Derniers Avis : Raisons d'Etat - Page 28

Un film profond, intelligent, à la mise en scène somptueuse... et magnifiquement interprété. De Niro se place tout simplement dans la lignée de Scorcese !

Après l’excellent (mais hélas, peu connu du grand public) Il était une fois le Bronx (1994), Robert De Niro s’attèle (enfin !) à son deuxième film.
Près de 13ans nous séparent de son premier chef d’œuvre et pourtant, on constate rapidement qu’il n’a pas perdu la main, en réalisant Raisons d'Etat. Comme si il ne s’était jamais arrêté de réaliser.
Alors que la Seconde Guerre Mondiale menace, Edward Wilson (Matt Damon) se fait approcher par les services secrets, afin d’intégrer une nouvelle agence, la C.I.A.
Aidé par un scénario astucieux et énigmatique, De Niro a fait appel à Eric Roth, scénariste de Forrest Gump (1994), Postman (1998), Révélations (2000) ou encore Munich (2006).
Entouré par ce qui se fait de mieux en matière d’acteurs, on retrouve parmi les plus grands : Angelina Jolie, John Turturro, William Hurt, Billy Crudup, Alec Baldwin & Joe Pesci.
Autre grand nom figurant au générique du film, un certain Francis Ford Coppola, en tant que producteur exécutif !
Malgré une durée assez excessive (2h47), on reste néanmoins captivé tout au long, grâce à son intrigue et l’interprétation des acteurs.

De Niro derrière la caméra a tout appris de ses metteur en scène et surtout de Scorcese.Son film dans sa construction quasi documentaire et ses personnages féminins ressemble beaucoup à Casino.Le casting est prodigieux(apparition émouvante de PESCI) et le scénario terriblement prenant.Meme si son film est antispectaculaire et parfois complexe,il est passionnant.Matt Damon fait une composition captivante en pourri qui s'ignore.

Film que j'ai trouvé plutot ennuyant malgré le casting,l'histoire est plutot "dur" a suivre car ils faut sans cesse se fier aux dates qui changent.
Bref film decevant,je met 2 etoiles pour le casting et le jeu des acteurs/actrices.

Enfin un grand film d'espionnage, très réaliste et très bien filmé. La présence d'excellent acteur que sont Matt Damon, avec un jeu sobre et juste, Angelina Jolie, qui nous prouve que c'est une grande actrice, De Niro, magnifique mais pas assez présent. Ce film véritable documentaire sur le contre espionnage et la géo-politique est un petit bijoux, pour tous ceux qui souhaite un bon film plus basé sur la psychologie que sur des cascades et explosions. Le seul défaut du film est de petites longueurs au milieu mais surtout sa durée de 2h40.

C'est long, très long, trop long...Difficile a comprendre, trop peu de dialogue, trop peu d'action..et pourtant ça dure 3 heures. Peut être fallait il lire le resumé de l'histoire(sur allociné ;) avant d'y aller ). Moi qui y suis allé sans savoir réellemnt à l'avance de quoi ça parlait, j'ai mis pas mal de temps avant d'avoir les premiers élément de réponse. Certains discutait à coté de moi, et on même finis par quitter la salle.

De Niro livre ici une oeuvre finalement assez intimiste, filmant la vie d'un homme, solitaire qui plus est. La toile de fond est passionante, touffuse, et trouve un intérêt réhaussé par l'intermédiaire des flashbacks, qui forment en fait une deuxième histoire qui donne de la profondeur à la principale.
Matt Damon joue bien, taciturne à souhait, la ribambelle de second rôle inévitable dans ce genre de fresque est bien interprétée. Même Angelina Jolie semble pour une fois ne pas faire tache dans le paysage.
De Niro prouve avec ce film qu'il est un bon réalisateur (qui choisit la difficultté), un très bon directeur d'acteurs.
Il reste juste à espérer que le manque de succès du film ne l'empêchera pas de recommencer.

Robert de Niro s'attaque à un sujet passionnant: le contre espionnage américain entre 1935 et 1965.
Il sait donner à ce sujet ambitieux plusieurs lectures et points de vue: un point de vue historique avec des évènements comme la baie des cochons, un point de vue Romanesque avec les tenants et aboutissants et les dommages collatéraux de cetrtains évènements, un point de vue intimiste avec les conséquences familiales et psychologiques sur les personnages principaux.
En plus de cela , raisons d'état est servi par un casting exellent formidablement bien dirigé (Matt Damon est epoustouflant dans un role très complexe). Certaines scenes sont poignantes et visuellement extraordinaires.
Si Robert de Niro est un acteur de génie, il n'est en revanche qu'un très bon réalisateur. On se dit que si ce script avait échoué dans les mains de scorcese ou que si Coppola ne s'etait pas contenté d'etre le producteur executif, raisons d'état aurait pu etre un film du niveau du Parrain, de Casino ou des Affranchis.
Le film aurait gagné à etre plus clair dans sa compréhension.
Une meilleure utilisation de la musique aurait pu magnifié certaines scènes.
Mais ne boudons pas notre plaisir: Raisons d'etat reste un des meilleurs films de l'année mais il lui manque la grace qu'aurait pu lui apprter un metteur en scene de génie.

Que c'est long 2h47 pour un film qui ne décolle pas. Trés belle distribution mais vus qu'il n'y a rien de bien excitant à montrer, on s'ennuie bien vite. De Niro réalisateur ça donne de belles images, une apparition de joe pesci( méconnaissable), mais rien de plus. Et que dire de Matt Damon qui a toujours la meme tête qu'il soit à l'age de 20 ans ou de 50 ainsi qu'angelina jolie alors qu'a l'inverse de niro et pesci se sont enlaidis et sont donc beaucoup plus crédibles. Je ne vous conseille pas ce film à la rigueur attendez qu'il sorte en dvd pour le louer. Ne gaspillez pas votre argent pour ça.

Un film sombre et assez oppressant. Malgré une relative longueur on est rapidement absorbé par cet univers grace a une mise en scene et un matt damon impeccable. Le scénario, bien qu'assez prévisible parfois, est suffisamment bien ficelé pour nous tenir en haleine durant les 2h47 de ce tres long film.

De façon assez surprenante, Robert De Niro se révèle cette fois à la hauteur devant la caméra. En effet, le jeu souvent excessif de l'acteur aurait pu laisser penser qu'il allait, dans le même registre, tomber dans la facilité en temps que réalisateur. Mais l'histoire qu'il raconte l'a indubitablement passionné, précise, toute de sous entendus, et c'est bien le moins quand on fait un film sur les services secrets. En Matt Damon, il trouve une super agent qui a l'allure, au mieux, d'un comptable besogneux, en tout cas d'un type plus qu'ordinaire. C'est sans doute ainsi qu'on arrive à tromper son monde. De Niro met l'accent sur les conséquences qu'a la vie évidemment complètement secrète de l'agent sur son entourage, sur sa femme et son fils principalement. Le brillant agent devient, involontairement, ou plutôt pour l'amour du pays, un bourreau pour ses proches. L'alternance des époques et des lieus est de mise pour, à la fois, rendre l'histoire plus passionante, et créer sans forcer une ambiance de mystère et de danger. Parfois, la musique se fait un tout petit peu trop appuyée, seul pêché mignon du réalisateur. Dans un même style de sujet, je trouve que Raison d'Etat joue moins sur les nerfs, sur le suspens un peu facile, que le surestimé La Vie des Autres. Il a indéniablement valeur documentaire.

13 ans après « Il était une fois dans le Bronx », Robert De Niro remet le couvert avec une deuxième réalisation « Raisons d’Etat ». Il nous plonge dans l’univers de la CIA, de sa création à la Guerre froide ou la paranoïa est le thème principal du film.
Le casting est absolument extraordinaire emmené par Matt Damon (La mémoire dans la peau, Will Hunting) très convaincant dans son rôle de « frigo », William Hurt (Le Baiser de la femme-araignée, Dark city) et Angelina Jolie (60 secondes chrono, Alexandre) interprètent tous les deux une très belle prestation.
A noter l’apparition de Joe Pesci (L’Arme Fatal, Casino) qui refait surface après 9 ans d’absence.
On sent que Monsieur De Niro s’est beaucoup documenté sur cette période et fait appel à Eric Roth pour l’écriture du scénario (Déjà scénariste de Forrest Gump, Ali).
« Raisons d’Etat » n’est pas un film d’espionnage ou l’action prend le pas sur le scénario (contrairement à de nombreux films du genre comme « James Bond » et ses cascades à coup de millions de dollars ou « Mr & Ms Smith » et ses effets spéciaux sponsorisés par Benjamin Franklin et ses billets de 100 $) mais bien un film qui reflète les bons comme les mauvais côtés des agents secrets.
Seul petit bémol, certaines scènes sont longues (dû certainement à la complexité de l’histoire).
Fan de Rambo et XXX, précipitez-vous voir…………Die Hard 4 mais pour les autres je vous conseille vivement d’aller vous rendre dans les salles obscures pour découvrir la dernière réalisation de Mister « Taxi Driver ».

Très bon film. Malgré la longueur (presque 3 h), on ne s'ennuie pas du tout. L'image est parfaite, le scenario bien maîtrisé et les acteurs sont bien dirigés. Le scenario mêle avec habileté grande et petite histoire. Quelques petits regrets cependant: la bande son est un peu répétitive et sans beaucoup d'imagination et un peu plus d'humour et/ou d'émotion n'aurait pas nui.

La désincarnation. C'est le mot qui convient à tout ce qui constitue "Raison d'état". Le jeu d'acteur, la mise en scène, l'histoire, le montage, etc.

Sous prétexte que son film parle de l'absence chez certains hommes d'individualité, De Niro semble vouloir faire ressentir cela par la forme. Mais cela ne mène qu'à un film académique, dépourvu lui aussi de personnalité. Cela veut se faire passer pour de la subtilité. Cela veut ressembler aux meilleurs films classiques du genre, à du Scorsese ou du Coppola. Mais rien n'y fait, c'est plat.

Un excellent film! la construction est brillante, l'atmosphère parfaitement en accord avec le propos. L'image est parfaitement maitrisée, les acteurs épatants. Matt Damon est parfait avec son jeu monolythique et extrêmement sobre en homme froid et dur. Il réussit pourtant à lui donner une certaine touche d'hummanité, bien aidé en cela par le scenario et la caméra maniée avec expertise.

A aucun moment je ne me suis ennuyé pendant ces 3 heures de film.

Un bon film d'espionnage, étudiant l'aspect psychologique des maîtres de la CIA plutot qu'enchaînant explosions, voix off annonçant la fin du monde et bimbos en bikinis, c'est rare et ça fait du bien. Du vrai hollywood comme on l'aime, dans la droite ligne de ce classicisme que l'on se prend souvent à regretter.

Une bonne année pour les amateurs de ce type de film avec les infiltrés et ce film-ci.