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    La Nuit du chasseur
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    375 critiques spectateurs

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    yohanaltec
    yohanaltec

    89 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Le seul film de Charles Laughton prouve que même un acteur talentueux peut s'improviser réalisateur. Avec La Nuit du Chasseur, Laughton signe l'un des films les plus sombres de l'histoire du cinéma. À travers cette histoire sordide de prêtre malfaisant chassant des enfants pour une histoire d'argent, Robert Mitchum livre probablement sa meilleure performance toute catégorie confondue. Les seconds rôles sont tout aussi intéressants, et le rythme permet de garder le spectateur en haleine malgré quelques longueurs. Un grand classique du cinéma d'époque.
    py314159
    py314159

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2017
    Un prêcheur fou épouse la veuve d'un braqueur de banque pour mettre la main sur l'argent du vol. L'unique film de Charles Laughton est très réussi avec Robert Mitchum effrayant et une photographie sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 février 2017
    En regardant ce film je comprend maintenant pourquoi il y a eu un grand flop à sa sortie, par contre le classement dans les 10 plus grand films plusieurs années après là je ne comprends pas. Voilà si vous voulez raté quelques heures de votre vie regarder car c'est bien pour cela.
    Le seul film plus médiocre que celui-ci s'intitule "La vierge, les coptes et moi" !
    PS: le chauffage devrait être monté sa serais très sympa.
    Merci de votre compréhension
    Wagnar
    Wagnar

    66 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2021
    Unique film réalisé par Charles Laughton, la Nuit du Chasseur est une inquiétante parabole sur le Bien et le Mal, aux images dépouillés où l'influence de l'expressionnisme se fait ressentir. La photographie en noir et blanc est très contrastée, rappelant Murnau et Wiene. La poursuite des enfants par Powell au clair de lune donne la sensation de vivre un cauchemar. Au passage, Robert Mitchum est absolument fantastique dans la peau de Powell, faux prédicateur illuminé et vrai psychopathe à la voix onctueuse. Il s'agit clairement du rôle de sa vie. Au final, brillamment réalisé et photographié, la Nuit du Chasseur demeure un des plus grands chefs d'oeuvre du cinéma.
    Kalie
    Kalie

    53 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Pour moi, il y a dans ce film des passages marquants. Comme spoiler: le train qui approche avec le pasteur à son bord
    sur fond de musique angoissante, ou encore spoiler: le cadavre de la femme lesté au fond de la rivière, visible à travers l'eau limpide
    . Cette dernière image d'une horreur presque irréelle s'apparente à un tableau morbide. Cependant, plusieurs choses ont quelque peu freiné mon enthousiasme. Il y a d'abord les références bibliques lourdingues tout le long du film. Ensuite, le scénario est assez décousu. Au lieu de s’accélérer avec spoiler: la fuite des enfants
    , le rythme du film ralentit et tombe dans une forme de contemplation poétique naïve spoiler: avec des gros plans sur les animaux qui bordent la rivière
    ... Enfin, l'interprétation de Robert Mitchum est parfois trop théâtrale, et la prestation de Shelley Winters quelconque. Heureusement, les deux orphelins, eux, sont impeccables. Sans parler de chef-d'œuvre, ce film unique en son genre mérite vraiment d'être vu.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Il y a des films qui me laissent indifférent parce que je les perce trop facilement à jour ; d'autres parce que je n'y arrive pas et reste en dehors de leur portée (en dehors, et non pas au-delà). La nuit du chasseur aura couplé ces deux faces-là ; parce que ses dissertations sur l'Amérique en crise me laissent plutôt de marbre, et parce que j'ai (de façon assez étonnante tant elle est claire) loupé la symbolique sexuelle dans laquelle l'argent sert d'entremetteur imagé entre la pureté des enfants et les désirs lubriques du prêcheur, soulignés par le refoulement qu'il opère dans son rapport aux femmes. Il est vrai, à jeter un regard rétrospectif, que mieux saisir la menace symboliquement placée sur la tête des enfants aurait sans doute rajouté un degré de viscéralité à un film qui ne m'en a pas assez assuré par moment. Toutefois, cela ne m'incline pourtant pas à penser que j'aurais pu adorer l'unique film de Charles Laughton pour autant : encore durement marqué par le code Hays, le cinéma américain de l'époque post-âge d'Or devait sans cesse recourir à une forêt de signifiants pour parvenir à son signifié sans se heurter de plein fouet à la censure. Pas évident, dès lors, de traiter de sujets profonds sans s'abîmer dans les méandres de réarrangements sémantiques qui font perdre au message sa simplicité et sa force brute. Un peu comme un Vertigo, que j'admire en idée mais qui me laisse plutôt froid au visionnage. Un film, désolé, n'est pas un exercice de sémiotique, même si The Night of The Hunter ne se résume bien entendu pas à cela. Cependant, ces détours cadrent bien avec le thème du viol perçu par les yeux de son objet, pour lequel tout n'est souvent que refoulement, honte et souffrance enfouie. C'est dommage, en fait, que le film s'avère plutôt heurté dans son cheminement, parce que sa photo est splendide, et parce qu'il s'essayait avec une totale liberté à un travail d'atmosphère soigné. Je pense qu'en lui laissant le temps de vieillir un peu, je finirais par apprécier vraiment.
    maxime ...
    maxime ...

    198 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2016
    Ce film ne déroge pas à sa réputation ! Je m'attendais à un choc mais aucunement de cette manière ... Inutile d'évoquer l'aspect de ce long métrage car chaque plan est encore plus beau que le précédent. Les prouesses de Charles Laughton se font ressentir, unique film mais quel classique ! Constat similaire pour les acteurs, bouleversant et merveilleux, Robert Mitchum en tete bien entendu. Non, ce qui m'a le plus interpellé ici est le contraste entre la violence et la bienveillance, ce point m'a totalement séduis et enchanté. Cette douceur m'a emporté et conquis, cela faisait quelques mois que je n'avais pas ressentis cette sensation ... Difficile de décrire ce moment tant l'émotion se fait intense, Merci voilà tout !
    Jérémie
    Jérémie

    130 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2016
    Je peux comprendre qu'à l'époque ce film était perçu comme un véritable chef d'oeuvre. Mais l'ayant vu seulement maintenant, avec les années et l'expansion du thriller, c'est juste un film moyen. L'histoire n'est pas mal, mais les lenteurs et les effets le rendent ennuyant.
    Mon commentaire et ma note sont biaisées puisque je le compare directement à des films du 21ème siècle, mais j'en attendais beaucoup plus de la part d'un chef d'oeuvre.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 août 2016
    Alors, il paraît que ce film est un chef d'oeuvre... me voilà bien embêté. D'autant plus que, pour un chef d'oeuvre, il commence bien mal : la scène du début pendant laquelle Mitchum s'adresse à Dieu est d'un ridicule fini. Comme présentation d'un personnage, on peut mieux faire ! D'ailleurs, en supprimant cette scène, le spectateur aurait été dans l'expectative, puis surpris par la suite des événements. Mais non, nous voilà avertis dès la première minute : ce prêcheur est un méchant.
    Franchement, le film est le plus intéressant quand Mitchum n'est pas à l'écran, à partir de la fugue en barque qui nous offre un joli moment de poésie, malgré parfois une certaine naïveté (les lapins, les moutons...) et ensuite le séjour chez la bonne Samaritaine, personnage très intéressant.
    Mais vraiment, ce film et Mitchum sont inégaux, est-ce que c'est le doublage ? Bref, une déception...
    mathilde.m31
    mathilde.m31

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2016
    LA référence du film noir ! Un vrai chef d'oeuvre. Le premier et dernier film de Charles Laughton, ce merveilleux acteur plein de talent ( "l'homme de la tour effeil" non crédité). L'ironie est que à sa sortie le film ne reçu pas de bonnes critiques ce qui mit fin à la carrière de Laughton.
    C'est pourtant ici un film magistral ! Un Mitchum et une Liliam Gish au sommet de leur forme, un jeune acteur Billy Chapin qui jour John absolument impeccable et juste, une photographie époustouflante !
    On aime ce film pour son esthétique, les jeux d'ombres et de lumières restent à mes yeux encore inégalés. On aime ce film pour son histoire. Certains pourront trouver simpliste cette volonté de mettre en évidence tant de dichotomies : bien contre mal, amour contre haine etc mais voyons plutôt une petite tranche de la complexité de la nature humaine. On aime ce film pour cette scène CULTE spoiler: Love/hate
    .
    A voir impérativement en VO
    Blegh182
    Blegh182

    23 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2016
    Un tres bon film qui a assez bien vieilli, le noir et blanc apporte un certain style, c'est vrai que R.Mitchum est assez effrayant. De plus pour son epoque il devait falloir oser pour montrer un homme pret atuer des enfants s'il le faut pour de l'argent.
    Seule la fin m'a un peu decu, c'st un peu trop facile a mon gout spoiler: de type regardez en fait lui c'est un mechant, et il se fait arrêter

    4/5
    Renard des surfaces
    Renard des surfaces

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2016
    Un de mes meilleurs films de mon humble expérience de spectateur amoureux du 7ème art. On est tenu en haleine tout le film devant cette histoire prenante à vous glacer le sang.
    Les acteurs sont sublimes. Mitchum est effrayant en pasteur, d'autant plus quand il chantonne. Le jeu des caméras est exceptionnel et me fait penser à un autre chef-d'œuvre : M le Maudit quant à l'effet des ombres.
    Un film qui restera gravé dans ma mémoire et qui sera loin d'être détrôné par ailleurs !
    Benjamin A
    Benjamin A

    651 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2016
    C'est en prison que le pasteur Harry Powell rencontre Ben Harper, un condamné à mort qui a commis un hold-up et assassiné deux hommes. Pourtant, l'argent du butin n'a pas été retrouvé et Powell est prêt à tout pour mettre la main dessus...

    Pour son unique réalisation, on constate assez vite que Charles Laughton est aussi talentueux derrière la caméra qu'il n'a pu l'être devant. Avec The night of the Hunter il livre un film brillant basé sur plusieurs dichotomies où il met en avant le bien contre le mal, les adultes face aux enfants ou encore le jour face à la nuit. L'écriture est de qualité, notamment dans l'avancement de l'histoire mais l'intérêt de cette oeuvre n'est pas là et réside principalement dans son atmosphère, sa beauté formelle et ses personnages.

    Dès les premières minutes on va découvrir un Robert Mitchum très à l'aise en psychopathe déguisé en prêtre, qui va user de plusieurs stratagèmes pour tenter de découvrir le positionnement du magot. Laughton reste régulièrement braqué sur lui, mettant en avant la façon dont le mal absolu s'est glissé dans la peau du bien, faisant ressortir par intermittence ses côtés fous et violents. Peu à peu, il met en place une galerie de personnages tournants autour du lui, souvent ne voyant que son habit, à savoir le bien, excepté Jack, le gamin qui connaît la cachette de l'argent qui lui, de suite, voit le mal qui se cache derrière les habits de pasteurs. Des personnages consistants que Laughton dirige avec brio et les mettant en scène de belles manières.

    Et pour les suivre, il met en place une atmosphère sombre, onirique et angoissante, parfois très poétique, se rapprochant aussi du fantastique à l'image des chants de Mitchum sur son cheval, traquant les mômes. C'est là l'une des principales réussites du film tant cette succession de dichotomies aurait pu être traité de manières maladroites, ce qui n'est pas le cas avec Laughton, soignant l'atmosphère et rendant son oeuvre envoûtante et haletante de bout en bout, dont le rythme plutôt lent sert le récit et renforce la fascination pour les personnages.

    Habile mélange de genres, The Night of the Hunter fait preuve de légèreté, drame, humour ou encore noirceur dont les influences du muet, notamment de Griffith (à qui Laughton a aussi emprunté sa si talentueuse muse Lillian Gish) se font fortement ressentir. Mais la force de cette oeuvre se trouve aussi dans sa beauté formelle où l'on assiste à une succession de magnifiques tableaux, de plans sublimés par des paysages et décors aussi somptueux que la photographie en noir et blanc. Laughton use de divers jeux d'ombres rappelant l'expressionnisme et sa technique, où il enchaîne travellings et plans-séquences, est brillante, jamais lourde et, à l'image de ses inoubliables plans, sert le récit et une atmosphère si forte.

    Finalement, le regret qu'engendre The Night of the Hunter se trouve dans le mépris qu'il a eu à sa sortie et qui enchaîna une fin brusque de la carrière de réalisateur de Charles Laughton... Et au vu de sa puissance, beauté, atmosphère, prestation d'acteurs ou encore dimension c'est vraiment dommage.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Charles Laughton, grand acteur anglais, s’essaya à la réalisation en 1955. Le succès ne fut pas au rendez-vous, si bien qu'il ne reconduisit pas l’expérience, laissant derrière lui cette œuvre unique qu’est La Nuit du Chasseur... L'histoire, inspirée d'un fait divers, prend la forme d'un conte à la fois poétique et tragique. La mise en scène aide à cela à travers plusieurs plans reprenant des éléments picturaux associés inconsciemment à ce registre, comme par exemple le travelling latéral qui montre John et sa petite sœur Pearl s’enfuir main dans la main à travers la campagne. Par ailleurs, la bande-son comporte quelques chansons chantées soit par les acteurs, soit par un chœur d'enfants, accordant à l'ensemble une touche supplémentaire de beauté et de fragilité. L'antagoniste, l'élément le plus marquant du film, s'inscrit dans quelque chose qui relève presque du fantastique. Le révérend Harry Powell est présenté comme une sorte d'ogre, quasi invincible, poursuivant inlassablement les deux enfants pour leur faire avouer la cachette de l'argent de leur père. Cette menace permanente est traduite par une omniprésence à l'écran : le personnage est souvent dans le cadre, que ce soit physiquement ou par le biais d'ombres portées. Et quand il se situe dans le hors-champ, il se met à chanter sa chanson fétiche, histoire de rappeler qu'il n'est jamais bien loin... Le pouvoir de fascination de Powell est également notable. À part John, il parvient à berner toutes les personnes qu'il rencontre. La mère des enfants sera la plus grande victime de son charme, puisqu'elle s'enfermera dans le déni, refusant de voir le mal dans son nouveau mari malgré des preuves évidentes. À vous fendre le cœur... La Nuit du chasseur est un film marqué par les oppositions. Le rapport entre les enfants et les adultes et celui entre le jour et la nuit peuvent se regrouper sous un thème plus général, celui de l'affrontement du Bien et du Ma. Charles Laughton réinterprète parfaitement cette histoire vieille comme le monde dans un contexte moderne, en opposant des enfants parfaitement innocents à un homme profondément corrompu. En résulte un thriller teinté de merveilleux tout à fait remarquable. Le passage de l'acteur anglais derrière la caméra aura donc été bref mais intense...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2016
    Il s’agit d’un film inclassable, un conte pour enfants, un portrait de l’Amérique profonde partagée entre le bien et le mal – toujours en faisant appel à la religion !-, un exercice de création de décors stylisés avec de beaux effets en noir et blanc, et pourquoi une intrigue dramatique.
    Mitchum et Lilian Gish incarnent avec force l’affrontement symbolique entre Cain et Abel.
    Dès le départ La lancinante rengaine, et trois phrases cyniques du pasteur Powell, incarné par Mitchum, m’ont remis dans l’ambiance angoissante de ce méchant serial-killer.
    Les enfants seront sauvés des eaux, comme Moise dans son berceau sur le Nil ! Ils devront vivre avec le message ambigu du père : c’est la dépression, je ne peux que vous laissez de l’argent acquis illégalement pour vous bâtir un futur. En arrière-plan, une population versatile est prête à lyncher ce qu’elle idolâtrait hier…
    La photographie est très léchée, picturale par moment, comme des jeux d’ombre chinoise. Ce film atypique est reconnaissable en quelques secondes. Si vous acceptez son univers, il est probable que vous y reviendrez régulièrement. Comme les mots Love et Hate tatoués sur les doigts du Pasteur, il n’y a peu de place pour de tièdes supporters.
    Découvert en 2012, je viens de le revoir et va rentrer dans mes 100 meilleurs films
    janvier 2016
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