Derniers Avis : Le Distrait - Page 5

du trés grand Pierre Richard comme à son habitude d'ailleur, un scénario trés drôle et des second rôle de trés bonnes facture, bref encore un film culte.

Un film très ennuyeux avec des gags complètement téléphonés. Pierre Richard multiplie les gags lourds et surjoués. Ce film m'a beaucoup déçu.
Heureusement, il est court.

Un très bon film qui fait vraiment rire, avec des réactions saines d'un personnage qui attire notre attention. il faut souligner la ridiculisation de la publicité qui était assez saine si on la compare à celle d'aujourd'hui.Très bonne interprétation et une belle mise ne scène

De et avec Pierre Richard, "Le distrait" est une amusante comédie où le personnage principal, un grand rêveur bourré d'imagination, va tenter d'imposer ses idées insolites dans une entreprise spécialisée dans la publicité. L'acteur/réalisateur traite donc de la distraction auquel chacun peut être soumi, qui s'assimile plus au rêve qu'à la bêtise, tandis que dans un registre plus sérieux il dénonce les campagnes de pubs à outrance et la société de consommation moderne. Pour grands et petits, ce film est recommander.

c'est drôle et pierre richard est un vrai acteur comique. de plus personne ne peut l'imiter,ce qui en fait un comédien hors norme.le film a bientôt quarante ans et certaines scénes sont hilarantes dont celle avec le regrétté paul preboist.
à découvrir pour les plus jeunes.

Le Distrait…lancée de la carrière plus que prometteuse du grand Pierre Richard. La première et peut-être la plus dénonciatrice de ses réalisations, où se mélangent agréablement l’absurde, « On va acheter des champignons coupés, j’adore les champignons entiers » les quiproquos (notamment la scène avec Bernard Blier, Paul Préboist et Pierre Richard, où les trois personnages jonglent habilement avec le statut de patron…la scène est évidemment à voir, car inexplicable à l’écrit) ou les caricatures, n’échappe cependant pas à certaines lourdeurs, dont quelques gags, que le réalisateur a bien souvent la mauvaise manie d’utiliser jusqu’à l’usure, n’ayant pas peur de les répéter jusqu’à trois fois d’affilée. Mais bon…de toute façon, on pardonne toujours tout à Pierre Richard !

Au-delà de la portée "anti-conformisme" de ce film, de certaines répliques géniales entrelacées dans des dialogues décalés fascinants (le face à face Richard-Prébois est un régal) bien soutenus par un acteur de légende (aaah! les gazou-gazou de Blier), on ne peut nier qu'il est totalement dépassé. Que de naïveté dans la vision même de la publicité. Il faut aussi remettre le tout dans son contexte puisqu'à l'époque la pub de masse était dans ses balbutiements. Pierre Richard n'est en rien visionnaire. Et puis, les personnages eux-mêmes ne sont même plus des caricatures à ce niveau-là. L'histoire d'amour entre Richard et Barrault est d'une niaiserie sans fond. Une majorité des gags visuels sont très mauvais, téléphonés. Autant se regarder un Benny Hill. Pierre Richard se bonifiera au fil du temps, peaufinant son jouissif univers d'éternel distrait, de looser patenté, faisant rire des générations entières en évitant de s'auto-plagier à chaque fois.

Entre Buster Keaton, Chaplin (l'aveugle) et Tati (la scène avec le planton), Pierre Richard nous livre ici un premier film qui ressemble étonnament à un coup de maître. Le distrait est sans conteste l'une des meilleures comédies de ces quarante dernières années. Près de 40 ans après le tournage, les gags n'ont pas pris une ride et la satyre publicitaire de Pierre Richard demeure, hélas, toujours d'actualité. Et que dire de ses talents de visionnaire. La publicité d'aujourd'hui montre tout, n'a peur de rien et ressemble terriblement aux mises en scène de cet impayable distrait. Pierre Richard n'est pas un homme de théâtre pour rien... Depuis longtemps, il sait que les critiques les plus acerbes de la société doivent avant tout faire rire. Le ridicule ne tue pas (gazou, gazou, gazou...), mais du moins, il fait descendre de son piedestal.

C'est du Pierre Richard comme on l'aime, c'est gentil, pas une once de méchanceté, c'est drôle et tendre !

Pierre Richard accède ici au premier role d'une comédie, lui qui était d'habitude habitué des roles secondaires comme une apparition dans le poétique et tendre Un idiot à Paris ou le culte Alexandre le Bienheureux. Premier role mais aussi première réalisation et scénario. C'est l'occasion pour ce grand acteur de rendre hommage à ses maitres qui lui ont donné le virus du cinéma, entre autre Buster Keaton et Charles Chaplin. Pierre Richard créé un personnage qui lui collera certes à la peau tout le long de sa carrière mais qu'il fignolera progressivement, le rendant plus émouvant et surtout, de plus en plus poétique. On peut d'ailleurs penser que Le Distrait contient de nombreux épisodes autobiographiques. Non seulement Pierre Richard réalise une habile comédie burlesque mais en plus le réalisateur s'attaque-t-il au pouvoir et à la bétise souvent récurrente de la publicité. Sa critique est souvent juste et intelligente. Pierre Richard s'attache la collaboration de sa bande de copains qui le suivra d'ailleurs dans beaucoup d'autres de ses films comme Bernard Blier, Paul Preboist ou Robert Dalban. Pierre Richard rend hommage au burlesque, à la comédie musicale et au cinéma muet. En effet, quasiment tous les gags du film sont visuels et accompagnés de l'excellente musique de Vladimir Cosma. "Un drole de rire dans un drole de film" pouvait-on lire sur l'affiche. Il est vrai que l'humour pouvait paraitre noir et un peu en avance dans certaines scènes comme la publicité où l'on voit deux hommes savourant une cigarette et qui se révèlent etre deux hommes sur le point d'etre fusillés par les allemands...Mélant à la fois le comique d'hier et de demain, Pierre Richard réalise un premier film réussi qui fait toujours autant rire et campe un personnage toujours aussi attachant.