité intègre et apaisante, pour mieux masquer ici une personnalité plus sournoise. « The Boston Strangler » est donc une œuvre audacieuse et intelligente, clairement dans le haut du panier de la filmographie inégale de Richard Fleischer.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2022
    Inspiré de la célèbre affaire DeSalvo, un polar psychologique terrifiant, servi par une mise en scène innovante avec l'utilisation ingénieuse du split screen pour décrire la pulsion d'un tueur schizophrène, porté par l'interprétation troublante de Tony Curtis face au métronome Peter Fonda.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    Minutieusement réalisé, ce récit véridique de meurtres en série agit en deux temps: celui de l'enquête monté en parallèle des crimes dont la violence se devine plus qu'elle ne se montre puis celui de la mise au jour de la psyché dédoublée du tueur en état de déni que Tony Curtis incarne avec intensité. Cependant tant la froideur de la mise en scène et de Henry Fonda que le classicisme de l'évolution narration empêchent une implication totale. Très réussi techniquement mais peu passionnant.
    Claude DL
    Claude DL

    75 abonnés 1 590 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Film très intéressant par sa reconstitution minutieuse de l’affaire de l’étrangleur de Boston, début des années 60. On assiste, dans une grande première partie, à la traque du tueur. Cette première partie est particulièrement réussie, révélant l’impuissance de la police à cerner cet homme qui sera finalement arrêté, comme c’était souvent le cas à l’époque, grâce à un coup de chance. La deuxième partie, plus petite, se concentre sur le face à face entre le tueur (Tony Curtis) et le procureur général (Henry Fonda), où il s’agit de prouver l’implication du tueur. J’ai trouvé cette deuxième partie moins réussie et un poil artificielle, démontrant avec grande difficulté la double personnalité du tueur, par ailleurs père de famille apparemment ordinaire. Néanmoins, l’ensemble m’a paru bien réussi, avec une utilisation fréquente de l’image découpée en « vignettes » très rare mais ici réussie.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Premier film monté en multi écran, cet élément « à la mode » renforça le succès du film à l’époque, mais le date carrément aujourd’hui, paraissant plus pénible qu’utile, même s’il trouve par moment sa justification dans des déroulements parallèles et parfois contradictoires.
    Les qualités sont bien évidemment ailleurs, à commencer par l’enquête qui conduit les policiers dans les milieux cachés de la puritaine société bostonienne : les bars à prostituées et les cabarets homosexuels (comme THE DETECTIVE de Gordon Douglas, sorti la même année), puis la descente dans la misère sociale dans les quartiers noirs. Cette histoire authentique, médiatisée sans image contraste avec le meurtre de JFK, avec ses images qui passent en boucle, pour mieux faire sentir le fossé qui fissure le rêve américain. Cette mise en image précise de Richard H. Kline, accompagnée par la musique économe, quant à ses thèmes, d’Alfred Newman, soutient un casting irréprochable, dominé par Henry Fonda et surtout Tony Curtis.
    Fleischer eut toutes les peines du monde pour imposer ce dernier et, il faut bien l’avouer, nous pouvons comprendre les réticences des producteurs, la star étant plutôt populaire pour des rôles légers qu’il interpréta, ainsi que la série AMICALEMENT VOTRE. Et pourtant il trouve dans THE BOSTON STRANGLER le rôle de sa vie. La scène finale à ce propos est une performance rarement égalée, mise en valeur par une mise en scène dépouillée à l’extrême, ramenée en plan fixe dans une absence de décor d’un blanc chirurgical glaçant.
    Cette introspection dans les arcanes de la folie meurtrière rejoint la passion de Fleicher qui voulait devenir psychiatre et trouve un écho chez son interprète dont la mère, Helen Schwartz, était schizophrène. Ce film indispensable, coincé entre deux navets (Dr DOOLITTLE et CHE) préfigure toutefois un autre grand moment de la filmographie du réalisateur : 10 RILLINGTON PLACE.
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Adapté d'un fait-divers saisissant, "L'Etrangleur de Boston"(1968) suit donc un serial-killer qui terrorise les femmes sous son bonnet de laine,et les tue par strangulation! Richard Fleischer,fasciné,tente de créer la peur en inventant un nouveau langage cinématographique:le split-creen(écran partagé) repris plus tard par Brian de Palma. Son film est quasi-documentaire et clinique,ce qui a ses limites,car on a du mal à se projeter dans l'histoire. Mais dès que le personnage de Tony Curtis apparaît,un plombier désaxé et schizophrène,ça devient beaucoup plus intéressant,d'autant plus lorsqu'il est confronté à un Henry Fonda toujours aussi pieux. Fleischer tente de démontrer que le mal se cache n'importe où,peut être n'importe qui,fait partie du quotidien. La réalisation au cordeau et la narration assez dense,qui restitue bien l'ambiance anxiogène urbaine dans les années 60,permettent au film de contourner ses lacunes,émotionnelles surtout.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2019
    Voici le type même du film qu’il ne faut pas aller voir sans savoir de quoi il s’agit. Le risque d’une déception à la sortie est grand. C’est en vérité plus un film sur un comportement psychiatrique que sur un sujet policier. C’est loin d’être emballant et en dehors de la rigueur descriptive de Fleischer et du talent d’acteur de Toni Curtis, je n’ai pas aimé grand chose, n’étant pas préparé. Nous ignorons énormément de détails sur cette épouvantable affaire et l’amalgame des deux personnalités en une semble ne reposer sur aucune preuve, d’autant qu’à cette époque le supposé étrangleur ne vivait plus maritalement.
    Je ne pense pas qu’il faille tirer des leçons du scénario de ce film. Je pense au contraire que la longue séquence (fort intéressante question cinéma, mais imaginaire) entre Fonda et Curtis est hautement improbable. Il faut juste retenir avec quelle facilité il est possible pour un homme habile de se faire ouvrir les portes d’un appartement habité par des femmes seules. Quant au découpage de l’écran en carrés censés s’adapter à l’action présente de l’étrangleur, c’est une bien mauvaise idée qui heureusement n’a jamais été reprise par Fleischer.
    Roub E.
    Roub E.

    732 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2020
    Film retraçant l’histoire vraie de la traque et de la découverte d’un des plus célèbres tueur en série américain, l’étrangleur de Boston est un film réalisé assez peu de temps après les faits. Il préfigure ce que va donner beaucoup d’années plus tard le film de serial Killer. La mise en scène est moderne et va clairement influencer le genre pour des années. On va dans un premier temps découvrir les crimes, puis le film va décrire la traque du tueur, la dernière partie va s’attarder sur la personnalité de ce dernier. J’ai trouvé que cette dernière traînait un peu en longueur. Tony Curtis dans un vrai contre emploi fait beaucoup pour le succès du film.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    217 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Je dois avouer que j'ai eu bien du mal à me laisser happer dans cette histoire, tellement l'emploi presque abusif du split screen finit par conférer au film un caractère très désincarné dans sa première partie, pour ne pas dire artificiel. Par la suite, ça devrait devenir plus intéressant, surtout avec d'aussi bons acteurs, mais l'amorce était trop faible à mon goût. A retenter peut-être un jour...
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